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Construction navale soviétique
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 12:43    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:

@ Loïc :
C'est exact, les tourelles des grands bâtiments ne sont maintenus en place dans les barbettes que par leur propre poids. Ce qui fait que lorsque le bâtiment chavire, elles "tombent".


Ce n'est pas systématique, semble-t-il. En fait, beaucoup de cuirassés ont chaviré en coulant, mais leurs tourelles sont restées solidaires du navire. C’est le cas des grands navires allemands sabordés a Scapa Flow, du Royal Oak (également a SF), du Prince of Wales et du Repulse, du cuirassé austro-hongrois Szent Istvan, de l’USS Oklahoma, etc.Par contre, les tourelles du Mutsu ont sauté comme des bouchons de champagne quand le cuirassé a été victime d’une apocalyptique explosion interne.
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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Conséquences du report de Barbarossa

1) Commerce entre URSS et Allemagne

On peut penser que pendant la "fenêtre de tir" de mai à juillet 1941, Berlin va diminuer drastiquement ses livraisons à l'URSS, car le Reich peut encore espérer lancer son attaque et éviter d'aider l'URSS à achever ses navires.
Passé ce moment, il va bien falloir reprendre des relations normales avec Moscou, qui va commencer à s'impatienter et menacera de réduire voir interrompre ses propres livraisons de matières premières.

OTL, l'Allemagne a soutenu que la campagne à l'ouest mobilisait trop de ressources. Il va être difficile de répéter ce genre d'argument une fois la campagne terrestre Balkans-Grèce achevée (juillet 1941).

2) Avancement des grandes unités

Cuirassés :
- Sovetsky Soyuz (Baltique) : en juin 1941 OTL, l'achèvement est d'environ 21%. La coque est terminée, la machinerie est en place ainsi que la plus grande partie du blindage. Compte-tenu du rythme d'avancement (moyenne de 0,75% / mois jusqu'en juin 1941), j'estime que le navire pourrait être lancé entre octobre 1941 et février 1942.
C'est le seul cuirassé à conserver un rythme de construction à peu près normal.
- Sovetskaya Ukraina (Mer Noire) : achevé à 18% en juin 1941 (rythme d'avancement moyen de 0,72% / mois), on peut admettre que les travaux avanceront beaucoup moins vite, car il n'a pas d'adversaire désigné en Mer Noire. Possible lancement à l'été/automne 1943.
- le 3e cuirassé en construction à Molotovsk (Arctique) est de facto suspendu, le 4e ferraillé (rivets défectueux).

Concernant l'armement principal (canon B-37 de 406 mm), douze pièces ont été produites et sont achevées ou en voie d'achèvement en juin 1941. OTL, une seule a été testée, puis a servi lors du siège de Leningrad.
On peut estimer que le délai d'un année permet la fabrication et la mise au point de l'armement principal. Néanmoins, le Sovetsky Soyuz n'est pas prêt pour autant.
NB : les tourelles doivent être construites dans l'usine de construction de machines lourdes et Novokramatorsk (Kramatorsk, oblast de Donetsk, ça ne vous rappelle rien ?).

Croiseurs de bataille
- Kronshtadt : achevé à 10,6 % en juin 1941, à 13% lorsque au 10 août alors que les Allemands approchent de Leningrad
- Sevastopol : achevé à 11,6 % en juin 1941, capturé le 16 août à Nikolaev à 12% ; clairement, les travaux se sont ralentis assez vite.

Concernant l'armement, depuis la décision d'acheter à l'Allemagne le canon de 380 mm, la conception du canon de 305 mm n'a pas avancé (pas aboutie en juin 1941).

