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Bataille de France, Mai 1944
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Hibernatus



Inscrit le: 03 Mai 2015
Messages: 14
Localisation: Région parisienne

MessagePosté le: Sam Déc 03, 2022 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
J'avais bien vu cette carte justement et à mon étonnement les appontements sont prévus au nord-est de Locmariaquer donc à gauche après être entré dans le golfe à la hauteur de la pointe de Kerpenhir.
https://www.google.fr/maps/@47.557695,-2.8981244,18601m/data=

EDIT: Si on passe en "photo sat" le lien ci-dessus on voit assez bien que ce n'est pas très confortable pour manœuvrer avec un cargo de bonne taille.
En superposant le plan Chastity à la vue "maps" et en zoomant on s'aperçoit même que les éléments "Bailey" prévus pour raccorder les appontements à la terre ferme passent carrément dans les parcs à huitres... Fâcheux juste avant Noël!
Wink
Bon je ne dit pas que ce n'est pas faisable, mais ça nécessitera des pilotes ayant une bonne connaissance du coin pour passer le goulet de la pointe de Kerpenhir, s'éviter dans le chenal d'Auray et accoster, surtout si la météo est agitée.


Pour avoir beaucoup navigué à la voile dans le secteur, l'opération Chastity m'a toujours semblé relever d'un puissant délire de fumeur de moquette Rasta !
Mais j'espère de tout cœur que vous n'envisagez pas sérieusement de faire advenir ce projet dans la FTL : défigurer un endroit aussi magnifique serait à mon sens très proche d'un abject crime de guerre Shocked...
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marc le bayon



Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1004
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 13:58    Sujet du message: Répondre en citant

OTL le coin a été rasé de près par nos amis anglo-saxons.
Avec la batterie de 340mm sur voie ferrée située à Pentièvre à l'entrée de la pointe de Quiberon.
Le coin est truffé de blockhaus, sur la coté Atlantique, de la pointe de Quiberon à la celle de Gavres.
Un petit peu moins(vraiment un petit peu...) dans la baie entre Quib et Locmariaquer.
C'est une zone bien protégée des vents et de la forte houle.
C'est une zone qui a été très largement bombardée, avec une Flak plus dense que dans la Ruhr, car il faut protéger la Base Sous Marine et la base aérienne, qui OTL maintiendra un pont aérien directe avec Berlin jusque fin Avril 45.

Chastity mettrait un gros bazar dans l'organigramme allemand, empêcherait la formation d'un Festung Lorient et probablement de celui de Brest, tout en coupant la logistique teutonne (du moins ce qui en reste) en bloquant la possibilité de faire parvenir des renforts en Normandie et la division Ramcke.

Si Chastity devait se faire, ce n'est pas dans la rivière d'Auray qu'il faudrait la mettre en place, mais sur le front de mer:
Soit Pentièvre( Chemin de fer direct en plus)
Soit Carnac (j'ose pas imaginer le prix du M² après Shocked )
Soit La Trinité sur Mer ( la plage du Men-Du par exemple)
Soit St Philibert...

En tout cas, le décors ne devrait pas profondément changer, avec Mullberries ou sans....
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Marc Le Bayon

La liberte ne s'use que si l'on ne s'en sert pas
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patzekiller



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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 16:19    Sujet du message: Répondre en citant

Hibernatus a écrit:

Pour avoir beaucoup navigué à la voile dans le secteur, l'opération Chastity m'a toujours semblé relever d'un puissant délire de fumeur de moquette Rasta !
Mais j'espère de tout cœur que vous n'envisagez pas sérieusement de faire advenir ce projet dans la FTL : défigurer un endroit aussi magnifique serait à mon sens très proche d'un abject crime de guerre Shocked...


ben, j'ai bien vitrifié st tropez dans les préparatifs de dragon Razz ; on n'est plus à ça prés en ftl Twisted Evil
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houps



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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 17:06    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
Hibernatus a écrit:

Pour avoir beaucoup navigué à la voile dans le secteur, l'opération Chastity m'a toujours semblé relever d'un puissant délire de fumeur de moquette Rasta !
Mais j'espère de tout cœur que vous n'envisagez pas sérieusement de faire advenir ce projet dans la FTL : défigurer un endroit aussi magnifique serait à mon sens très proche d'un abject crime de guerre Shocked...


ben, j'ai bien vitrifié st tropez dans les préparatifs de dragon Razz ; on n'est plus à ça prés en ftl Twisted Evil


