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Le Front Russe, Janvier 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 08:26    Sujet du message: Répondre en citant

23 janvier
Opération Bagration
L’Or du Rhin
Bagration Nord (1er Front Biélorusse)
– Journée paradoxalement de transition dans ce secteur du front. Après les dramatiques empoignades de ces derniers jours, l’Armée Rouge se rallie ou avance sans rencontrer de résistance : son ennemi se dérobe quand il n’est pas déjà détruit.
Tout au nord, le long de la rive gauche de la Daugava, l’aile droite de la 20e Armée du général Vladimir Kurassov atteint Braslaw. Elle y est alors confrontée à un barrage formé par le gros de la 87. ID (Walter Hartmann), seule unité survivante du XXIII. AK. Le VIII. ArmeeKorps (Gustav Höhne) tient la rive droite, de Krāslava jusqu’à Ludza, sur une ligne suivant grossièrement l’ancienne frontière lettone. Face à un adversaire déterminé, cette position improvisée par des défenseurs motivés mais épuisés pourrait ne pas tenir… Mais heureusement pour les intéressés, la 20e Armée est elle-même bien trop dispersée pour pouvoir prétendre poursuivre seule vers Daugavpils. Du reste, ce n’est pas l’objectif de Kurassov ! Les choses en resteront donc là… pour le moment.
Plus au sud, dans la région de Hlybokaïe, le 10e Corps Blindé a fini de ratisser les routes et de balayer les colonnes de fuyards. Il reprend la direction de l’ouest vers Pastavy – son objectif “principal intermédiaire” dans l’attente des futures opérations. En complément de cette manœuvre, Aleksei Popov se contente – pour aujourd’hui – d’envoyer une colonne vers Miadzel, afin de sécuriser son flanc sud. Le Soviétique ne veut pas se disperser. Et puis, maintenant qu’il a plus ou moins fermé la route directe vers la Lituanie, le reste relève de l’infanterie.
A propos d’infanterie, la 63e Armée de Vasiliy Kuznetsov continue de courir sus au LIII. AK sur la route de Vileïka, opérant maintenant en coordination avec le Groupement Oslikovski, lequel paraît ravi de mettre à disposition ses cavaliers et blindés légers pour poursuivre un envahisseur en hiver – une longue tradition locale, sans doute… Pour l’instant, les forces du général Friedrich Gollwitzer conservent un semblant de cohésion – même si la 260. ID de Robert Schlüter (plus exposée, à l’arrière-garde) souffre terriblement. De fait, pluie, froid et cosaques transforment jour après jour leur marche en véritable calvaire. Et de calvaire à déroute, il n’est que quelques pas – or, la rivière Néris est encore à 40 kilomètres.
Plus inquiétant encore : 80 kilomètres plus au sud, la 3e Armée de Chars a à peu près fini de traverser. Fidèle au plan de bataille comme à son tempérament propre , Pavel Rybalko oblique plein ouest, le 2e Corps Mécanisé (V.T. Volsky) en pointe. Direction Lahoïsk (par Jodzina) puis Maladetchna et Achmiany par la trouée entre Néris et Chapun’ka, afin de fermer la route de Minsk à tout renfort venant du nord ! Derrière le valeureux cavalier-tankiste, l’infanterie traîne… La 1ère Armée de la Garde fait traverser ses frontovikis à la file indienne, dans un désordre dangereusement inefficace, bloquant au surplus derrière elle la 2e Armée de Choc dans un véritable embouteillage ! La Bérézina était un obstacle prévisible et prévu – mais anticiper une difficulté ne signifie pas toujours avoir les moyens de la résoudre.
Inquiet de ce problème dûment signalé par la Stavka, Staline décide alors de demander son avis, non à Joukov, mais à Konstantin Rokossovki, puisque, de son côté, tout semble bien se dérouler… Après tout, le brillant commandant du 2e Front Biélorusse peut bien délaisser son ouvrage durant une journée pour s’assurer de la bonne coordination de l’opération – comme le télex du 16 janvier l’y invitait d’ailleurs !
L’intéressé n’a évidemment d’autre choix que d’accepter. Il file donc vers la redoute de Sokolovski, à l’ouest de Vitebsk. Mais il prend grand soin, au préalable, d’avertir Joukov, afin d’éviter tout malentendu face à cette nouvelle vexation que le Vojd inflige à celui-ci.