La livraison des six tourelles doubles de 380 mm destinées aux deux navires doit se dérouler d'octobre 1941 à mars 1943 d'après le contrat. Pour le Reich, cela constitue un vrai dilemme, car il s'est engagé et a été payé. Mais vendre des canons de 380 mm et les tourelles associées serait une vraie perte pour Berlin, dans l'hypothèse de réarmement du Gneisenau ou du Scharnhorst (voir le sujet Les canons de marine allemands).
Berlin va sans doute traîner des pieds. Puis, en février 1942, le Gneisenau est gravement endommagé après Cerberus et il est décidé de profiter des travaux pour le réarmer (l'annulation d'Hitler viendra plus tard). Du coup, il faut impérativement conserver cet armement.

Je pense qu'on pourrait assister à la fourniture d'une tourelle sur les 4 construites ou cours de construction début 1942 avant la mise hors service du Gneisenau. Un fois cet événement survenu, arrêt des livraisons.

Là aussi, il y aura une moindre disponibilité des canons de 380 pour les batteries côtières.

Croiseurs

OTL, le Petropavlovsk est estimé à 70% d'achèvement au déclenchement de Barbarossa.

Berlin est censé fournir les deux dernières tourelles doubles de 203 mm du Petropavlovsk, ainsi que les 12 canons de 105 AA. OTL, le contrôle de tir a fini par être livré au printemps 1941 après une mission officieuse envoyée sur demande de Staline ; ce dernier a fait en sorte de ne pas créer de scandale officiel devant les retards allemands, car il voulait éviter toute provocation.
Le contrat stipule que 80% des équipements du navire doivent être fournis dans les 12 mois suivant le transfert (avril-mai 1940), avec le reliquat dans les 15 mois.
=> grosso modo, tout doit être fourni à l'été 1941.

La chrono comprend actuellement un passage au 8 janvier 1942 dans lequel l'URSS exige la livraison des derniers équipements du Petropavlovsk. Le navire est donné en essais dans l'appendice Barbarossa (sans précisions) puis "en essais jusqu’en février 1943" dans l'appendice d'août 1942. Première (et unique) participation au combat en juin 1943.

Je pense que ce passage du 8 janvier 1942 est trop tardif, l'URSS aura tapé du poing sur la table bien avant. On peut scinder le passage et avancer ce qui concerne la marine probablement en septembre 1941.

De la même façon, une mise en service début 1943 me semble un peu tardive dans le contexte FTL.

Avec la mise en service du Seydlitz, la livraison à l'URSS des 4 derniers canons prive le Reich de plusieurs batteries côtières et sur rail au mur de l'Atlantique (voir le sujet Les canons de marine allemands).
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 17:27    Sujet du message: Répondre en citant

Dans l'ordre :
Cuirassé - on est d'accord, un mastodonte flottant en Baltique et peut-être même un autre en Mer noire. Je doute de l'armement principal,
Croiseur de bataille - pas d'enjeu, jamais fini,
Croiseur - ne pas oublier que ce n'est pas parce qu'un navire est fini qu'il est opérationnel, surtout en URSS où on a l'habitude de réceptionner avec réserves.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 17:59    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Conséquences du report de Barbarossa

La chrono comprend actuellement un passage au 8 janvier 1942 dans lequel l'URSS exige la livraison des derniers équipements du Petropavlovsk. (coupe)

Je pense que ce passage du 8 janvier 1942 est trop tardif, l'URSS aura tapé du poing sur la table bien avant. On peut scinder le passage et avancer ce qui concerne la marine probablement en septembre 1941.


Ce n'est que le dernier épisode de l'affaire - les Russes ont dû râler bien avant. Mais là, ils ont la possibilité d'exiger. On peut à la rigueur ajouter :

– livraison rapide (avant la fin du mois de mars) de tous les équipements et armements nécessaires à la mise en service de l’ancien croiseur lourd allemand Lützow (classe Hipper), à présent Petropavlovsk. Celui-ci a été livré inachevé à l’URSS et depuis six mois, les Soviétiques réclament (entre autres) les canons de 203 mm manquants.
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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Dans l'ordre :
Cuirassé - on est d'accord, un mastodonte flottant en Baltique et peut-être même un autre en Mer noire. Je doute de l'armement principal,
Croiseur de bataille - pas d'enjeu, jamais fini,
Croiseur - ne pas oublier que ce n'est pas parce qu'un navire est fini qu'il est opérationnel, surtout en URSS où on a l'habitude de réceptionner avec réserves.