Et puis, ça offre des opportunités ... (après guerre, s'entend) Laughing
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Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
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solarien



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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 17:33    Sujet du message: Répondre en citant

La base sous-marine de Lorient va elle être construite ??

et aussi, avec la résistance française mieux structurée, plus à l'écoute de Londres, la RAF va elle attendre que les bunkers soient totalement construit pour les attaquer ou va elle les attaquer durant le chantier ?
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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 18:54    Sujet du message: Répondre en citant

Base s-m Lorient : aucun doute.
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En principe (moi) ...
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Archibald



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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 19:33    Sujet du message: Répondre en citant

Celle de Bordeaux aussi ? Le Bouygues local (Pichet) enrage de ne pouvoir démolir cet énorme machin pour y construire force résidences VEFA (qui tombent en ruine après 5 ans en moyenne, mais chuuuuut, faut pas le dire au primo-accédants...!)
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 04, 2022 20:01    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Celle de Bordeaux aussi ?

Bah oui, relis la chrono !
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En principe (moi) ...
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marc le bayon



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MessagePosté le: Lun Déc 05, 2022 08:42    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que le K3 de la BSM de Lorient sera tout juste finie pour Overlord.
La BSM de Lorient représente à elle seule le tiers de tout le béton utilisé pour faire le Mur de l'Atlantique.
Elle pouvait accueillir, réparer, entretenir 70 SM en même temps.
Pour y avoir été, c'était une usine, une vraie...

Alors si Chastity peut faire tomber Lorient et sa base, cela changera profondément la forme de la ville après guerre, et éviter d'avoir le truc informe affreux et sans âme qui sert de ville.
_________________
Marc Le Bayon

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FREGATON



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MessagePosté le: Lun Déc 05, 2022 09:45    Sujet du message: Répondre en citant

marc le bayon a écrit:
Elle pouvait accueillir, réparer, entretenir 70 SM en même temps.
Pour y avoir été, c'était une usine, une vraie...

Alors si Chastity peut faire tomber Lorient et sa base, cela changera profondément la forme de la ville après guerre, et éviter d'avoir le truc informe affreux et sans âme qui sert de ville.

Pour avoir occupé un temps un bureau dans un bâtiment adossé à la cathédrale n° 2 (Dom-Bunker 2) je confirme le côté "usine" de l'ensemble!
Côté truc informe qui sert de ville, Saint-Nazaire c'est du même acabit pour à-peu-prés les mêmes raisons...
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, l'opération Bodenplatte est écrite par Etienne !

5 mai
Après Cobra
Escarmouche
Sud-ouest
– Après l’évacuation de Bordeaux et de sa périphérie, la petite ville de Libourne, où la RN89 franchit la Dordogne, se retrouve rapidement embouteillée par une multitude de convois allemands qui rejoignent la nouvelle ligne de défense. La Résistance tente d’en profiter pour monter des embuscades. Dans la nuit du 4 au 5, les résistants du groupe “Pierrot” s'infiltrent à travers les paluds (marécages) d’Arveyres, petite localité au sud du fleuve, et s’en prennent à un poste de garde sur la nationale. Dans la confusion, deux unités allemandes se tirent dessus, jusqu’à ce qu’elles réalisent leur erreur au lever du soleil. En représailles, les soldats mitraillent au hasard dans le centre-ville de Libourne, faisant quelques victimes civiles.
Une fois les derniers convois passés, les Allemands font sauter le pont de la nationale ainsi que le pont ferroviaire et minent le pont sur l’Isle, qui mène vers Saint-André-de-Cubzac, l’autre point de passage important sur la Dordogne. La 9. Panzer va se positionner en arrière du front, dans le secteur de Montguyon. De son côté, la 159. ID reçoit l’ordre de rejoindre l’estuaire de la Gironde pour renforcer la défense de la Festung Royan.
À Bordeaux, Gaston Cusin prend ses fonctions de commissaire de la République, chargé de nommer les préfets pour les départements de la Gironde, des Landes, des Basses-Pyrénées et du Lot-et-Garonne. Il aura aussi la tâche délicate de remettre l’économie en route, alors que la population réclame, poliment mais avec insistance, des têtes parmi les collaborateurs, qui sont bien souvent ceux qui tiennent les rênes de l’économie locale.

