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Fantasque



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MessagePosté le: Lun Fév 04, 2008 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

Très bon, en effet.

Je confirme que les unités italiennes, OTL et avec deux mois de ravitaillement en plus, étaient déjà très mal équipées quand elles attaquent les britanniques.
Si elles sont matériellement dans l'état du 10 juin 40, ces unités sont à 25% ou 33% de leur potentiel "papier".
Les sources de l'Uffcio Storico insistent sur le manque de munitions pour les canons au-dessus du 75-mm et l'armement AA et AT, le manque de carburant, et la très faible disponibilité des véhicules (y compris les tankettes). Il semble que moins de 66% des camions soient en état de marche. des camions civils seront réquisitionnés mais cela fait au total un parc motorisé très faible.
les chars 11/39 ne sont livrés qu'en juillet (et en mauvais état en plus). Ici il est impensable qu'ils passent le blocus franco-britannique.

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MessagePosté le: Mar Fév 05, 2008 17:22    Sujet du message: Armée italienne en ASI, précisions Répondre en citant

Quelques données supplémentaires pour enrichir le récit :

1) D’après Emanuele Cattarossi, Delusione nel deserto. Dall’entrata in guerra (10-6-1940) alla vigilia del contrattacco inglese (9-12-1940), la répartition initiale des forces italiennes par grandes masses était la suivante :

- Face aux Français, 5a Armata : 122.901 soldats italiens et 5.808 soldats libyens (ce qui laisserait supposer, voir ci-dessous, que la 2a Divisione coloniale libica n’était pas à plein effectif ou avait envoyé des détachements en Cyrénaïque ou dans le Sud).

- Face aux Anglais, 10a Armata : 70.871 soldats italiens et 28.495 soldats libyens

Pour le souci du détail (et l’inspiration de nos illustrateurs !), les sept « autoblinde » recensées à côté des chars L3 et autres Fiat 3000 étaient des Fiat Libia.



2) Un master soutenu par Howard R. Christie, Fallen Eagles : the Italian 10th Army in the opening campaign in the Westren Desert, june 1940-december 1940 (Fort Leavenworth, Kansas, 1999) fournit des précisions intéressantes :

- ce travail m’a d’abord rappelé que les Italiens avaient procédé à un recensement général de la population de leur colonie libyenne en 1939. Ces données pourraient permettre de donner un peu « de chair » aux villes citées. Christie ne s’occupe que de la Cyrénaïque et donne les chiffres suivants :
Libye dans son entier : un peu moins de 1 million d'habitants (800.000 indigènes, 110.000 Italiens)
Tripoli : 110.292 habitants
; Benghazi : 65.704; Derna : 12.000 ; Tobrouk : 5.032 (une petite ville même si c’est sans doute la plus célèbre grâce à ses taxis Laughing ). On doit pouvoir trouver les autres si nécessaire.

- les trois divisions de Chemises Noires, complétées pour ce qui est des effectifs grâce à la dissolution de la quatrième, avaient le même matériel que le Regio Esercito (donc le plus moderne suivant les standards de ce dernier), mais un niveau d’entraînement inférieur.

- les divisions coloniales libyennes avaient en revanche le même niveau d’entraînement que les divisions d’infanterie du R.E., mais, en dehors de l’équipement individuel des soldats, elles avaient récupéré des armes et fournitures plus ou moins obsolètes en matière d’artillerie, mitrailleuses et services.
Une autre source précise la composition de ces divisions coloniales : 7.224 hommes (officiers italiens, sous-officiers italiens et libyens, hommes de troupe libyens). Je passe le détail de l’armement sauf si nous voulions dresser des listes de butin. Elles étaient donc nettement plus faibles qu’une division d’infanterie « métropolitaine » et un peu plus faibles que les divisions de Chemises Noires.

- pour le côté « panache » du récit, les paras faisant toujours bien dans le décor ( Wink Frank !?) : il y avait en Cyrénaïque, précisément à Barce, une école de parachutistes. Au moment de l’entrée en guerre, cette école avait pu mettre sur pied deux bataillons : 1° Battaglione Nazionale Paracadutisti (1er Bataillon national parachutiste) et 1° Battaglione Allievi Paracadutisti Fanti dell’Aria (1er bataillon d’élèves-parachutistes et fantassins de l’Air).

- enfin, si nécessaire pour décrire une opération de coup de main comme les Anglais en ont pratiqué en OTL dès juin 1940 et qui me paraissent transposables en FTL, Christie donne le détail des garnisons des points d’appui de la frontière face aux Anglais : Giarabub, El Garn ul Grein, Bir Scegga (alias Forte ou Ridotta Maddalena) et Gialo. Il donne aussi la composition du Groupement D’Avanzo (du nom de son chef, le colonel Lorenzo D’Avanzo) mis sur pied pour répliquer aux attaques anglaises.
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Dernière édition par folc le Lun Fév 18, 2008 19:43; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar Fév 05, 2008 19:43    Sujet du message: Guardia alla Frontiera et places-fortes Répondre en citant

1) Guardia alla Frontiera (G.A.F./Gardes-frontières) :

En attaquant la Tripolitaine, les Français ont trouvé face à eux deux Settori di Copertura (Secteurs de Couverture) :
- le 28e (QG à Zuara)
- le 29e (QG à Nalut)

Un sous-secteur 28A avait son QG à Bir El Uotia (du côté de Ghadamès, je crois)

En Cyrénaïque, les Anglais avaient face à eux le 30e Secteur de Couverture, subdivisé en trois sous-secteurs : 30A, QG à Bardia, 30B à Amseat (alias Forte ou Ridotta Capuzzo), 30C à Giarabub.

Ces Secteurs de Couverture rassemblaient des éléments statiques (artillerie et mitrailleuses de position) et des éléments mobiles (infanterie, cavalerie, artillerie portée par des dromadaires).

Le reste des forces de la G.A.F. (les 31e, 32e, 33e, 34e et 35e Secteurs) n’étaient pas à la frontière même, mais faisaient partie de la garnison des forteresses de Tobrouk (31e et 32e) et de Tripoli (33e, 34e et 35e). Ces forces de garnison avaient une forte dominante "artillerie" (et évidemment pas de cavalerie ou de dromadaires).


2) Forteresses :

Deux principales, Tripoli et Tobrouk.

La garnison de Tripoli se composait essentiellement des trois Secteurs de la G.A.F. cités ci-dessus, de la 2e division coloniale libyenne et d’un bataillon de Chemises Noires recruté sur place, plus le 30e régiment d’artillerie à double fin (objectifs terrestres et avions, et non pas seulement avion comme je l’avais dit précédemment).
Il devait y avoir d’autres éléments : Carabiniers, Aviateurs, Marins.