Il y aurait de quoi équiper un cuirassé avec du 406 mm. Mais, de là à ce qu'il soit opérationnel, pas avant le fin 1944 je dirais.
Les croiseurs de bataille sont censés combattre les croiseurs adverses, allemands ou ... anglais. Eh oui, dans la tête de Staline, c'est une raison valable. Mais ce qui va manquer ici, ce sont les canons de 380 (même si on compte la livraison d'une tourelle, sachant que j'ai trouvé une source qui affirme qu'OTL un canon a été livré à l'URSS pour évaluation, sans pouvoir le confirmer). Et, si on veut revenir au 305 d'origine, nouvelle perte de temps.
Le Petropavlovsk peut théoriquement être prêt début 1942. Si on compte l'entraînement, je le vois bien opérationnel début 1943 au plus tard. Avis de nos marins ?

Casus Frankie a écrit:
Ce n'est que le dernier épisode de l'affaire - les Russes ont dû râler bien avant. Mais là, ils ont la possibilité d'exiger. On peut à la rigueur ajouter :

– livraison rapide (avant la fin du mois de mars) de tous les équipements et armements nécessaires à la mise en service de l’ancien croiseur lourd allemand Lützow (classe Hipper), à présent Petropavlovsk. Celui-ci a été livré inachevé à l’URSS et depuis six mois, les Soviétiques réclament (entre autres) les canons de 203 mm manquants.

Ne pas oublier que le navire a été livré au printemps 1940 avec engagement de livraison du reliquat à l'été 1941 au plus tard, puis entraînement de l'équipage. Les Soviétiques savent très bien, dès août-septembre 1941, qu'ils sont à peu près tranquilles jusqu'en avril-mai 1942. Ils vont donc exiger vite et fort.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 20:28    Sujet du message: Répondre en citant

OTL les aciéries soviétiques n'avaient pas le niveau pour usiner les tubes. Quelles raisons que ca soient différents FTL ?
Et attention, je rappelle les délais OTL entre prise en compte et opérationnabilité, même sur des DD.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Pour les croiseurs lourds français, entre le début des essais et l'admission au service actif, le délai a été de dix-huit mois.
Dans le cas du Petropavlosk, si on commence les essais courant janvier 1942, çà nous mène juillet 1943 mais je compterai un bon trimestre de plus. Il s'agit d'un bâtiment complexe (tous les croiseurs le sont) construits avec une technologie étrangère donc les marins doivent se familiariser avec des matériels qui diffèrent de ceux produits par l'industrie soviétiques auxquels ils sont habitués.

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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 21:34    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
OTL les aciéries soviétiques n'avaient pas le niveau pour usiner les tubes. Quelles raisons que ca soient différents FTL ?

Ils sont bien arrivés à faire les 406, sauf que Barbarossa est passé par là et que tout a été stoppé.
On peut aussi noter que l'industrie sidérurgique italienne a fourni un appui.
Capu Rossu a écrit:
Bonsoir,

Pour les croiseurs lourds français, entre le début des essais et l'admission au service actif, le délai a été de dix-huit mois.
Dans le cas du Petropavlosk, si on commence les essais courant janvier 1942, çà nous mène juillet 1943 mais je compterai un bon trimestre de plus. Il s'agit d'un bâtiment complexe (tous les croiseurs le sont) construits avec une technologie étrangère donc les marins doivent se familiariser avec des matériels qui diffèrent de ceux produits par l'industrie soviétiques auxquels ils sont habitués.

Les essais devaient démarrer à l'été 1941, en même temps que l'entraînement de l'équipage. C'est la théorie évidemment.
Si on arrive à expliquer que début 1942, les Allemands n'ont toujours pas tout livré (ce qui n'est pas possible, les Soviétiques vont exercer des représailles bien avant ça), dans ce cas, ça ne colle pas avec la chrono, sauf si on veut expliquer la perte du navire en juin 43 par une mise en service précipitée ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Ils ont usinés des 406 mais de mémoire, pas forcément fiables ...
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Ils ont usinés des 406 mais de mémoire, pas forcément fiables ...

