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Le Front Russe, Février 1944
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Loïc a écrit :

Citation:
Citation:
Citation:
le nouveau XXX. PzK


XL. PzK, donc


Non, 30 égale bien XXX, c'est 40 qui égale XL.

@+
Alain
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Etienne



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 15:20    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Non, expertise, ce sont des experts.


Et alors? Il y a deux sens à expert:
Un pour expertise, mais on expertise quelque chose ou quelqu'un en donnant un avis, il n'y a pas d'autre sens.
Un autre pour avoir acquis de l'expérience (ce qui permet d'expertiser par la suite, d'accord)
là, ça voudrait dire que les équipages donnent leur avis Laughing
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 15:40    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Loic n'anticipons pas trop. Hormis quelques engagements mineurs je ne vois pas grosse matière à combats et résistance dès l'instant où l'évacuation de la Lettonie dont la Courlande a été decidee contrairement à OTL. Le reich cède dans les pays baltes, dans un contexte de presque-effondrement et de crise d'effectifs (je ne sais pas si ça transparaît... Smile )

Ceci étant, cela ne veut pas dire que ces unités n'existent pas (si tant est qu'elles n'aient pas été consommés lors des combats passés en Baltique FTL - qui pour le coup, eux, restent évidemment à écrire!) qu'elles ne feront rien plus tard. On s'approche de la prusse orientale, et on défend déjà Memel.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 15:49    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:
Non, 30 égale bien XXX, c'est 40 qui égale XL.


Exact, mais XXX était une erreur qu'avec Loïc, nous avions déjà dépistée. Il en restait !
En fait, ce n'est pas le 30e corps, mais le 40e.
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Casus Frankie

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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

Par contre, je souhaite "plusseoir" (sic) sur l'aspect ODB naval Baltique. Si quelqu'un se sent, ça me serait utile.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Par contre, je souhaite "plusseoir" (sic) sur l'aspect ODB naval Baltique. Si quelqu'un se sent, ça me serait utile.


En tenant compte du fait que nous sommes en FEVRIER. Et que c'est pas le mois rêvé pour des opérations navales dans le coin !
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Casus Frankie

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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 16:38    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais l'ODB pourrait être par exemple au 15 mars. Afin de laisser le temps à la baltique de dégeler ... et à un raton-laveur de se retourner.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