La garnison de Tobrouk comprenait les 31e et 32e Secteurs de la G.A.F., un peu plus de 2800 autres hommes de l’Armée de Terre mais aussi des forces de la Regia Marina. Cette dernière armait 10 batteries contre navires et avait sur place un bataillon de fusiliers.
Comme à Tripoli, il y avait sans doute d’autres éléments.
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Tobrouk, ne pas oublier la présence du vieux croiseur -cuirassé (ACR) San Giorgio, surnommé "Leonessa del Defence di Tobruk".

Par ailleurs, il faut se souvenir que l'important ici ce sont moins les hommes que l'état des approvisionnements. Or, la grande différence avec OTL c'est l'impossibilité pour les Italiens de faire passer des cargos en juillet et aout.

Amitiés
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 10:11    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'avais pas oublié le San Giorgio mais mes derniers posts ne s'intéressaient qu'à la terre ferme !!

Amicalement
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 11:23    Sujet du message: On reprend au début Répondre en citant

Ayant absorbé les apports des uns et des autres, je vous propose ce texte, du 11 au 20 juillet (je travaille assidument à la suite). Vous verrez qu'une officier moustachu bien connu y apparaît de façon moins "parachutée" que dans l'ancienne version (normal, pour un officier de blindés).
La suite, très vite.
(la carte est consultable sur le site FTL)


11 juillet
Libye
Les avions français concentrent maintenant leurs attaques contre les fortifications italiennes le long de la route côtière. Des bombardiers en piqué Curtiss SBC-4 et LN 401/11 sont utilisés par l’Armée de l’Air pour détruire les points fortifiés et les positions d’artillerie. L’artillerie lourde française est également très active dans ce secteur.
En fin d’après-midi, les troupes françaises commencent à avancer malgré des tirs intenses d’armes légères. Cependant, les officiers français observent que les tirs de l’artillerie italienne sont relativement faibles. En fait, les Italiens manquent de munitions…
Dans la nuit, le commandant en chef italien en Libye, le général Graziani, ordonne à la division d’infanterie Sabratha, jusqu’alors maintenue en seconde ligne, de se déployer sur le front. En effet, il s’attend à une attaque française à grande échelle à brève échéance.

12 juillet
Libye (Tripolitaine)
Tirs d’artillerie et bombardements aériens se poursuivent sur les positions de la 5e Armée italienne (général Italo Gariboldi) qui défendent la frontière tunisienne, mais les Français se contentent encore de coups de sonde.
Au nord du front, avec les gardes-frontière du 29e “Settor di Copertura”, le Xe Corps (général Alberto Barbieri) aligne la 25e DI Bologna, la 55e DI Savona et la 60e DI Sabratha. La Bologna est stationnée près de la mer ; elle a subi d’intenses bombardements terrestres, navals et aériens, c’est pourquoi Graziani a ordonné de la faire soutenir par la Sabratha. Plus à l’intérieur, la Savona semble moins menacée.
Au sud du front, avec le 28e “Settor di Copertura”, le XXe Corps (général Federico Cona) aligne la 17e DI Pavia, la 27e DI Brescia et la 61e DI Sirte. Les deux premières sont en ligne, la Sirte est en réserve.
Le XXIIIe Corps (général Annibale Bergonzoli) forme la réserve d’armée avec les 1ère et 2e Divisions de Chemises Noires (CC.NN.), dites XXIII Marzo et XXVIII Ottobre.
Enfin, la garnison de Tripoli est constituée de la 2e Division Coloniale libyenne (général Pescatori), du Ier bataillon local de CC.NN., du 30e Rgt d’artillerie mixte (contre avions et objectifs terrestres) et des gardes-frontière des 31e et 32e Settori di Copertura.
Impressionnantes sur le papier, ces forces le sont moins en réalité. Les effectifs des six divisions du Regio Esercito sont souvent inférieurs d’un quart, voire d’un tiers à la dotation théorique. Les divisions de Chemises Noires sont à plein effectif grâce à la dissolution en mai de la 3e Division XXI Aprile, mais cet effectif normal n’est que de 6 000 hommes (environ 50% de celui d’une division du Regio Esercito) et si leur armement est similaire à celui des troupes régulières, leur entraînement est bien inférieur. La 2e Division libyenne est elle aussi en sous-effectif, avec moins de 6 000 hommes correctement entraînés mais mal armés. En tout, la 5e Armée rassemble tout de même plus de 100 000 hommes. L’artillerie compte 500 pièces, dont plus de 300 sur le front tunisien, mais elle manque gravement de munitions au-dessus du 75 mm et manque encore davantage de canons antichars et antiaériens. Les véhicules blindés sont nombreux, près de trois cent cinquante (dont plus de 200 sur le front tunisien), mais il s’agit surtout en réalité de tankettes L-3 (ou CV-33) . Les MS-406 mis en ligne par l’Armée de l’Air devront aux L3 une éphémère carrière d’avions antichars, car le blindage des tankettes ne résiste pas à leur canon de 20 mm… Faut-il préciser que ces petits engins sont parfaitement impuissants face aux chars D1 français, bien que ceux-ci ne soient pas le nec plus ultra de l’arme blindée ?
De plus, la disponibilité de l’ensemble des véhicules et notamment des camions est médiocre – la mobilité de ces forces est donc très faible.

13 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les Martin 167 et les DB-7 français s’en prennent par petits groupes à la circulation sur la route côtière entre Tripoli et Misurata, à l’est, et sur la route de l’intérieur entre Tripoli et Tarhouna, au sud-est.
Au sud du front, le commandement italien décide de déployer plus en avant la DI Sirte, qui monte appuyer la Brescia, à l’extrême gauche du dispositif italien.