Centre de Bagration – Sous un ciel de pluie – qui limite les bombardements mais embourbe les véhicules et facilite l’activité des « terroristes » – Rudolf von Roman et son XX. AK passent la Bérézina à Berazino, couvert par le VII. AK qui forme désormais redoute (mais cette fois dans le cadre d’une stratégie délibérée !) autour du point de passage. Au nord, la 106. ID (Werner Frost) est à Leskoviči, face à la 3e Armée de la Garde qui attend toujours des instructions claires pour coopérer ou non avec le 1er Corps de Cavalerie de Vladimir Kryukov. Au centre, vers Kukarava, c’est une fois encore le secteur du duo 258. ID (Eugen-Heinrich Bleyer) et 209. StuG Abt (Hauptmann Wilhelm Launhardt). Ceux-ci tiennent à présent dans un secteur boisé très favorable à la défense – la 15e Armée (Reuters) va vite s’en rendre compte. Enfin, au sud, le point faible : la 268. ID (Werner Richter) défend seule la plaine de Kamennyi Borok, bordée de bois où rôde le Groupement Pliev et traversée par une route dangereusement dégagée sur laquelle chemine une foule de formations en retraite, toutes plus ou moins opérationnelles.
Parmi elles, le XXXIX. PzK (Otto Schünemann), de la 1. PanzerArmee, joue des coudes pour gagner au plus vite les lignes amies. Il est suivi par les XLIII. AK (Karl von Oven) et XIII. AK (Otto Sponheimer), de la 4. Armee. Ceux-ci tentent d’échapper à la 29e Armée (Alexander Gorbatov) et au 1er Corps Aéroporté (V.G. Zholudev), qui marchent sur leurs traces et dont la gauche entre dans les ruines de Kirawsk – autrefois tombeau de leurs camarades – et de Klitchaw, avant de se tourner vers le nord. Ces troupes sécurisent ainsi le flanc droit du point de passage de Babrouïsk, précisément selon le plan soviétique.

Bagration Sud (2e Front Biélorusse et 1. PanzerArmee) – Ici aussi, les Allemands manœuvrent et les Soviétiques traversent. Josef Harpe rassemble (enfin) ses corps d’armée pour renforcer sa ligne Assipovitchy-Svislač. Outre le XXV. AK, le LVII. AK de Friedrich Kirchner quitte donc la région de Svetlahorsk pour se retirer vers le nord via Hlusk (la route directe par Assipovitchy passe bien trop près des lignes soviétiques !).
Dans leur retraite, les Landsers sont une fois encore harcelés par les Partisans du général Ponomarenko – lesquels les gênent bien davantage que la 54e Armée (S.V. Roginski). Celle-ci tente certes de poursuivre, mais elle est encore un peu verte pour l’exercice et doit au surplus occuper une large bande de terrain difficile.
Les 113. ID (Hans-Heinrich Sixt von Arnim) et 183. ID (August Detling) décrochent donc sans trop de casse… Au soir, elles sont déjà à Aktsiabarski – couvertes, il faut le dire, par les trois Luftwaffen-Feld-Divisions du général Alfred Schlemm, très heureuses (comme tout le monde !) de quitter cette région.
Mais plus au nord, l’Armée Rouge est très loin de rester inactive… A Babrouïsk, la 3e Armée de Choc et la 4e Armée de la Garde installent pont sur pont et devraient pouvoir reprendre leur avancée vers l’ouest dès demain. Quant à la 1ère Armée de Chars de Mikhail Katukov, elle a déjà envoyé le 21e Corps Blindé (F. Rudkin) en éclaireur vers Gluša, afin de passer la Pitch avant tout le monde…