Opération Overlord
Veillée d’armes
Angleterre
– Dans tout le sud du pays, des dizaines de milliers d’hommes et de véhicules se mettent en route pour rejoindre les ports d’embarquement, à partir d’une vingtaine de zones de regroupement. Un système complexe de planification a été mis en place pour assurer la fluidité des opérations.
Malgré la tension qui commence à monter, un soulagement se fait sentir, car les troupes étaient confinées dans leur zone de cantonnement depuis la fin avril, sans communications avec l’extérieur. Jusqu’au dernier moment, l’entraînement s’est poursuivi en utilisant des cartes exactes, mais avec une toponymie fictive. La plupart des hommes ignorent toujours leur destination.
………
Ces préparatifs touchent aussi les forces aériennes. Aujourd’hui, ce n’est pas le temps qui suspend son vol, mais tous les vols des bombardiers légers et moyens alliés sur la partie nord de la France. D’abord parce que la météo n’est guère clémente sur les terrains anglais ni sur les cibles potentielles, en dehors du Cotentin. Ensuite, parce que des ordres sont tombés des états-majors : remettre tous les appareils en état optimal. Tiens ? On dirait qu’il se prépare une action d’envergure…
Dans les mess, les plus malins des membres d’équipage, surtout les bombardiers/navigateurs, ne manquent pas de monter en épingle leurs récentes observations quant à la concentration de troupes et de véhicules le long de la côte britannique, en plus d’une augmentation soudaine d’embarcations de toutes tailles dans les ports… Sans compter les terrains d’aviation annexes qui se sont multipliés ces dernières semaines, et où l’on peut parfois apercevoir des planeurs et autres C-47 ou Dakota avant qu’ils ne soient camouflés.

Opération Bodenplatte
Un “Gros Coup”… dans l’eau
QG de la LF 3 (Paris)
– Aix-en-Provence, Nîmes et Orange : tels sont les nœuds ferroviaires désignés comme objectifs nocturnes par le commandement de la Luftwaffe. « Ne vous inquiétez pas de la chasse de nuit, au moins à l’aller : les renseignements situent leur base à Marseille. »
« Ils ne doutent de rien… »
a grommelé un Kommodore de KG. Si les I et II/KG 2 et le III/KG 100 peuvent faire décoller une dizaine de Do 217, les I et II/KG 1 ne rassemblent que neuf He 111. Soit, en tout, le nombre phénoménal de… trente-neuf appareils ! Pauvre Luftwaffe…
………
Secteur Sud de la France, 00h00 – Les bombardiers des cinq groupes survolent Lyon, où traînent encore des lueurs d’incendie. Ils volent en échelons distincts à haute altitude, au-dessus des nuages venant du nord, qui se raréfient.
Le choix de passer très haut a été âprement discuté : beaucoup auraient préféré passer au ras du sol, la lune étant à 81 %, plutôt que de se faire repérer de loin par radar. Sauf que le fait de voler bas impose d’emprunter le couloir rhodanien au plus serré, ce qui en dehors d’être dangereux (malgré la lune) à cause du relief, réveillerait tout le monde, de la DCA aux pilotes des aérodromes survolés, et ils sont nombreux ! L'effet de surprise pour les collègues devant attaquer lesdits terrains au petit matin serait quelque peu émoussé…
A présent, engoncés dans leurs combinaisons de vol, les aviateurs allemands savent bien que les scopes radar des Alliés les suivent. Mais ils ignorent qu’en bas, les pilotes français étaient bien réveillés et ont décollé dès le premier signal radar… Les douze Beaufighter NF-IV du GCN II/8 sont déjà en l’air et grimpent à leur rencontre de toute la puissance de leurs Hercules, tandis qu’à Marignane, ceux du III/8 décollent plus tranquillement, accompagnés de deux Breguet 700 toujours en évaluation.
Aux commandes du “Beau” codé 1, le lieutenant-colonel Pouyade se laisse guider par le contrôle radar. Il songe que ses onze équipiers font de même, chacun sur une fréquence radio différente, quel luxe ! Pas d'interférences, et lorsqu’un avion émet sur la fréquence commune (au cas où), une lampe s’allume, attirant l’attention du pilote sur cet appel. En chasse de nuit, chaque équipage est indépendant, mais il convient d’être attentif aux autres, histoire de ne pas s’embarquer sur la même cible et risquer une collision. Normalement, le contrôle veille à ne pas amener deux chasseurs sur le même objectif, mais sait-on jamais… Lorsque le radariste du bord a trouvé sa cible et la conserve, on passe de la fréquence du contrôle à la commune, par sécurité.
Cette nuit, il fait clair. Belle lune presque pleine, les nuages qui arrivent au loin sont encore rares. Beau temps pour la Chasse, beau temps pour les “Beau”. L’approche finale pourra se faire en visuel… Un rictus invisible sous le masque se forme sur la bouche du pilote, tandis que ses yeux se plissent.
Un grésillement dans les oreilles. Le contrôleur.
– Pepito, vous êtes pratiquement en-dessous des Boches, toujours à 6 000 mètres. Les spots radar se confondent. Votre altitude ?
– Quatre mille deux cents, en grimpée. Je les vois au-dessus, la nuit est belle.
– Entamez virage 180 à gauche à 20°, poursuivez la montée.
– Bien reçu. Théo, enclenche ton radar.
– C’est fait.

