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1940 - La France continue la guerre
 
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"Fabrice à Waterloo", Mai 1944
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John92



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MessagePosté le: Dim Jan 08, 2023 14:54    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Une peau noire avec éclats de blanc ? Oh non…
En revanche, "ténébreuse", je n'y pensais pas mais ça me semble adapté !

YESSSSSSS .............
Laughing
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John92



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Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Dim Jan 08, 2023 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

@Démo
Juste pour info
Dennis, je dirai qu'il y a comme un gout de Sven Hassel dedans
je me gourre?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Jan 08, 2023 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

Y a eu aussi - notamment une histoire de maison dans la forêt
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 00:06    Sujet du message: Répondre en citant

10 mai
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Intermède musical (et alcoolisé)
Environs de Kovačica, Voïvodine
– « La guitare badine quelques fausses notes pendant que Bonhreil se gargarise en cherchant à attirer l’attention de son public : à savoir deux des trois Africains, les Tartares et Achraf – mais lui, c’est sans doute plus par curiosité.
– Huhuuuuuuu huhuuuuuuuuuuuuuuu…
– Mais qu’est-ce que tu fous ?
– Ze fais mes vocalises… (Ha…) Ze suis un profezionnel !

L’instrument saute encore quelques accords avant d’accompagner le chanteur par petits bonds. A ma droite, Augagneur, qui n’a comme d’habitude pas jugé bon de me tenir informé de cette sauterie, n’est pas le moins gêné. Surtout qu’en plus, il se trouve un ou deux spectateurs pour servir de chœur !
– Y’a des gens qui cherchent le bonheur, Quand ils l’ont tout près de leur cœur, tout prèèès, tout faaait. Et qu’on trouve en train de pleurer, Quand ils n’ont pu le rencontrer qu’aprèèès (défaaait). Il leur faut des tas de chichis, Afin d’épater à tout prix, Paris (surpris). Il leur faut mille sensations, Qui leur chavirent la raison, opiuuum, cocooo, pour eux plus rien n’est beauuu !
La troupe ne connaît pas tout le texte. Par contre, elle connait d’évidence certains couplets.
– QUAND ON VEUT ETRE HEUREUX, Y’A QUE LES SPIRITUEUX, L’ALCOOL EST UN BIENFAIT DES DIEUX (OUAIS !)
Mon ancien déserteur reprend, en ondulant comme une danseuse de cabaret, c’est-à-dire avec vulgarité.
– Les toilettes, les bijoux (Je m’en fous !), La morphine qui rend fou (Je m’en fous !), Tout ces trucs me semblent bêtes, Quand j’ai bu mon aniseeetteuuu ! Les diamants, les tours de cou (Je m’en fous !), J’ai foutu tout ça au clou (Je m’en fous !), Moi je suis heureuse et je chante comme une fauuuvetteuuu, Cuicui, cuicui… (Moi je sais faire le colibri…) Quand j’ai bu mon aniseeetteuuu !
J’aurais volontiers donné ici un coup de cymbale, mais hélas le numéro n’était pas fini.
– (Mais qui a chouré mon briquet ? Ah non, ze l’ai… On continue.)
Pourquoi m’en faire s’il vous plaît, À tout propos à tous sujets, Pourquoi ? (C’est vrai ça…) Pourquoi ? Cette vie-là dure trop peu, Pour que tout ne soit pas un jeu pour moi (Et dix de der !) Quand je vois tourner les maisons, Qu’un flic me dit ouste au violon, J’réponds, j’réponds (Hé ho !). Le commissaire est bon enfant, Pour celui qui n’est pas méchant, Il eut parfois pour moi des ééégaaaaaaaareumeeeeeeeeeeeeeeents ! (Oh il l’a touchée le cochon !)
Mais moi je ne perds pas le nord, S’il me faut coucher dehors, J’en connais des qui n’en sont pas morts ! S’il fauuut me priver de tooout ! (Je m’en fous !) J’irai roupiller n'importe oooù ! (Je m’en fous !), Je rigole des bobards qu’on me jette, Quand j’ai bu mon aniseeeeeeeetteeuuuuuu.
Moi ze vais boire n’importe où… (Je m’en fous !), Et près ze marche sur les genoux… (Je m’en fous !), ET J’ME FOUS DE LA GUEULE DE CEUUUX QUI SE PAIEEENT MA TEEETEUUU… Hé vous zavévu, j’ai tenu la note ! Quand z’ai bu… Quand z’ai bu… Quand z’ai bu…Ah ! Quand j’ai bu mon aniseeetteuuu !