14 juillet
Libye (Tripolitaine)
Si l’Armée française connaît un jour noir en Métropole, elle a décidé d’attaquer en Afrique. Tout le front tuniso-libyen s’enflamme. Les Français attaquent principalement au nord, vers Zuara, et au sud, en direction de Bir-el-Ghnem.
Au nord, le long de la côte, la 83e DIA est en pointe mais progresse difficilement dans une zone semée de marais malgré l’appui du 1er Régiment Etranger de Cavalerie. La coordination avec les avions censés appuyer l’attaque est loin d’être au point et les hommes de la division Bologna, renforcés par ceux de la Sabratha, s’accrochent à leurs bunkers et à leurs tranchées. Mais eux ne peuvent espérer aucun appui aérien. En effet, si le commandement italien a dispersé ce qui lui restait d’avions sur différentes pistes secondaires, ralentissant ainsi leur destruction, les rares appareils qui se risquent à prendre l’air sont pourchassés par les patrouilles de Curtiss H-75, qui jouissent d’une bonne marge de supériorité technique sur tout ce que les Italiens peuvent leur opposer.
Au sud, dans le désert, la 81e DIA est à l’attaque, avec l’appui des 90 chars D1 du 521e GBC qui, sur l’insistance de De Gaulle, ont été concentrés de ce côté. Les D1 sont accompagnés par les hommes du 3e Régiment de Chasseurs d’Afrique. D’emblée, les petits blindés, face à une opposition dépourvue de toute arme antichar digne de ce nom, percent les lignes des divisions Brescia et Sirte sans rencontrer de véritable obstacle en dehors du terrain difficile et de la chaleur écrasante. Les tankettes qui tentent de s’opposer à eux se font détruire sans espoir de pouvoir répondre coup pour coup et très vite, le commandement italien cesse de les envoyer au massacre.
De Gaulle ne s’est pas contenté d’ordonner de concentrer les chars D1 au sud du front. Il a aussi nommé à la tête du 65e BCC un homme qui possède déjà une certaine réputation dans l’Arme blindée-Cavalerie : Philippe de Hauteclocque, qui vient de recevoir ses galons de commandant. Blessé deux fois, capturé deux fois, évadé deux fois, il a été appelé par De Gaulle à faire partie de son état-major, mais dès son premier entretien avec le ministre de la Guerre, il a supplié qu’on le renvoie au front. Le Général n’a pas l’habitude de voir contester ses décisions, mais cette fois il a cédé. De Hauteclocque se retrouve donc en pointe de l’attaque française, où il fait des étincelles !

Libye (Cyrénaïque)
En fin de journée, l’escadre d’Alexandrie bombarde à nouveau Benghazi. 14 juillet oblige, les cuirassés anglais laissent les huit 340 mm du Lorraine tonner seuls pendant les cinq premières minutes du bombardement.

15 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les combats se poursuivent sur le front tuniso-libyen. Alors que les lignes italiennes tiennent bon près de la côte, autour d’Abou Kammash, elles sont tournées dans le désert par les chars D1 du 521e GBC qui se hâtent lentement (ils n’atteignent même pas 20 km/h) vers Bir-el-Ghnem. Cette lenteur agace prodigieusement le nouveau commandant du 61e BCC. Il a cependant trouvé un moyen d’y remédier en partie : sous prétexte d’assurer un ravitaillement plus rapide de ses chars, il a annexé à son bataillon une douzaine de vieilles automitrailleuses récupérées dans un dépôt – des White-Laffly 50 et 80 et des Kégresse P16. Elles éclairent la route des chars D1, leur évitant des erreurs de trajet.
Côté italien, le général Gariboldi ordonne d’envoyer la division de Chemises Noires XXIII Marzo s’opposer à cette percée qui menace d’envelopper son flanc gauche.
Après de nouveaux raids sur le port de Tripoli, la population commence à quitter la ville vers l’est, malgré les appels au calme des autorités coloniales.

16 juillet
Libye (Tripolitaine)
La division XXIII Marzo, voyant arriver droit sur elle une soixantaine de chars lents mais apparemment invulnérables, craque. Usés par des mois passés dans un pays inhospitalier, mal entraînés, manquant de tout soutien aérien ou d’artillerie lourde, les hommes s’enfuient ou commencent à se rendre aux Chasseurs d’Afrique qui accompagnent les chars français. En quelques heures, toute la division s’est dissoute. Cet effondrement brutal ne sera pourtant pas une caractéristique commune à toutes les unités de Chemises Noires.
Les défenseurs de l’extrémité sud du front italien sont maintenant coupés de leurs arrières et plusieurs compagnies de la division Brescia se rendent, pendant que la Sirte tente de décrocher vers le nord-est. En fin de journée, la 6ème DLC (Division Légère de Cavalerie) et la 4e Brigade de Cavalerie commencent à prendre le relais des chars D1, dont la mécanique n’aime pas trop le sable, pour l’exploitation en profondeur.

17 juillet
Libye (Tripolitaine)
Alors qu’au centre, la 84e et la 88e DIA passent à l’attaque, la gauche italienne continue à s’effondrer. Ce qui reste de la Brescia est encerclée, la Pavia tente de décrocher pour échapper au même sort et les unités de la Sirte qui n’ont pas été détruites essayent de fuir vers le nord-est. La 6ème DLC continue de les pourchasser, bien que plus de la moitié des blindés français soient arrêtés pour incident mécanique – mais ils ont fait leur travail.

18 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les combats sur le front tuniso-libyen tournent de plus en plus mal pour les troupes italiennes, qui se battent courageusement, mais dans une situation d’isolement quasi total. En effet, le blocus naval et aérien mis en place par les flottes et les aviations alliées étrangle l’Afrique du Nord italienne. Le port de Tripoli n’abrite plus que des épaves.
En ce qui concerne l’aviation, les renforts n’arrivent qu’au compte-gouttes : du 1er au 31 juillet, seuls 25 Fiat CR-42 et 20 SM-79 viennent renforcer les forces italiennes en Libye ; c’est tout ce que permet l’état des stocks de la Regia Aeronautica. Arrivant de Sicile, il leur faut souvent se battre avant même d’avoir atterri ! Sept CR-42 et 6 Sparviero succombent d’ailleurs le jour même de leur arrivée, en combat ou par accident, en se posant sur des terrains criblés de cratères de bombes. Le reste fond rapidement, au fil d’engagements nombreux et désordonnés.
Sur la côte, les Italiens résistent encore, mais au centre, leurs positions, tournées par leur gauche, s’écroulent. Avec la Savona, la Pavia et les restes de la Sirte, ce sont trois divisions d’infanterie qui tentent d’échapper au sort de la Brescia, qui a été anéantie.
Au sud, Bir-el-Ghnem est pris d’assaut par la 6ème DLC malgré la résistance des Chemises Noires de la XXVIII Ottobre, qui sont dispersés après de violents combats. De cette ville partent trois axes routiers : l’un, au nord, aboutit dans le dos des défenseurs italiens de la côte ; un autre file vers le sud dans les montagnes du Djebel Nefusa ; le dernier, au nord-est, se dirige vers Tripoli.

19 juillet
Libye (Tripolitaine)
La 81e DIA, soutenue par les chars encore en état de marche du 65e BCC, marche sur Tripoli, où la nouvelle aggrave l’inquiétude de la population.
Plus au nord-ouest, la 88e DIA, suivie sur sa gauche par la 84e DIA, ont atteint la route allant de Bir-el-Ghnem à Zauia.
Au sud, la 6e DLC, le 3e RCA et la 4e Brigade de Cavalerie, suivis par la 180e DIA, se dirigent vers Jefren, sur les contreforts du Djebel Nefusa. Ces unités sont accompagnées par ce qui reste du 61e BCC, une dizaine d’automitrailleuses et une demi-douzaine de chars : pour la plupart en panne, les 39 autres sont éparpillés, tels les cailloux du Petit Poucet, sur la route suivie depuis le 14. Mais il va sans dire que le commandant de Hauteclocque est dans l’automitrailleuse de tête.

