Fantasque Time Line

[folc]

On s'éloigne un peu, voire beaucoup, de Juillet 40, vers l'amont, mais c'est pour mieux expliquer ce qui s'y passe. En fait, plus qu'à la chrono, où elles auraient du mal à s'insérer, les lignes qui suivent sont destinées à une future grande Annexe 40-XX sur l'Africa Settentrionale. Elles devraient vous éclairer quelque peu mes posts du 3 février et quelques ajouts terrestres que je compte proposer pour la chrono de juin 40.

Plans d’opération italiens en Afrique du Nord :
des rêves à la réalité

(d’après Lucio Ceva, « Balbo e la preparazione della guerra in Africa Settentrionale », article paru dans Italia contemporanea, n° 243, juin 2006)

En décembre 1937, le général Alberto Pariani, chef d’état-major de l’Armée de Terre (Regio Esercito), envisageant l’hypothèse d’une guerre contre la France e l’Angleterre, prévoyait d’adopter une posture défensive sur les Alpes. En Libye, les forces italiennes resteraient sur la défensive du côté de la Tunisie et lanceraient une offensive contre l’Egypte (ce devait être une guerre-éclair surprise).
En ce qui concerne l’Afrique du Nord, ces options étaient maintenues en octobre 1938. Le plan provisoire présenté par le maréchal (des Forces aériennes) Italo Balbo prévoyait :
- une défensive active (« manovrata ») à l’ouest ;
- une offensive « renversante (travolgente) » à l’est, avec, outre l’action principale, une action secondaire depuis Giarabub vers l’oasis de Siwah et Marsa Matruh.
Les moyens prévus étaient : pour l’action principale, 7 divisions d’infanterie (5 métropolitaines et 2 libyennes) ; pour l’action depuis Giarabub, 2000 libyens.
Le problème était que toutes les forces jugées nécessaires n’étaient pas disponibles en Libye.

Le 26 janvier 1939, avec l’approbation de Mussolini, le maréchal Pietro Badoglio, chef d’état-major général des trois Armes, imposa l’idée d’une défensive absolue tant sur le front alpin que sur les fronts libyens. Il n’était plus question d’offensive contre l’Egypte : une partie des moyens prévus de ce côté-là devait servir à renforcer les unités faisant face à la Tunisie.

Ne voulant pas malgré tout renoncer à l’offensive contre l’Egypte, Balbo présenta le 30 septembre 1939 le plan suivant :
- à l’ouest, face à la Tunisie, posture défensive avec 7 divisions (5 divisions d’infanterie métropolitaines, 1 division de Chemises Noires, 1 division libyenne), plus les forces de la Guardia alla Frontiera et divers autres éléments ;
- à l’est, si possible (le caractère hypothétique visant à ne froisser ni Badoglio ni Mussolini), offensive en trois phases : 1) jusqu’à Marsa Matruh, 2) jusqu’à El Alamein, 3) jusqu’au Canal de Suez.
Pour la phase 1, les moyens devaient être 5 divisions d’infanterie métropolitaine, 1 division libyenne et les forces de la Guardia alla Frontiera, le tout appuyé par des éléments de manœuvre. Il était prévu de constituer une division cuirassée en agrégeant aux 2 bataillons de chars L3 déjà en Cyrénaïque 3 à 4 bataillons venant de Tripolitaine (il n’y a pas alors le moindre char moyen disponible), qu’épauleraient quelques bataillons de Chemises Noires et les troupes aéroportées de Barce.
Pour les phases 2 et 3, les besoins étaient estimés au total à 13 divisions.

Ce plan ambitieux alla se fracasser et sur l’opposition de Badoglio et sur la prise de conscience, tardive mais croissante, par Italo Balbo de la triste réalité des moyens dont il dispose. Déjà, le 7 janvier 1939, Mussolini lui avait promis 50.000 hommes de renfort simplement pour «éviter que le curé de Gabès devienne le premier évêque de Tripoli française ». Bref, Balbo est, en fin de compte, converti malgré lui à la défensive sur ses deux fronts.

