Fantasque Time Line

[DMZ]

On vient de passer en juste quatre posts du Norland à la Corée du Nord, je suis admiratif ! Certes c'est tout aussi montagneux et froid l'hiver mais, quand même, ne parlions nous pas de l'immuabilité de la géographie ?
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi

[JPBWEB]

[ciders]

Dans tous les cas, je pense que nous sommes globalement d'accord sur le fait que cette opération Narvik serait intéressante stratégiquement et réalisable tactiquement, sans trop de contraintes logistiques. Avec peut-être une exigence plus importante de troupes locales (norvégiennes, éventuellement des volontaires danois et suédois) pour permettre à des soldats britanniques expérimentés de participer à la défense du Royaume-Uni dans les heures les plus critiques de la bataille d'Angleterre avec les menaces de débarquement qui s'ensuivent.
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- "I'm sorry. You're a hero... and you have to leave." (Fallout)

[solarien]

Pas besoin ciders, parce qu'il n'y aurait pas de bataille d'Angleterre.

Si on part du principe que l'armée française réussit a bloquer la première attaque allemandes, le temps qu'il faudra a l'armée allemande pour reconstituer ses forces et retenter une percée, on serait fin Aout, début Septembre, au mieux, plutôt fin Septembre, début Octobre, période pas vraiment propice à des attaques blindés dans le Nord de la France.

Et même si les allemands contrôle une partie de la Belgique, je les vois mal lancer une bataille d'Angleterre alors que l'aviation française possède d'importante base aérienne dans le Nord/Nord Est et que l'aviation française monte en puissance.

[DMZ]

La question du rembarquement des Alliés pour faire face au risque de débarquement dans le cas où Bataille de France est perdue est ardue car il risque de ne pas encore y avoir assez de troupes norvégiennes en place à ce moment pour tenir seules.

OTL, les Norvégiens ont capitulé juste après le rembarquement ; alors que Dietl pensait devoir se rendre, le général norvégien Otto Ruge vint négocier la reddition de ses forces le 7 juin. L'assurance d'être ravitaillés et une couverture aérienne eussent-elles suffit à permettre la continuation de résistance norvégienne ? Il est quand même probable que la démoralisation engendrée par ce retrait aurait affecté les défenseurs restant et amené à la capitulation à relativement court terme. Il fallait donc que les Anglais restent le temps que les Norvégiens remontent en puissance.

Tentative de chronologie en ce cas :

24 mai : PoD - La décision de rembarquer le corps expéditionnaire n'est pas prise.
28 mai : Reprise de Narvik
8 juin : Opération Juno - Le Scharnhorst, le Gneisenau, l' Amiral Hipper et quatre destroyers font un raid sur Harstad, sous la conduite de l'Amiral Wilhelm Marschall
Nota : je manque d'informations sur les navires de la RN sur place à ce moment précis, il y a le Glorious, l'Ark Royal et des destroyer mais le Devonshire est-il présent, qui OTL embarqua la famille royale et le gouvernement norvégiens ? D'autres navires ? Le Renown a participé à la couverture de l'évacuation mais sans que je sache s'il était encore à Narvik à ce moment et aurait-il été en mer s'il n'y avait pas eu ce retrait ?
Le résultat de l'engagement en cas de rencontre entre 3 navires de ligne et deux porte-avions est difficile à prédire, ce qui est sûr est qu'une veille aérienne était maintenue au nord des Lofoten et il est raisonnable de penser que l'escadre allemande aurait été détectée avant d'arriver à portée de tir.
Si les deux porte-avions sont mis hors de combat, il va y avoir un problème pour acheminer des renforts de chasseurs, la RN n'ayant plus qu'un PA, le Furious, dernier sister-ship du Glorious
Résultat de l'engagement :
A) Les Swordfish interceptent les Allemands qui se retirent avec plus ou moins de pertes ; la RN envoie des navires de ligne à la poursuite des survivants et est tranquille pour un moment. Le plus probable selon moi, surtout s'il y a un ou deux navires de ligne anglais.
B) Marschall parvient à portée de tir et les pertes sont sensibles des deux côtés. Les porte-avions anglais sont suffisamment endommagés pour devoir être retirés, voire sont coulés. La RN a un problème car elle va manquer de couverture aérienne mais les dégâts infligés à la flotte de surface allemande la contraignent à se retirer définitivement du terrain. Encore assez plausible.
C) Les Allemands font un carnage sans essuyer trop de pertes. Cela suppose que les Swordfish ont tous échoué de même que les destroyers. Fort peu probable mais catastrophique pour les Alliés. La RN va devoir faire sortir la Home Fleet en masse pour tenter de reprendre l'initiative. La position de Churchill va être très fragilisée.
8 - 10 juin : Reddition ou internement en Suède de Dietl
10 - 12 juin : Les forces alliées se redéploient au sud de Narvik pour établir une ligne de défense, le front se fige.