20 juillet
Libye (Tripolitaine)
Sur la route de Tripoli, les chars D1 français du 65e BCC débordent Azizia (poussés moins à fond que ceux du 61e, ils sont allés moins vite, mais sont moins tombés en panne). La petite ville est enlevée dans l’après-midi par les hommes de la 81e DIA.
Voyant l’encerclement de Tripoli progresser, le commandement italien de Tripolitaine (partie ouest de la Libye) se replie à Misurata, 200 km plus à l’est, sur la côte.
Au sud, la 6e DLC a pris Jefren et se dirige à présent vers Garian, au nord-est, toujours appuyée par le 3e RCA, la 4e Brigade de Cavalerie et les restes du 61e BCC.
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

21 juillet
Libye (Tripolitaine)
Sur la gauche de l’attaque française, les 84e et 88e DIA marchent vers la côte. Une poche se forme, fermée au sud-ouest par le 1er REC et à l’ouest par la 83e DIA. Dans cette poche se trouve la presque totalité de deux divisions, les Bologna et Sabratha. Vers l’est, s’enfuient en désordre quatre divisions, les Savona, Pavia, Sirte et XXVIII Ottobre, constamment harcelées par l’Armée de l’Air et notamment par ses Potez 63-11.
Au sud, Garian tombe aux mains du 3e RCA.

22 juillet
Libye (Tripolitaine)
La 88e DIA est en vue de la côte près de Zaouia ; les divisions Bologna et Sabratha sont bel et bien encerclées.
Sur la route de Tripoli, les troupes françaises enlèvent Castel Benito, l’un des principaux aéroports libyens. A Tripoli, l’affolement gagne la population. Le bruit court, par exemple, que « les Français, pour punir l’Italie de leur avoir déclaré la guerre, vont livrer les femmes italiennes à la convoitise de leurs soldats africains ! »
Dans le Djebel Nefusa, les troupes françaises les plus en pointe contournent Tazzoli (la ville sera prise quelques heures plus tard par la 180e DIA). La 6e DLC, la 4e Brigade de Cavalerie et le 3e RCA, qui ont suivi l’exemple donné par De Hauteclocque, ont amélioré leur motorisation avec des véhicules hétéroclites souvent récupérés ça et là (par exemple d’antiques AMC White). Sans désemparer, avec la petite troupe de l’énergique commandant du 61e BCC, ces unités obliquent au sud-est, vers Beni-Ulid. C’est le début de la “Marche d’enfer” dans la partie est du Djebel Nefusa.

23 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les troupes françaises sont aux portes de Tripoli. Mussolini a ordonné aux défenseurs de la ville d’en faire une forteresse imprenable, mais son appel ne semble avoir été entendu que de quelques unités. Les Chemises Noires locales et une petite partie de la 2e Division Coloniale livrent un baroud d’honneur, réussissant à détruire quelques chars avec des armes improvisées, pendant que le reste de la 2e D.C. s’évapore littéralement, ses hommes jetant leurs armes et enfilant des vêtements civils pour se fondre dans la population.

24 juillet
Libye (Tripolitaine)
Alors que Toulouse, qui fut un mois durant la capitale de la France, est sur le point de tomber, l’Armée française s’empare de Tripoli ! La route Tripoli-Misurata-Sirte est couverte de véhicules civils et militaires de toutes sortes qui tentent de fuir vers l’est.
Au sud, la 4e BC et la 6e DLC enlèvent Beni Ulid après deux jours de progression par une température infernale, au milieu d’un paysage de montagnes désertiques.


25 juillet
Libye (Tripolitaine)
Près de la côte, les Français doivent éliminer les deux divisions qu’ils ont encerclées entre Tripoli et la frontière. Pendant cette opération de nettoyage, la route côtière, couverte de fuyards, est la cible d’incessantes attaques aériennes et de plusieurs bombardements navals.

26 juillet
Libye (Tripolitaine)
Sur la côte, les troupes françaises avancent avec une certaine lenteur, retardées par le sacrifice de quelques arrière-gardes italiennes. L’aérodrome de Mellaha, à l’est de Tripoli, est cependant pris, mais il ne pourra être utilisé avant plusieurs semaines, ayant beaucoup souffert des bombardements navals.
L’état-major italien se replie sur Sirte, tandis que la Regia Aeronautica évacue l’aérodrome de Misurata, rendu intenable par les bombardements navals et aériens répétés.
Dans l’intérieur du pays, les Français ont atteint Fortino. Cette petite ville est un verrou sur l’oued Umm er Raml (à sec en cette saison, mais dont les berges escarpées forment une impressionnante tranchée).

27 juillet
Libye (Tripolitaine)
Sur la côte, les débris des forces italiennes sont refoulés vers Misurata.
Tout le long de la route côtière, les Potez 63.11 de l’Armée de l’Air, parfaitement armés pour cette tâche, surtout en l’absence de DCA digne de ce nom, se jettent sur tout ce qui bouge. Leur férocité est décuplée par les nouvelles qui arrivent quotidiennement de Métropole, évoquant sans cesse les mitraillages des foules de réfugiés terrorisés par les Stukas (et, dit-on, par les avions de la Regia Aeronautica). Les Italiens, civils et militaires mêlés, vont beaucoup souffrir lors de leur retraite tout le long de la côte. Il faut même que le commandement français donne des ordres pour limiter les mitraillages, afin d’éviter qu’ils ne tournent au massacre de civils et ne prennent une dimension politique risquant de choquer le public américain.
A l’intérieur des terres, les troupes italiennes s’accrochent autour de Fortino. Le Général Sebastiano Gallina, commandant du Théâtre saharien, a concentré là deux bataillons libyens appuyés par une compagnie de mitrailleuses, une batterie de 65 mm montée… sur dromadaires et deux sections de canons de 20 mm.

Libye (Cyrénaïque)
Les canons des cuirassés de la flotte d’Alexandrie matraquent une nouvelle fois Tobrouk et Benghazi. Dans cette ville se déclenche un début de panique.

28 juillet
Libye (Tripolitaine)
La bataille de Fortino fait rage. Les troupes mobiles françaises sont épuisées et doivent attendre la 180e DIA pour venir à bout de la résistance italienne.
Pendant ce temps, l’aéroport de Castel-Benito est partiellement remis en service par l’Armée de l’Air et l’Aéronavale installe à Tripoli des Laté-298 pour patrouiller dans le Golfe de Syrte.

29 juillet
Libye (Tripolitaine)
Chute de Fortino. Les éléments mobiles français poursuivent aussitôt plein est, en direction de Pilastrino.
Sur la côte, les forces françaises prennent Misurata sans véritable opposition. Les Italiens, sachant qu’ils sont débordés par l’intérieur, continuent de battre en retraite précipitamment.

