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Yougoslavie: quelle résistance soutenir ?
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 01:40    Sujet du message: Yougoslavie: quelle résistance soutenir ? Répondre en citant

Brick wall Récit FTL se rattachant à ma proposition de chronologie [Résistance dans les Balkans] http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?p=12245#12245

Jedan narod, jedan kralj, jedna država (Un peuple, un roi, une patrie)

Smrt Fašismu, sloboda narodu (mort au fascisme, liberté au peuple)


20 décembre 1941.


Le Conseil supérieur de la Guerre s’est réuni, une fois n’est pas coutume, en l’absence de sa grande figure habituelle : le Connétable est allé faire une tournée des popotes, en prévision de la visite des grands sachems alliés, les généraux Marshall et Alexander. Le général Noguès, Commandant en chef des Armées, est absent pour raison de santé et il s’est fait représenter par le général Giraud. Le « Héros de Macédoine » n’est pas fâché de cette absence : en tant que général d’armée de plein droit, il est toujours agacé d’être sous les ordres de son ex-subordonné, ce jeune colonel trop ambitieux, paré du titre de général de brigade… à titre temporaire, bien sûr ! Sans lui, l’authentique chef d’armée aura moins de mal à en imposer à ces civils pompeux et brouillons.

Paul Reynaud, par exemple… Le Président du Conseil n’est pas le pire de la bande. Ce petit homme trop nerveux ferait même un homme d’Etat convenable s’il ne cherchait pas à tout prix à être original.

Léon Blum… Ses élégances de vieux beau, ses idées aussi subtiles qu’incompréhensibles, ses perpétuels scrupules de conscience. Il avait mis un beau désordre dans les colonies, avec son projet Blum-Violet, et il avait récidivé avec cette loi du 4 août. Ce n’est pas Lyautey qui aurait mis une salade pareille. « Nos frères, non pas inférieurs, mais différents » : lui comprenait ce qu’attendaient les indigènes. Comment parler d’égalité à des gens qui ne connaissent que leurs tribus, leurs cheikhs et leurs sultans ?

Laurent Eynac. Tiens, il n’est pas mal, celui-là. Ministre de l’Air, Auvergnat comme on ne l’est pas, moustachu et bougon, l’air de compter ses avions comme son grand-père devait compter ses vaches.

Charles Tillon… En voilà un qui ne manquait pas d’air, c’est le cas de le dire. Un communiste, un ancien mutin de la mer Noire, qui aurait dû être aux fers, ou chez les Joyeux à Tataouine. Il est vrai qu’il n’y avait plus de Joyeux, ils étaient on ne sait où à faire on ne sait quoi. Du coup, ce repris de justice se trouvait membre de la commission de l’Air au Parlement.

Et puis, ces deux Yougoslaves qui, de toute évidence, n’étaient pas venus à Alger pour faire du tourisme. En général, des bons diables, ces Yougoslaves. Giraud les avait suffisamment pratiqués pendant sa campagne des Balkans. Ils ressemblaient aux Marocains : courageux, dévoués, insoucieux du lendemain, adorant la France comme leur mère et baisant le sol de leur pays. Toujours à chercher bataille, ne connaissant que leur clan et leur faction. Hospitaliers et chaleureux avec leurs amis, mais toujours prêts à trancher la gorge et le reste à leurs ennemis. Gouverner ces gens-là devait être une rude affaire, et ces deux-là donnaient une drôle d’idée de la classe politique présente. Ivan Šubašić , prononcer Choubachitch, un politicien croate du Parti Paysan, paraît-il, mais qui a l’air de tout sauf d’un paysan. Plutôt l’air d’un Jésuite, pour tout dire. Et Koca Popović, prononcer Kotcha Popovitch, un joli garçon au regard de braise qui semble avoir fait le tour des boutiques de mode de la rue d’Isly. Tout à l’heure, dans l’antichambre, Giraud l’avait surpris qui parlait de poésie avec Blum, en citant Breton et Eluard… Elle promet, la nouvelle Europe !

Heureusement, les deux Balkaniques s'expriment en excellent français. Un siècle et demi de présence française, depuis Napoléon et ses Provinces Illyriennnes, aura servi à quelque chose.

Reynaud, par chance, a décidé de faire court. Il présente les deux invités : "Monsieur Šubašić, ministre du royaume de Yougoslavie, et Monsieur Popović, représentant de l’Armée Nationale de Libération… de Yougoslavie. Ils sont venus nous parler du sort de ce courageux et malheureux allié, que, malgré les apparences, nous n’avons nullement oublié et pour qui nous nous devons de faire un effort décisif. Monsieur Šubašić ?"