10 février
Opérations Šiauliai et Bagration
Conclusion calamiteuse
1er et 2e Fronts de la Baltique
– Alors que l’aile droite du 1er Front de la Baltique paraît désormais stabilisée, Markian Popov continue d’activer son aile gauche afin d’assister son voisin Meretskov, dans la mesure de ses moyens.
Le 15e Corps Blindé attaque donc par le nord Šventupė, menaçant ainsi le point de passage de la 16. Armee sur la Sventoji, gardé par la seule 123. ID. Déjà bien affaiblie, celle-ci connait des moments très difficiles, d’autant plus qu’elle est déjà soumise aux assauts de la 63e Armée et du Groupement Oslikovsky depuis le sud. Cependant, Louis Tronnier – qui s’est retranché durant la nuit – peut compter sur les premiers éléments de la 16. Armee, venus de l’est, sur sa partenaire du XL. PzK, la 253. ID, et sur le soutien des derniers engins du 226. StuG. Tous ensemble pour tenir, puis rejeter les Rouges vers le sud depuis Ukmergė ! Ou du moins pour essayer, car dans les faits, ils arrivent tout juste à tenir.
Désormais dos au fleuve, les Landsers de Tronnier s’accrochent douloureusement – ils n’ont guère le choix du reste. En face, Fiodor Rudkine peine à se coordonner avec Kuznetsov et Oslikovsky, lesquels ont d’autres soucis… Et finalement, faute d’infanterie – la 7e Armée affronte de son côté, à Anykščiai, le XXVIII. ArmeeKorps d’Herbert Loch (qui a décidément bien trop d’adversaires, avec la 42e Armée aux environs de Rubikiai !) – les T-34 se contentent de broyer du Fasciste sans pouvoir passer.
De fait, alors que des éléments de trois Fronts soviétiques, pas moins, convergent vers ce secteur, la situation devient… brouillonne, voire confuse. Et plus encore qu’hier, pour le 2e Front de la Baltique du camarade Kirill Meretskov – lequel a déjà laissé filer l’ennemi à Utena hier. L’absence de reconnaissances aériennes due à la pluie ne l’aide pas ; il calme sa frustration en se montrant aussi dur envers ses subordonnés que Staline sait l’être envers lui. Du coup, la 7e Armée de la Garde de Berzarine se jette vers Šiaudiniai puis Rubikiai avec la 34 e Armée de Lopatine sur sa gauche, le long de la route principale vers Kaunas. Elle se heurte alors au II. ArmeeKorps (Paul Laux), mais aussi et surtout à des embouteillages monstrueux : les colonnes d’infanterie finissent par monter à l’assaut sans chars (embourbés, coincés à l’arrière) et sans artillerie (encore plus loin). La Wehrmacht, bien qu’épuisée et à bout de nerf, réussit donc à tenir la ligne face à ces assauts aveugles qui ressuscitent ceux de la Guerre d’Hiver. Comme dans un cauchemar, les pires expériences de Merestkov se répètent – et dans les deux cas, sous la contrainte ! Les vagues humaines lancées par ses subordonnés se brisent ou se dispersent dans des combats secondaires.
Au centre de l’embrouillamini, les deux divisions d’infanterie du X. ArmeeKorps (Thomas-Emil von Wickede) ont réussi à atteindre Dapkūniškiai, en compagnie des SS de la Kurland et de la 19. SS-GrenadierBrigade et des Nashorn du 655. schw. PzJ. Abt. Les Rouges sont encore loin. Leurs forces mécaniques (13e Corps Blindé, 10e Corps Mécanisé, 14e Corps Blindé) peinent à contourner Utena – elles sont carrément entrées en collision avec la 34e Armée, multipliant les embouteillages ! – tandis que leur infanterie traverse à peine la petite ville. La 55e Armée l’atteint même tout juste ! L’Axe a donc encore un peu de temps – pas beaucoup cependant, bien que la 2. Armee continue de couvrir le créneau entre Skiemonys et Avilčiai. Et ce qui attend la 16. Armee pour franchir la Sventoji n’est pas forcément plus encourageant…
Dans son QG mobile, Christian Hansen prend alors de sa propre initiative une décision cruciale. Réunissant les éléments motorisés des deux formations SS et le 655. schw. PzJ. Abt, ainsi que les ultimes Tiger du 505. schw. Pz. Abt, il les envoie frapper le flanc de la 63e Armée, à Liaušiai, prenant par surprise des Soviétiques fort étirés qui n’imaginaient plus leur adversaire capable d’une pareille initiative !

Obstination punie
1er Front Biélorusse
– Cette offensive, qui va frapper le flanc de Vasiliy Kuznetsov, très étiré depuis Vilnius (45 kilomètres !) et à peine couvert par le 1er Corps de Cavalerie de la Garde, est une catastrophe pour le 1er Front Biélorusse. Gueorgui Joukov s’acharne en vain depuis trois jours, et plus ou moins seul, sur un adversaire moribond. Alors qu’il s’imaginait fermer personnellement la dalle du tombeau de la 16. Armee, le maréchal – qui surestime sans aucun doute la force de la contre-attaque allemande – entrevoit tout à coup la possibilité d’une destruction des pointes de ses armées, voire d’une perte de Vilnius qui ouvrirait la voie à un encerclement de la 3e Armée de Chars ! Il sent bien qu’une aussi grosse faute de sa part pourrait lui coûter très cher.
Joukov réagit donc très violemment. D’abord, la mort dans l’âme, il ordonne à la 63e Armée de Kuznetsov de relâcher sa proie – le XXX. PanzerKorps – pour aller affronter l’ennemi, avec l’aide du 6e Corps Mécanisé (V.V. Koshelev), du Groupement Oslikovski, qui va donc devoir repasser le fleuve. Ensuite, il envoie toutes les forces aériennes dont il dispose attaquer les blindés ennemis – déjà à Šešuoliai et qui menaceraient la route Ukmergė-Vilnius – en dépit du temps et des observations du camarade Naumenko, dont la 2e Armée Aérienne aura quelques pertes par accident aujourd’hui… Enfin, il ordonne à la 20e Armée de Kurassov de foncer sans délai de Salakas vers Alanta pour assurer le flanc gauche du 2e Front de la Baltique. C’est loin (60 kilomètres) ? Les chars ont besoin d’essence ? Les hommes dorment debout ? Après ! De fait, il ne s’agit pas pour le maréchal de frapper effectivement mais de perturber l’action ennemie.
Pendant ce temps, Rybalko cherche toujours les points de passage pour sa 3e Armée de Chars. Il approche de la banlieue de Kaunas par Prienai, face à quelques chars fascistes – la 22. Panzer (ou plutôt ce qui en reste), qui ne saurait tenir. Il va pourtant falloir lui demander de mettre la pédale douce – surtout au nord, à Jonava – pour se regrouper avant de frapper à nouveau. Que de temps perdu !
Ainsi, le XXX. PanzerKorps échappe d’extrême justesse à la destruction complète et la 16. Armee de Christian Hansen à un encerclement fatal. A Šventupė, avant la tombée de la nuit, le X. ArmeeKorps commence à traverser, renforçant une 123.ID bien plus que décimée. Les frappes rageuses de la 14e Armée Aérienne commandées à la faveur d’une éclaircie en fin d’après-midi n’y changeront rien. L’ennemi s’est échappé. Et Bagration comme Šiauliai sont visiblement terminées.