Mesures d’urgence
QG du Heeresgruppe Mitte, Minsk
– Depuis qu’il est arrivé au GA Centre – hier à peine, mais en pareilles circonstances, les heures paraissent des jours – Walter Model a fait le ménage et pris les rênes. Il fait ainsi preuve d’une efficacité aussi redoutable qu’inattendue, quand bien même les responsables intéressés n’oseront jamais l’avouer.
Ayant déjà réussi à faire valider le plus gros des replis nécessaires, tout en mettant cette obligation sur le compte de l’incompétence d’Ernst Busch (en route pour l’Allemagne sans passer par Rastenburg !), le nouveau patron a déjà entrepris de rétablir l’ordre avec brutalité. Il lui reste à arrêter (ou tout au à moins ralentir) l’avance ennemie, dans l’attente de la contre-attaque. Et pour ce faire, il ne compte visiblement pas se contenter des Ersatz qui viennent d’arriver dans la capitale de Ruthénie blanche. Recourant à tous les moyens nécessaires, déroutant sous sa propre autorité des convois à destination des autres groupes d’armées, agissant sans aucun scrupule pour rafler tout ce qui peut marcher et tenir un fusil, Model semble bien en passe de redonner aux unités du HG Mitte, décimées et démoralisées par leurs soudaines défaites, une certaine efficacité combattive. Ainsi que l’écrira Hermann Gackenholz : « Le changement de commandement était associé à un changement non seulement du style de conduite des opérations, mais aussi du rapport au commandement supérieur. La réputation que le nouveau commandant en chef possédait auprès d’Hitler s’est aussitôt affirmée, […]. Elle a été remarquée avec un certain étonnement à l’état-major du groupe d’armées. » (L’effondrement du Groupe d’Armée Centre, Perrin, 1995).
Tout ceci est fort bien – mais l’autorité du nouveau chef et les ultimes réserves qu’il jette dans la fournaise (« Jusqu’aux Sicherung Divisionen, si besoin ! » aurait-il dit) ne suffiront évidemment pas à arrêter la marée rouge. Pour cela, il faut un plan. Or, fidèle à sa conception prussienne de la bataille décisive, Model n’envisage pas davantage qu’Hitler les opérations en profondeur de l’art opératif soviétique – et il n’imagine pas non plus, pour l’heure, les deux traits de scie par lesquels les deux armées blindées russes comptent découper son front ! Il prépare donc Neptun comme une vaste opération de contre-encerclement, ambitieuse mais assez classique, selon le modèle que la Heer a tenté de mettre en œuvre à Bar. Deux flèches partant de Maladetchna et Rudzensk devront frapper les flancs des Rouges, une fois leurs têtes aventurées vers Minsk. Elles rejoindront ensuite la 4. Armee à Berazino, formant ainsi un vaste Kessel enfermant le gros des forces vives de l’ennemi. Ce dernier devra alors se retirer ou être anéanti (Model doute d’avoir les effectifs nécessaires à assurer la seconde possibilité), et la situation ne manquera alors pas de se stabiliser autour de la Bérézina, pour un certain temps au moins.
Beau projet sur le papier. Mais pour le mener à bien, il va falloir quelques moyens…
Côté nord, Model a demandé hier soir le repli de la 16. Armee vers Pastavy afin de pouvoir réduire son flanc et dégager la 2. Armee. Cela impliquait, sans oser l’avouer, l’évacuation d’une bonne partie de la Lettonie et de la ligne Panther. Rejeté ! Le HG Nord fournira simplement un Armee Abteilung, avec un ou deux éléments blindés (probablement des Abteilungs de StuG, von Küchler précisera demain). Mieux que rien…
Côté sud évidemment, le HG NordUkraine (toujours aussi bien doté) va devoir contribuer bien plus massivement, en envoyant des troupes par-delà le Pripyat. Le plus tôt sera le mieux, vu la distance à parcourir (510 kilomètres !). Heureusement, Model connait bien ce groupe d’armées (il l’a tout de même commandé quelques jours). Il a donc déjà communiqué sa liste de courses à Ferdinand Schröner, avec la bénédiction du Guide :
– 3. PanzerArmee : la 18. Panzer (Martin Unrein) ;
– 6. Armee : rien, vu son état ;
– 8. Armee : la 23. Panzer (Nikolaus von Vormann) et la 3. SS-Panzer Totenkopf (Hermann Priess);
– Réserve du GA : le 203. StuG Abt (Hauptmann Gerhard Behnke) et le 905. StuG Abt (Major Jobst Veit Braun).
Voilà – cela devrait donner à réfléchir aux Russes… Si ces troupes arrivent à temps, bien sûr.
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
21 janvier
Opération Bagration
L’Or du Rhin
Bagration Nord (1er Front Biélorusse)


Ce pont est un ouvrage à arches métalliques, double (il faut que les trains puissent se croiser !). Il est miné, bien sûr, mais seule sa section droite s’effondre sous l’effet des charges. Terrible malchance pour l’Axe, la section gauche reste même assez solide pour permettre le passage de l’infanterie et des véhicules.