La guitare continue de jouer alors que le soldat Bonhreil a visiblement décidé de pousser le numéro burlesque plus loin : « Voulez-vous danser ? » lance-t-il à la cantonade, à la recherche d’un cavalier. Je cache mon… léger agacement en conférant avec mon sergent. Et en me pinçant le nez, aussi.
– Oh là, mais sérieusement là, Augagneur, va falloir m’aider…
– C’est pas leur faute, on a vécu des trucs un peu rêches ces derniers temps. Et comme les Yougos nous achètent plus rien – et notamment plus d’alcool ! – faut bien le consommer.
– (Oui c’est une nouvelle danse, oui !)
– Vous êtes en train de me dire que vous vous ennuyez ? Faites bien attention à ce genre de phrases, je peux vous trouver tout un tas d’occupations moi !
– Demain, ça ira mieux. De toute façon, le stock, il est fini.
– Vraiment ?
– Oui mon capitaine. Enfin presque…

A ce moment, je me retourne vers le groupe occupé à beugler, bouteille en main.
– Quand j’ai bu mon aniseeetteuuu !
CRAC ! (Oups ! Ça va, tu t’es pas fait mal ?)
– Bon ! Foutez-moi tout ça au lit, jetez au lac ce qu’il reste d’alcool et demain, on va reprendre les fondamentaux, un peu de marche à pied fera du bien à tout le monde.

En d’autres circonstances, j’aurais sans doute pu être plus conciliant. Mais pas aujourd’hui, pas hier et pas demain. Toujours une brûlure, et une lente déprime qui me submergeait petit à petit depuis ces derniers jours, telle une inexorable marée. En réalité, je ne leur en voulais pas – je les enviais. En sortant, j’attrapai une bouteille que je balançai sur l’arbre le plus proche.
– Hé ça va pas, non ?
Non, en effet, ça n’allait pas. »

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
Hourrah Overlord !
Vnukovo
– « Pour fêter le débarquement anglo-américain en Normandie (que Radio-Moscou a fini par confirmer ce matin, entre deux informations sur la nouvelle offensive de l’Armée Rouge), un banquet monstre est organisé. La vodka coule à flots. Albert et Zakharoff sont portés en triomphe. Chacun prépare son retour au pays. Chacun se voit déjà rentré !
Depuis 39, nous devrions pourtant tous savoir que dans cette guerre (comme dans les autres, sans doute), il est très imprudent de faire des prévisions, surtout optimistes… »
(Capitaine François de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. J’ai Lu, 1996)
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Hendryk



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 07:36    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, il y a du relâchement dans la discipline.


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With Iron and Fire disponible en livre!
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John92



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé mais ce texte, que je l'ai lu, je ne le corrigerai pas. Pour deux raisons simples et évidentes:
1. Mes yeux, qui ne sont déjà pas en très bon état, n'y survivraient sans doute pas
2. Mes oreilles, qui elles fonctionnent très bien, n'y survivraient pas non plus. L'ambiance sonore a l'air vraiment très spéciale.
Sinon, texte rigolo.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 12:37    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu le texte et... mon cerveau s'est mis sur pause après la troisième ligne. De ce fait je n'arrive pas à me rappeler de ce qu'il racontait... bizarrement, j'ai mal au chevaeux. Il s'est passé quelque chose?
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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FREGATON



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

- Mais qui qu'a bu ? Hein ?
- Oh ! Du jus de pomme !

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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Archibald



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Messages: 9239

MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 12:48    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
J'ai lu le texte et... mon cerveau s'est mis sur pause après la troisième ligne. De ce fait je n'arrive pas à me rappeler de ce qu'il racontait... bizarrement, j'ai mal au chevaeux. Il s'est passé quelque chose?


Sherpas "Le Yeti boire Tchang..."
Haddock "Hein ? encore Tchang ?"
Sherpas "Non, sahib: tchang - boisson très forte. Yeti boire tchang, puis lui dormir, et après..."
Haddock "Oui, je sais: lui se réveille avec mal aux cheveux."
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis dit que ca ferait du bien un peu de légèreté après tout ca ... Du reste, c'est humain pour les gars de Pierre. Sacrée Anais va ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

Vous ne connaissez pas la chanson "Quand j'ai bu mon anisette" ?
Si si, elle existe.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 17:37    Sujet du message: Répondre en citant

C'est du même tonneau (ha ha ha, ho ho ho !) que "J'ai deux amis, l'eau de Badoit, l'eau de Vichy..." ?

Sinon, comme disait Helena Bourdelle au Général Spontz "Je peut chanter Le petit vin blanc..."
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2023 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, c'est très inspiré de cette reprise que j'aime beaucoup.

https://www.youtube.com/watch?v=-2dID_dKueQ

D'ailleurs, je dis ca, je dis rien ... mais pour info il est possible que l'antiquaire de Belgrade ait filé à Pierre Percay tout l'album ...