Trompe-l’œil
« Alors que la 16. Armee commençait à passer la Sventoji a la lueur des incendies, Joukov savait déjà que Šiauliai ne pouvait plus rien donner de positif ici – sa tentative de relancer l’opération en y ajoutant le 1er Corps Biélorusse, une fois Bagration achevée, avait échoué, tout simplement. Son premier revers depuis longtemps, certes point trop calamiteux mais néanmoins fort contrariant.
En était-il l’unique responsable ? Engagée dans la précipitation avec des troupes ne disposant que d’une supériorité marginale, sur un terrain médiocre et par un temps tout aussi mauvais, Šiauliai ne pouvait déboucher que sur des résultats médiocres, reflétant le manque de confiance perceptible de ses responsables. En vérité, l’offensive avait surtout été lancée pour satisfaire Staline, convaincu de pouvoir parachever le triomphe de Bagration pour détruire un ennemi qu’il imaginait en déroute tout en remettant la main sur l’ensemble des pays baltes.
Certes, Joukov avait sans doute eu tort de trop croire en sa bonne étoile en tentant de décrocher à tout prix et sous sa seule autorité un nouveau succès décisif – jusqu’à en négliger les principes de base de la coordination et du commandement. C’était pourtant son rôle en tant que représentant de la Stavka ! Hélas pour lui, il n’était cette fois qu’un représentant officieux… Mais cette négligence était un péché fort commun dans l’Armée Rouge, dont seul le soldat du rang devait payer le prix. C’est pourquoi le maréchal, convaincu de la supériorité de son expertise sur les craintes de ses partenaires, avait pris des décisions malheureusement erronées.
En résumé, entre hubris et peur de son chef, Joukov se comportait à présent en commandant de Front – un bon, indubitablement, mais rien de plus. Précisément le rôle que le Petit Père des Peuples attendait de lui. Il ne manquerait pas de le lui rappeler dans les semaines à venir, alors que la « guerre des maréchaux » battrait son plein et après une ultime maladresse qui aurait pu coûter fort cher.
Toutes considérations politiques et personnelles mises à part, peut-on dire pour autant que Šiauliai avait été mal conçue, ou trop ambitieuse ? Peut-être… ou peut-être ses quelques bons résultats que le terrain (280 kilomètres e progression en 12 jours, tout de même !) ont-ils simplement été éclipsés par les succès immenses des opérations qui l’avaient précédée et, plus encore, de celles qui allaient suivre.
De fait, le devenir de ses exécutants – nullement sacqués – éclaire sans doute sur la réalité des fautes de chacun. Gueorgui Joukov aurait le destin que l’on sait. Markian Popov resterait en place jusqu’à la fin de la guerre. Quant à Kirill Meretskov, sans conteste le général dont la performance pose ici le plus question, l’Histoire ne lui en voudrait pas – et Staline non plus d’ailleurs. En réalité, Šiauliai avait été inefficace car déclenchée de manière improvisée sur la base d’un plan déjà obsolète, avant de se résumer in fine à une suite d’action souvent brillantes, mais toujours sans lendemain, dont la belle et incontestable performance du 1er Front Biélorusse. Il en coûtait cependant à l’Union Soviétique 175 000 hommes (morts, blessés et prisonniers) ainsi que 500 chars – perte désagréable, mais non irrattrapable.
En face, le HG Nord – et notamment la 16. Armee de Christian Hansen – avait senti passer le vent du boulet. Sans l’aide du terrain, de la météo, et sans l’indéniable capacité d’improvisation tactique de l’Ostheer, la Wehrmacht aurait dû affronter une nouvelle catastrophe. Elle perdait dans l’affaire ce qui lui restait des pays baltes – ce qui était sans importance, après la chute de Minsk – mais surtout 100 000 hommes et 140 chars. Cela aurait pu être beaucoup plus, sans aucun doute, mais c’était déjà beaucoup trop. »