Pas de mots superflus, chacun sait ce qu’il fait et doit dire. Sur une fréquence dédiée, on oublie les interminables processus d’identification et les confirmations sont réduites au strict minimum. Alors que l’avion achève son demi-tour, la voix de Plubat, le radariste de bord, résonne dans les écouteurs.
– Écho accroché à 1 heure, 800 mètres, haut 300 mètres.
– Reçu, Théo. Contrôle, vous confirmez ?
– Confirmé. C’est le spot le plus à l'ouest.
– Contrôle, on passe sur fréquence Alpha.
– Reçu. On vous récupère après.

Guidé par son radariste, le chef du GC(N) II/8 poursuit sa montée vers l’oiseau noir devant lui. La lune éclaire bien, la silhouette du bombardier se précise peu à peu… « Comme en plein jour, ou presque ! » pense “Pepito”. A l’inverse, le mitrailleur ventral du Heinkel (Pouyade a reconnu les larges ailes si caractéristiques) doit avoir du mal à distinguer son poursuivant, qui se confond avec le sol sombre. Si tant est qu’il puisse penser qu’un chasseur de nuit puisse déjà être là !
………
00h20 – L’approche est donc discrète, ponctuée des messages du sergent radariste Plubat : 600 mètres… 500 mètres… 400 mètres. Pouyade lui a dit qu’il avait le visuel, les distances sont donc la seule donnée utile. Deux cents mètres ! Les sélecteurs des 4 canons de 20 mm et des 6 mitrailleuses sont sur “on”, allumage du collimateur – intensité lumineuse faible, mais réelle. Là-bas devant, cela a dû se voir, à moins que ou la silhouette du rapide bimoteur ait enfin été repérée par le mitrailleur, ou que le bruit des moteurs n’ait été perçu : un maigre jet de traçantes part du ventre du He 111 pendant que son pilote amorce un virage. La rafale passe au loin, Pepito corrige son axe au palonnier et ouvre le feu. Éclairs des départs, filets multicolores des munitions traçant leur chemin, puis rapidement, les impacts explosifs, le feu qui s’amorce sur le moteur droit et illumine les alentours, éblouissant le pilote de chasse, qui préfère redresser et entamer un large virage à 360°. Le Heinkel a viré lui aussi, visiblement en grande difficulté… “Pepito” voit rapidement des formes pâles sortir de l’avion et des corolles blanches se déployer. L’avion, lui, s'embarque dans un piqué terrifiant, pour finalement exploser au flanc d’une colline rhodanienne. La radio s’emplit des interjections habituelles des chasseurs en maraude, que le colon calme vite avant de repasser sur la fréquence de “son” contrôleur pour lui signaler sa victoire – une de plus – et demander des instructions pour la suite. Pour le moment, les combats individuels sont loin d’être terminés. La première urgence est d’allumer les feux de position, ce serait bête d’être pris pour cible par un collègue.
Bientôt, le contrôle lui donne les premiers résultats : cinq bombardiers confirmés abattus, six autres ont fait demi-tour, sans doute plus ou moins endommagés. Pas mal pour douze chasseurs ! La nuit était belle, on vous dit, une vraie partie de chasse au canard posé. Le Contrôle signale quand même que des spots se sont échappés vers le sud, donc on continue la poursuite, ou plutôt on la reprend, sous les ordres des contrôleurs. De toute manière, il était prévu de rentrer à Marignane, c’est la même route, ce sera peut-être pour se ravitailler.
………
