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Le Front Russe - Mars 1944
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loic
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 21:08    Sujet du message: Répondre en citant

Le camp de Bełżec a été bâti sur l'emplacement de fortifications frontalières bâties à partir de début 1940 sur la ligne de démarcation germano-soviétique, qui sont dotées de fossés antichars. Ceux-ci permettront fort opportunément d'ensevelir les corps des victimes. Par ailleurs, la proximité de la frontière permettait d'entretenir l'illusion que les juifs disparus étaient passés en URSS.
La construction de ces fortifications a employé des juifs du ghetto de Lublin. La construction du camp d'extermination commence en novembre 1941, toujours avec ces travailleurs forcés. Ce camp a servi de modèle à Sobibor et Treblinka, qui sont dans la même situation (tout près de la frontière).

Il y a plusieurs conséquences qui découlent du report de Barbarossa :
- Wannsee étant décalé, la construction des camps commence plus tard
- les fortifications qui séparent Allemands et Soviétiques vont être renforcées pendant une année supplémentaire (on peut estimer que la chrono du début de Barbarossa traduit bien cette situation)
- ces fortifications, qui suivent donc l'ancienne frontière, même partiellement dépouillées au profit de l'Atlantikwall, vont être réutilisées par les Allemands lors de leur retraite en 1944 ; je n'ai pas vérifié la progression du front dans le remarquable travail de demodan, mais il paraît raisonnable que ces fortifications permettent de freiner voire stopper temporairement les Soviétiques
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

On a parlé de Belzec. Et pour la ligne de fortifications, en réalité le front est déjà crevé avant la zone évoquée, lors de Lvov-Kovel. L'Axe refusant de retraiter, il est logiquement incinéré sur place. Puis, lorsqu'il faut retraiter c'est sur la Vistule. D'où sans doute des considérations tactiques, mais pas stratégiques. Au surplus, je ne parierai pas trop sur un renforcement des fortifications allemandes. Berlin voit la guerre à l'Est comme une guerre offensive, tandis que ses moyens supplémentaires sont déjà pris par des campagnes plus violentes qu'OTL. Au final, impact sans doute mineur donc.
Enfin, pour l'Holocauste, ma réponse reste la même - si tant est que je m'occupe du sujet (quelqu'un d'autre pour écrire des trucs gais Laughing ) je ne pourrai rien dire de définitif avant septembre 44.
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houps



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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

11 mars
Après Volodino
Joukov passe… sur la droite ?
Région de Memel (Großer Reich) –


".. Certes, pour l’heure, la 1ère Armée n’a pas grand espoir ni même grande volonté de s’emparer du port allemand. Ses défenses ne sont certes pas colossales, mais les retranchements nazis ont eu le temps de s’étoffer, tandis que les moyens d’Alexei Kourkine restent limités...."

Certes à dire que je proposerais bien de remplacer l'un des deux (le second ?) par "il est vrai que" par exemple...

Opération Vistule-Varsovie
La Walkyrie
Région de Mińsk-Mazowiecki (2e Front Biélorusse)


"...Une fois les derniers ponts détruits, les trois derniers corps d’armée de Josef Harpe – essorés au point d’avoir perdu presque toute valeur militaire – iront tenter de se refaire une santé...."

Je verrais bien "ultimes" en remplacement du premier derniers, sans vouloir faire dans le biblique. Arrow
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loic
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 22:58    Sujet du message: Répondre en citant

Casus, il faudra penser à ajouter le passage Kriegsmarine sur Memel.

Demodan, on ne peut tout de même pas rayer d'un trait de plume une position défensive peaufinée pendant deux ans !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

On ne la raye pas, on n'est simplement plus en position de l'exploiter sur le long terme faute de troupes explosées en Ukraine/Bélarus et à cause de l'exploitation soviétique. On la récupérera ... plus tard. C'est même un des objectifs de [no spoil].
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2022 00:33    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Casus, il faudra penser à ajouter le passage Kriegsmarine sur Memel.


Afin d'éviter tout doublon - quel passage ?
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Casus Frankie

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John92



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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2022 08:25    Sujet du message: Répondre en citant

...
Le second groupe, destiné à renforcer la 3e Armée de Chars, passe de Zambrów à Łomża – faute d’alternative dans ce coin de Pologne aux routes ingrates, rares et déjà surchargées. Evidemment, il ne se sera pas extrait du tissu urbain avant l’aube, au mieux.
Du côté de l’Axe, on souffle un peu : la 4. PanzerArmee a enfin atteint la Narew, qu’elle commence à passer (traverser?) à hauteur de Pułtusk et de Wierzbica – les chars du XLVI. PanzerKorps ne sont même plus gênés par leur adversaire, décidément embourbé sur des voies infâmes et par des problèmes de train.
...
Depuis sa chevauchée de la mort vers Kiev l’été dernier jusqu’aux derniers événements dans la vallée du Rhone (Rhône), l’homme sent le soufre : son ambition est manifeste, que ce soit pour lui-même comme pour la SS, qu’il sert depuis novembre 1934.
...
C’est donc sans cérémonie qu"après (qu'après) les courtes salutations d’usage, Hausser lui tend le message qui le nomme, lui le SS, chef de la 1. PanzerArmee.
...
Non pas que le SS-OberstGruppenführer Paul Hausser ait cherché à le retenir. Il a beaucoup à faire, car demain son nom entrera à jamais au panthéon des grands chefs militaires allemands (emplacement référence note (2)?).
...
2- NDE – (manque référence dans le texte)
_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 01:28    Sujet du message: Répondre en citant

Faisons le point……

Le front russe au 12 mars 1944

Armées de l’Axe

Groupe d’Armées Nord
(HeeresGruppe Nord, Georg von Küchler)

* Groupe Memel (ex-Courlande) (Wolfgang Erdmann)
- 18. Luftwaffen-Feld-Division (Wolfgang Erdmann)
- Marine Abteilung Lesewitz (KK Louis Lesewitz) [formée autour des troupes de marine de Libau et Ventspils, cette unité dispose de quelques pièces antichars légères et de blindés SdKfz 222]

* 18. Armee (Georg Lindemann)
– XXVI. ArmeeKorps (Ernst von Leyser)
- 61. Infanterie-Division (Gunther Krappe)
- 217. Infanterie-Division (Wolfgang Lange)
- 206. Infanterie-Division (Alfons Hitter)
– I. ArmeeKorps (Otto Wöhler)
- 11. Infanterie-Division (Siegfried Thomaschki) [75 % du potentiel de combat]
- 21. Infanterie-Division (Gerhard Matzky) [75 % du potentiel de combat]
– XXXVIII. ArmeeKorps (Kurt Herzog)
- 96. Infanterie-Division (Ferdinand Nöldechen) [50 % du potentiel de combat]
- 254. Infanterie-Division (Alfred Thielmann) [50 % du potentiel de combat]
– Réserve d’armée
- 184. StuG Abt [StuG III] (major Ernst Schmidt)

* 16. Armee (Christian Hansen)
– X. ArmeeKorps (Thomas-Emil von Wickede)
- 30. Infanterie-Division (Wilhelm Hasse) [75 % du potentiel de combat]
- 126. Infanterie-Division (Gotthard Fischer) [75 % du potentiel de combat]
– II. ArmeeKorps (Paul Laux)
- 12. Infanterie-Division (Kurt-Jürgen von Lützow) [50 % du potentiel de combat]
- 269. Infanterie-Division (Hans Wagner) [50 % du potentiel de combat]
– XXVIII. ArmeeKorps (Herbert Loch) [50 % du potentiel de combat]
- 122. Infanterie-Division (Gustav Hundt) [50 % du potentiel de combat]
- 251. Infanterie-Division (Maximilian Felzmann) [50 % du potentiel de combat]
– Réserve d’armée
- 13. SS-Grenadier-Division Kurland (Carl Friedrich von Pückler-Burghauss) [volontaires baltes, principalement lettons, et Volksdeutsche des Pays Baltes]
- 655. schw. PzJ. Abt [Nashorn] (Karl-Max Freiherr von Hofenfels)

* Réserve de GA
- 1. Luftwaffen-Feld-Division (Rudolf Petrauschke)
- 505. schw. Pz. Abt [Tiger et Leopard] (Hauptmann Werner Freiherr von Beschwitz)
- 185. StuG Abt [StuG III] (Major Fritz Glossner)
- 912. StuG Abt [StuG III] (Hauptmann Johannes Karstens)
- 19. Waffen-GrenadierBrigade der SS (lettische) (SS-OberFührer Nikolaus Heilman) [50 % du potentiel de combat]

………………………………

Groupe d’Armées Centre (HeeresGruppe Mitte, Walter Model)