(Robert Stan Pratsky et Waitman Wade Beorn, Descendre dans les Ténèbres : les combats pour la Biélorussie et l’Ukraine – Presses universitaires de Harvard, 2014 – Extrait du chapitre Šiauliai et les pays baltes – La sœur mal aimée de Bagration).

Tankiste (Evgueni Bessonov)
Confusion

« La pause n’a hélas duré que très peu de temps – on nous chargeait déjà de fantassins, d’essence et de munitions (la moitié de notre capacité, au mieux) : il fallait repartir vers l’ouest. Mon peloton à peu près intact passait devant. Le tout dans une atmosphère d’empressement confus qui ne me plaisait guère, je dois l’avouer. Fiodor rejoint la route, nous passons en seconde position. Au troisième rang derrière nous, curieux hasard, le groupe féminin, avec notamment le N° 300 de la Polina, si précieuse à notre pointeur. Devant le regard, camarades, malgré la fatigue ! »
(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgueni Bessonov, Skyhorse 2017)

Baltes désespérés
Plus grand Reich
– Constatant la regrettable “disparition” du gouvernement en exil letton, le Reich, soucieux de s’assurer la fidélité des derniers collaborateurs baltes dont il dispose encore, arrête Kazys Škirpa, chef d’un gouvernement lituanien qui n’a jamais été autorisé à résider dans son pays (hormis une très brève visite de Kaunas en octobre dernier). Il est vrai que ce dernier avait commis peu de temps plus tôt la maladresse d’envoyer un mémorandum appelant à remplacer les autorités d’Occupation par ses services en devenir, au moment précis où les milices locales faisaient preuve envers la Wehrmacht d’une loyauté chancelante (41) .