00h40 – De Marseille justement, les avions du III/8 sont guidés vers la formation allemande qui est à présent scindée en trois petits groupes sur des trajectoires différentes. Le plus éloigné (et le plus consistant, car il n’a pas été inquiété) a pris le cap de Nîmes, vers où convergent six “Beau” et les deux Breguet. Le groupe central, un peu amoindri, file vers Aix-en-Provence, où l’attend la deuxième moitié du III/8. Enfin, le groupe de queue, étrillé par la bande à “Pepito”, ayant plongé pour se confondre avec le paysage en espérant ainsi échapper aux chasseurs, reste visible du sol et déchaîne la DCA en approchant de la gare d’Orange, où les artilleurs sont comme tout le monde en alerte. Une toile mortelle se dessine dans le ciel, entre obus et projecteurs. Devant pareil déchaînement, les pilotes, pourtant blasés et endurcis, mais quelque peu découragés ces derniers mois, larguent leurs bombes un peu au hasard avant de virer à 180° pour tenter de filer… Ils savent que les chasseurs de nuit sont probablement toujours là, prêts à leur fondre dessus. Les échappées se font au ras des marguerites, du moins autant que le relief le permet. L’empreinte radar devrait être faible, voire inexistante.
Néanmoins, les rescapés d’Orange ont du mal. Leurs passages bas déchaînent les artilleurs le long du Rhône, dont les départs de coup signalent la présence d'un avion aux chasseurs de nuit. Ceux-ci peuvent ainsi entamer une nouvelle poursuite – en se méfiant néanmoins de la DCA amie, peu habituée à faire un distinguo dans l’obscurité.
Vers Nîmes, les Do 217 ont ouvert leurs soutes : trois minutes de vol avant le largage… Quand soudain l’avion de tête bascule en piqué droit devant. Le pilote de l’appareil suivant comprend vite en voyant les traçantes encadrer son chef et hurle l’alarme à la radio : « Nachtjäger! » En regardant sur sa gauche, il voit les éclairs des canons qui crachent. Beaufighter et Breguet 700 se sont disposés en ligne de front afin de prendre les bombardiers de flanc sur la longueur de leur file qui s’étire pour éviter les collisions.
Brusque virage à gauche en piqué pour passer en-dessous des chasseurs, mais il entend les coups sourds et sent l’avion trembler… Touché ! A l’interphone, le mitrailleur arrière se plaint – il est blessé et signale qu’une dérive est amochée. Il est vrai que les commandes sont devenues lourdes… Le pilote amorce donc doucement un demi-tour horizontal, pour rester en dessous des chasseurs qu'il voit plus haut. Voir les attaquants et leur coller aux basques, ou du moins les suivre de près jusqu’à ce qu’on puisse les larguer, seule manière de s’en sortir. Le mitrailleur ventral est allé voir son collègue blessé par un éclat d’obus qui a traversé le fuselage – un traceur, pas un explosif, heureusement. Il confirme l’étendue des dégâts à l’arrière. Pour soulager l’avion, le navigateur largue les bombes. Il s'agit maintenant de rentrer en essayant d’éviter la vallée du Rhône, trop mal pavée.
Derrière, l’attaque a fait basculer les bombardiers sur leur gauche, dans le même souci de ne pas rester dans les faisceaux radar des chasseurs. Certains reprennent ensuite leur route vers la cible, d’autres prennent la poudre d’escampette, avec leur chargement ou sans. La mêlée devient confuse, surtout lorsque la DCA américaine se met en branle. Bien peu de bombes vont au but, et surtout trop peu pour en espérer un quelconque effet sur la logistique alliée.
Le scénario se répète à Aix-en-Provence, à ceci près que chasseurs et chassés se font face, au point qu’une collision se produit, entraînant dans une mort commune les deux équipages ennemis enchevêtrés. Ici aussi, peu de résultats, et à nouveau une course effrénée pour espérer s’en sortir.
Finalement, dix-huit avions rentrent à leur base, dont dix sont sévèrement endommagés, avec des équipages meurtris, certains dans leur chair, tous dans leurs âmes, car ils sont bien conscients de l’inanité de leur mission… Quel gâchis !