Libye (Cyrénaïque)
Une série d’attaques de reconnaissance et de bombardements d’artillerie marque le début de la préparation de l’offensive britannique sur ce front. Simultanément, la Royal Navy accroît son activité, pilonnant la route côtière vers Tobrouk.

30 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les pointes françaises approchent de Pilastrino, le long des berges de l’oued Bei-el-Chebir. La résistance est sporadique. Les cavaliers motorisés français n’hésitent plus à contourner les défenseurs pour foncer au plus vite, car la 6e DLC, la 4e BC et l’ensemble 3e RCA et 61e BCC ont (officieusement…) organisé une véritable course par étapes. Ne sommes-nous pas en juillet, saison du Tour de France !

31 juillet
Libye (Tripolitaine)
Les Français de la 4e BC enlèvent Pilastrino, dont les défenseurs (qui s’étaient repliés de Fortino) s’enfuient vers la côte.
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 12:24    Sujet du message: Répondre en citant

Je m'attends à des réactions... Wink

1er août
Libye
La 6e DLC occupe El Machina, à une cinquantaine de km au sud de Sirte. Mais la course folle des cavaliers motorisés français s’arrête là pour une quinzaine de jours, faute de carburant et de munitions. Le commandant de Hauteclocque doit réfréner son ardeur (et remâcher sa déception : la 6e DLC a devancé sur le fil les automitrailleuses de son bataillon et du 3e Chasseurs d’Afrique).
Côté italien, c’est toute l’ASI qui est à court de ravitaillement.
Après la chute de Tripoli et l’échec catastrophique de la tentative de ravitaillement de Benghazi par des paquebots rapides, la Regia Marina a décidé d’utiliser les 8 sous-marins “océaniques” dont elle dispose pour des missions de ravitaillement et d'évacuation. Il s’agit du Pietro Mica, des trois unités de la classe Calvi (Pietro Calvi, Giuseppe Finzi, Enrico Tazzoli) et des quatre unités de la classe Balilla (Balilla, Domenico Millelire, Antonio Sciesa et Enrico Toti). L’aviso rapide Diana est aussi retenu pour ces missions : crédité de 32 nœuds en pointe, il peut tenir 28 nœuds de manière continue, en particulier pour le “sprint” entre la côte grecque et Benghazi.

2 août
Libye (Cyrénaïque)
Bardia est bombardée pour la première fois par des avions alliés, tandis que les positions italiennes proches de la côte sont pilonnées par des croiseurs venus d’Alexandrie.
Dans la soirée, les sous-marins Balilla et Antonio Sciesa arrivent à Benghazi et déchargent chacun 12 tonnes de munitions, dans des conditions difficiles étant donné l’état du port.

Rhodes
Le sous-marin Iride (Lieutenant de vaisseau Francesco Brunetti) arrive dans la nuit du 1er au 2 août à Rhodes, où il a rendez-vous avec le torpilleur Calipso qui amène quatre SLC (ou maiale) et leurs équipages (quatre équipages doubles plus un équipage de réserve).
A l’aube, un avion de reconnaissance anglais survole le port et signale à Alexandrie la présence du sous-marin.
En fin de journée, alors que l’Iride vient à peine de quitter Rhodes, trois Swordfish torpilleurs de l’Eagle surgissent du sud. Le sous-marin, alourdi par les SLC, navigue à ce moment-là en surface, le pont à fleur d’eau, pendant que les opérateurs des engins finissent de les arrimer. Les Swordfish attaquent sans laisser à l’Iride le temps de plonger. Le sous-marin est atteint par une torpille et coule immédiatement ; seuls les marins présents dans le kiosque et les opérateurs des SLC sur le pont ont pu quitter le bâtiment.
Alerté, le torpilleur Calipso arrive rapidement sur les lieux et repêche les rescapés. Sans attendre, les opérateurs des SLC retrouvent leurs réflexes de plongeurs de combat et plongent sur l’épave, à 18 m de fond. Après de longues heures d’effort, ils sauvent sept marins emprisonnés dans un compartiment non inondé, récupèrent les pavillons du navire… et les quatre SLC, finalement peu endommagées !
La tentative GA1 est donc avortée, avec un bilan particulièrement lourd (un sous-marin et son équipage perdus), mais les hommes de la Ia MAS en tirent de nombreuses leçons sur la préparation de leurs futures opérations. Ils décident notamment d’équiper plusieurs sous-marins (l’Ametista, le Gondar et le Scire) de cylindres étanches pour y ranger les SLC, permettant ainsi au sous-marin de plonger plus profondément.

3 août
Libye (Cyrénaïque)
Poursuite des bombardements alliés sur la zone côtière.
De Castel-Benito, des LeO-451 et Farman 223 de l’Armée de l’Air attaquent Benghazi. D’Egypte, la RAF et l’Armée de l’Air attaquent Bardia et Tobrouk. Les forces aériennes françaises en Egypte se sont basées à Marsa Matruh : environ 60 appareils en tout, dont les trois quarts sont opérationnels.
GC I/7 : 6 MS-406 (les autres couvrent Alexandrie et les raffineries de Haïfa)
Groupement Pouyade : 6 (4) Potez 631 et 5 (3) Potez 63.11
GB I/39 : 9 Martin-167 (doit se redéployer à Chypre à partir du 25 août)
ESRL n°1 : 3 Amiot-351 GR (à partir du 15 août)
GR I/35: 13 (11) Potez 63.11
GAO II/583 : 9 (6) Potez 63.11
EO n° 592 et 593 : 8 (6) Potez 25 et 4 (3) Potez 29 SAN (Casevac).
Les Britanniques lancent de nouveau des attaques limitées pour tester les défenses italiennes.
Sur ce front, les Alliés ont en face d’eux la 10e Armée du général Mario Berti, qui compte 60 000 hommes environ. Le XXIe Corps du général Lorenzo Dalmazzo (62e DI Marmarica et 63e DI Cirene) défend Bardia et la partie nord de la frontière. Le XXIIe Corps du général Enrico Pitassi Mannella (64e DI Catanzaro et 4e Division CC.NN. III Gennaio) est en retrait, près de Tobrouk. La 1ère Division Coloniale libyenne du général Sibille, formant la réserve d’Armée, est stationnée à Benghazi (ce qui est loin du front, mais c’est là que se trouve le QG du général Berti…). Il faut ajouter à ces forces les deux bataillons de l’école de parachutistes de Barce (1o Battaglione Nazionale Paracadutisti et 1o Battaglione Allievi Paracadutisti Fanti dell’Aria (élèves-parachutistes fantassins de l’air).
Mais les principales victimes des coups de main lancés par les Alliés sont les gardes-frontière du 30e Settore di Copertura : 30A (QG à Bardia), 30B (QG à Amseat, plus connu sous le nom de Fort Capuzzo), 30C (QG à Giarabub, à l’extrême sud du front, au bord de la Grande Dépression). Pour faire face à ces attaques, la création d’une colonne mobile a été décidée, le Groupement D’Avanzo (du nom de son chef, le colonel Lorenzo D’Avanzo).