Opération Lvov-Kovel
La lance de Wotan
Région de Rovne (nord de l’Ukraine)
– Au contraire des pays baltes, et malheureusement pour l’Axe, un temps changeant mais relativement favorable aux opérations aériennes se maintient sur l’Ukraine occidentale. Et les frappes des VVS se poursuivent pour accompagner celles de l’Armée Rouge en général.
L’aile gauche de la 6. Armee essaie toujours de tenir le long des marais de Malyns’k, au moins le temps du retrait de la 3. PanzerArmee du saillant d’Olvesk. Retrait en cours et qui s’effectue d’ailleurs sans trop de mal. Il s’agit là d’un mouvement prévu de longue date, voire même espéré par les deux camps. Il n’a donc nullement échappé aux Soviétiques, qui se contentent pourtant de raccompagner les Fascistes le long de leur nouvelle ligne Klessiv-Yasnohirka – seul le XXIV. PanzerKorps (Martin Wandel), qui ne possède pas le moindre blindé, remonte du flanc gauche vers le Pripyat et Vierasnica, pour couvrir les marais. Rodion Malinovski s’en tient curieusement à des coups de sonde et autres agaceries peu coûteuses… Est-ce parce que le terrain boisé, enneigé et ravagé naguère par les combats de Koutousov ne se prête nullement aux cavalcades ? Pas seulement. Dans les faits, Malinovski et son 3e Front Biélorusse ont reçu des consignes de modérations afin de ménager, non l’adversaire, mais bien leurs propres troupes dans l’attente de Vistule-Varsovie. Inutile de predre du monde pour un saillant inutile en train d’être évacué.
Certes – mais avant que ce repli qui arrange tout le monde s’achève demain (ou plutôt après-demain : il y a la Sluch à traverser !) il faut encore que Maximilian De Angelis puisse le couvrir. Et ça, Ivan Koniev n’entend pas le laisser faire sans réagir ! Le maréchal ne serait pas contre un encerclement partiel de la 3. PanzerArmee… Il espère au moins infliger quelques pertes à ce futur adversaire, et souhaite de toute façon s’emparer de la confluence entre Sluch et Horyn pour protéger son flanc avant de poursuivre vers Kovel.
Traversant donc une Berezne ravagée par l’artillerie, la 65e Armée d’Ivan Boldine affronte à hauteur d’Orlivka le barrage formé par le XVII. ArmeeKorps (Wilhelm Schneckenburger), qui n’a à tenir “que” 5 kilomètres de terrain praticable. Face à cet obstacle renforcé mais sans profondeur, Boldine réagit avec sa subtilité proverbiale : barrage d’artillerie massif suivi d’un assaut d’infanterie déterminé (42). Bonne vieille méthode, coûteuse pour les deux camps. Au soir, Schneckenburger a dû se retirer de 5 kilomètres jusqu’à Bohushi. Ce n’est pas beaucoup, mais ses troupes ont subi des pertes sévères face aux vagues ennemies – il prépare donc déjà une ligne de repli vers Tynne.
Sur sa droite, les choses ne s’arrangent pas complètement. L’arrivée de la 78. Sturm-Division (Hans Traut) a certes sauvé la situation après la déroute de la 4. LFD… mais Allemands et Russes se retrouvent désormais à faire la course vers un goulot d’étranglement : l’unique route traversant les marais en direction de Sarny. Les bois de Malyns’k, qui ouvrent sur la plaine, deviennent le théâtre des combats les plus féroces entre les frontovikis du 7e Corps Mécanisé et les Landsers de la 79.ID (Richard von Schwerin). Le Russe attaque partout, bien couvert par l’aviation, et cherche à incinérer son adversaire sur place. Pour l’instant, la ligne tient bon – Ivan Tutarinov, en bon cosaque d’Astrakan, se méfie des terrains hostiles et tente de passer en force le long de la route, ce qui permet aux défenseurs de concentrer leurs forces. Mais cette performance leur coûte cher, faute d’armes antichars en nombre suffisant.
Par contre, du côté de la 37e Armée, la situation paraît se débloquer. Débouchant enfin de Lisopil’, le 19e Corps Blindé d’Ivan Vasilev atteint Pidluzhne et longe l’Horyn à la recherche d’un point de passage. Il en trouve un dans le petit village de Korchyn – un médiocre pont, de 50 mètres de long à peine, défendu par un Pak 40 et une poignée de territoriaux renforcés de collaborateurs raflés au fil des réquisitions. Evidemment, le Soviétique balaie cette faible opposition et commence à passer l’Horyn. Dès demain, il peut être à Tsuman’, fermant ainsi la route du nord et les points de passage sur la Putylivka, et menaçant déjà de tourner Rovne !
Face à ce désastre, De Angelis ne peut plus qu’ordonner la retraite générale dans le secteur au nord de Rovne. La 9. ID (Siegmund von Schleinitz) et le 210. StuG (Major Herbert Sichelschmidt), désormais coincés au nord d’une 37e Armée en furie, se retirent vers Oleksandrivka, en visant Komarivka faute d’une Malyns’k déjà contestée. Quant à la 294. ID (Johannes Block), seule en lice de ce côté-ci de l’Horyn, elle a déjà entrepris de retraiter vers le sud et Rovne, avant que les Rouges ne prennent les ponts vers Pukhova.
C’est que le 3e Front Ukrainien va vite ! Et pendant que Block tente de passer en catastrophe, le 20e Corps Blindé affronte avec succès dans le secteur de Zaborol’ la 168. ID (Werner Schmidt-Hammer), qui tente courageusement de garder ouverte la route pour ses camarades, avec l’aide du 249. StuG. Peine perdue – nous ne sommes pas en Lituanie ! Et les Landsers de Schmidt-Hammer, assommés d’obus de 122 mm, écrasés par les chenilles des IS-1, saoulés de coups par les Sturmovik de la 3e Armée Aérienne – dont quelques-uns arborent casserole d’hélice et gouvernail tricolore – lâchent prise pour fuir vers Shpaniv, donc Rovne. La défense désespérée des Fw 190 du I/JG.54 de Walter Nowotny, qui revendiquent 18 victoires pour 4 pertes, n’a servi à rien. Hormis quelques poches de résistance obstinée – qu’on réduira très vite ou pas selon l’humeur du moment – Pavel Poluboiarov est désormais libre de ses mouvements. Au soir, il est déjà à Khotin, au nord de Rovne, et son aile droite intercepte l’avant-garde de Johannes Block, qui tente obstinément de passer.
Dans ces conditions, et alors qu’Ivan Koniev vient d’introduire la 2e Armée de Chars de Sergei Bogdanov, sur les traces du 20e Corps Blindé – ce qui n’est pas conforme à la doctrine, mais Koniev sait reconnaitre une occasion quand il en voit une – il ne reste, ici aussi, qu’à ordonner la retraite. Ce que fait De Angelis, couvert par son chef – après l’évacuation d’Olvesk, Schröner n’en est plus à un recul près, surtout au vu de ses discussions en cours avec Rastenburg… Face à une 5e Armée de Choc qui entre déjà dans Rovne, c’est tout le XXIX. ArmeeKorps (Erich Brandenberger), renforcé du 152. PzJ Abt et du 654. schw. PzJ Abt, qui recule vers l’ouest. Mais jusqu’où au juste ? La prochaine vraie ligne, c’est la Styr, qui traverse Loutsk. A 60 kilomètres de là. Au même moment, 1a 1ère Armée de Choc de Vlassov passe Zdolbouniv pour contourner Rovne par le sud …
La 6. Armee, jamais remise de Zitadelle puis de Koutousov, asphyxiée par une succession d’efforts épuisants, est irrémédiablement vaincue.