* 2. Armee (Carl Hilpert)
– VIII. ArmeeKorps (Gustav Höhne)
- 8. Infanterie-Division (Friedrich-Jobst Volckamer von Kirchensittenbach)
- 28. Infanterie-Division (Friedrich Schulz)
- 260. Infanterie-Division (Robert Schlüter) – DivisionGruppe
– LXI. AK (Ferdinand Neuling) [activé en urgence]
- 361. ID (Alfred Philippi) [unité incomplètement entraînée et affaiblie]
- 364. ID (Hermann Hähnle) [unité incomplètement entraînée]
- LIII. ArmeeKorps (Friedrich Gollwitzer)
- 102. Infanterie-Division (Otto Hitzfeld) – DivisionGruppe [moins un régiment envoyé à Varsovie]
- 129. Infanterie-Division (Alfred Praun) – DivisionGruppe
– XXIII. ArmeeKorps (Mortimer von Kessel, remplaçant Hans von Funck)
- 293. Infanterie-Division (Karl Arndt) – DivisionGruppe [moins un régiment envoyé à Varsovie]
- 161. Infanterie-Division (Paul Drekmann) [moins un régiment envoyé à Varsovie]
- 87. Infanterie-Division (Walter Hartmann)
– Réserve d’armée
- 325. StuG Abt [StuG III] (major Oskar Vogler)

* 4. PanzerArmee (Kurt von der Chevallerie)
– LXII. ArmeeKorps (Carl Rodenburg) [récemment activé]
- 367. ID (Adolf Fischer) [incomplètement entraînée ; 35 % du potentiel de combat]
- 92. ID (Max Reinwald) [incomplètement entraînée ; 35 % du potentiel de combat]
– LXXII. ArmeeKorps (Anton Grasser) [activé en urgence]
- 357. Infanterie-Division (Knut Eberding) [incomplètement entraînée ; 25 % du potentiel de combat]
- 359. Infanterie-Division (Norbert Holm) [incomplètement entraînée ; 50 % du potentiel de combat]
– XL. PanzerKorps (Eberhard Rodt)
- 22. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV, 1 Abt StuG III] (Hermann von Oppeln-Bronikowski) [35 % du potentiel de combat]
- 123. Infanterie-Division (Louis Tronnier) [50 % du potentiel de combat]
- 253. Infanterie-Division (Hans Junck) [50 % du potentiel de combat]
– XLVI. PanzerKorps (Franz Westhoven)
- 3. Panzer-Division [1 Abt Leopard, 1 Abt Panzer IV] (Wilhelm Philipps) [66 % du potentiel de combat]
- 12. Panzer-Division [1 Abt JagdPanzer IV/StuG III, 1 Abt Panzer IV/Leopard] (Erpo von Bodenhausen) [66 % du potentiel de combat]
– LXIII. ArmeeKorps (Ernst Dehner)
- 290. Infanterie-Division (Gerhard Henke) [66 % du potentiel de combat]
- 304. Infanterie-Division (Ernst Sieler) [33 % du potentiel de combat]
- 371. Infanterie-Division (Hermann Niehoff) [33 % du potentiel de combat]
– Réserve d’armée
- 226. StuG Abt [Marder III] (major Herbert Keysler)
- 904. StuG Abt [StuG III] (Hauptmann Hans-Hennig Wiegels) [25 % du potentiel de combat] – [Cette unité a été détachée du XLI. PzK de la 1. PzA.]

* 1. PanzerArmee (Paul Hausser)
[Dans le sillage du changement de dénomination de la 1. PzA, Hausser remplace Josef Harpe. Il est lui-même remplacé au II. SS-PzK par Walter Krüger, qui laisse la Das Reich à Heinz Lammerding.]
PanzerKorps GrossDeutschland (Walter Hornlein) [Hornlein laisse la GrossDeutschland à Hasso von Manteuffel, remplacé à la 7. Panzer par Karl Mauss.]
- Panzer-Division GrossDeutschland [1 Abt Panther/Leopard, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Hasso von Manteuffel) [50 % du potentiel de combat]
- 1. Fallschirm-Panzer-Division Hermann-Göring [1 Abt Panther/Leopard, 1 Abt Panzer IV] (Generalmajor Paul Konrath) [85 % du potentiel de combat]
- 60. Panzergrenadier-Division Feldernhalle [1 Abt Panzer IV, 1 Abt JPz IV] (Otto Kohlermann)
- 508. schw. Pz Abt [Tiger et quelques prototypes de Löwe] [unité à peine constituée, effectif incomplet] (Major Helmut Hudel)
I. SS-PanzerKorps (Josef “Sepp” Dietrich)
- 1. SS-Panzer-Division Leibstandarte Adolf-Hitler [1 Abt Panther, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Theodor Wisch) [75 % du potentiel de combat]
- 2. SS-Panzer-Division Das Reich [1 Abt Panther, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Heinz Lammerding) [75 % du potentiel de combat]
- 101. SS-schw. Pz Abt [Tiger et Panther] (Heinrich Kling) [75 % du potentiel de combat]
II. SS-PanzerKorps (Walter Krüger)
- 9. SS-Panzer-Division Hohenstaufen [1 Abt Panther, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Wilhelm Bittrich [Sylvester Stadler]) [75 % du potentiel de combat]
- 10. SS-Panzer-Division Frundsberg [1 Abt Panther, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Lothar Debes [Heinz Harmel]) [75 % du potentiel de combat]
- 103. SS-schw. Pz Abt [Tiger et Panther] (Karl Leiner) [75 % du potentiel de combat]
IV. SS-PanzerKorps (Felix Steiner)
- 5. SS-Panzer-Division Wiking [1 Abt Panther/Leopard, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt StuG IV] (Herbert-Otto Gille) [85 % du potentiel de combat]
- 3. SS-Panzer-Division Totenkopf [1 Abt Panther/Leopard, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt JagdPanzer IV] (Hermann Priess) [50 % du potentiel de combat]
- 102. SS-schw. Pz Abt (Anton Laackmann) [Tiger et Panther] [unité à peine constituée, effectif incomplet]
………
– XLI. PanzerKorps (Hellmuth Weidling) [Retiré du front, ce corps va rejoindre la 3. PzA au GA Nord.]
- 20. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV/Leopard, 1 Abt JagdPanzer IV] (Hyazinth Strachwitz) [25 % du potentiel de combat]
- 236. StuG Abt [Hetzer] (Major Rolf Brede) [50 % du potentiel de combat]
– LXXVIII. PanzerKorps (Martin Unrein)
- 18. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV/Leopard, 1 Abt JagdPanzer IV] (Erwin Jollasse) [50 % du potentiel de combat]
- 23. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV, 1 Abt StuG III] (Nikolaus von Vormann) [25 % du potentiel de combat]
– XXXIX. PanzerKorps (Otto Schünemann)
- 227. Infanterie-Division (Friedrich von Scotti) [35 % du potentiel de combat]
- 336. Infanterie-Division (Walther Lucht) [35 % du potentiel de combat]
Réserve d’armée
- 276. StuG Abteilung [StuG III et T-34 de prise] (Norbert Braun)
- 203. StuG Abt [StuG III] (Hauptmann Gerhard Behnke) [50 % du potentiel de combat]
- 905. StuG Abt [StuG III] (Major Jobst Veit Braun) [50 % du potentiel de combat]

* Réserve de GA
- 10. Panzergrenadier-Division [Panzer IV et StuG III] (August Schmidt) [20 % du potentiel de combat]
- 501. schw. Pz Abt [Tiger et Leopard] (Major Erich Löwe) [50 % du potentiel de combat]

* Unités envoyées réprimer le soulèvement de Varsovie
Sous le commandement du SS-Obergruppenführer Erich von dem Bach-Zelewski
- 18. Waffen-Grenadier-Division der SS [ex SS-Sturmbrigade Kaminski] (Bronislav Kaminski) [50 % du potentiel de combat]
- SS-Osttürkisher-Freiwilligen Kavalerie-Brigade (Hauptsturmführer Heinz Billig)
- Forces de police SS (SiPo) du Wartheland (Heinz Reinefarth)
- Strafbataillon SS – Sonderkommando Dirlewanger (Oskar Dirlewanger) [criminels de droit commun]
- 608. SicherungRegiment (de la 203. SicherungDivision)
- 237. GrenadierDivision (Gerhard Wilck)
- 866. Grenadier Rgt (161. ID) [de la 2. Armee]
- 232. Grenadier Rgt (102. ID) [de la 2. Armee]
- 511. Infanterie Rgt (293. ID) [de la 2. Armee]
– D’autres éléments sont chargés de sécuriser les arrières.

………………………………

LuftFlotte 2 (doit soutenir les HG Nord et Mitte) (GeneralFeldmarschall Wolfram Freiherr von Richthofen)
QG LF.2
- I/NJG.100

FliegerFührer Ostsee (Oberst Joachim Bauer) [Environ 120 avions et hydravions chargés de la lutte anti-navires et anti-sous-marins et de la reconnaissance en mer.]
– SeeGruppe 806 (40 Ju 88)
– R-Gruppe 125 (10 He 60, 20 He 114, 10 Ar 95).
– R-Gruppe 126 (30 Ar 96, 10 He 115).

I. FliegerKorps (General Paul Deichmann) (intégré à la LF 2 après la dissolution de la LF 1)
- I et III/JG.54 (Fw 190A)
- III/KG.1 (Ju 88) et IV/KG.1 (He 177)
- IV/KG.54 (Ju 88)
- I et II/SG.1 (Fw 190F et Ju 87)
- III/ZG.1 (Bf 110) [Les I-II-III/ZG.1 utilisent des Bf 110 en version d’assaut : F-6, F-7 et G-5.]