4 août
Libye
Alors que les 81e et 88e DIA progressent le long de la côte de Tripolitaine et que le front de Cyrénaïque est agité de raids divers, c’est l’accalmie sur le front du désert. Ce qui ne satisfait pas le commandant Leclerc. Ce dernier n’est autre que le commandant de Hauteclocque : sur le conseil de l’état-major d’Alger, alarmé par la nouvelle de massacres de civils commis par les troupes allemandes, il décide, pour tenter de préserver sa famille restée en France, de prendre un pseudonyme (inspiré, a-t-on dit, par la date : le 4 août est l’anniversaire de l’abolition des privilèges des nobles). Ainsi, dans les communiqués, on parlera de “la colonne Leclercq”. On sait que ce pseudonyme deviendra vite célèbre…

5 août
Libye
Le commandant Leclerc réunit les hommes de son bataillon – du moins, tous ceux qui ont pu avancer jusqu’à El Machina – à la pointe de l’avance française, dans le désert libyen. Tous font le serment de ne cesser le combat que lorsque le drapeau tricolore flottera de nouveau sur la cathédrale de Strasbourg.

6 août
Libye
La nouvelle de ce qu’on appelle déjà le “Serment de Libye” se répand très vite. Partout dans les troupes françaises, on décide de suivre l’exemple des hommes de “Leclerc”.

7 août
Libye (Cyrénaïque)
Les flottes alliées, appuyées par leurs aviations, effectuent des bombardements massifs sur deux points clés de la côte : Tobrouk et Bardia. A Tobrouk, le vieux croiseur cuirassé San Giorgio est durement touché. Il est échoué par son équipage, mais la “Leonessa della Difesa di Tobruk” continue de servir comme batterie de DCA. L’aéroport d’El Adem est continuellement harcelé par les appareils anglais et français et le commandement italien replie l’ensemble de ses avions survivants sur Derna et Benghazi.

8 août

9 août
Libye (Cyrénaïque)
L’aviso rapide Diana et les contre-torpilleurs Giovanni Di Varazzano et Lanzerotto Malocello (classe Navigatori) arrivent dans la soirée à Benghazi pour décharger des munitions et des canons antichars. Après les bombardements de l’avant-veille, le port est dans un état de chaos complet, aggravé par le fait qu’une bonne partie de la main d’œuvre locale a fui la ville, en dépit des menaces d’exécution sommaire. Les marins des trois navires effectuent eux-mêmes le déchargement, mais celui-ci n’est pas terminé quand ils doivent quitter Benghazi, peu avant l’aube.

10 août
Libye (Cyrénaïque)
Les forces franco-britanniques achèvent leur déploiement. En effet, les troupes françaises du général Mittelhauser, venues du Liban renforcer la VIIIe Armée britannique, ne sont pas négligeables.
– 86e DI (type O-M, catégorie A)
– 191e DI (à compter du 12 août)
– 631e et 632e Bataillons de Chasseurs à Pied
– 63e et 68e Bataillons de chars de Combat (BCC), dotés de 45 et 50 chars R-35 respectivement
– 8e Groupe d’Auto-Mitrailleuses, doté de 40 AMD Whyte
– 3e Groupe d’Exploitation (incluant l’escadron de Cavaliers Tcherkesses)
– 4e Régiment de Spahis Tunisiens (à cheval)
– 325e Régiment d’Artillerie à Longue Portée
– Groupe mobile d’artillerie : deux batteries (8 canons) de 47 mm et une batterie (5 canons) de 75 mm montés sur camions Dodge (il s’agit d’une des fameuses “improvisations du capitaine Bich”)
Les unités blindées britanniques sont équipées avant tout de chars légers et de Cruiser A13. Ces chars sont vulnérables, mais rapides et mobiles. Pour appuyer l’infanterie, les chars français R-35 sont efficaces et pratiquement immunisés contre les canons antichars des Italiens.
Sur la suggestion du Brigadier Jock Campbell et de plusieurs officiers français ayant l’expérience des opérations au Levant, plusieurs colonnes mobiles sont organisées. Elles combinent des blindés légers, des automitrailleuses et de l’infanterie et artillerie portées. Ces colonnes doivent profiter de la nature du terrain pour s’enfoncer dans le désert et paralyser les mouvements des Italiens.
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 12:37    Sujet du message: Répondre en citant

Une note en passant : l'épisode décrivant les malheurs des maiale italiens était à l'origine situé à Benghazi (comme en OTL). Dans la situation actuelle, il m'a semblé possible de le transférer à Rhodes, qui n'est pas encore trop assailli.
Par ailleurs, je vais devoir faire une pause pour mettre au point la suite, toujours à l'aide du canevas fantasquien et des matériaux variés apportés par Folc (et Cie)...
Mais je crois que ça prends forme, non ?
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 18:32    Sujet du message: Noblesse oblige Répondre en citant

Pour le 14 juillet

Messieurs les français tirez les premiers....

Un excellentissime clin d'oeuil à travers les ages... Very Happy


Martel
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"Enfin le cardinal a terminé son sort.
Français, que dirons nous de ce grand personnage ?
Il a fait la paix, il est mort :
Il ne pouvait pour nous rien faire davantage. "
Epithaphe anonyme du Cardinal de Mazarin.
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 18:36    Sujet du message: Une Annexe pour patienter Répondre en citant

(toujours sur une base Fantasquienne)

Annexe 40-8-2
Les achats d’armes français aux Etats-Unis
De l’utilité des fonds de tiroir

A la suite des messages désespérés envoyés par Paul Reynaud à F.D. Roosevelt, le Gouvernement des Etats-Unis avait donné son accord pour la vente à la France de certains matériels équipant à ce moment ses propres forces armées. D’abord réticente, l’Armée américaine avait finalement accepté quelques prélèvements sur ses stocks, dans la mesure où ceux-ci étaient compensés par la décision (souvent impatiemment attendue) de produire des matériels plus avancés était prise. Toute une variété d’armes terrestres était concernée, allant d’excellents matériels relativement modernes à des rossignols et autres fonds de tiroir dont les Français allaient pourtant faire leur profit avec joie.