Terrains de la Luftwaffe pour Süd-Frankreich, 05h00 – Les moteurs vrombissent dans la nuit plus très noire. Chez les bombardiers, le retour des éclopés de la vague de nuit a marqué les visages de ceux qui prennent le relais. Nul ne doute que les pilotes de chasse alliés doivent être sur le qui-vive… Qui sait si leurs moteurs à eux ne sont pas déjà en chauffe ?
La plupart des bombardiers sont des Ju 188 A/E, que renforcent des Me 410 A – en tout, 107 bombardiers. Pour les escorter, 76 chasseurs – trois-quarts de Fw 1901 et un quart de Bf 109 G. Tout ce que l’on a pu mettre en ligne – pas de quoi répéter le coup du 10 mai 40.
………
Valence-Chabeuil, 05h15 – Mécaniciens et pilotes des douze Mustang du GC I/7 sont très affairés. Le soleil sera levé à 06h29, il fera donc clair à 06h00 sur les terrains alliés en France. A priori, les premiers attaquants devraient passer dix à vingt minutes auparavant, on lancera les moteurs à la demie. Le rôle du I/7 n’est pas d’aller au-devant du raid, mais bien de lui tomber dessus par l’arrière.
05h40 – A présent tous sanglés dans leurs habitacles, moteur tournant, les pilotes français ne peuvent guère entendre les Allemands passer au-dessus de leurs têtes, vers 6 000 mètres, mais ils ont dans leurs écouteurs la voix du contrôleur d’Orange leur signalant la position des “hostiles” et donnant le top du départ. Par paires se suivant à bref intervalle, les NA-102 s’alignent et décollent. A Orange, Avignon et Salon, c’est déjà fait, les escadrilles grimpent pour se placer au pigeonnier à l’est, dans le soleil naissant.
Plus au sud, la même opération se répète à des degrés divers d’alerte, donc en distillant les décollages dans le temps : Nîmes-Garons, Montpellier-Fréjorgues et La Villeneuve, Perpignan, côté Américain et Belge. Aix-les Milles, Marignane, Istres pour les Français. Vu le nombre d’appareils opérationnels chez les Alliés, il convient de s'organiser, il pourrait y avoir des accidents malheureux !
………
Orange-Caritat et Plan-de-Dieu, 05h59. Les premiers à intervenir dans la bataille sont les véloces Me 410A des III-IV/KG 2, ceux du III/KG 76 continuant leur route vers d'autres terrains alliés. Leur arrivée rapide à basse altitude doit théoriquement surprendre les avions français au sol, comme en 40. Sauf qu’en 40, les Français n'avaient pas de radar ni de décodage Enigma, leur DCA était quasi inexistante et les attaquants étaient bien plus nombreux qu’une douzaine pour deux aérodromes de cette importance !
Leur approche repérée depuis longtemps, les bimoteurs se font prendre de flanc par un groupe de la 5e au complet, avant de voir se dresser devant eux un mur d’éclats de DCA. Bilan net : trois au tapis, trois qui repartent en fumant d’un moteur, les autres ont encaissé aussi, même s’ils s’en tirent mieux…
Plus haut, les Ju 188 du II/KG 54 se font étriller par le GC I/4 pendant que le I/5 s'occupe des Focke-Wulf du III/JG 2. Les bombes sont lâchées un peu au hasard des manœuvres d’évitement – visée impossible donc coups au but improbables et résultats peu convaincants.
Les trois autres groupes de chasse français (le dernier est resté au sol en réserve) s’occupent de mettre la pagaille dans les autres formations teutonnes qui essayent de passer. Forcément, les pilotes de Fw 190 ou de Bf 109G tentent de s’interposer, à la grande joie des pilotes français qui peuvent enfin s’adonner aux plaisirs du combat aérien, plaisir qui leur était ces derniers temps trop souvent refusé par des Allemands. Malgré tout, bon nombre de tournoyants s’achèvent vite, les Teutons préférant la tactique du “hit and run” en espérant désorganiser l’attaque adverse.
………
Avignon-Château Blanc, 06h02 – Le scénario se répète peu ou prou quelques minutes plus tard, 25 km séparant les aérodromes. Le III/KG 76 s'est scindé en deux groupes de six. L’un file vers Salon/Lançon. Pour Avignon, c’est le Geschwaderkommodore, l’Obstlt Rudolf Hallensleben en personne, qui mène l'attaque sur un avion du Stab en surnuméraire – pas question de laisser un seul appareil opérationnel en réserve. Cela ne lui vaut aucune considération de la part des pilotes du GC I/2, opérant de la même façon que leurs compères de la 5e EC. Quoique… Il n’est pas impossible que les deux chevrons ornant les flancs du Messerschmitt 410A aient attiré l’attention des moustachus du groupe français, puisque l’avion, criblé d’éclats, moteurs en feu, finit sa course sur la piste, ses deux membres d’équipage gravement blessés. L’officier succombera malgré les soins.