On peut parler ici de pont à double tablier, au lieu de sections. Le tablier nord (ou amont selon l'écoulement de la Bérézina) qui est détruit et le tablier sud (ou aval) resté à peu près intact. La mention droite/gauche se fait du point de vue de l'avancée soviétique mais géographiquement est plus flou.
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Joukov6



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 14:15    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis toujours demandé, Model et compagnie (les commandants d'armée ou de groupes, pas ceux à l'OKH/OKW), ils y croyaient vraiment? Je veux dire là Model il imagine une offensive avec deux pinces, sauf que la pince nord elle n'aura rien de plus que du bric à brac et la pince sud 3 divisions blindées (rien du tout comparé à Citadelle ou Tiphon). Alors qu'en face il y a des forces qui viennent de mettre une méchante déculottée à un groupe d'armées entier. A quel moment tu te dis "ça passe"? Surtout que c'est pas la première fois et que c'est de pire en pire.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 14:53    Sujet du message: Répondre en citant

Tu veux dire Neptun dans sa forme actuelle ? Moyen ... Mais attend la suite, et notamment vers le 27/28/29.
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malagava



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 14:55    Sujet du message: Le Front Russe - Janvier 1944 Répondre en citant

Je plussoies la remarque de Joukov6. Depuis 1943 le déséquilibre s'accentue par rapport aux moyens humains, matériels, logistiques, matières premières et industriels des Alliés. Comment se fait-il que la seule stratégie côté Allemand ce soit de continuer à faire pareil en reculant ? De continuer 1an, ans, 3 ans jusque'à la fin inéluctable, d'autant que la 1ère GM avait déjà fait la preuve de la suprématie globale des alliés. Comment se fait-il qu'il n'y ait pas eu une réaction plus forte des industriels et des militaires face à Hitler et sa clique ? Et je suppose que même si les allemands avaient rapidement abandonné les territoires occupés pour fortifier l'Allemagne en un Verdun puissance 100 - le blocus allié ne leur aurait pas permis de tenir longtemps (Kim prouve le contraire mais il est aidé par la Chine).
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loic
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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a quand même une différence de taille entre Bagration OTL et FTL : la saison. Ici on est en plein hiver (même si l'hiver 43-44 fut relativement clément dans la partie occidentale de l'URSS). Cela doit donc favoriser largement la défense :
- davantage de pluie que de neige, donc adieu les grandes chevauchées blindées. Or, le texte laisse quand même entendre que rien n'arrête les chars russes ... (idem évidemment en cas de contre allemand)
- soutien aérien rendu difficile
- idem pour la logistique avec des lignes qui se rallongent pour l'Armée Rouge et se raccourcissent pour la Wehrmacht
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 15:20    Sujet du message: Répondre en citant

Un rapide coup d'oeil sur la carte montrera qu'on ne dépasse pas les 20 km.j. Du reste , l'armée rouge n'a jamais arrêté l'armée rouge ... Quant au soutien aérien, c'est bien rendu. Et pour ce qui est de la logistique - nom d'un chien, on en est au début !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

@malagava : toutes les réponses sont dans les textes de début janvier, et notamment l'allocution hitlérienne. Je ne l'ai pas mise pour rien ! Voir aussi l'excellent travail de Poireau/Ciders dans les annexes sur les stratégies respectives des belligérants.
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le poireau



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 15:44    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
@malagava : toutes les réponses sont dans les textes de début janvier, et notamment l'allocution hitlérienne. Je ne l'ai pas mise pour rien ! Voir aussi l'excellent travail de Poireau/Ciders dans les annexes sur les stratégies respectives des belligérants.