En fonction du résultat de l'opération Juno :
Court terme
A) Auchinleck lance une série d'opérations combinées navalo-terrestres, qui lui ont si bien réussi à pour la prise de Narvik, pour repousser les Allemands au delà de Bodø dans le but de sécuriser l'entrée du Vest Fjord (l'accès à Narvik) et regagner un terrain avancé pour la défense aérienne.
B) L'absence de transport d'avions fait choisir une politique conservatrice pour ne pas entamer les moyens aériens, des opération limités seront lancées pour desserrer l'emprise sur Narvik, en particulier là où les Allemands se sont trop avancés par rapport à leurs ligne de communication. Des coups de main seront lancés pour harceler les éléments au nord de Bodø.
C) Le risque sur les convois de ravitaillement contraint la RN à une intervention en force mais la possibilité d'un nouveau raid peut inciter les Alliés à jeter l'éponge.

Moyen terme
A) Les Anglais peuvent ravitailler le corps expéditionnaire et l'armée norvégienne qui monte progressivement en puissance. Les Polonais évacués de France peuvent venir renforcer le terrain. Les Français seront retirés pour tenter d'endiguer la progression allemande en France mais arriveront trop tard, la 13 DBLE se retrouvera dans les FFL, peut-être qu'un certain nombre de chasseurs alpins en feront autant. Les Anglais ayant retiré une partie de leurs troupes à la fin de l'été dans la crainte d'une invasion, aucune des deux parties n'aura les moyens de faire bouger les choses jusqu'au printemps au moins ou le rééquipement des nouvelles divisions de l'armée norvégienne va commencer à se faire sentir, de même pour les Polonais qui doivent passer d'un équipement français à un équipement britannique.
B) Le problème du manque de porte-avions va ralentir les opérations et rendre les convois plus coûteux en moyens de la RN mais rien d'insurmontable. La montée en puissance de l'armée norvégienne sera plus lente.
C) La résistance va complètement dépendre de la capacité et de la volonté des Britanniques de livrer des avions et de dépêcher des pilotes dans un contexte plus anxiogène : BoB, menace sur les convois, besoins de l'Empire (Malte, Crète, Libye...)
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi

[JPBWEB]

Juste un detail: la mesaventure arrivee au Glorious, d'etre surpris par un groupe de navires de surface allemands, pisté et detruit au canon, est totalement fortuit et entierement attribuable a l'incompetence ahurissante de son commandant.
N'importe qui d'autre aurait maintenu une veille aerienne et une reconnaissance lointaine, qui auraient du permettre de detecter le danger et de s'y soustraire sans meme venir en vue des vigies allemandes.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[Colonel Gaunt]

Le problème est la couverture aérienne alors que la Luftwaffe pourrait se déployer à partir du Danemark et bombarder les troupes. Dans le cas de ton scénario où les capacités aéronavales britanniques sont amoindrîtes, comment les troupes alliées pourraient se maintenir.
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net

[ciders]

[Colonel Gaunt]

Le sud de la Norvège occupée se couvrira d'aérodromes pour palier la distance.
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net

[DMZ]

Rappel

Les distances à considérer pour le support aérien allemand sont celles de Værnes/Stjørdal à Narvik : 625 km précisément, Harstad : 645 km, Bardufoss : 710 km, Tromsø : 775 km.

Il y avait 200 appareils sur ce terrain début juin dont au moins des Stuka.

Les Allemands disposaient d'autres terrains mais bien plus loin.

Les Britanniques disposaient de deux squadrons de Gladiator et de Hurricane ainsi que, semble-t-il, de Swordfish sur trois terrains.

De nombreuses missions d'attaque ont été menées par les Allemands, en particulier sur les navires à Harstad.

Avec le déploiement des Gladiator et Hurricane, les attaques furent repoussées avec de nombreuses pertes allemandes.

[egdltp]

@Colonel Gaunt : effectivement la Norvège du Sud a moulte emplacement pour poser des aérodromes. Et le Reich a les ressources pour tous ces travaux de mise en place.
Les Me109 sont connus pour leur rusticité et leur capacité à utiliser des terrains peu ou mal préparé.
Bon je fais de l'ironie facile, mais j'ai du mal à croire ce scénario envisageable hors d'un jeu sur carte.
La BoB a montré la resilience de la chasse allemande pour des interventions dans un rayon de quelques centaines de kilomètres. Là est une carte qui donne des temps de vol commerciaux entre différentes villes de norvège... Avec des avions actuels au départ de Oslo et peut être des plus petits coucous entre les autres villes.