Le ministre, lui, a choisi de faire long. Au nom de sa Majesté et du peuple yougoslave, il tient à exprimer, etc. Enfin, il arrive à l’essentiel. Les forces héroïques du colonel Mihailovic, que Sa Majesté a tenu à nommer général (encore un général accéléré), ont terriblement souffert durant l’offensive d’automne des Allemands en Serbie. Mais ce n’est rien devant les souffrances de la population civiles, les paysans serbes fusillés ou chassés de chez eux, leurs maisons brûlées, leurs corps jetés dans les ravins. "Moi qui suis croate, j’ai pleuré devant les souffrances du peuple serbe" (un Yougoslave ne peut pas passer un quart d’heure sans nous dire s’il est serbe, croate ou slovène : est-ce que je me crois obligé de dire partout que je suis alsacien, moi ?).

"Notre Armée dans la patrie, dénuée de tout, réduite à se cacher comme les saints martyrs dans les catacombes, est pourtant prête à se relever et à reprendre le combat. De nouveaux volontaires remplaceront ceux qui sont tombés. Nous ne demandons que les armes et les ressources pour tenir le temps nécessaire, jusqu’au jour où nos alliés poseront le pied sur le sol sacré de notre patrie. "

L’autre délégué se lève. "Monsieur Šubašić vient de nous parler des souffrances du peuple serbe. Je partage sa douleur, et j’apprécie que le roi nous ait envoyé un Croate pour en parler, pour que personne ne le soupçonne de partialité. Moi qui suis un paysan de Belgrade, comme M. Aragon se dit un paysan de Paris, je dis : tous les peuples de Yougoslavie souffrent, et pas seulement les Serbes. Les Slovènes chassés de chez eux par la barbarie allemande, les Serbes et les Tziganes traqués par les bourreaux Oustachis et jetés au charnier de Jasenovac, les Monténégrins fusillés par les Italiens, les Juifs de Serbie exterminés en trois semaines par le boucher Böhme, les paysans, peu importe qu’ils soient d’une origine ou d’une autre, fusillés par villages entiers pour avoir donné l’asile ou du pain aux Partisans. Notre commandant Tito…"

Ah, songe Giraud, enfin un qui n’a pas un nom en itch. Mais je parie que c’est un faux nom.

"… Notre commandant Tito est décidé à combattre les assassins fascistes et à leur faire payer leurs crimes, pas dans six mois, pas dans un an, pas quand tel ou tel allié viendra à notre secours. Lorsque nos alliés viendront, nous les serrerons dans nos bras et nous leur donnerons notre dernière chemise pour panser leurs blessures, mais ce que nous voulons aujourd’hui, c’est nous battre ! Des armes pour tuer les fascistes, pour les abattre comme des chiens enragés ! Monsieur Šubašić ne sait peut-être pas ce qu’est un hiver de guerre dans la montagne…"

Šubašić répond, sans élever la voix : "J’étais à Monastir pendant l’autre guerre, au côté de nos amis français, et vous ne m’apprenez rien en fait d’hiver et de guerre. "

Le Jésuite était à Monastir ? Il monte d’un degré dans l’estime de Giraud. Mais le dandy de Belgrade ne se laisse pas démonter.

"… Les fascistes nous ont attaqués avec une division entière, y compris cinq bataillons de bourreaux oustachis, 70 canons, trois trains blindés. Nous les avons repoussés ! Ils attaqueront encore, les Allemands enverront leurs troupes de choc pour soutenir celles des traîtres oustachis. Nous leur échapperons et nous continuerons à nous battre ! Nous mangerons de l’herbe, l’écorce des arbres s’il le faut ! Mais il nous faut des armes !"

Il faut reconnaître qu’il est persuasif, le petit homme. Presque trop. Cela sent l’agitateur professionnel. Lui et ce Tillon sont bien de la même farine, sauf que Tillon ne s’habille pas chez les tailleurs chics.

Le ministre Eynac expose ensuite l’aspect aérien. La 33e escadre de reconnaissance a touché des appareils neufs, qui conviendraient fort bien pour des missions de parachutage. Depuis Lesbos, on peut viser la Serbie centrale, le Monténégro et même la Bosnie, cela ne fait pas une différence énorme. Les rotations devront quand même être limitées, car il faut ménager les appareils jusqu’au prochain printemps, et l’Extrême-Orient est prioritaire pour les livraisons. Donc, il faut choisir : qui servir en priorité ?

Šubašić, toujours très calme, rappelle qu’il représente le gouvernement légal, engagé par des traités avec la France, et qu’il est donc prioritaire par rapport à un parti politique, « même si je respecte toutes les convictions. »

"Parlons-en, de vos convictions ! réplique Popović. Quand vous étiez ministre à Belgrade, les prisons étaient pleines de détenus politiques, vous aviez l’occasion de les libérer et vous ne l’avez pas fait ! Vous les avez laissés dans leurs cachots, à la merci des bourreaux oustachis !"