II. FliegerKorps (General Alfred Bülowius)
- II et IV/JG.54 (Bf 109)
- KG.3 (Ju 88)
- III/KG.54 (Ju 88)
- I, II et III/SG.3 (Fw 190F et Ju 87)

VIII. FliegerKorps (General Bruno Loerzer)
- II et IV/JG.5 (Bf 109)
- V/KG.2 (Me 410) (version Schnellbomber)
- KG.51 (Ju 88, Me 410)
- III/SG.1 et IV/SG.1 (Fw 190F et Ju 87)
- I/SG.77 (Fw 190F et Ju 87D)

………………………………


Groupe d’Armées A (HeeresGruppe A, Ferdinand Schörner)

* 3. PanzerArmee (Werner Kempf) [Devant prendre place à l’aile droite du GA Nord, elle est en mouvement à l’arrière des lignes.]
– XXIV. PanzerKorps (Martin Wandel)
- 208. Infanterie-Division (Hans Piekenbrock) [50 % du potentiel de combat]
- 167. Infanterie-Division (Hans Hüttner) [50 % du potentiel de combat]
- 267. Infanterie-Division (Otto Drescher) [75 % du potentiel de combat]
– LII. ArmeeKorps (Hans-Karl von Scheele)
- 38. Infanterie-Division (Friedrich-Georg Eberhardt) [25 % du potentiel de combat]
- 39. Infanterie-Division (Ludwig Löweneck) [33 % du potentiel de combat]
- 81. Infanterie-Division (Erich Schopper) [33 % du potentiel de combat] [reprise du LVI. PzK de Friedrich Hossbach, dont elle était l’ultime unité.]
– XLVII. PanzerKorps (Hans von Funck, remplaçant Erhard Raus)
- 4. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV, 1 Abt Leopard/Panther)] (Dietrich von Saucken) [25 % du potentiel de combat]
- 5. Panzer-Division [même dotation que la 4. Panzer] (Karl Decker) [25 % du potentiel de combat]

* 8. Armee (Walter Weiß)
– IX. ArmeeKorps (Heinrich Clößner) [Ce corps devra être renforcé avec des DivisionGruppen créés à partir des restes de la 383. ID et de la 384. ID.]
- 223. Infanterie-Division (Friedrich Fangohr) [25 % du potentiel de combat]
– XXVII. ArmeeKorps (Paul Völckers)
- 125. Infanterie-Division (Helmut Friebe)
- 132. Infanterie-Division (Herbert Wagner)
- 141. Infanterie-Division (Heinz Hellmich)
– III. PanzerKorps (Hermann Balck)
- 6. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV, 1 Abt Leopard/Panther] (Rudolf von Waldenfels) [25 % du potentiel de combat]
- 7. Panzer-Division [même dotation] (Karl Mauss) [25 % du potentiel de combat]
- 8. Panzer-Division [même dotation] (Gottfried Frölich, remplaçant Werner Friebe) [25 % du potentiel de combat]
– Réserve d’armée
- 311. StuG Abt (Hauptmann Karl-Ludwig von Schönau) [StuG III] [25 % du potentiel de combat]
- 277. StuG Abt [Hetzer] (major Wolfgang Ernst)
- 911. StuG Abt (Hauptmann Erich Hoffmann) [StuG III] [25 % du potentiel de combat]
- 78. Sturm-Division (Hans Traut) [20 % du potentiel de combat]

* 1re Armée hongroise (Béla Miklós Dálnoki) [stationnée en Transylvanie depuis l’annexion de cette province par la Hongrie]
– 6e Corps d’Armée hongrois (major-général Ferenc K. Farkas)
- 1re DI (Gusztáv Deseö)
- 24e DI (Aldár Pintér)
- 27e DI (András Zákó)
– 8e Corps d’Armée hongrois (major-général Jenö Halmaji Bor)
- 5e DI (Ferenc Szász)
- 8e DI (Frigyes Vasváry)
- 1re Brigade de montagne (Ferenc Lóskay)
- 2e Brigade de montagne (Géza Fehér)
– 1re Division de cavalerie hongroise (Antal Vattay)

* Réserve de GA
- 11. Panzer-Division [2 Abt Panzer IV/Leopard] (Wend von Wietersheim) [reconstituée en Allemagne, transférée sur le front russe début mars]
- 507. schw. Pz Abt [Tiger et Panther] (Major Erich Schmidt)
- 654. schw. PzJ Abt [Elefant] (Major Karl-Heinz Noak) [25 % du potentiel de combat]
- 909. StuG Abt [StuG III] (Major Rossi)

Unités de la réserve de l’OKH affectées au GA A
- 8. SS-Kavalerie-Division Florian Geyer (Hermann Fegelein) [lutte anti-partisans]
- SS-Kosaken-Freiwilligen Kavallerie-Brigade (Helmuth von Pannwitz ) [lutte anti-partisans]
- 232. StuG Abt (Hauptmann Paul Franke)
- 152. PzJ Abt [JPz IV] [50 % du potentiel de combat]

* 6. Armee (Erhard Raus, remplaçant Maximilian De Angelis) [Cette armée fait toujours en théorie partie du GA A, mais elle a été envoyée dans la région de Dantzig pour reconstitution des unités les plus diminuées et réorganisation.]
– XVII. ArmeeKorps (Otto Tiemann)
- 389. Infanterie-Division (Walter Hahm) [50 % du potentiel de combat]
- 218. Infanterie-Division (Viktor Lang) [50 % du potentiel de combat]
– XLIV. ArmeeKorps (Friedrich Köchling)
- 377. Infanterie-Division (Arnold Szelinski) [33 % du potentiel de combat]
- 79. Infanterie-Division (Richard von Schwerin) [33 % du potentiel de combat]
– LV. ArmeeKorps (Horst Grossmann)
- 9. Infanterie-Division (Siegmund von Schleinitz) [25 % du potentiel de combat]
- 168. Infanterie-Division (Werner Schmidt-Hammer) [25 % du potentiel de combat]
– XXIX. ArmeeKorps (Erich Brandenberger)
- 331. Infanterie-Division (Karl-Ludwig Rhein) [25 % du potentiel de combat]
- 277. ID (Eugen Wößner) [unité incomplètement entraînée]
– Réserve d’armée
- 210. StuG Abt (Major Herbert Sichelschmidt) [StuG III] [50 % du potentiel de combat]
- 249. StuG Abt (Major Kurt Schaff) [StuG III] [50 % du potentiel de combat]
- 4. Luftwaffen-Feld-Division (Hans Sauerbrey) [25 % du potentiel de combat]


………………………………


Groupe d’Armées B (HeeresGruppe B, Gotthard Heinrici)

* 2. PanzerArmee (Hans-Jürgen von Arnim)
– XLIX. ArmeeKorps (Rudolf Konrad)
- 88. Infanterie-Division (Georg von Rittberg)
- 94. Infanterie-Division (Georg Pfeiffer) [inclut les restes du Korps Abt B (68/86. ID)]
– III. Luftwaffen-Feld-Korps (Job Odebrecht)
- 5. Luftwaffen-Feld-Division (Hans-Bruno Schulze-Heyn)
- 9. Luftwaffen-Feld-Division (Anton-Carl Longin)
- 10. Luftwaffen-Feld-Division (Walther Wadehn)
– Réserve d’armée
- 257. Infanterie-Division (Carl Püchler) [66 % du potentiel de combat]
- 189. StuG Abt (Hauptmann Walter Dusche) [StuG III]
- 202. StuG Abt (Major Dr Hans Marder) [StuG III]

* 11. Armee (Georg-Hans Reinhardt)
– XXX. ArmeeKorps (Philipp Kleffel)
- 215. Infanterie-Division (Bruno Frankewitz) [66 % du potentiel de combat]
- 225. Infanterie-Division (Ernst Riße) [66 % du potentiel de combat]
– XVI. ArmeeKorps (Horst von Mellenthin)
- KorpsAbteilung E (Herman Frenking) [regroupe les restes des 282. ID et 46. ID]
- 383. Infanterie-Division (Edmund Hoffmeister) [levée Rheingold]
– XLII. ArmeeKorps (Frank Mattenklott)
- 72. Infanterie-Division (Hermann Hohn)
- 335. Infanterie-Division (Siegfried Rasp)
- 330. Infanterie-Division (Georg Zwade)
– Réserve d’armée
- 376. Infanterie-Division (Otto Schwarz)
- 20. Panzergrenadier-Division [un Abt sur StuG III et T-34 de prise, un sur Hetzer] (Georg Jauer)
- 191. StuG Abt [Marder et Hetzer] (Hauptmann Alfred Müller)

* 17. Armee (Karl-Adolf Hollidt)
– XLVIII. ArmeeKorps (Walther von Seydlitz-Kurzbach)
- 306. Infanterie-Division (Karl-Erik Köhler)
- 320. Infanterie-Division (Georg-Wilhelm Postel)
- 328. Infanterie-Division (Joachim von Tresckow)
– XI. ArmeeKorps (Joachim von Kortzfleisch)
- 83. Infanterie-Division (Theodor Scherer)
- 95. Infanterie-Division (Gustav Gihr)
- 342. Infanterie-Division (Heinrich Nickel)
– LIV. ArmeeKorps (Carl Hilpert)
- 50. Infanterie-Division (Friedrich Sixt)
- 321. Infanterie-Division (Wilhelm Thomas)
- 339. Infanterie-Division (Wolfgang Lange)
– L. ArmeeKorps (Wilhelm Wegener)
- 333. Infanterie-Division (Harry Hoppe)
- 370. Infanterie-Division (Fritz Becker)
– Réserve d’armée
- 14. Panzergrenadier-Division (Erich Schneider) [StuG III et JadgPanzer IV]
- 190. StuG Abt [StuG III] (Hauptmann Dieter Bender)
- 228. StuG Abt [Hetzer] (Hauptman Wilhelm von Markowitz)