Combat Car M1
C’était en réalité un châssis de char M2 avec une tourelle biplace armée d’une 12,7 mm et une 7,62 mm (+ une 7,62 sur affût AA au sommet de la tourelle). Ce véhicule faisait un char (très) léger, rapide, robuste et efficace, car la mitrailleuse de 12,7 mm était suffisante pour détruire les tankettes L3 italiennes à une distance de combat de 500 m.
Les premiers M1 avaient été livrés à l’US Army en 1937. Lors des manœuvres de 1939 et du printemps 1940, ces véhicules avaient servi à tester les premières idées américaines en matière de guerre blindée, sous le commandement de Chaffee et de Patton.
Le M1 fut suivi du M2, identique sauf pour la poulie de tension arrière qui, comme sur les futurs chars légers M3, était directement au contact du sol et contribuait à l’allongement de l’empreinte au sol du véhicule. Les M2 furent livrés à partir du début de 1939.
L’Armée française reçut 30 M1 entre le 15 juillet et le 5 août.

Char léger M2A2/A3 “Mae-West”
C’était un M2 avec deux tourelles indépendantes (d’où le surnom) portant une 12,7 mm et une 7,62 mm chacune. L’engin, destiné à l’accompagnement de l’infanterie, fut construit de 1937 à fin 1939 en parallèle aux Combat cars M1 et M2A1. Dès 1939, les Américains le considérèrent comme obsolescent car mal armé et lancèrent d’urgence le programme du M2A4 (un M2 avec une tourelle double de mitrailleuses et un canon de 37 mm).
En juillet-août 1940, l’Armée française reçut 20 M2A2/A3, prélevés sur les unités en service au 68e Infantry Tank Regiment de la Brigade Blindée provisoire du colonel Bruce Magruder (cette unité reçut les M2A4 en priorité).

Scout Car M1/M3 (Command Car après 1941)
L’US Army avait acquis en 1936-38 76 Scout Cars type M1 fabriqués par White, armés d’une mitrailleuse de 7,62. A partir de 1939, elle avait acheté une variante à la caisse redessinée et armée d’une mitrailleuse de 12,7 mm sur semi-circulaire à l’avant et d’une 7,62 sur pivot à l’arrière droit, le Scout Car M3 (qui serait connu comme Command Car pendant la guerre). Eux aussi participèrent aux manœuvres de 1939 avec la 7e Brigade de cavalerie (mécanisée) de Chaffee dans la vallée du Champlain.
En juillet-août 1940, l’Armée française reçut 30 Scout Cars M1/M3, qui devaient servir dans des unités de reconnaissance.

Armored Car M1
Ce gros véhicule du type 4x6 construit sur un châssis de camion différait peu, dans le principe, de l’AMD White-Laffly. Il avait un équipage de 4 hommes et un armement composé d’une 12,7 mm et une 7,62 mm. L’US Army reçut 22 unités (dont deux prototypes) en 1937/38. Cependant, en 1939/40, la cavalerie US choisit les Scout Cars comme véhicules de reconnaissance, reléguant les Armored Cars au dépôt.
Les 20 AC M1 de série furent vendus à bas prix aux Français en juillet 1940.

Chars Renault FT-17 “américains” (M1917 et M1919)
En 1918, l’Armée française et l’US-Army avaient commandé à des usines américaines près de 2 000 unités de ce premier blindé moderne, mais ces engins ne furent construits que trop tardivement pour être livrés. En effet, les usines avaient dû au préalable traduire les cotes métriques en cotes américaines… Finalement, les Canadiens en utilisèrent quelques-uns comme chars d’entraînement, mais la plupart rouillaient doucement dans des hangars depuis vingt ans quand les acheteurs français se présentèrent. Le temps de vérifier que la rouille n’avait pas fait trop de ravages et un lot de 80 unités fut rapidement expédié en Afrique du Nord, où ces engins servirent à l’entraînement.

Canons et mitrailleuses variés
L’US Army préleva sans regret sur ses stocks 200 canons de 3-pouces AA (3-in AA-gun M3 on mount M2A2), considérés comme obsolescents, près de 300 canons de 75 mm (copie du 75 français et tirant la même munition) et 24 canons de 155 mm (copie du GPF français). Par contre, le 105-mm M2A1 venait d’entrer en production (en 1939) et les artilleurs américains refusèrent de s’en défaire en juillet 1940.
Des lots de mitrailleuses de 12,7 mm et de 7,62 mm étaient disponibles, ainsi que des fusils Springfield et des PM Thomson.
L’Armée française reçut en juillet-août 3 500 mitrailleuses Marlin 0.30 M1916 et M1917 (7,62 mm), 5 000 mitrailleuses Browning M1917 de 7,62 mm à refroidissement par liquide et 9 000 BAR (M1918 et M1918-A1). On sait que l’Armée britannique reçut elle aussi des milliers d’armes des mêmes modèles.
La seule arme moins facilement disponible fut la très demandée M2HB 0.50 M1921, version à refroidissement par air de la célébrissime M2 de 12,7 mm. Les forces françaises ne reçurent en 1940 que 500 de ces armes.

(Source : Service Historique des Armées, fonds Défense Nationale – 1939-1940)
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

11 août
Libye (Cyrénaïque)
Des troupes de la VIIIe Armée britannique attaquent Bardia, sur la côte, à l’est de Tobrouk, avec l’aide d’un régiment de la 86e DI et des chars des 63e et 68e BCC. L’armement antichar des forces italiennes s’avère peu efficace face aux R-35, mais une dizaine de chars sont endommagés par des mines.

12 août
Libye (Cyrénaïque)
Attaque générale des forces alliées. Appuyée par les R-35 et l’artillerie lourde, l’infanterie franco-britannique (4e Division Indienne et 86e DI française notamment) fixe l’ennemi devant Bardia. Les unités des divisions Marmarica et Cirene, qui s’accrochent sur un terrain assez favorable à la défense, notamment dans la passe de Halfaya, vite surnommée Hellfire Pass par les Britanniques.
Mais plus au sud, les colonnes mobiles alliées commencent à s’enfoncer dans le désert. Elles prennent d’assaut après de violents combats la localité de Fort Capuzzo, tenue par des gardes-frontières et des unités de la Cirene.
Devant Benghazi, le sous-marin Domenico Millelire est torpillé et coulé par le sous-marin britannique Triad alors que, chargé de ravitaillement, il tente de pénétrer dans le port.

13 août
Libye (Cyrénaïque)
Après Fort Capuzzo, les colonnes alliées enlèvent Sidi Aziez (au sud-ouest de Bardia). De là, la route – le Trigh Capuzzo – se dirige vers El Adem, loin à l’ouest.

14 août
Libye
Alors qu’en Cyrénaïque, chars Cruiser et automitrailleuses françaises traversent les sables en direction d’El Adem, en Tripolitaine, les forces mécanisées françaises voient arriver les Combat Cars, Scout Cars, Armored Cars et chars M2A2 “Mae West” livrés en au mois de juillet par les Américains (voir Annexe 40-8-2).