Un a été utilisé dans la défense de Leningrad, les autres n'ont pas servi, la priorité n'était plus là.
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bien ce que je dis. On ne peut pas considérer comme totalement fiable une pièce qui n'a été que peu ou pas utilisée.

Pour rappel :

Citation:
La fabrication d'artillerie de gros calibre était difficile, car l'expérience passée était essentiellement perdue ou oubliée. Pour la production d'artillerie de gros calibre, il était nécessaire de mettre à jour et de créer de nouvelles installations de production, afin de garantir l'utilisation d'aciers spéciaux fortement alliés et de pièces moulées de haute qualité. Les principales entreprises de production de canons d'artillerie de 406 mm et d'installations de tourelle pour ceux-ci ont été identifiées au début de 1937 [15] .

Le premier pistolet expérimental B-37 a été assemblé à l'usine de Stalingrad " Barrikada " (avec la participation de l' usine métallurgique de Leningrad et de l'usine n ° 232 NKOP " Bolshevik ") en décembre 1937 - mars 1939 et avait un canon collé. Le berceau avec tous les mécanismes de la partie oscillante du premier canon a été fabriqué par Novokramatorsky Mashinostroitelny Zavod [2] . Un total de 12 canons de fusil [8] [16] (dont 11 avec canons doublés [2] ) et 1 canon de fusil fixé, ainsi que cinq pièces oscillantes pour eux, ont été fabriqués. Un lot expérimental d'obus de 406 mm [12] a également été tiré sur le canon (à l'usine n ° 232 "Bolchevique" et à l'usine de Bryansk "Profintern rouge " [17] ).

La fabrication du canon d'un canon de 406 mm nécessitait un lingot d'acier spécial de haute qualité pesant plus de 140 tonnes sans inclusions étrangères, obus, etc. À cette fin, la coulée a été effectuée lorsque l'acier liquide a été reçu de deux open- fours à sole (100 tonnes et 50 tonnes) à la fois. Le lingot a été forgé sur des presses puissantes avec une force allant jusqu'à 6000 tonnes, puis il a été traité thermiquement dans des bains d'huile, après quoi il a été traité mécaniquement aux dimensions du dessin sur des machines spéciales, forage profond sur toute la profondeur du canon, alésage fin , canaux de meulage et de coupe. Longueur des machines avec rondellesdevait être deux fois plus grande que celle des ébauches de canon traitées, et la longueur de l'outil pour le forage profond et les opérations ultérieures devait correspondre à la longueur du canon. La fabrication d'un tronc de 16 m de long a pris de nombreux mois avec un traitement continu, souvent plus d'un an [15] .

Il était prévu chaque année, à partir du 1er janvier 1942, de fournir à la Marine huit tourelles MK-1 de 406 mm (respectivement, 24 canons B-37). La fabrication du canon avec l'obturateur et la culasse a été confiée à l'usine Barricades, les berceaux avec les mécanismes de la partie oscillante - au Novokramatorsky Mashinostroitelny Zavod [10] . Des obus perforants et hautement explosifs pour des canons expérimentaux et 11 à petite échelle ont été fabriqués par l'usine bolchevique, et des obus pratiques hautement explosifs - par l'usine de Krasny Profintern. Les fusibles ont été fabriqués à TsKB-22 NKB [2]

La production d'installations de tour devait être réalisée à l' usine métallurgique de Leningrad (n ° 371 NKOP), dont les contreparties étaient les usines de Kirov et Izhora , les usines bolcheviques, Elektropribor , GOMZ , LOMZ , SSB , ainsi que dans les usines de construction navale Non 198 (à Nikolaev ) et n° 402 à Molotovsk (Severodvinsk moderne) [15] .