* Réserve de GA
- 13. Panzer-Division [un Abt sur JagdPanzer IV/StuG III, un sur Panzer IV] (Helmutt von der Chevallerie)
- 17. Panzer-Division [un Abt sur StuG III, un sur Panzer IV] (Karl-Friedrich von der Meden)
- 19. Panzer-Division [un Abt sur Panzer IV/Leopard, un sur JagdPanzer IV] (Hans Källner)
- 24. Panzer-Division [un Abt sur StuG III, un sur Abt Panzer IV] (Maximilian von Edelsheim)
- 502. schw. Pz Abt [Tiger et Leopard] (Major Horst Richter-Rethwisch)
- 560. schw. PzJ. Abt [Nashorn] (Major Rudolf Markowz)
- 12. Luftwaffen-Feld-Division (Herbert Kettner)
- 13. Luftwaffen-Feld-Division (Hans Korte)

………………………………

LuftFlotte 4 (Generaloberst Otto Deßloch) (doit soutenir les GA Nord-Ukraine et Sud-Ukraine)
QG LF 4
- I/NJG.200

IV. FliegerKorps (General Rudolf Meister)
- I et II/JG.52 (Bf 109)
- KG.27 (He 111)
- KG.53 (He 111)
- III/SG.2 et IV/SG. 2 (Fw 190F et Ju 87G)
- III/SG.77 (Ju 87D)

IX. FliegerKorps (général Dietrich Peltz)
- IV/JG.51 (Bf 109) [pilotes peu entraînés]
- III/JG. 52 (Bf 109)
- KG.4 (He 111 et He 177 )
- KG.55 (He 111)
- I/SG.2 et II/SG.2 (Fw 190F et Ju 87G)
- II/SG.77 (Fw 190F et Ju 87D)

FliegerFührer Ungarn (général Joachim Bauer) (en Hongrie)
- I/JG.4, II/JG.4, III/JG.4 et IV/JG.4 (Bf 109)
- KG.77 (Ju 88)
- II/NJG.2 (Bf 110)
- I/ZG.1 et II/ZG.1 (Bf 110)



Armée Rouge des Ouvriers et Paysans

1er Front de la Baltique
(Markian M. Popov)
Du sud de Memel (Lituanie) à Gumbinnen (Prusse orientale)

– 1ère Armée (A.V. Kourkine)
– 4e Armée (N.I. Gusev)
– 7e Armée (A.N. Krutikov)
– 42e Armée (V.I. Morozov) [pertes sérieuses]

– 12e Corps Blindé (V.V. Butkov)
– 15e Corps Blindé (F.N. Rudkine)

Aviation subordonnée : 13e Armée Aérienne (S.D. Rybalchenko)


2e Front de la Baltique (Kirill A. Meretskov)
Du sud de Gumbinnen (Prusse orientale) à Szczuczyn (Pologne)

– 7e Armée de la Garde (N.E. Berzarine) [pertes sérieuses]
– 34e Armée (A.I. Lopatine) [50 % du potentiel de combat]
– 39e Armée (A.I. Zigin) [50 % du potentiel de combat]
– 55e Armée (V.P. Smiridov)

– 13e Corps Blindé (B.S. Bakharov) [pertes sérieuses]
– 14e Corps Blindé (I.F. Kirichenko) [pertes sérieuses]
– 10e Corps Mécanisé (N.D. Vedeneyev) [pertes sérieuses]

Aviation subordonnée : 14e Armée Aérienne (I.P. Zhuravlev)


1er Front de Biélorussie (Vassili Sokolovski)
De Łomża (Pologne) à Ostrów-Mazowiecka (Pologne)

- 20e Armée (Vladimir Kurassov) [35 % du potentiel de combat]
- 1ère Armée de la Garde (I.M. Chistiakov) [75 % du potentiel de combat]
- 3e Armée de la Garde (I.G. Zakharkine) [50 % du potentiel de combat]
- 63e Armée (V.I. Kuznetsov) [75 % du potentiel de combat]
- 2e Armée de Choc (K.N. Galitsky) [50 % du potentiel de combat]

– 3e Armée de Chars (P.S. Rybalko) [50 % du potentiel de combat]
- 2e Corps Blindé de la Garde (I. Vovchenko) [25 % du potentiel de combat]
- 18e Corps Blindé (A.S. Burdeiny) [50 % du potentiel de combat]
- 2e Corps Mécanisé (V.T. Volsky) [50 % du potentiel de combat]

– Groupement Oslikovski : 1er Corps de Cavalerie de la Garde (N.S. Oslikovsky), 6e Corps Mécanisé (V.V. Koshelev) [75 % du potentiel de combat]
– 10e Corps Blindé (A.F. Popov) [33 % du potentiel de combat]

Aviation subordonnée : 2e Armée aérienne (N.F. Naumenko)


2e Front de Biélorussie (Konstantin K. Rokossovski)
De Sokoły (Pologne) à Dęblin (Pologne)

- 2e Armée de la Garde (L. A. Govorov) [75 % du potentiel de combat]
- 29e Armée (Alexander Gorbatov) [75 % du potentiel de combat]
- 15e Armée (Georgiy Zakharov) [35 % du potentiel de combat]
- 54e Armée (S.V. Roginski)
- 3e Armée de Choc (M. A. Purkayev) [50 % du potentiel de combat]
- 64e Armée (M.N. Sharokine)
- 4e Armée de la Garde (I.N. Muzychenko) [75 % du potentiel de combat]
- 1er Corps Aéroporté (V.G. Zholudev)

– 1ère Armée de Chars (M.E. Katukov) [50 % du potentiel de combat]
- 1er Corps Blindé de la Garde (T.I. Tanachichine) [75 % du potentiel de combat]
- 21e Corps Blindé (A.V. Kukushkine) [25 % du potentiel de combat]
- 1er Corps Mécanisé (M.D. Solomatin) [75 % du potentiel de combat]

- Groupement Pliev : 2e Corps de Cavalerie de la Garde (I.A. Pliev) [Comprend notamment les 49e et 51e Divisions de Cavalerie], 4e Corps Mécanisé (M.I. Zinkovich)
- 7e Corps Blindé (Alexei Panfilov)
- 1er Corps de Cavalerie (V.V. Kryukov)

Aviation subordonnée : 15e Armée aérienne (N.F. Papivine)


3e Front de Biélorussie (Rodion Y. Malinovski)
De Dęblin (Pologne) à Tarnów (Pologne)

- 37e Armée (V.I. Chuikov) [75 % du potentiel de combat]
- 8e Armée de la Garde (S.G. Trofimenko)
- 60e Armée (I.G. Kreyzer)
- 50e Armée (K.D. Golubev)
- 5e Armée (M.I. Potapov)
- 4e Armée de Choc (I.I. Maslennikov) [75 % du potentiel de combat]
- 4e Corps Aéroporté (A.F. Kazankin)

– 4e Armée de Chars (D.D. Lelioushenko)
- 5e Corps Blindé de la Garde Jitomir (V.I. Zhdanov) [50 % du potentiel de combat]
- 22e Corps Blindé (F.A. Volkov) [50 % du potentiel de combat]
- 5e Corps Mécanisé (I.P. Sukhov) [66 % du potentiel de combat]

– 5e Corps Blindé (S.M. Krivoshein) [66 % du potentiel de combat]
– 11e Corps Mécanisé (V.T. Obukhov) (opérationnel en mars)
– 2e Corps de Cavalerie (A.G. Selivanov)

Aviation subordonnée : 8e Armée Aérienne (T.F. Kutsevalov)


3e Front d’Ukraine (Ivan S. Koniev)
De Dębica (Pologne) à Przemyśl (Pologne) [en redéploiement vers le sud de la Pologne ; ses unités ont été été fortement amoindries par l’opération Lvov-Kovel]

- 5e Armée de Choc (I.D. Chernyakovsky) [33 % du potentiel de combat]
- 1ère Armée de Choc (A.A. Vlassov) [33 % du potentiel de combat]
- 65e Armée (I.V. Boldine[75 % du potentiel de combat]
- 61e Armée (P.A. Belov) [75 % du potentiel de combat]

– 2e Armée de Chars (S.I. Bogdanov)
- 4e Corps Blindé de la Garde Malin (A. Kukushine) [50 % du potentiel de combat]
- 11e Corps Blindé (V.M. Alexeiev) [50 % du potentiel de combat]
- 3e Corps Mécanisé (I. Dubovoy) [50 % du potentiel de combat]

– 19e Corps Blindé (I.D. Vasilev) [50 % du potentiel de combat]
– 20e Corps Blindé (P.P. Poluboiarov) [75 % du potentiel de combat]
– 7e Corps Mécanisé (IV. Tutarinov) [75 % du potentiel de combat]

Aviation subordonnée : 3e Armée Aérienne (S.A. Krasovski)


1er Front d’Ukraine (Ivan Petrov, par intérim)
De Przemyśl (Pologne) à Stryi (Ukraine)