En mai 1940, avant l’arrivée des divisions d’infanterie 55 « Savona » et 64 « Catanzaro », les forces italiennes terrestres ne dépassent pas 140.000 hommes. Or, les services de renseignement italiens pensent devoir affronter d’une part 314.000 Français côté Tunisie, d’autre part 100.000 Anglais côté Egypte, que pourront renforcer les forces françaises de Syrie.

Avant le début des hostilités, Balbo se rend trois fois à Rome auprès de Mussolini et Badoglio, les 10-11 mai, 20-21 mai et 1er-2 juin, pour demander des renforts.
On lui promet 80.000 hommes pour compléter les effectifs des 12 divisions métropolitaines (9 D.I., après l’arrivée des « Savona » et « Catanzaro », et 3 divisions de Chemises Noires). En revanche, il ne recevra pas la division cuirassée « Centauro » promise dans un premier temps.
Côté matériels, c’est encore moins brillant : Balbo devra se contenter de 300 avions environ sur les 800 qu’il avait demandés ou encore de 120 canons antichars de 47/32 sur 390 jugés nécessaires (en fait, il n’en recevra que 74, dont seulement 25 utilisables, car il manque 49 dispositifs de pointage).
Peu avant sa mort, le 26 juin, il se verra promettre 70 chars M11/39.

Amicalement
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Folc

"Si l'ost savait ce que fait l'ost, l'ost déferait l'ost"

[FREGATON]

[Fantasque]

Je pense que l'Armée française prendra le Remington-Enfield à condition que côté prix ce ne soit pas le coup de fusil.

F
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Fantasque

[Casus Frankie]

[FREGATON]

[FREGATON]

[Pontus]

Bonjour,

Fregaton a écrit :

[FREGATON]

[Casus Frankie]

Oui, FTL, les Anglais ont beau être perfides, ils ont dû laisser leur matériel à leurs alliés, puisqu'ils le restaient (alliés).
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Benoit XVII]

[folc]

Ayant lu trop en diagonale le master de Howard R. Christie , j'ai dû compléter mon post du 5 février (population totale de la Libye en 1939 et population de Tripoli).
Les ajouts apparaissent en vert.

Amicalement
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Folc

"Si l'ost savait ce que fait l'ost, l'ost déferait l'ost"

[folc]

Dans les lignes consacrées à la situation des troupes italiennes en Cyrénaîque au 3 août 1940, Casus Frankie a entre autres écrit :
La 1ère Division Coloniale libyenne du général Sibille, formant la réserve d’Armée, est stationnée à Benghazi (ce qui est loin du front, mais c’est là que se trouve le QG du général Berti…).

Il faudrait modifier ainsi ce passage :
La 1ère Division Coloniale libyenne du général Sibille, formant la réserve d’Armée, éprouvée par les combats frontaliers de juin et juillet avec les Anglais, a été ramenée au repos à Benghazi (ce qui est loin du front, mais c’est là que se trouve le QG du général Berti…).

Casus a aussi écrit :
Pour faire face à ces attaques, la création d’une colonne mobile a été décidée, le Groupement D’Avanzo (du nom de son chef, le colonel Lorenzo D’Avanzo).

Il faudrait modifier ce second passage ainsi :
Pour faire face à ces attaques, la création de colonnes mobiles a été décidée. Elles dérivent du défunt Groupement D’Avanzo, anéanti le 16 juin, mais, tirant les leçons de cet échec, l'état-major italien a amélioré le modèle par l'adjonction de canons antichars et anti-aériens.

La justification de ces modifs arrive !!