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
« Les Français se font à leur nouvelle existence. Les missions deviennent toujours plus fréquentes, plus délicates, plus périlleuses aussi. Le 10 février, trois patrouilles commandées par Tulasne arrivent au-dessus de Loutsk lorsqu’une dizaine de Fw 190 jaillissent des nuages. Première grande bataille. Tuslane l’annonce : « Allo, les Francs-Comtois, attention, attention, 444 (43), Fw au-dessus de vous ! »
Et les chefs de patrouille répondent simplement : « Vu. »
Le combat revêt tout de suite une férocité inouïe. On dirait que les Allemands veulent faire payer cher aux Français, ces vaincus de 40, d’oser combattre encore, et qui plus est sous uniforme soviétique. A la danse nerveuse des appareils, on devine la rage des pilotes. Il faut d’ailleurs dire que presque tous les combats qu’eurent à soutenir les volontaires de la Franche-Comté/Vistule furent marqués par cette implacabilité. Les Allemands nous firent mal, très mal, mais ils payèrent aussi très cher. Pour un pilote français, trois pilotes allemands furent tués.
Dans le grand ciel hivernal, le tournoi à mort a pris des allures de carrousel. Des patrouilles se sont mises à tourner à la queue-leu-leu. C’est la formation de combat classique. Malheur à celui qui ne vire pas assez sec, qui décolle du cercle, qui se laisse déporter : une rafale viendra châtier sa maladresse.
La circonférence s’élargit, se rétrécit, soudain se disloque, reprend, se disloque à nouveau. Les canons aboient. Mahé et Durand abattent les premiers leurs adversaires respectifs. Mais Bizien et Dervil ne rentreront jamais au terrain.
Le général Khondiakoff est très touché par ces pertes. 9 morts en 4 jours de combats (car on a aussi perdu deux Sturmovik et un Pe-2 chez De Pange et Pouliquen !), c’est lourd. Il a de longues conversations avec le colonel Martial Valin. Il supplie celui-ci de faire tout son possible pour que l’escadre dure. Trop d’audace n’est pas une qualité. A ce rythme-là, en quelques semaines, la Franche-Comté aura vécu. De fait, en dix mois, l’escadre va perdre plus du tiers de ses hommes.
Le moyen d’ailleurs d’être prudent ! Le soir même de la visite du général Khondiakoff, on annonçait que le Besançon changeait de terrain. Il partait de Korets pour Babyn, plus en avant. Ce sera le premier des dizaines de changements de terrain que le groupe de chasse effectuera sur le front russe. Notre sort était lié à celui d’un régiment de chasse de la Garde, le 66e. On partait en avant. »