[DMZ]

[DMZ]

[DMZ]

Chronologie (suite)

10 - 15 juin : Attaques répétées des défenses alliées par les Allemands pour tenter de percer jusqu'à Narvik. Malgré un support aérien important, elles échouent. Fortes pertes aériennes dans les deux camps.
16 juin : Le Glorious (ou le Furious si celui-là n'est plus opérationnel) livre un nouveau squadron de Hurricane qui se posent à Bardufoss.
20 juin : Les Allemands lancent une opération visant à détruire les terrains et avions alliés. Le décodage des transmissions Enigma de la LW permet aux Anglais de mettre en l'air une majorité de chasseurs quand les premiers assaillants sont signalés au niveau de Narvik. Le terrain d'Elvenes/Skånland, ne bénéficiant pas de préavis, est durement touché mais avait été vidé de ses appareils. Le terrain de Bardufoss est fortement défendu et subit très peu de dégâts. Les Allemands souffrent de nombreuses pertes contre quelques chasseurs britanniques.
fin juin : Pour contrer la menace aérienne, la décision est prise d'étendre le terrain d'Altengard, moins exposé à une attaque directe. Celui de Elvenes/Skånland restera un terrain de secours.
fin juin - début juillet : Après une période d'abattement et de résignation, la population du sud de la Norvège s'enthousiasme pour la résistance acharnée dans le nord. De plus en plus de jeunes gens passent la frontière suédoise pour tenter de rejoindre le "Pays libre". Le gouvernement suédois est fort embarrassée car il subit la pression des Allemands, d'une part, et de son opinion publique, d'autre part. La majorité de ces "immigrés" sont internés dans des camps militaires en attendant de savoir quoi faire d'eux. Une solution est rapidement trouvée : ils iront travailler aux champs dans l'arrière pays ou aux mines de Kiruna après avoir passé une ou deux semaine d'internement et d'interrogatoire. Le fait que cette main-d'oeuvre s'évapore ne sera pas le problème du gouvernement... qui se contentera de remplacer les défections à Kiruna. Le fait que ces jeunes hommes soient au contact des recrues suédoise s'entraînant au maniement des armes ne porte pas à conséquence, n'est-ce pas ?
début juillet : L'opération Paul(*), minage des approches du port suédois de Luleå sur la Baltique, par lequel continue à être exporté le fer vers l'Allemagne, est remise sur les rails mais se fera avec des Blenheim à partir du terrain de Banak/Lakselv à l'est de Tromsø.
juillet : Les Allemands débutent la construction d'une piste en bois à Bodø. Elle sera régulièrement la cible d'attaques aériennes et navales britanniques.
août : Avec le retour de la nuit, les opérations de harcèlement naval reprennent. Les Alliés lancent des coups de main contre les positions allemandes avancées. Les S-Boot allemandes font des incursions pour assaillir des cibles d'opportunité. Les Allemands raccourcissent leurs lignes de communications depuis Bodø. La RN et la marine norvégienne souffrent quelques pertes.
mi-août : L'opération Paul est lancée avec des résultats mitigés, les Allemands offrent leurs capacités de déminage pour aider les Suédois dont les responsables de la marine penchent de plus en plus pour l'Allemagne. Le gouvernement suédois proteste et l'opinion publique est partagée. Deux minéraliers sont perdus et le trafic est interrompu pendant deux semaines le temps de nettoyer les chenaux.
début septembre : Plusieurs milliers de volontaires sont arrivés dans le grand nord en passant la frontière à l'opposé de Dietl et sa troupe quelques mois plus tôt. Leur instruction commence dans le grand nord qui ne leur est pas encore hostile (il souffriront un peu cet hiver, n'étant souvent pas habitués à de si rudes et si spartiates conditions). Les éléments sélectionnés pour faire une école de pilotage seront envoyés au fur et à mesure en Écosse, les autres recevront une formation militaire sur place. Mais avec l'opération Paul, le gouvernement suédois met en place une surveillance plus stricte des candidats à l'émigration-immigration. La surveillance sera progressivement allégée et des réseaux parallèles se mettent en place mais les Allemands durcissent leur encadrement des candidats aux départ et exerce des représailles dissuasive sur les familles, ce faisant ils s'aliènent encore plus la population.

(*) Opération de minage des eaux suédoises qui devait être effectuée par des Swordfish modifiés pour un plus grand rayon d'action, ils devaient être lancés par le Glorious avant que l'évacuation de Narvik soit terminée et se serait la raison de son départ précipité et isolé qui lui sera fatale ainsi qu'aux deux destroyers Ardant et Acasta.
J'ai trouvé ça en cherchant des informations sur les forces navales britanniques à Narvik - Harstad en mai-juin 40. C'est un peu complotiste dans la présentation mais avec des éléments factuels intéressants.
https://www.hmsglorious.com/
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[loic]