Amicalement
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Folc

"Si l'ost savait ce que fait l'ost, l'ost déferait l'ost"

[folc]

Quelques propositions d'ajouts côté Cyrénaïque et une proposition de modification des conclusions de la réunion du 19 juin à Toulouse

11 juin

Libye
Premiers raids aériens britanniques sur des aérodromes et des dépôts de carburant italiens en Cyrénaïque. Des automitrailleuses anglaises prennent en embuscade des camions italiens près de Fort Capuzzo. Les jours suivants vont avoir lieu d’autres escarmouches à la frontière entre la Libye et l’Egypte, éprouvantes pour les hommes du 30e Secteur de couverture de la Guardia alla Frontiera et les éléments avancés de la 10a Armata (XXIe Corps et 1ère Division Libyenne).


12 juin

Libye (Cyrénaïque)
Des détachements mobiles anglais attaquent les points forts de Sidi Omar et de Bir Scegga (alias Forte ou Ridotta Maddalena), dépendant du sous-secteur 30B de la Guardia alla Frontiera (Amseat, alias Fort Capuzzo).

13 juin

Libye (Cyrénaïque)
La Ridotta Maddalena tombe aux mains des Anglais.

14 juin

Tours
Dans la matinée, le Comité de Guerre, rebaptisé Comité de Défense Nationale pour inclure les éléments économiques, tient une nouvelle séance.
Le Comité décide notamment l’envoi au Général Noguès du câble suivant : « Veuillez organiser, de concert avec les forces britanniques, toutes mesures offensives et défensives nécessaires afin de garantir la sécurité du transfert des forces de Métropole en Afrique du Nord et la réduction des territoires africains sous contrôle de l’ennemi. » C’est l’annonce de la campagne de Libye.

Libye (Cyrénaïque)
Des troupes britanniques anéantissent la garnison du Fort (ou Redoute) Capuzzo, tandis que des éléments de la 1ère Division Libyenne doivent abandonner leurs positions de Sidi Azeiz et se retirer vers Bardia.
Un avion anglais isolé bombarde la piste d’aviation de Giarabub ; il est abattu par la D.C.A.


15 juin

Libye (Cyrénaïque)

Les Italiens décident de réagir aux incursions britanniques. Ils forment pour cela une colonne (raggruppamento) mobile à partir d’unités stationnées dans la région de Bardia. Placé sous le commandement du colonel Lorenzo D’Avanzo, ce groupement rassemble un bataillon libyen motorisé, fourni par la 1ère Division Libyenne, une compagnie plus un peloton de chars L3 provenant du IXe Bataillon de chars légers et une section d’artillerie motorisée : en tout 200 hommes, 4 canons de 77mm, 16 chars et 30 camions.

16 juin

Libye (Cyrénaïque)

Combat de Nezuet Ghirba : le groupement D’Avanzo est envoyé depuis Gabr Saleh vers la zone Sidi Omar – Fort Capuzzo pour en chasser les unités de raid anglaises. En route, il se heurte à une force blindée britannique rassemblant, outre des automitrailleuses, deux chars moyens et des chars légers. A la suite d’une série d’erreurs tactiques, le groupement est pratiquement anéanti et le colonel D’Avanzo est tué dans l’action .
Cependant, erreurs tactiques ou non, cet affrontement a cruellement mis en lumière les faiblesses intrinsèques des chars L3.
En dépit de ce succès, les forces anglaises se retirent peu après en Egypte.
Plus au sud, d’autres unités britanniques lancent une première attaque contre le secteur fortifié de Giarabub, mais elles sont repoussées.