La fabrication et l'assemblage des tours d'artillerie se déroulaient traditionnellement sur des stands d'usine spéciaux - des «fosse». Là, ils ont été montés, après quoi ils ont été démontés, transportés sur le site d'installation, où ont eu lieu l'assemblage final, l'installation sur le navire, le débogage et les tests d'acceptation. Le blindage de la tourelle a finalement été installé directement sur le navire. L'installation des tours de gros calibre devait être réalisée à l'aide de grues flottantes de grande capacité [15] .

La construction de tours MK-1 dans les usines des ateliers d'assemblage de machines est devenue un problème insoluble. À l'usine métallurgique de Leningrad, la construction d'un nouvel atelier d'une superficie de 54 000 m² a commencé, dans l'une des travées desquelles une machine à carrousel d'un diamètre de plan-laveuse de 18 m a été montée pour percer les bases de les tours, deux ponts roulants de 250 tonnes , deux "fosses" pour les tours MK ont été construites -une. Selon le plan, la première tour du MK-1 devait être montée dans la "fosse" au 1er trimestre 1941 . Pour transporter la tour dans un état partiellement démonté du poste d'amarrage de l'usine le long de la Neva à l' usine baltique KB-4, un briquet spécial a été conçu [18] .

L'atelier de la tour de l'usine n ° 198 à Nikolaev a été construit, ainsi qu'à l'usine métallurgique de Leningrad, depuis 1937. Sur les 411 machines prévues pour l'installation dans l'atelier, début octobre 1940, seules 205 étaient installées, mais la machine à carrousel de 18 mètres ne pouvait pas être achetée. En raison du retard dans la construction des ateliers de la tour au début de 1939, la tâche de production des tours MK-1 a été confiée à l' usine de construction de machines de Starokramatorsk nommée d'après. Sergo Ordjonikidzé . Selon les termes de la mission, la première tour devait être mise en service par cette usine à la fin de 1940, quatre tours - à la fin de 1941, la huitième - à la fin de 1942. Le plan de fabrication des installations de tour dans le troisième plan quinquennala été corrigé et prévu pour la sortie: en 1941 - trois tours MK-1 à l'usine métallurgique de Leningrad et trois à l'usine n ° 198, et en 1942 - trois tours à l'usine n ° 402 (la dernière tâche était absolument irréaliste) [18 ] .

En conséquence, en raison de l'arriéré dans la construction et l'équipement des ateliers de tour dans toutes les usines et du retard dans la fourniture de pièces moulées en acier, de blindages et d'équipements électriques, les dates d'achèvement prévues pour toutes les tours MK-1 ont été repoussées : le chef un à Leningradsky Metallic du 1er trimestre de 1941 à sa seconde moitié , à l'usine n ° 198 à Nikolaev - pendant un an, et à l'usine n ° 402 - pour 1943 ou plus tard. Avant le début de la Grande Guerre patriotique, la construction de l'atelier de la tour de l'usine n ° 402 n'a pas commencé et les structures métalliques fabriquées par l'usine de Verkhne-Saldinsk pour cet atelier ont été utilisées pour d'autres besoins avec l'autorisation du CO. Le tour vertical de 18 mètres commandé en Allemagne est resté en Allemagne [18] . Aucune des installations de la tour MK-1 n'a jamais été entièrement fabriquée.[12] [18] .