La problématique climatique a bien été intégrée dans notre réflexion dès le tout début de nos discussions sur Bagration.
Oui ça aura un impact, sur la pénétration et la logistique notamment, mais il vrai qu'il ne se manifestera pas forcément au plus fort dans les premiers jours.
Par contre les conditions en question handicapent tout autant, et même sans doute davantage, la OstHeer que l'Armée Rouge, cette dernière étant plus habituée et mieux taillée pour y faire face.
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malagava



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 16:01    Sujet du message: Le Front Russe - janvier 1944 Répondre en citant

@demolitionman : J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ces annexes, dont je retiens que Hitler avait compris dès l'été 43 que la guerre était perdue, que les généraux allemands n'avaient pas vraiment de vision opérative / stratégique et se focalisaient sur le prochain succès tactique ou sur le mythe de la bataille décisive, et que la suprématie alliée incluait aussi "la pensée". OK.
Sur le 1er point OTL a montré que Hitler ne voulait pas que l'Allemagne survive à son échec, et a recherché un Crépuscule des Dieux suicidaire. En revanche, sur le 2nd point, est-ce qu'il n'y aurait pas pu y avoir un point d'inflexion plus précoce et plus réussi que l'opération Valkyrie, avec une alliance militaro-industrielle. Et même si les alliés occidentaux n'étaient pas prêts à une paix séparée (et probablement encore moins FTL avec les Français), est ce qu'une autre stratégie allemande n'aurait pas permis de perdre la guerre avec moins de pertes humaines et de dégâts ?
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malagava



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 16:24    Sujet du message: Le Front Russe -janvier 1944 Répondre en citant

Je me permets de continuer ... FTL 1940-41 c'est absolument remarquable, c'est un énorme travail à la fois créatif, rigoureux et prenant, et en plus cela fait énormément de bien à lire ! FTL 42... etc. c'est également remarquable, mais c'est beaucoup plus convenu puisque c'est essentiellement du wargaming OTL en un peu accéléré, avec la même fin, à part quelques évolutions politiques et "décoloniales", même si bien sûr je reste totalement "fan".
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le poireau



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 17:16    Sujet du message: Re: Le Front Russe - janvier 1944 Répondre en citant

malagava a écrit:
@demolitionman : J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ces annexes, dont je retiens que Hitler avait compris dès l'été 43 que la guerre était perdue, que les généraux allemands n'avaient pas vraiment de vision opérative / stratégique et se focalisaient sur le prochain succès tactique ou sur le mythe de la bataille décisive, et que la suprématie alliée incluait aussi "la pensée". OK.
Sur le 1er point OTL a montré que Hitler ne voulait pas que l'Allemagne survive à son échec, et a recherché un Crépuscule des Dieux suicidaire. En revanche, sur le 2nd point, est-ce qu'il n'y aurait pas pu y avoir un point d'inflexion plus précoce et plus réussi que l'opération Valkyrie, avec une alliance militaro-industrielle. Et même si les alliés occidentaux n'étaient pas prêts à une paix séparée (et probablement encore moins FTL avec les Français), est ce qu'une autre stratégie allemande n'aurait pas permis de perdre la guerre avec moins de pertes humaines et de dégâts ?


En vérité les conspirateurs ne représentaient rien ou presque, leur geste a d'ailleurs sincèrement horrifié la grande majorité des Allemands.
A ce stade l'armée et la société sont déjà complètement nazifiees.
Qu'après l'assassinat du Fuhrer puisse se mettre en place une nouvelle direction allemande rationnelle et réaliste capable de tourner le dos au nazisme relève du vœu pieux. La fanatisation de l'Allemagne est bien trop avancée pour cela.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Et 43-44 c'est pas trop mal ? Non parce que c'est là que j'ai rejoint Smile
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malagava



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 17:39    Sujet du message: Le Front Russe - janvier 1944 Répondre en citant

FTL42 ... etc. la suite aussi oui Very Happy
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requesens



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MessagePosté le: Lun Juin 21, 2021 17:46    Sujet du message: Re: Le Front Russe - janvier 1944 Répondre en citant

malagava a écrit:

Sur le 1er point OTL a montré que Hitler ne voulait pas que l'Allemagne survive à son échec, et a recherché un Crépuscule des Dieux suicidaire. En revanche, sur le 2nd point, est-ce qu'il n'y aurait pas pu y avoir un point d'inflexion plus précoce et plus réussi que l'opération Valkyrie, avec une alliance militaro-industrielle. Et même si les alliés occidentaux n'étaient pas prêts à une paix séparée (et probablement encore moins FTL avec les Français), est ce qu'une autre stratégie allemande n'aurait pas permis de perdre la guerre avec moins de pertes humaines et de dégâts ?


Je te conseille de lire « La fin » de Ian Kershaw. Tu verras comment en dépit des bombardements, des morts et des défaites la société allemande continue à appuyer le régime.
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- Oui, je connais cette théorie, oui."
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