- 26e Armée (L.S. Skvirsky) [75 % du potentiel de combat]
- 9e Armée de la Garde (N.P. Pukhov) [75 % du potentiel de combat]
- 3e Armée (M.S. Shumilov) [66 % du potentiel de combat]
- 5e Armée de la Garde (V.D. Tsvetaev) [66 % du potentiel de combat]

- 1er Corps Blindé (P.G. Chanchibadze) [25 % du potentiel de combat]]
- 3e Corps Blindé (V.M. Badanov) [66 % du potentiel de combat]
– 8e Corps Mécanisé (V.N. Baskakov) [75 % du potentiel de combat]

Aviation subordonnée : 16e Armée Aérienne (S.G. Rudenko)


2e Front d’Ukraine (Ivan K. Bagramian)
De Stryi (Ukraine) à Zalichtchyky (Ukraine)

- 10e Armée (V.S. Popov)
- 16e Armée (M.F. Loukine)
- 59e Armée (I.T. Korovnikov)
- 38e Armée (K.S. Moskalenko)
- 47e Armée (F.F. Zhmachenko) [reconstituée après de très lourdes pertes]

– 5e Armée de Chars (A.G. Kravchenko)
- 4e Corps Blindé (M.G. Fomichkov)
- 16e Corps Blindé (A.I. Getman)
- 9e Corps Mécanisé (M.I. Savelyev)

– 2e Corps Blindé (I.G. Lazarev) [reconstitué après de très lourdes pertes]

Aviation subordonnée : 17e Armée Aérienne (V.A. Sudets)


4e Front d’Ukraine (Fiodor I. Tolboukhine)
De Darabani (Roumanie) à Craiova (Roumanie)

- 14e Armée (V.A. Frolov) [reconstituée après de très lourdes pertes]
- 62e Armée (V.I. Kolpakchi) [reconstituée après de très lourdes pertes]
- 9e Armée (V.V. Glagolev)
- 3e Armée roumaine (Petre Dumitrescu) *
- 6e Armée de la Garde (P.I. Batov)
- 18e Armée (A.A. Gretchko)

- 3e Corps Blindé de la Garde (M.F. Panov)
- 6e Corps Blindé de la Garde [ex-9e CB] (A.A. Shamshin)
- 12e Corps Mécanisé (D.I. Ryabyshev) (opérationnel en mars)

Aviation subordonnée : 4e Armée Aérienne (C.A. Verchinine).

* 3e Armée roumaine (Petre Dumitrescu)
– 4e Corps d’Armée (Dumitru Dămăceanu) : 6e DI (Romulus Ianovici), 5e DI (Barbu Alinescu), 14e DI (Gheorghe Stavrescu)
– Corps Blindé (David Popescu): 1ère Division Blindée (Alexandru Beldiceanu), 2e Division Blindée (Radu Gherge)
………
Une nouvelle 4e Armée roumaine est en formation à partir des éléments survivants de forces roumaines restées fidèles au roi Michel et des trois divisions de volontaires roumains de l’Armée Rouge, constituées à partir de prisonniers : Vladimirescu (général Nicolae Cambrea), Horia, Cloșca și Crișan (général Mihail Lascăr) et Oituz și Mărăști (général Iacob Teclu).

………………………………

Réserve opérationnelle
Le 3e Corps Aéroporté (V.A. Glazunov) et le 5e Corps de Cavalerie (V.D. Kriuchenkine) sont en réserve, spécialement à l’intention des Fronts Ukrainiens.

La 5e Armée Aérienne (S.K. Goriounov) et le 2e Corps Aéroporté (M. Tikhonov), retournés en réserve générale de la Stavka, sont mobilisables à la demande.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 16:21    Sujet du message: Répondre en citant

12 mars
Après Volodino
Joukov passe… sur la droite
Région de Memel (Großer Reich)
– La 1ère Armée d’Alexei Kourkine poursuit ses assauts infructueux sur Memel sous un véritable déluge de pluie.
Aujourd’hui, le 2e Front de la Baltique participe à ces diversions sur l’Ostwall : la 7e Armée de la Garde (Nikolai Berzarine) fait une tentative, malgré les pertes déjà subies, en direction de Goldap, plus ou moins bien coordonnée avec la 39e Armée d’Andrei Zigin – supposée frapper depuis le sud et vers Kowahlen afin de former une vaste pince contournant la forêt de Rominta. Hélas pour les Soviétiques, outre cette pluie qui les ralentit, le XXXVIII. ArmeeKorps de Kurt Herzog (pourtant très étiré !) a tout le temps de voir arriver vers ses tranchées des masses de fantassins peu soutenus et déjà fatigués puis de les bombarder à l’artillerie – sans risque de contre-batterie, les pièces russes ne sont pas encore en place. En fin de journée, une intervention de la 1. Luftwaffen-Feld-Division (Rudolf Petrauschke), renforcée des StuG III du Major Fritz Glossner (185. StuG Abt), raccompagne l’Armée Rouge sur ses positions de départ. Les Allemands n’ont pas été surpris, malgré ce qu’espérait la Stavka : « On s’y attendait, dira un vétéran allemand. Il faisait moche partout, un vrai temps de Russes – idéal pour attaquer. » C’est vrai pour les Russes – et pas seulement pour eux.
…………
Région d’Ostroleka (1er Front Biélorusse) – Le 18e Corps Blindé d’Alexei Burdeiny a enfin passé la Narew. C’est donc le long d’un fleuve sécurisé – mais qu’il va quand même falloir franchir – que la 3e Armée de Chars de Pavel Rybalko est rejointe par la 1ère Armée de la Garde (Ivan Chistiakov), la 2e Armée de Choc (Kuzma Galitsky) et le Groupement Oslikovski. Ces troupes, nombreuses mais fatiguées, mettent toute la journée à atteindre leurs positions autour d’Ostroleka – bien trop tard pour traverser aujourd’hui, mais créant néanmoins dans tout le secteur des encombrements et embouteillages.
…………
Région d’Ostrów Mazowiecka (1er Front Biélorusse) – La 20e Armée de Vladimir Kurassov arrive en vue de Różan, suivie de la 3e Armée de la Garde d’Ivan Zakharkine. Sur sa gauche, le 10e Corps Blindé d’Alexei Popov a finalement réussi à passer par le sud… pour se retrouver immédiatement confronté au même problème que l’infanterie : passer la Narew alors que tous les ponts ont été détruits. Il faudra donc attendre la nuit pour pouvoir faire passer un nombre significatif d’engins sur la rive ouest et sécuriser véritablement le carrefour de Różan. Auparavant, de petits groupes de frontovikis seront passés par tous les moyens imaginables (barques, radeaux voire bottes de foin !) afin d’envoyer des reconnaissances vers Perzanowo et Rzewnie… Sans être vraiment capables de poursuivre leur adversaire.
Pour la 4. PanzerArmee, c’est autant de temps de gagné. Et c’est finalement sans autre désagrément que la pluie, qui les ralentit aussi, que les forces de l’Axe achèvent de traverser la Narew pour se retrouver à l’abri derrière l’Ostwall. A Pułtusk comme à Wierzbica, elles n’oublieront pas, bien sûr, de faire sauter leurs moyens de passage en partant. Cependant, le long voyage ordonné par Rastenburg n’est pas fini ! Les forces de Kurt von Der Chevallerie vont à présent devoir contourner Varsovie par le nord puis l’ouest avant de redescendre dans la région de Grójec pour occuper une position où, selon le plan de Friedericus II, elles devraient déjà se trouver !
…………
Région de Białystok (2e Front Biélorusse) – La 15e Armée – toujours en tête d’un groupe très à la traîne ! – arrive enfin en vue du Boug à hauteur de Nur. Il faut à présent se donner les moyens de passer vers Ceranów. Les sapeurs de Georgiy Zakharov – renforcés de tous ceux de la 3e Armée de Choc qui parviendront jusqu’ici – ont donc encore beaucoup de travail !

Tankiste (Evgueni Bessonov)
Camping

"Notre cavalcade n’aura pas duré bien longtemps : deux jours plus tard, nous étions comme bien d’autres coincés au bord d’un fleuve sans importance, sur le pas de la porte de l’antre de la bête fasciste, à attendre une fois encore des services qui n’arrivaient jamais. L’organisation, décidément !
Comme de coutume, l’oisiveté nourrit l’ennui – père de toutes les mauvaises humeurs, depuis les viriles saillies d’Andrei jusqu’aux très brûlants souvenirs de Sasha, en passant par les silences énigmatiques de notre cher Nikita. Finalement, je fais descendre tout le monde pour aller aider Fiodor à réviser sous la pluie. Au moins, que cette pause serve à quelque chose. Et puis, rien que le simple fait de construire une tente pour travailler au sec sur la plage moteur leur fera du bien. Et quand notre diesel Model V-2-34 V12 fera tourner ses 500 chevaux, au moins, il nous réchauffera un peu !"