17 juin


18 juin


19 juin

Toulouse – Hôtel de France
09h30 – L’état-major français est informé que les Britanniques viennent de décider d’envoyer un grand convoi (40 navires) vers Alexandrie. Ce convoi doit quitter l’Angleterre le 8 juillet. Le Royaume-Uni demande le soutien de la Marine Nationale et de l’Armée de l’Air pour garantir au convoi de passer sans encombre le Détroit de Sicile. En réponse, les Français informent les autorités britanniques que trois cargos rapides se joindront à ce convoi au large d’Oran, avec du matériel et des munitions pour installer en Egypte trois Groupes de Bombardement léger et deux de Chasse.
Il est convenu que les Britanniques attaqueront la Cyrénaïque au plus tard le 15 août. En attendant, leurs forces doivent continuer à harceler les positions ennemies de la frontière, pour empêcher les Italiens de transférer des troupes vers la Tripolitaine avant l’attaque française. En effet, les Français, pour leur part, attaqueront à l’ouest un mois plus tôt et, sans forcément rechercher une percée immédiate, viseront à empêcher l’ennemi de renforcer ses positions, à le forcer cette fois à dégarnir son front est, à épuiser ses stocks de munitions (pour l’artillerie lourde notamment) et à lui interdire de recevoir des renforts par le port de Tripoli.

La protection de Malte est renforcée. L’escadrille AC1, qui vient de toucher 13 Dewoitine 520 à Toulouse-Francazal , doit s’ajouter l’AC2 (avec 15 Potez-631). De plus, l’escadrille T2 doit s’ajouter à la T1 (soit en tout 18 Laté 298). Ces forces s’ajoutent aux escadrilles B1 et B3 (12 bombardiers Martin-167 chacune) et au groupe de chasse de l’Armée de l’Air sur Hawk-75 (20 avions).

Jérusalem
Le général Sir Archibald P. Wavell (chef des forces armées du Commonwealth au Moyen-Orient) reçoit l’Air Marshal Longmore (son adjoint pour l’aviation), le général Mittelhauser (chef des forces françaises au Proche-Orient ) et le général Jeaunaud (qui commande les unités de l’Armée de l’Air dans la région). « Nous sommes quatre, Gentlemen, observe Wavell, que diriez-vous d’un bridge ? »
Cette conférence est restée dans l’Histoire comme “la Partie de Bridge de Jérusalem”, mais les seules cartes utilisées y sont des cartes d’état-major, pour la première ébauche d’intégration tactique et stratégique alliée sur un théâtre d’opérations. Dans cette intégration, les unités françaises sont nettement moins nombreuses que celles du Commonwealth, mais leur équipement est souvent plus moderne .

Libye (Cyrénaïque)

Les Anglais attaquent pour la seconde fois Giarabub. En application des décisions prises ce même jour à Toulouse, ils transformeront peu à peu leurs pointes offensives en véritable siège qu’ils tiendront jusqu’au début juillet.


30 juin

Libye (Cyrénaïque)

Le général Mario Berti, commandant de la 10a Armata, décide de faire lever le siège de l’oasis de Giarabub, habilement défendu par le colonel Salvatore Castagna, mais où vivres et munitions commencent à s'épuiser. Une opération est mise sur pied pour rétablir les communications avec la place. La colonne de secours, motorisée, comprend divers détachements, dont une bonne partie fournie par la 1ère Division Libyenne et une autre par la 4e Division de Chemises Noires « III Gennaio ».


4 juillet

Libye (Cyrénaïque)

Giarabub : La colonne de secours entreprend de reconquérir quelques postes tombés aux mains des Anglais au nord de l’oasis.


5 juillet

Libye (Cyrénaïque)

La colonne de secours atteint le périmètre de défense extérieur de Giarabub : l’encerclement est rompu. Cependant, pour ne pas laisser souffler leurs adversaires, les forces britanniques continueront à lancer des raids de harcèlement, surtout nocturnes. Les alertes et escarmouches continuelles de juillet fatigueront beaucoup les hommes de la 1ère Division Libyenne, qui devront être envoyés au repos à Benghazi.
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Folc

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[Casus Frankie]

Très bien, très bien...
ça fera partie du remaniement général AFN / ASI prévu à partir des travaux de LADC sur l'OdB français.
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Casus Frankie

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[folc]

Comme promis à Casus Frankie :

Détail des troupes du Théâtre Saharien présentées sommairement dans mon post du 4 février

1) Ouest (Tripolitaine et Fezzan) :

L’ensemble des secteurs est placé sous le commandement du colonel Umberto Piatti del Pozzo.