(Capitaine François de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. 1996)
………
Région de Ternopol (sud de l’Ukraine) – Evidemment, Walter Weiß et sa 8. Armee ne vont pas faire mieux que De Angelis et la 6. Armee. La droite de son voisin cède ? Il replie sa gauche, évacuant ainsi sans trop le dire la région de Doubno pour se retirer derrière l’Ikva, déjà menacée par l’ennemi. Ce faisant, il sauve aussi sans aucun doute le IX. AK (Heinrich Clößner) d’un effondrement à court terme.
Désormais isolée dans la région de Derman’ Druha, la 385. ID (Eberhard von Schuckmann), avec ses bleus de la Rheingold, décroche en hâte vers Nahirne puis Kryliv, tâchant de se glisser dans un trou de souris entre la 1ère Armée de Choc (sur sa droite) et la 26e Armée (sur sa gauche). Elle y parvient, Lev Skvirsky étant plus préoccupé par le désir de foncer vers Doubno que par la chasse au Fasciste en plaine. Cette performance coûte cependant à von Schuckmann une bonne partie de son matériel lourd – et il n’est pas sorti d’affaire, car Skvirsky atteint déjà Myrohoshcha Persha en repoussant sur sa gauche les restes du KorpsAbteilung G (Hans Bergen), qui tente désespérément d’atteindre l’Ikva avant lui ! Du train où ils vont, il est probable que demain, le Rouge y parviendra avant le Fasciste.
A Doubno, l’on se bat d’ailleurs déjà. Toute la nuit, la 384. ID n’a eu de cesse de se décaler vers le nord depuis Hryadky vers cette localité – sans y parvenir : elle a logiquement été prise de vitesse par les engins du 8e Corps Blindé, entré en ville avant midi et qui s’efforce désormais d’écraser la défense improvisée qui lui fait face. Bombardée jusqu’à soumission par les tubes de Baskakov, la chute de la ville apparait comme inéluctable. Et pour la 384. ID, à présent coincée entre les T-34 au nord et la 3e Armée sur sa gauche, les jours à venir s’annoncent très difficiles. Petit à petit repoussée en terrain découvert, vers l’Ikva, Semyduby puis Kam’yanytsya, seul un miracle pourrait la sauver.
A propos de miracle, sur la rive opposée, la 8. Panzer (Gottfried Frölich) remonte à présent vers Doubno, afin de défendre en urgence, non le point de passage – Walter Weiß n’a plus cette naïveté – mais bien la rive ouest. Il profite du fait qu’à Khotivka, l’infanterie tient toujours en respect la 5e Armée de la Garde, tandis que la 6. Panzer (en infériorité numérique et qualitative, mais qu’y faire) s’oppose au 3e Corps Blindé de Vasily Badanov dont les engins traversent peu à peu. Ce faisant, le potentiel des panzers s’use évidemment… Mais le chef de la 8. Armee espère pour l’heure contrôler la situation le long de l’Ikva, pas la stabiliser !

Notes
41- NDE – Incarcéré au camp de concentration de Bad Godesberg, puis au château de Jezeří en Bohême-Moravie, Škirpa survivra à la guerre et pourra émigrer aux Etats-Unis, où il mourra en 1979. Son corps sera ensuite rapatrié en grande pompe par une Lituanie redevenue indépendante, afin d’être inhumé dans le cimetière de Petrašiūnai, près de Kaunas, où reposent d’autres hommes d’influence… Mais l’endroit n’est pas si éloigné de Ponary, haut-lieu de massacres que sa politique et ses écrits antisémites d’avant-guerre avaient largement stimulés. Aujourd’hui encore sujet de débats pas toujours désintéressés, la figure de Kazys Škirpa sent le soufre depuis sa tombe. Au point de conduire à rebaptiser petit à petit les rues honorant sa mémoire – quand bien même le monument installé à son lieu de naissance n’a pas bougé.
42- Par contre, dans les armées occidentales, l’artillerie et l’aviation pouvaient prendre leur temps pour “amollir” l’adversaire, l’attaque ne survenant – et pas toujours – qu’après une longue préparation. Cette réserve, issue d’un souci de la vie des électeurs en uniforme qu’ignorait le régime soviétique, étonnait beaucoup, au même moment, les vétérans de l’Ostheer confrontés aux Américains dans le Languedoc. Un caporal de la 275. ID fait prisonnier devait ainsi déclarer lors de son interrogatoire : « Vous ménagez votre infanterie ! Si vous l’utilisiez comme les Russes, vous seriez déjà à Paris ! »
43- Code radio signifiant « Ennemi en vue ».
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Wardog1



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 17:30    Sujet du message: Répondre en citant