(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgueni Bessonov, Skyhorse 2017)

Opération Vistule-Varsovie
La Walkyrie – Vers le cercle de feu
Région de Varsovie (2e et 3e Fronts Biélorusses)
– Tandis que ce qu’il reste de l’ancienne 1. PanzerArmee de Josef Harpe (LXXVIII. PzK et XXXIX. PzK) achève de se positionner le long de la Vistule, l’Armée Rouge continue de se répandre en désordre dans la vaste région située à l’ouest de Varsovie. Le 2e Front Biélorusse, après avoir laissé passer devant les forces du 3e FB qui foncent vers la capitale, se prépare à repartir de l’avant : la 1ère Armée de Chars de Mikhaïl Katukov quitte Mińsk-Mazowiecki, en laissant à la 4e Armée de la Garde (Ivan Muzychenko) le soin de couvrir ses arrières – précaution superflue, mais qui permettra de ne pas trop encombrer les voies de communication, alors que le 1er Corps de Cavalerie (Vladimir Kryukov) et le 1er Corps Aéroporté (Viktor Zholudev) couvrent déjà le flanc nord dans la région de Łochów, à la jonction avec les forces du 1er FB. Les chars auront dépassé Sulejówek dans la soirée. Sans se presser…
Car devant eux, la 37e Armée est la première à entrer dans les rues de la capitale polonaise, par le quartier de Wawer – déserté par l’ennemi. Vasily Chuikov, que la Gloire n’a donc pas abandonné, tout compte fait, peut savourer un triomphe qu’il n’a peut-être pas complétement mérité… Il doit toutefois assez vite déchanter. D’abord, la population qui l’accueille n’est pas vraiment enthousiaste – mais cela, encore, n’est pas trop son souci. Par contre, ses difficultés de ravitaillement l’inquiètent bien plus – de fait, la manœuvre imposée par Moscou n’a pas été anticipée par son train ! Et surtout, le tissu urbain affreusement ravagé rend sa progression particulièrement difficile. Par bonheur, les Fascistes n’ont rien laissé en partant : ni mines (ils n’en disposaient guère), ni tireurs d’élite ou autres enfants perdus (qui se seraient sans doute fait égorger par les Polonais). Quoi qu’il en soit, ses frontovikis ne sont plus qu’à 7 kilomètres du centre historique, en passant par le district de Praga Południe (qu’on dit encore plus détruit…). Ensuite, ils n’auront plus qu’à traverser la Vistule pour rallier l’insurrection. Alors, les Fascistes ne pourront plus tenir – surtout avec la 4e Armée de Choc d’Ivan Maslennikov qui peut les prendre de flanc à tout moment en passant en amont vers Wilanów.
Pourtant, dans la soirée, Chuikov reçoit l’ordre de faire halte – ordre qui le surprend au moins autant que celui qui lui demandait de foncer vers Varsovie… Vassili Grossman va donc devoir patienter derrière les lignes, alors qu’il s’apprêtait déjà à retranscrire par le menu tout ce que la ville martyre avait à raconter d’histoires terribles.
………
Entre Siedlce et Dęblin (2e Front Biélorusse) – La 29e Armée d’Alexander Gorbatov continue de descendre vers la Vistule et arrive dans la nuit à Trojanów – on lui a demandé de presser le pas. Sur sa gauche, la 54e Armée (Sergei Roginski) court elle aussi de l’ouest de Łuków jusqu’à Okrzeja, comme soudain éperonnée. Devant elles, la 64e Armée de Mikhaïl Sharokine et le Groupement Pliev font de même – marchant au canon, ils atteignent Dęblin à la mi-journée.
………
Région de Tarnów (3e Front Biélorusse) – Rien à signaler : les troupes de Malinovski dans ce secteur attendent toujours des renforts, et l’attention de leurs chefs s’est reportée ailleurs.

Opération Friedericus II
Le Führer veut un miracle sur la Vistule
Le long de la Vistule, 06h30
– La nuit est glaciale et les lignes relativement calmes quand l’Ostheer fait quelque chose dont elle avait un peu perdu l’habitude depuis l’année dernière : elle prend l’offensive, et massivement ! Friedericus II : l’offensive majeure conçue par Hitler et l’OKH comme une bataille décisive qui disloquera d’un coup le centre de l’Armée Rouge, rejettera les Slaves bien loin à l’est vers la steppe et stabilisera pour longtemps le Front de l’Est, dans un magnifique exemple de génie prussien digne du grand Friedrich… dont la culture était pourtant très opposée à la Kultur nazie (3).
Le plan est simple – peut-être même simpliste. Hier encore, le SS-OberstGruppenführer Paul Hausser le décrivait en quelques mots dans son QG de Radom avant de se rendre en personne sur le front pour assister au départ de ses troupes. Les deux corps blindés en ligne le long de la Vistule – PanzerKorps GrossDeutschland (Walter Hornlein) et I. SS-PanzerKorps (Josef “Sepp” Dietrich) quitteront peu avant l’aube leurs positions pour aller frapper les lignes russes à l’ouest de la Vistule, présumées faibles et étirées. Ils doivent anéantir les Bolcheviques ayant passé le fleuve et se saisir de plusieurs points de passage sur celui-ci, notamment grâce à l’aide de plusieurs éléments indépendants chargés d’actions “non conventionnelles”. La tâche est d’importance – mais avec quatre divisions panzers, une de Panzergrenadiers et un Abteilung de chars ultra-lourds, Hausser ne doute pas qu’il soit à la portée du soldat allemand.
Ensuite, les deux corps blindés tenus en réserve – II. SS-PanzerKorps (Walter Krüger) et IV. SS-PanzerKorps (Felix Steiner), soit quatre divisions de panzers et deux Abteilungen de chars lourds – assureront l’exploitation jusqu’à Koch, pour passer la Wieprz et se retirer ensuite en seconde ligne, si nécessaire, afin de se réorganiser. Le PanzerKorps GrossDeutschland et le I. SS-PanzerKorps pourront alors repasser devant. L’infanterie suivra pour le nettoyage – quelle infanterie, cependant, ce n’est pas précisé – on escompte que d’ici là, l’ancienne 1. PzA pourra repartir de l’avant, mais cela ne ferait pas grand-monde…
Ensuite, ce sera Siemiatycze et le Boug. Finalement, après une cavalcade de 225 kilomètres, on reprendra Białystok, où l’on sera rejoint par l’HG Nord sorti de l’Ostwall afin d’enfermer dans un gigantesque Kessel pratiquement trois fronts soviétiques ! Sauf, bien sûr, si le Slave ne se débande pas avant pour fuir – auquel cas, il n’y aura qu’à le moissonner à la mitrailleuse dans les champs.
Et après ? Après, selon les projections de l’OKH, le front devrait se stabiliser grossièrement le long de l’ancienne ligne de démarcation germano-soviétique, et ce pour au moins un an. Pendant ce temps, les SS retourneront en vainqueurs sur le front français et on pourra alors discuter avec les Occidentaux… Ou peut-être même avec les Slaves – cette leçon infligée à l’Armée Rouge les aura peut-être convaincus de se débarrasser de Staline, voire des Bolcheviques.
Le plan est simple mais les espoirs immenses. Le Reich n’a donc pas lésiné sur les moyens. Les neuf divisions blindés ou mécanisées qui sont le fer de lance de l’opération sont réputées d’élite. Elles totalisent 700 chars modernes. Pour détruire les nouveaux engins soviétiques, l’Allemagne compte sur ses Panther (enfin fiables et en nombre), sur ses Tiger et même sur ses quelques Löwe. Qui pourrait leur résister ?
Cependant – même si la hiérarchie nazie feint de ne pas s’en apercevoir – les effectifs paraissent tout de même un peu légers pour assurer pareille percée tout en couvrant les flancs de la pénétration en cas de contre-offensive soviétique. A Rastenburg, on a attribué ce rôle aux corps d’armée de l’ancienne 1. PanzerArmee ramenés par Harpe. Hélas, outre le fait qu’ils semblent en bien piteux état, ils vont aussi devoir assurer la garde de tout le secteur de rives au sud de l’ancienne capitale. En effet, la 4. PanzerArmee, censée couvrir le flanc nord de la percée et supposée, dans un second temps, assurer le lien avec l’attaque du HG Nord, est toujours retenue au nord de Varsovie en raison du grand chaos issu d’une part du caractère… improvisé du repli (c’était ça ou sacrifier la 2. Armee !) et d’autre part de l’insurrection polonaise dans la ville (maudits terroristes !) (4). On espère que la résolution de la situation à Varsovie, avec l’appui éventuel des troupes de Kurt von der Chevallerie, permettra à celles-ci de glisser rapidement vers le sud puis vers l’est… Pour le moment, la vitesse sera donc la clé de la réussite de Friedericus II. La vitesse, sidérant l’ennemi et annihilant toute réaction efficace de sa part… Comme en 1940 à l’ouest ! Comme en 1942 à l’est !
Evidemment, les équipages des panzers des SS, de la Luftwaffe et de la division Grande Allemagne sont l’élite du régime nazi – ils auront à cœur de satisfaire leur maître. Certains de ces hommes se souviennent-ils qu’on n’est plus en 1940, ni même en 1942 ? Sans doute, mais ils le gardent pour eux.
………
Secteur de Puławy (Friedericus Nord) – Le PanzerKorps GrossDeutschland saute littéralement à la gorge du pauvre 5e Corps Blindé de Semyon Krivoshein. Celui-ci est éparpillé sur une trentaine de kilomètres d’Opactwo jusqu’à Trzcianki, à la recherche d’un débordement désormais pour le moins illusoire, et ne bénéficie d’aucun soutien, en dehors d’une poignée de tubes déployés sur l’autre rive et de quelques troupes d’interligne.
L’issue est inévitable : submergé en nombre et en qualité par la Hermann-Göring (Paul Konrath) sur le flanc droit et la GrossDeutschland (Hasso von Manteuffel) sur la gauche, le 5e CB est pratiquement incinéré sur place en quelques heures, malgré le fait que la division de Manteuffel soit loin de son effectif nominal. Dès l’après-midi, Walter Hornlein peut ainsi injecter au centre la 60. Panzergrenadier-Division Feldernhalle (Otto Kohlermann) – reconstituée près de Strasbourg après les lourdes pertes subies en France – pour foncer vers l’ouest. Les rares points de résistance sont écrasés par les Tiger et les Löwe du 508. schw. Pz Abt : l’unité du Major Helmut Hudel revendiquera à elle seule pas moins de 30 chars en quelques heures. Les tout nouveaux Panzer VIII sont très efficaces, en dépit d’un poids énorme (70 tonnes !) et d’une transmission très capricieuse, selon la tradition des “fauves” de la Panzerwaffe. Ah, et il y a aussi le fait que l’on n’en compte que cinq…
Mais pour l’heure, cela ne prête pas à conséquence. Les Rouges sont en déroute. A la nuit, le 5e CB a perdu 90 % de ses cadres et 75 % de ses effectifs. Semyon Krivoshein lui-même, gravement blessé, a dû être évacué dans la panique. Et alors que la nuit tombe sur les derniers soubresauts d’une bataille désespérée, les premiers Panzer IV de la Feldernhalle commencent à traverser le fleuve vers Puławy sur des moyens de transports improvisés, en dépit de multiples combats retardateurs menés par des égarés. Seuls les plus anciens des tankistes allemands se souviendront qu’en 42, il n’y avait pas ce genre d’obstinés…
………
Secteur de Solec nad Wisłą (Friedericus Centre) – Un peu plus en amont, la 2. SS-Panzer Das Reich (Heinz Lammerding) frappe, seule ou presque, le 22e Corps Blindé de Fedor Volkov, dans une espèce de match retour de leur précédente rencontre, au sud de Lublin. La Das Reich n’a pas l’avantage du nombre dont bénéficie le PzK GrossDeutschand. Elle pousse néanmoins, profitant elle aussi de la dispersion ennemie et de la « supériorité intrinsèque du soldat allemand » (c’est-à-dire, en réalité, du fait que ses hommes sont globalement plus expérimentés). Toutefois, elle ne parvient pas à mettre l’ennemi en déroute. Volkov est habile et réussit, en concentrant ses chars les plus lourds (les IS-1 et IS-107 notamment) sous forme de détachements ad-hoc, à parer la plupart des pointes ennemies. Néanmoins, sa position reste critique – au soir, le 22e CB se bat dos au fleuve et on évacue les services. Pas le général – celui-ci a décidé de rester avec ses hommes.
………
Secteur d’Annopol (Friedericus Sud) – A l’aile sud de l’attaque, à droite de la Das Reich, la 1. SS-Panzer Leibstandarte Adolf-Hitler (Theodor Wisch) frappe à Maruszów au niveau de la jonction entre le 5e Corps Blindé de la Garde Jitomir (V.I. Zhdanov) et du 5e Corps Mécanisé (I.P. Sukhov). Deux formations fatiguées et étirées… mais expérimentées et qui résistent bien, en dépit du renfort apporté aux attaquants par le 101. SS-schw. Pz Abt (Heinrich Kling), dont les Tiger détruisent les T-34 par pelotons entiers à coups de 88.
Vers la fin de l’après-midi, la situation est complexe : les premiers chars de la LAH ont bel et bien atteint les rives de la Vistule face à Annopol. Des éléments de reconnaissance ont même commencé à passer vers l’est en utilisant un pont capturé, et l’on se bat dans la petite ville. Cependant, sur ses deux flancs, les Rouges continuent de lutter – une contre-attaque reste possible. Le I. SS-PzK doit donc choisir : attendre le temps de sécuriser ses arrières, ou foncer et passer outre ? Finalement, d’accord avec Hausser – qui ne doute pas que demain, la Das Reich franchira le fleuve, ouvrant la voie à une exploitation vers Opole Lubelskie par le II. SS-PanzerKorps – “Sepp” Dietrich décide de forcer le passage, en pariant sur l’effondrement du centre ennemi… ou, si ce n’était pas le cas, sur un rétablissement de ses communications par le nord.