Secteur de Hon :

Hon
1 bataillon libyen (XXXVIIe)
1 compagnie de canons anti-chars de 47mm (21e)
2 compagnies libyennes de mitrailleuses de position (58e et 61e)
838e batterie de 77mm (de la Guardia alla Frontiera)
1 détachement autonome de canons AA de 20mm
1 groupe d’irréguliers « Giofra » (du nom de la région, aujourd’hui Al Jufrah)
1 compagnie mixte du Génie
2 compagnies sahariennes en cours de formation (4e et 5e)

Brak (ou Birak)
1 compagnie libyenne de mitrailleuses de position (55e)
828e batterie de 77mm (de la Guardia alla Frontiera)

Secteur de Zella (auj. Zillah), à l’est et au sud-est de Hon

Zella
1ère compagnie saharienne
4e compagnie du XVIIIe bataillon libyen

Tagrifet
1 peloton de mitrailleuses de position de la 59e compagnie libyenne
1 batterie de 75mm

Secteur d’Ubari-Serdeles-Ghat

Ubari (auj. Awbari)
1 compagnie libyenne de mitrailleuses de position (54e)
1 peloton de la 1ère compagnie méhariste

Serdeles (auj. Al Uwaynat)
1 compagnie libyenne de mitrailleuses de position (52e)
2e compagnie méhariste « della Sciati » (aujourd’hui région d’Ash Shati)

Ghat
1 compagnie de mitrailleuses libyenne de position (53e)
1ère compagnie méhariste « del Fezzan », moins le peloton placé à Ubari
1 groupe chamelier Touareg

Secteur de Mourzouk

Mourzouk (auj. Murzuq)
1 compagnie libyenne de mitrailleuses de position (57e)
2e compagnie saharienne
3e compagnie méhariste « della Chibla »
829e batterie de 77mm (de la Guardia alla Frontiera)

Sebha
1 compagnie libyenne de mitrailleuses de position (56e)
3e compagnie saharienne
840e batterie de 77mm (de la Guardia alla Frontiera)

Au total :
1 bataillon libyen et 1 compagnie
8 compagnies libyennes de mitrailleuses de position, plus un peloton
3 compagnies sahariennes, plus 2 en formation
3 compagnies de méharistes
1 groupe d’irréguliers
1 groupe chamelier
1 compagnie mixte du Génie
1 compagnie de canons anti-chars de 47mm
1 détachement de canons anti-aériens de 20mm
4 batteries de 77mm (de la Guardia alla Frontiera)
1 batterie de 75 mm

On peut convenir que les canons de 65mm d’accompagnement d’infanterie, portés sur dromadaires, mentionnés dans mon premier post, se trouvent dans le Giofra, avec le XXXVIIe bataillon libyen.

L’ensemble des forces du colonel Piatti del Pozzo représentait entre 3.000 hommes (estimation basse) et 4.800 (estimation haute, officiers, sous-officiers et hommes de troupe réunis).

Elles étaient appuyées par 12 Caproni 309 « Ghibli » basés à Hon, Brak et Sebha.
Les Italiens auraient aussi dans un premier temps affecté au Théâtre Saharien 7 Fiat CR42 (à Hon) et 6 SM 81 (à Brak).

2) Le reste des troupes du Théâtre Saharien se trouvait côté Cyrénaïque (en fait au sud de celle-ci), et notamment à Koufra (où il y avait une garnison d'une peu de plus de 300 hommes au début 1941, sans compter une compagnie saharienne mobile) :

1 bataillon libyen (XVIIIe), moins 1 compagnie
3 compagnies libyennes de mitrailleuses de position, moins 1 peloton
1 compagnie de méharistes
Sans doute 1 ou 2 compagnies sahariennes
1 compagnie de mitrailleuses motorisée
Très probablement de l’artillerie aussi

Total : 1500 hommes ??
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Folc

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