En altitude, le désordre est indescriptible à tous les étages. Ce sont à présent près de 80 Mustang qui s’en prennent aux bombardiers et chasseurs germaniques, entre les appareils locaux – d’Avignon – et ceux qui ont poursuivi depuis Orange, et qui continueront conjointement vers Salon, où l’effectif gonflera encore. Un Ju 188 du I/KG 54 parvient par chance à placer une bombe dans un hangar, presque désert à ce moment, mais c’est quasiment le seul impact sur l’objectif.
………
Salon de Provence-Lançon, 06h07 – Jamais deux sans trois. Les derniers Me 410 ne parviennent même pas à approcher du terrain provençal, accrochés par le III/6 à basse altitude et poursuivis par d’autres Mustang des groupes déjà en vol. Dans une confusion totale, aucun bombardier ne parvient à se positionner un tant soit peu pour viser, les pilotes devant tout le temps partir en évitement. Là aussi, les bombes sont larguées au petit bonheur la chance… ou la malchance pour ceux sur qui elles pleuvent !
………
Nîmes-Garons, même heure – Là, ce sont soixante NA-102 des Belges de la 41e EC, positionnés à l’est de la ville, qui attendent les Allemands de pied ferme. Les arrières du I/KG 30 en altitude et du II/KG 30 en approche d’attaque sont encore chatouillés par des Français continuant leur périple (pour ceux qui ont encore des munitions). Le sang des pilotes germaniques se glace – six formations de dix appareils leur font face ! Ceux qui ont connu le blitz de Londres ou celui de Malte-Tunis mesurent le renversement de la situation. La mêlée s'engage comme trois ou quatre ans plus tôt, mais du côté allemand, ce n’est plus la même chanson…
Les Belges laissent passer les Ju 188 en hauteur qui filent vers Montpellier – il faut bien en laisser un peu pour les Américains du 64th FW et les compatriotes de la 53e EC sur leurs P-47, qui ont insisté pour participer à l’hallali.
………
Montpellier, 06h11 – Sur le coup, ils avaient été heureux de voir que les Mustang belges ne s’intéressent pas à eux, mais en arrivant en vue de la cible, les rescapés du I/KG 30 et leur escorte ont une brusque suée en découvrant les formations de chasseurs qui leur arrivent dessus. Mais comment peut-il y en avoir encore ? En grimaçant, le Major Freiherr von Blomberg se rappelle les consignes édictées avant leur mission : « S’il vous reste de quoi faire, vous pourrez pousser jusque Perpignan ou Lézignan ! » Jawohl, Herr General… Faudrait déjà passer au travers de ceux-là !
………
06h29 – Le soleil se lève à peine que la bataille est finie, ou presque. Les aviateurs allemands survivants qui essayent de rentrer vers leurs bases ont la désagréable surprise de constater que les groupes de réserve des Français ont décollé pour se mettre à leur recherche. Pour les bombardiers dont un moteur fume, c’est pratiquement un coup de grâce assuré. La plupart de ceux en bon état tentent le passage par le Massif Central, les ondulations du relief offrant plus de perspectives que le couloir rhodanien un peu trop rectiligne et surtout mal famé, avec toutes ces batteries de DCA… Mais pour cela, il faut des moulins en bon état et pas trop de dégâts aux commandes, si on espère louvoyer au ras du sol. Les endommagés devenus monomoteurs par la force des balles n’ont guère d’autre choix que de remonter le Rhône, devenant ainsi des cibles privilégiées pour les chasseurs en maraude. Bon nombre finiront ainsi au fond du fleuve, faisant encore aujourd’hui le bonheur des plongeurs-archéologues à la recherche d’épaves.
Un malheur n’arrivant jamais seul, la pluie se met de la partie sur une latitude vers Lyon. Les atterrissages se font sous la flotte et la combinaison équipages fatigués, avions plus ou moins endommagés et pluie engendre de nouveaux incidents.
Le décompte est sans équivoque : les deux raids (nocturne et diurne) ont coûté cher à la Luftwaffe. Sur 146 bombardiers, 69 ne sont pas rentrés et nombre de rescapés ne voleront pas de sitôt. La chasse est un peu mieux lotie, quoique… Avec 19 pertes sur 76 engagés, il s’agit quand même d’une saignée un peu forte sur un malade déjà mal en point.