Du 6 juillet au 2 octobre 1940, près de Leningrad, une commission gouvernementale dirigée par I. I. Gren [8] a effectué des essais sur le terrain d'un canon expérimental B-37 à canon collé. Semyon Markovich Reidman, ingénieur principal du département d'essais NIMAP, ingénieur militaire de 2e rang, a été nommé à la tête des essais [19] . Le tir du pistolet a été effectué à partir d'une installation expérimentale à un seul pistolet MP-10 [2] («machine polygonale»), conçue sous la direction de M. A. Ponomarev [20] . La fabrication (au début de 1940 [20] ) et l'installation de l'unité MP-10 au NIMAP ont été réalisées par l'usine de Novokramatorsk, le certificat d'achèvement de son installation au NIMAP a été signé18 août 1940 . Le MP-10 a été installé sur une base en béton armé pesant 720 tonnes, qui pouvait supporter plus de 500 tonnes de recul lors du tir [9] [16] . Au lieu d'un tambour rigide, un anneau en acier coulé d'une masse de 60 tonnes et d'un diamètre de 8 m a été utilisé.La partie tournante de l'installation MP-10 était sur 96 billes d'un diamètre de 203 mm, situées sur une chasse à billes avec un diamètre de 7460 mm. La longueur de la machine-outil était de 13,2 m, sa hauteur par rapport au plan de la bandoulière à billes était de 5,8 m . Les obus ont été envoyés à l'aide d'un briseur de chaîne ordinaire [16] .

Au total, 173 coups de feu ont été tirés lors des essais, dont 17 ont été tirés avec une charge renforcée . Pour un projectile pesant 1108 kg, une charge pesant 310,4 kg a été choisie parmi la marque de poudre à canon "406/50", la vitesse initiale du projectile était de 870 m/s, la pression dans le canon au moment du tir atteignait 3200 kg/cm² [20] . Par la suite, les concepteurs, ayant décidé de réduire la vitesse initiale et d'augmenter la capacité de survie du canon (vitesse initiale 830 m / s), ont récupéré une charge pesant 299,5 kg de la marque de poudre à canon "356/52 1/39K". Le canon collé a résisté à tous les 173 coups [2] [20] .

Lors du test, il a fallu recourir à des solutions totalement non conventionnelles. Ainsi, par exemple, pour connaître les raisons de la dispersion accrue des projectiles lors du tir à 25 km, il a fallu construire un cadre cible balistique spécial de 40 m de haut. Après le tir suivant , le treillis métallique endommagé par le projectile a été changé sur le cadre cible [9] .

La commission gouvernementale a reconnu que la capacité de survie du canon de 150 coups était assurée, avec une diminution de la vitesse initiale de 4,5%, et a également calculé qu'avec une diminution de la vitesse initiale du projectile de 10%, la capacité de survie de 300 coups il faut s'attendre. La commission a noté une dispersion accrue des obus à portée en raison de la poudre à canon et des bandes d'obus de mauvaise qualité, et de la résistance insatisfaisante des obus perforants [2] [20] .

La commission gouvernementale a également recommandé pour la fabrication ultérieure d'accepter un canon doublé , pour lequel l'aménagement interne a été réalisé selon les dessins d'un canon collé, et a recommandé qu'une tâche soit émise pour augmenter la vitesse initiale du projectile à 870 m / s, ce qui était permis par la conception du pistolet [2] .

En général, les résultats des tests ont été jugés assez satisfaisants [2] ou même réussis [9] [20] , la partie oscillante du MK-1 avec le canon B-37 a été recommandée par la commission pour la production de masse avec quelques modifications de conception [19] . Après l'achèvement des tests, les travaux visant à amener le pistolet aux exigences tactiques et techniques ont été poursuivis [8] . Le deuxième canon expérimental (n° 2, à canon doublé) a été fabriqué en 1940 et est arrivé au NIMAP pour des essais à la fin de la même année [2] .
.


Conclusion : les russes ont fait un prototype en s'appliquant. Au surplus, la Tourelle elle-même était un challenge.