15 août
Libye (Cyrénaïque)
Graziani ordonne l’évacuation de Bardia, mais bien trop tard. Des chars R-35 ont coupé la Via Balbia à l’ouest de la ville et la plus grande partie des troupes des divisions Marmarica et Cirene sont prises au piège. Les unités qui réussissent à s’extraire de la nasse sont pourchassées le long de la Via Balbia par les avions alliés, car ceux-ci exercent un contrôle pratiquement total de l’espace aérien.
A l’intérieur, sur le Trigh Capuzzo, les colonnes mobiles qui foncent vers l’ouest prennent sans coup férir ou presque la petite ville de Sidi Rezegh.

16 août
Libye
Sur la côte de Cyrénaïque, Indiens et Français des unités d’infanterie qui ont pris Bardia avancent maintenant en direction de Tobrouk, défendue par la division Catanzaro. A l’intérieur des terres, les forces mobiles alliées capturent l’aéroport d’El Adem, au sud de Tobrouk.
Au large de la Tripolitaine, le sous-marin Pietro Calvi, qui cherche à gagner Sirte en mission de ravitaillement, est gravement endommagé par une mine française dans le golfe de Syrte. Le Calvi réussira à rentrer à Tarente après avoir échappé, le 17, aux bombes de deux Laté-298 venus de Malte, mais il sera considéré comme trop endommagé pour être réparable et finira la guerre comme ponton de chargement des accumulateurs.
Dans la nuit du 16 au 17, les sous-marins Giuseppe Finzi et Enrico Tazzoli déchargent chacun à Benghazi environ 6 tonnes de munitions et des pièces de rechange pour les quelques Fiat CR-42 survivants.

17 août
Libye (Cyrénaïque)
Les forces mobiles alliées parvenues à El Adem doivent faire face à une série de contre-attaques organisées à l’ouest par les Chemises Noires de la III Gennaio, venant de Derna et Gazala, au nord par la division Catanzaro, venant de Tobrouk. Cependant, ces contre-attaques ne sont pas coordonnées et elles sont brisées par les unités alliées, notamment par les tirs de l’artillerie mobile française, pour improvisée qu’elle soit.
La nuit suivante, deux cuirassés de la Royal Navy bombardent violemment Tobrouk. Touché par des obus de 15 pouces, le vieux San Giorgio, déjà échoué, explose.

18 août
Libye (Cyrénaïque)
Graziani donne l’ordre à la Catanzaro d’évacuer Tobrouk, alors qu’elle était en train de s’y retrancher avec énergie. Cet ordre inattendu crée une profonde confusion qui ne facilite pas l’évacuation.
Les Chemises Noires battent en retraite vers Gazala, puis le long de la Via Balbia vers Derna, harcelées par les avions français et britanniques. Pendant ce temps, les colonnes mobiles alliées foncent vers l’ouest à l’intérieur des terres.

19 août
Libye (Cyrénaïque)
Tobrouk, évacué, tombe sans résistance aux mains de la 4e Division Indienne.
A l’intérieur des terres, les colonnes mobiles alliées atteignent le croisement du Trigh Capuzzo et du Trigh el Abd. Elles sont en partie ravitaillées par une noria d’avions de transport français (Fokker T-VII, Potez 621 et D-338) et britanniques (Bristol Bombay et autres antiquités des Imperial Airways), qui se posent à El Adem.

20 août
Libye (Cyrénaïque)
Dans la confusion de la retraite italienne, Gazala, pratiquement pas défendue, est enlevée sans difficulté par l’infanterie de la VIIIe Armée qui avance de Tobrouk à la poursuite de la division Catanzaro.


Dernière édition par Casus Frankie le Ven Fév 08, 2008 10:54; édité 2 fois
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 01:22    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Je m'attends à des réactions... Wink

1er août
Après la chute de Tripoli et l’échec catastrophique de la tentative de ravitaillement de Benghazi par des paquebots rapides, la Regia Marina a décidé d’utiliser les 8 sous-marins “océaniques” dont elle dispose pour des missions de ravitaillement et d'évacuation. Il s’agit du Pietro Mica, des trois unités de la classe Calvi (Pietro Calvi, Giuseppe Finzi, Enrico Tazzoli) et des quatre unités de la classe Balilla (Balilla, Domenico Millelire, Antonio Sciesa et Enrico Toti).


Petite proposition de correction :
"la Regia Marina a décidé d'utiliser 8 des grands sous-marins dont elle dispose pour des missions de ravitaillement et d'évacuation. Il s'agit des mouilleur de mines Pietro Micca et Atropo et de 6 "océaniques", les trois unités de la classe Calvi (Pietro Calvi, Giuseppe Finzi, Enrico Tazzoli) et les trois Balilla survivants (Domenico Millelire, Antonio Sciesa et Enrico Toti)."

En effet, le Balilla a été coulé le 7 juillet.

Citation:
9 août
Libye (Cyrénaïque)
L’aviso rapide Diana et les contre-torpilleurs Giovanni Di Varazzano


Le nom correct du premier contre-torpilleur est Giovanni Da Verazzano.

Amicalement
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 01:48    Sujet du message: Sous-marins italiens coulés ou mis H.S. Répondre en citant

Citation:
16 août
Libye
Au large de la Tripolitaine, le sous-marin Pietro Micca, qui cherche à gagner Sirte en mission de ravitaillement, est gravement endommagé par une mine française près du Banc de Kerkenah. Le Mica réussira à rentrer à Tarente après avoir échappé, le 17, aux bombes de deux Laté-298 venus de Malte, mais il sera considéré comme trop endommagé pour être réparable et finira la guerre comme ponton de chargement des accumulateurs.


Le Pietro Micca figure à l'ordre de bataille pré-Torche de la Regia Marina (comme d'ailleurs les Atropo, Finzi, Tazzoli et Toti). L'Antonio Sciesa est coulé à la veille de Torche. Je suggère donc de remplacer le Micca par un classe Balilla dont la triste fin était prévue, en l'espèce le Domenico Millelire.

Voici en effet la liste des pertes de sous-marins italiens arrêtée avec Fantasque en juin 2007 :

AOUT 40

Domenico Millelire : Coulé en août 40 en tentant de ravitailler Tobrouk (mine). Mais il peut aussi être mis définitivement hors de combat à la date du 16 août, comme décrit par Frank
Pietro Calvi : Coulé par SM français en tentant de ravitailler Benghazi, début août 40.

Fisalia : torpillé par sous-marin français devant Tobrouk.
Lafolè : endommagé par bombe à Tobruk en août 40. Sabordé lors de la reddition de Tobruk.

Soit deux pertes pendant les missions de ravitaillement et deux pertes dans ou suite à des missions classiques. Le sort du Millelire étant réglé, il reste à décrire la fin des trois autres.

Amitiés
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 09:49    Sujet du message: Répondre en citant

Très bonne interprétation de Casus sur le livret que l'on avait concocté.
Les remarques de Folc sont justes.
Amitiés
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