QG de la LF 3 (Paris) – Quand les premiers résultats des raids arrivent à Paris, on vient juste d’apprendre le report de Lüttich à demain, ce qui a déjà altéré l’ambiance régnant dans les bureaux, le Generaloberst von Greim ne décolérant pas contre la Heer. Les rapports plombent définitivement l’atmosphère. On envoie rapidement un ordre de tout annuler aux Gruppen d’assaut, ordre bien inutile car sur leurs terrains, la pluie empêche à présent toute action. Il est probable que seuls ces avions d’appui et quelques chasseurs pourront être opérationnels demain – si la météo le permet.

Opération Lüttich
Une pince décalée
Partie française du front
– Le déclenchement de l’opération Lüttich était bien prévu pour aujourd’hui, mais le retard dans la réorganisation de la 14. SS et dans l’acheminement de la 16. Panzer ont obligé à la retarder encore, et même à désynchroniser les deux branches de la pince. La branche Est (Panzer Lehr et Hitlerjugend) attaquera le 6 mai. La branche Ouest (Götz von Berlichingen et 16. Panzer – du moins, un Kampfgruppe précurseur de cette division) attaquera le lendemain, 7 mai.
La Luftwaffe annonce avoir porté « des coups puissants » aux aviations alliées et promet « un appui énergique » assuré par cinq Gruppen de Fw 190 F/G. Mais les chefs des unités de la Heer comptent bien davantage sur la pluie qui devrait arroser la région le 6 ! Hélas, le temps devrait s’éclaircir rapidement…
………
Côté allié (Français et Belges notamment), les préparatifs de défense se poursuivent – mais cette pause est aussi mise à profit par le Train. On s’active pour réapprovisionner les unités, remettre en état le matériel, déménager et avancer les dépôts et les aérodromes, prolonger les lignes de ravitaillement (pose de pipelines, réparations des routes et voies ferrées, pontage…) dont celle qui deviendra bientôt d’une importance capitale : la ligne fluviale venant des ports de la Méditerranée et suivant le Rhône et la Saône. Car, au-delà de faciliter la résistance au prochain assaut allemand, elle permettra le futur bond opérationnel vers le nord pour opérer la jonction avec Overlord.

…………

5 mai
King’s Eggs
Normandie
– Cette fois, ce sont les nœuds ferroviaires de Mézidon et de Serquigny qui sont visés, et avec efficacité. Les réparations commencent cependant immédiatement, et le trafic allemand du sud vers le nord-ouest ne devrait être affecté que durant une semaine… Mais pour les responsables de la campagne de bombardement alliée, c’est bien suffisant.
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Archibald



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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 18:57    Sujet du message: Répondre en citant

Attendez voir, Bodenplatte et Overlord tombent le même jour ?
Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked
Mais c'est énorme, ça ! Et quelle ironie...
Tu parles d'un jour pour envoyer la Luftwaffe au casse-pipe !

"Pour vous comme pour moi ce sera... le jour le plus long !" (César faisant la traversée dans l'autre sens, pour envahir les Grands Bretons)
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Etienne



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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Un rictus invisible sous le masque se forme sur la bouche du pilote, tandis que ses yeux se plissent.

J'aurais dû ajouter " dans une mimique bien connue de ses pilotes et collègues." Un oubli.

Citation:
Pour les escorter, 76 chasseurs – trois-quarts de Fw 1901 et un quart de Bf 109 G

Ok, ils sont vieux, mais... Laughing
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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Attendez voir, Bodenplatte et Overlord tombent le même jour ?
Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked
Mais c'est énorme, ça ! Et quelle ironie...
Tu parles d'un jour pour envoyer la Luftwaffe au casse-pipe !

"Pour vous comme pour moi ce sera... le jour le plus long !" (César faisant la traversée dans l'autre sens, pour envahir les Grands Bretons)


Heu non, Overlord, c'est pas encore………


@ Etienne = Oubli réparé et 1901 corrigé.
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solarien



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MessagePosté le: Mar Déc 06, 2022 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

Pauvre Luftwaffe, excepter la campagne de 1940, et encore, le début, elle n'aura jamais vraiment connu la gloire, juste une lente agonie.

Quand à la Heer, vus qu'elle commence a racler les fonds de tiroirs, les anciens de 18 doivent se dire qu'ils vont recommencer à connaitre l'enfer.
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