Kommando !
Un pont sur la Vistule à hauteur de Jakubowice, 14h30
– Il n’y a guère de monde à cette heure pour traverser la Vistule sur le pont de bateaux que garde le détachement du lieutenant Sultanov – ce petit ouvrage, un peu au nord des voies de communication les plus empruntées, est censé servir surtout de délestage… ou de voie de repli en cas d’offensive ennemie. Et à ce propos, depuis ce matin, le canon tonne dur sur toute la ligne de front. Raison de plus pour être vigilant !
C’est alors qu’un camion arrive à vive allure, suivi par un T-34 d’un ancien modèle barbouillé de peinture – ils ont l’air poursuivis par un bataillon fasciste au grand complet. Des fuyards ! En bon officier du NKVD, Sultanov leur ordonne de faire halte. Le chauffeur du camion obéit, sans daigner pour autant descendre de sa cabine. Il a peur de la pluie, peut-être ?
Mécontent, le lieutenant s’approche, sa casquette à lisière bleue vissée au front, en maugréant qu’il va lui donner bien d’autres raisons d’avoir peur…Mais quand il lève la tête devant la vitre, il a la surprise de se retrouver face à un Tokarev qui lui tire une balle en plein front. Le camion redémarre en trombe pour aller déverser un groupe de fantassins sur l’autre rive, tandis que le T-34 (évidemment capturé !) ouvre le feu sur la guérite de l’autre berge, où se trouve le poste radio. Le pont tombe ensuite rapidement aux mains de l’Axe.
Cette première action signe le début de l’opération Landfried, organisée par le 502. SS-Jäger-Bataillon du SS-Obersturmbannführer Otto Skorzeny (5).

Renforts
Magie vaudou
Ostheer
– Renouvelant à plus grande échelle le tour de magie réussi par Walter Model le mois dernier, l’Ostheer ressuscite aujourd’hui quatre unités détruites lors de Lvov-Kovel ou de Vistule-Varsovie, pour aller étoffer ses lignes de front. Il s’agit des divisions suivantes :
52. Infanterie-Division (Rudolf Peschel – XXXIX. PanzerKorps, 1. PanzerArmee),
58. Infanterie-Division (Karl von Graffen – XXXVIII. ArmeeKorps, 18. Armee),
205. Infanterie-Division (Ernst Biehler – LIX. ArmeeKorps, 8. Armee),
304. Infanterie-Division (Ernst Sieler – LIX. ArmeeKorps, 8. Armee).
Evidemment, ces Gruppendivisionen sont d’une qualité médiocre – elles ne valent pas leurs aînées. En fait, elles ne valent même pas les futures Divisions de Grenadiers, pourtant formées en urgence, qui monteront bientôt au feu. Mais en mars 1944, c’est toujours ça de pris.

Guerre psychologique
Propagande
Union Soviétique
– Tandis que le Reich millénaire chancelle sous les coups, les organisations soviétiques de prisonniers allemands “retournés” – essentiellement le Nationalkomitee Freies Deutschland et le Bund Deutscher Offiziere – multiplient les actions de propagande par émissions radios et par tracts. Ces actions sont surtout dirigées vers les soldats récemment capturés, mais aussi directement vers le camp allemand, afin de tenter de pousser une Heer victime de la politique d’Hitler à se rebeller contre le régime nazi.
Menées sous l’égide de plusieurs officiers capturés – notamment le colonel Hans-Günther van Hooven et le général Walther von Seydlitz-Kurzbach, des personnages somme toute assez peu connus – ces activités ne connaissent cependant qu’un succès fort limité, bien loin de leurs ambitions. Elles sont cependant dûment rapportées à Berlin, Wewelsburg et Rastenburg, où l’on n’est guère surpris de leur absence de résultats. Qui oserait mettre en doute la loyauté du soldat allemand ! En dehors des traîtres prisonniers soumis au KGB, jamais un officier de la Heer ne saurait manquer à son Führer…

Guerre navale
La Flotte du Drapeau Rouge reparaît
QG de la Flotte de la Baltique (Kronstadt, Leningrad)
– Dans la relative tranquillité d’une ville que l’invasion fasciste n’a jamais menacée, l’amiral de la flotte Vladimir Tributs reçoit une missive lui enjoignant de soumettre sous dizaine ses projets d’opérations en Baltique. Moscou compte sur la Flotte pour faciliter la progression en Prusse Orientale. Comme quoi les opérations dans le golfe de Riga et en Courlande ont laissé un souvenir positif !
Tributs se cale dans son fauteuil pour mieux contempler la rade noyée de pluie. Après les sacrifices et le point bas de l’été précédent, les constructions neuves sont arrivées. Il ne commande certes pas un reliquat de flotte coincé au fond d’une baie, non ! Mais bien des forces modernes qu’il tient à la disposition de la Révolution. Elles comptent aujourd’hui trois grands croiseurs lourds neufs de classe Chapaev – les Chapaev, Chkalov et Zhelezniakov, six destroyers tout aussi neufs de classe Ognevoy – les Obraztsovy, Odaryonny, Okhotnik, Osmotritelny, Otlichny, Otvazhny, Zhdanov, ainsi que huit destroyers récents, de type 7/7U (Skoryi, Slavnyi, Smertlivyi, Storojevoy) et de type 30 (Odaryonnyi, Otverjdyonnyj, Surovoj, Svirepoj). Sans parler de la poussière navale : vedettes rapides, dragueurs et poseurs de mines… et des légions de loups rouges qui rôdent sous la surface, empoisonnant les Nazis jusque dans leur antre.
Bien sûr, en face, la Kriegsmarine a le Tirpitz. Mais d’après les renseignements, les avaries que lui ont infligées les Anglais l’ont écœuré : terré au fond du port de Kiel, il ne serait peut-être même plus opérationnel. Dans ce cas, l’Allemagne n’aurait rien de mieux à lui opposer que deux croiseurs légers (les Nürnberg et Leipzig). Alors, avec l’appui de son aviation, la Flotte du Drapeau Rouge peut se permettre d’être ambitieuse !