Citation:
Chaque tour MK-1 était censée avoir 2 caves - une coque et en dessous (car elle est moins sensible à la détonation lors d'explosions sous-marines) un chargeur. La cave de chargement était séparée du deuxième fond par un espace à double fond. Les deux caves étaient décalées par rapport à l'axe de rotation des tours à l'avant ou à l'arrière [12] , ce qui assurait une augmentation de la sécurité anti-explosion du navire, puisqu'en cas d'explosion dans le compartiment de combat de la tour ou d'allumage dans celui-ci ou dans les voies de ravitaillement en charge, la force de tir n'aurait pas dû toucher la cave d'artillerie, mais dans la cale . Les caves et le chemin d'approvisionnement en munitions étaient équipés d'un système de gicleurs .irrigation, alimentée par une conduite d'incendie. Pour lutter contre les incendies dans les caves, des réservoirs pneumatiques ont été fournis, qui ont servi de sources d'eau de travail de secours. Le système d'incendie pourrait fonctionner automatiquement - à partir de capteurs infrarouges et de température. Les caves du gros calibre des cuirassés de type « Union soviétique » étaient séparées des compartiments « chauds » voisins par des batardeaux d'une largeur d'au moins 0,5 m [17] .

Les caves et les salles des tours avaient des couvercles d'échappement qui pouvaient s'ouvrir automatiquement avec une forte augmentation de la pression, accompagnant l'allumage des munitions. Tous les équipements de lutte contre l'incendie ci-dessus ont été testés sur une maquette grandeur nature de la cave de chargement de calibre principal, où plusieurs charges pleine grandeur de 406 mm ont été brûlées au cours des expériences. Les caves des tours MK-1 pourraient être inondées par les vannes de trop-plein des ponts. Le temps d'inondation des caves de chargement devait être de 3 à 4 minutes et les caves à coquilles d'environ 15 minutes. Chaque chargeur d'obus contenait 300 obus de 406 mm (100 obus par canon) et les chargeurs de chargement contenaient chacun 306 à 312 charges (en tenant compte des charges auxiliaires pour réchauffer les alésages des canons avant de tirer à basse température) [17] .

L'approvisionnement et le rechargement des munitions à partir des caves étaient effectués par des chargeurs se déplaçant le long de guides verticaux incurvés et de plateaux tournants. Tous les processus de préparation du tir étaient mécanisés et partiellement automatisés. Des sections séparées de la voie d'approvisionnement en munitions ont été coupées par des volets étanches à l'eau et au gaz installés dessus [12] .


Et enfin.

Citation:
Il existe également des évaluations polaires du pistolet: le chercheur américain Tony DiGillian note que les résultats des tests du pistolet ont révélé la mauvaise qualité des projectiles et des explosifs; DiGillian doute également que la capacité de survie pratique des canons d'armes à feu puisse être supérieure à 150 cartouches [87] . Cependant, son évaluation de la capacité de survie du pistolet est en contradiction avec les résultats des tests du pistolet avec un canon collé sur le site de test NIMAP [env. 5] .


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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait d'accord, ce fut un chemin de croix, mais Staline tient à ses gros joujoux et le report de Barbarossa permet de perdre encore du temps à faire avancer le projet ! Twisted Evil
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 22:18    Sujet du message: Répondre en citant

On est d'accord. Je suis un partisan de l'achèvement d'un cuirassé. Toi de 2. Tu es donc pire que moi.
Mais je dis juste qu'il faut pas se tenir derrière la culasse quand ca tire et si ca tire. Et qu'après 150 coups, faut mieux plus tirer d'ailleurs.
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 22:34    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
On est d'accord. Je suis un partisan de l'achèvement d'un cuirassé. Toi de 2.

Non, un seul pour ma part.
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2022 22:50    Sujet du message: Répondre en citant

Ben ??

Sovetsky Soyuz (Baltique) : en juin 1941 OTL, l'achèvement est d'environ 21%. La coque est terminée, la machinerie est en place ainsi que la plus grande partie du blindage. Compte-tenu du rythme d'avancement (moyenne de 0,75% / mois jusqu'en juin 1941), j'estime que le navire pourrait être lancé entre octobre 1941 et février 1942.
C'est le seul cuirassé à conserver un rythme de construction à peu près normal.
- Sovetskaya Ukraina (Mer Noire) : achevé à 18% en juin 1941 (rythme d'avancement moyen de 0,72% / mois), on peut admettre que les travaux avanceront beaucoup moins vite, car il n'a pas d'adversaire désigné en Mer Noire. Possible lancement à l'été/automne 1943.
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