Si les généraux américains avaient utilisés(otl et Ftl) leur infanterie comme les soviétique, l'Europe de l'ouest aurait elle pu être libérée plus rapidement?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Alors... d'abord, la sentence est OTL, il convient de le signaler. Ensuite, je ne suis pas certain qu'elle ait tant de sens que cela stratégiquement. Toutes considérations bateaux sur le caractère démocratique (prendre soin des électeurs) vs totalitaire (rien à braire) il faut bien avouer que la politique d'écrasement ( puissance de feu HOI4) n est pas un choix par défaut mais correspond q une vraie stratégie mettant à profit l'avantage industriel allié tout en minimisant les coûts humains (point encore plus important pour les français OTL) et en allegant la logistique (plus facile de transporter des obus que des hommes). On pourrait presqu'y voir une émanation de la fameuse stratégie indirecte anglo-saxonne.
A contrario, les russes n'ont pas ces soucis. Et leurs lignes de ravitaillement terrestre tout comme leur réservoir humain leur permet d'aller sereinement chercher la confrontation - mais du faible au fort, ou à tout du moins du moins fort au fort, c'est à dire avec une finesse que les allemands obsédés par la bataille décisive du fort au fort n'ont plus.
Pour revenir au fond du sujet... en relisant ses modestes considérations, la réponse qui me vient est "oui sans doute. Une percée puis une ruée. Mais a un prix trop élevé pour eux et sans rapport avec le gain immédiat attendu.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Et on pourrait sans problème rajouter que, maintenant que la défaite du reich est certaine, les buts des stratégies alliées ou soviétiques ne sont plus exactement les mêmes. Pour les premiers, c est faire le job (capituler les allemands, libérer du territoire) sans trop de casse. Les seconds, c est de gratter le maximum avant la capitulation.
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loic
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MessagePosté le: Dim Sep 26, 2021 22:25    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Bonjour Loic n'anticipons pas trop. Hormis quelques engagements mineurs je ne vois pas grosse matière à combats et résistance dès l'instant où l'évacuation de la Lettonie dont la Courlande a été decidee contrairement à OTL. Le reich cède dans les pays baltes, dans un contexte de presque-effondrement et de crise d'effectifs (je ne sais pas si ça transparaît... Smile )

Ceci étant, cela ne veut pas dire que ces unités n'existent pas (si tant est qu'elles n'aient pas été consommés lors des combats passés en Baltique FTL - qui pour le coup, eux, restent évidemment à écrire!) qu'elles ne feront rien plus tard. On s'approche de la prusse orientale, et on défend déjà Memel.

Pas de gros engagements, c'est certain, mais au moins décrire le mouillage de mines, les évacuations, l'appui-feu.
Si je trouve un peu de temps, je peux contribuer.
L'hiver 43-44 est assez chaud (le lac Onega, bien plus au nord, reste navigable toute la saison) et la glace ne devrait pas gêner dans cette région.
À titre d'info, fin novembre 1944, un groupe comprenant les Lützow et Scheer fit de l'appui-feu à la pointe sud de Saaremaa (donc bien plus haut).

Il faudra parler du Niobe...


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En principe (moi) ...
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solarien



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MessagePosté le: Lun Sep 27, 2021 02:05    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut pas oublier aussi la mentalité des soldats et de leur EM.

Crixos en a parler dans son histoire sur le 113ème RI.

Lors d'un accrochages, les américains se replis, demande des renforts et font tonner l'artillerie et l'aviation, au contraire des français qui cherche le corps à corps.
Sans oublier que OTL, l'aviation d'appui est quasi totalement américaine, donc très dangereuse pour l'infanterie qui va attaquer, FTL, l'aviation d'appui dans le Sud est plus mixte avec des aviations d'assaut "francophile" qui font du bombardement de précision, parfois même sans bombe, donc les troupes au sol sont plus prés des positions allemandes des le départs et peuvent attaquer dès la fin du bombardement.


La grosse différence sera surtout dans la durée des assauts, les généraux alliées auront plus facilement tendance à stopper les attaques si ils voient qu'elles échouent, la ou les russes continueront pour provoquer une percée.
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Imberator



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MessagePosté le: Lun Sep 27, 2021 05:08    Sujet du message: Répondre en citant

solarien a écrit:
bombardement de précision, parfois même sans bombe

Ça c'est de la précision. Un peu comme l'omelette sans œufs ou la pluie sans eau...
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MessagePosté le: Lun Sep 27, 2021 07:10    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
solarien a écrit:
bombardement de précision, parfois même sans bombe

Ça c'est de la précision. Un peu comme l'omelette sans œufs ou la pluie sans eau...


Ca doit être ça, la guerre psychologique...Very Happy


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