Notes
3- Il est étrange de noter qu’Hitler vouait un mépris très marqué à la maison de Brandebourg en particulier et à la noblesse prussienne en général – il est vrai que Frédéric II était sans doute de culture davantage française que germanique…
4- NDE – C’est ce point, indiscutable mais dont l’influence est sujette à débat, qui permet encore aujourd’hui à toute une génération d’historiens nationalistes d’affirmer que « Varsovie a sauvé l’Armée Rouge d’un désastre complet ». Position que les historiens russophones jugent très exagérée…
5- Unité issue de l’ancien Sonderlehrgang z.b.V. Oranienburg du SS-Hauptsturmführer Pieter van Vessem, démis par la suite de sa charge pour intrigues et corruption. Concurrent du régiment Brandenburg de l’Abwehr, le 502. SS-JB a finalement réussi à prendre l’ascendant sur celui-ci après son coup d’éclat de 1942 au Gran Sasso.
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Wardog1



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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

La flotte du drapeau rouge auara sans doute une marine plus fournis q'otl car tout les navires mentionées n'ont été terminé que aprés guerre.
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John92



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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Début de livraison:

La 20e Armée de Vladimir Kurassov arrive en vue de Różan, suivie de la 3e Armée de la Garde d’Ivan Zakharkine. Sur sa gauche, le 10e Corps Blindé d’Alexei Popov a finalement réussi à passer par le sud… pour se retrouver immédiatement confronté au même problème que l’infanterie : passer (franchir ?) la Narew alors que tous les ponts ont été détruits. Il faudra donc attendre la nuit pour pouvoir faire passer (traverser ?) un nombre significatif d’engins sur la rive ouest et sécuriser véritablement le carrefour de Różan. Auparavant, de petits groupes de frontovikis seront passés par tous les moyens imaginables (barques, radeaux voire bottes de foin !) afin d’envoyer des reconnaissances vers Perzanowo et Rzewnie… Sans être vraiment capables de poursuivre leur adversaire.

La 15e Armée – toujours en tête d’un groupe très à la traîne ! – arrive enfin en vue du Boug à hauteur de Nur. Il faut à présent se donner les moyens de passer vers Ceranów. Les sapeurs de Georgiy Zakharov – renforcés de tous ceux de la 3e Armée de Choc qui parviendront jusqu’ici – ont donc encore beaucoup de travail !

Tankiste (Evgueni Bessonov)
Camping

"…
Et puis, rien que le simple fait de construire une tente pour travailler au sec sur la plage moteur
leur (leurs ? d'après le correcteur orthographique de word mais j'ai un sérieux doute) fera du bien
…"

Le 2e Front Biélorusse, après avoir laissé passer devant les forces du 3e FB qui foncent vers la capitale, se prépare à repartir de l’avant : la 1ère Armée de Chars de Mikhaïl Katukov quitte Mińsk-Mazowiecki, en laissant à la 4e Armée de la Garde (Ivan Muzychenko) le soin de couvrir (protéger ?) ses arrières – précaution superflue, mais qui permettra de ne pas trop encombrer les voies de communication, alors que le 1er Corps de Cavalerie (Vladimir Kryukov) et le 1er Corps Aéroporté (Viktor Zholudev) couvrent déjà le flanc nord dans la région de Łochów, à la jonction avec les forces du 1er FB.

Par contre, ses difficultés de ravitaillement l’inquiètent bien plus – de fait, la manœuvre imposée par Moscou n’a pas été anticipée par son train ! Et surtout, le tissu urbain affreusement ravagé rend sa progression particulièrement difficile (pénible ?).

La nuit est glaciale et les lignes relativement calmes quand l’Ostheer fait quelque chose dont elle avait un peu perdu l’habitude depuis l’année dernière : elle prend l’offensive, et massivement ! Friedericus II : l’offensive majeure conçue par Hitler et l’OKH comme une bataille décisive qui

Ils doivent anéantir les Bolcheviques ayant passé (franchi ?) le fleuve et se saisir de plusieurs points de passage sur celui-ci, notamment grâce à l’aide de plusieurs éléments indépendants chargés d’actions “non conventionnelles”.

Des éléments de reconnaissance ont même commencé à passer (se diriger ?) vers l’est en utilisant un pont capturé, et l’on se bat dans la petite ville. Cependant, sur ses deux flancs, les Rouges continuent de lutter – une contre-attaque reste possible. Le I. SS-PzK doit donc choisir : attendre le temps de sécuriser ses arrières, ou foncer et passer outre ? Finalement, d’accord avec Hausser – qui ne doute pas que demain, la Das Reich franchira le fleuve, ouvrant la voie à une exploitation vers Opole Lubelskie par le II. SS-PanzerKorps – “Sepp” Dietrich décide de forcer le passage, en pariant sur l’effondrement du centre ennemi… ou, si ce n’était pas le cas, sur un rétablissement de ses communications par le nord.

Mécontent, le lieutenant s’approche, sa casquette à lisière bleue vissée au front, en maugréant qu’il va lui donner bien d’autres raisons d’avoir peur…Mais quand il lève la tête devant la vitre, il a la surprise de se retrouver face à un Tokarev qui lui tire une balle en plein front (entre les deux yeux ?).

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Dernière édition par John92 le Ven Jan 21, 2022 19:45; édité 1 fois
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John92



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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 19:44    Sujet du message: Répondre en citant

Fin de livraison

Ces actions sont surtout dirigées vers les soldats récemment capturés, mais aussi directement vers le camp allemand, afin de tenter de pousser une Heer victime de la politique d’Hitler à se rebeller contre le régime nazi.
Menées sous l’égide de plusieurs officiers capturés (prisonniers ?) – notamment le colonel Hans-Günther van Hooven et le général Walther von Seydlitz-Kurzbach, des personnages somme toute assez peu connus – ces activités ne connaissent cependant qu’un succès fort limité, bien loin de leurs ambitions. Elles sont cependant dûment rapportées à Berlin, Wewelsburg et Rastenburg, où l’on n’est guère surpris de leur absence de résultats. Qui oserait mettre en doute la loyauté du soldat allemand ! En dehors des traîtres prisonniers (à supprimer pour éviter la répétition au-dessus ?) soumis au KGB, jamais un officier de la Heer ne saurait manquer à son Führer…

Dans la relative tranquillité d’une ville que l’invasion fasciste n’a jamais menacée, l’amiral de la flotte Vladimir Tributs reçoit une missive lui enjoignant de soumettre sous dizaine ses projets d’opérations en Baltique. Moscou compte sur la Flotte pour faciliter la progression en Prusse Orientale. Comme quoi les opérations (actions ?) dans le golfe de Riga et en Courlande ont laissé un souvenir positif !

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John92



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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 20:05    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai bien apprécié le coup des Ardennes par Otto le futé Cool
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loic
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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
l’Armée Rouge continue de se répandre en désordre dans la vaste région située à l’ouest de Varsovie

à l'est, non ?

Citation:
Dès l’après-midi, Walter Hornlein peut ainsi injecter au centre la 60. Panzergrenadier-Division Feldernhalle (Otto Kohlermann) – reconstituée près de Strasbourg après les lourdes pertes subies en France – pour foncer vers l’ouest.

Idem, à l'est ?
Citation:

Les tout nouveaux Panzer VIII sont très efficaces, en dépit d’un poids énorme (70 tonnes !) et d’une transmission très capricieuse, selon la tradition des “fauves” de la Panzerwaffe. Ah, et il y a aussi le fait que l’on n’en compte que cinq…

On peut ajouter la difficulté sur terrain détrempé ?
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Jan 21, 2022 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Vrai mais, comme pour le Tiger normal :

Citation:
Pour en terminer avec le train de roulement, comme pour le Tigre I, deux jeux de chenilles étaient prévus : une paire de 660 mm pour le transport sur rail, et une paire de 800 mm pour le combat. Ces chenilles larges permettaient au char d'avoir une bonne tenue en terrain instable, comme la boue, malgré son poids énorme, générant une pression au sol assez faible. Ceci ne changeait en revanche pas grand-chose au fait que le char était trop lourd pour la majorité des ponts de l'époque, ce qui réduisait de beaucoup sa mobilité tactique.

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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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