Intro : Pendant ce temps-là aux auditions
Si j'étais une cigarette (reprise d'Éliane Embrun)
Mon Dieu (reprise de Édith Piaf)
Je n'embrasse pas les garçons (reprise de Denise Provence dans l'opérette Plume au Vent)
Sombreros et Mantilles (reprise de Rina Ketty)
Le Tango stupéfiant (reprise de Marie Dubas)
En douce (reprise de Mistinguett)
Mon anisette (reprise d'Andrée Turcy)
Et le reste (feat. Nathaniel Fregoso)
Merci mon ami
Ouragan (reprise de Édith Piaf)
Le Petit Cochon en pain d'épice (reprise de Lily Fayol)
Danseuse privée

(Moi) attends, elle va sortir un nouvel album ??????????

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 11, 2023 00:28    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé, oubli de ma part…

11 mai
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Basse vengeance
Environs de Kovačica, Voïvodine
– « « Allez Messieurs, un peu de nerf ! En Afrique, on raconte qu’un régiment entier a fait 60 kilomètres en une nuit ! Vous pouvez bien faire la moitié en une journée non ? »
Derrière moi, une bonne partie de mes lépreux crachaient leurs poumons, les mains sur les genoux. Moi-même, le front dégoulinant de sueur et de pluie, je n’en menais pas beaucoup plus large. Mais toujours assez pour me tenir droit, sourire et faire le malin. C’était cela aussi, la formation de Saint-Cyr (dépaysé) ! Bon, la leçon avait été comprise, ça suffirait pour cette fois. Inutile de les épuiser pour de bon – ce n’était pas des troupes de choc, hélas ! – ou, pire encore, de risquer de me les mettre à dos.
Et justement, en parlant d’ennemis… A l’entrée du camp, Vranješević passa en jeep devant mon groupe. Il s’arrêta et, une fois encore, négligea ostensiblement de me rendre mon salut.
– Percay, sachez que j’ai demandé votre transfert.
Ce qui aurait dû me faire plaisir – mais à cette heure, ce Yougoslave aurait pu me proposer une étoile de général que je l’aurai refusée, par simple esprit de contradiction.
– J’irai partout où la France me l’ordonnera. Mais puis-je savoir pour quelle raison ?
– PIERRE, NE ME PRENEZ PAS POUR UN IMBECILE !
– Quelle idée ! Depuis décembre 1943, cette pensée ne m’a jamais effleuré…
– Vous l’avez cherché. Qui n’est pas avec nous est contre nous !
– Primaire et excessif – donc insignifiant.
– C’est parce que vous avez toujours l’espoir de vous en sortir dans l’Honneur !
– C’est vrai.
– Dommage que ce soit aux dépens d’autrui. Je suis sûr que Madame Triebswetter aurait eu un avis sur la question.

Et sa voiture démarra en trombe, en m’éclaboussant de boue. Mais ce n’est pas pour cela que je me sentais souillé – tout le bienfait psychique de notre séance d’efforts de ce matin était déjà parti, comme lessivé par la pluie. »



13 mai
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Etat d’urgence
Belgrade
– « C’était la même routine chaque matin depuis déjà une semaine : quand c’est l’heure, j’écrase mon mégot. Je lave ma tasse de café, je coupe mon gramophone. Je serre ma cravate, j’éteins le plafonnier. Je mets la sécurité de mon arme, je la range dans son étui.
Couloir. Une porte. Une ville, dans la nuit. Quelques amis loin d’ici, moi je ne sais plus où je suis. Un noir coup du destin, une porte, une Jeep, c’est l’ennui. Rien à faire tout autour et je me dis tous les jours : je veux m’enfuir.
Gabriella m’obsédait – paradoxalement plus encore que lorsque nous nous retrouvions pour nos rares moments passés. Il fallait l’avoir vue au matin, un bras passé sous sa poitrine triomphante, une cigarette dans l’autre main, avec dans les yeux ce petit air triste qu’elle avait souvent. M’a-t-elle vraiment aimé ? J’aimais à le croire. Je le croyais et je voulais le croire.
Mais pour le moment, par-delà les bravades et le verbe haut, c’était l’inaction hostile des mauvais rêves et des mauvaises passes, qui alimentaient la paranoïa et chassaient le marchand de sable. Et quand je fermai les yeux, ce n’était guère mieux : je voyais filer vers moi, nue, urgente et désirable, une brune décapitée dans une Jeep en flammes. Avant qu’une forme vorace et meurtrière n’apparaisse pour se ruer sur moi du fond d’un couloir. »
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John92



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MessagePosté le: Sam Fév 11, 2023 10:10    Sujet du message: Répondre en citant

...
Bon (Bien ? ), la leçon avait été comprise, ça suffirait pour cette fois. Inutile de les épuiser pour de bon – ce n’était pas des troupes de choc, hélas !
...
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