La dispute s’envenime. Les deux Yougoslaves passent du français à leur langue, ils échangent des reproches et des injures, ils s’empoignent par le veston. Popović crie un retentissant : "Smrt Fašismu ! Pobjeda Komunismu ! " Les ministres français sont incapables de maîtriser ce déchaînement balkanique. Giraud, alors, se lève, déplie son interminable taille et domine de très haut les deux hommes, surtout le petit Popović.

"Moi, je ne fais pas de politique. Vous me connaissez : un seul but, la victoire ! Cette guerre, nous la faisons avec des armées et pas avec n’importe quelle bande de traîne-patins ! Si vous êtes là pour jouer à la mutinerie comme votre ami Tillon, en criant : Mort au fascisme, victoire au communisme !, il faudra aller jouer à Moscou, pas ici !"

Reynaud et Blum font de leur mieux pour calmer tout le monde et faire rasseoir le général. Reynaud a hâte de conclure : il est encore plus petit que Popović, et il a tendance à attraper un torticolis chaque fois qu’il est obligé de semoncer l’interminable Giraud. Il conclut sans conclure, en disant que dans la perspective de "ce que vous savez" (Reynaud se croit toujours obligé de prendre des airs mystérieux pour parler de Croisade, même si, probablement, tout Berlin et Rome sont au courant), il attend un rapport complémentaire des services pour décider qui il faut soutenir en priorité.

"Mais si vous attendez trop, il n’y aura plus personne à soutenir", proteste Tillon.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 07:22    Sujet du message: Répondre en citant

C'est intérrèssant tout cela, mais il y a un problème!
A la fin 1941 OTL, Tillon est censé être le représentant officieux et vivant sous une fausse identité d'un parti interdit dont un certain nombre de représentants sont en véllégiature prolongé dans le sahara. Il a été fraichement accueilli et n'a évité la prison que de justesse. Bref, sa présence n'est que toléré et il est hautement improbable qu'il soit melé si vite aux réflèxions gouvernementales. Et ce n'est qu'en 1942 qu'il sort de la clandestinité pour d'abord récuperer son siège de député, puis se retrouve à la commission de l'air à l'instigation de De Gaulle. Maintenant, il est vrai que Moscou est au courant de sa présence à Alger, et il peut servir de point de ralliement/ intermédiaire aux agents discrets des mouvement communistes désirant lutter contre les allemands et leurs collabos sans embeter l'oncle joe.
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 07:35    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour,

petit detail:

d'après l' annexe 42-2-3
GR I/33 amiot 351/354 + 4 B 25
GR III/33 martin 167

Exceptés(à la rigueur) les 4 B 25 ,fin 1941, ce ne sont pas des avions neufs et ils sont loins d'etre adaptés au parachutage de materiel.
( les cameras sont en soute et ne se demontent pas en un tour de main )
C'est plutot le travail d' avions cargo, une escadre de recco strategique habituée à voler HAUT et VITE,va avoir du mal à naviguer au ras du relief yougoslave sans planter quelques avions.
La 33 doit avoir autre chose à faire en ces temps troublés pour rajouter à ses missions ,le parachutage.

Un (ou plusieurs) groupe de transport des 15 ,17 ou 64 ieme escadres semblent plus indiqué pour ce genre de boulot, ou plus ponctuellement un GB qui peut mettre les containers en soute et les larguer comme des bombes,en admettant qu'il soit dispo bien sur ,mais ça c'est de la planification.

amicalement


Dernière édition par raven 03 le Lun Aoû 02, 2010 07:52; édité 1 fois
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patzekiller



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 07:45    Sujet du message: Répondre en citant

on aurait pas un ju 52 capturé qui traine qq part pour ce genre de truc...?
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 07:50    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
C'est intérrèssant tout cela, mais il y a un problème!
A la fin 1941 OTL, Tillon est censé être le représentant officieux et vivant sous une fausse identité d'un parti interdit dont un certain nombre de représentants sont en véllégiature prolongé dans le sahara. Il a été fraichement accueilli et n'a évité la prison que de justesse. Bref, sa présence n'est que toléré et il est hautement improbable qu'il soit melé si vite aux réflèxions gouvernementales. Et ce n'est qu'en 1942 qu'il sort de la clandestinité pour d'abord récuperer son siège de député, puis se retrouve à la commission de l'air à l'instigation de De Gaulle. Maintenant, il est vrai que Moscou est au courant de sa présence à Alger, et il peut servir de point de ralliement/ intermédiaire aux agents discrets des mouvement communistes désirant lutter contre les allemands et leurs collabos sans embeter l'oncle joe.


Embarassed J'avais sauté une réplique et je me suis trompé d'un an dans la réintégration de Tillon.

CT – Début juillet 1941, je me suis installé sous une fausse identité dans la banlieue d’Alger pour suivre de près la vie politique. J’étais particulièrement attentif aux questions d’armement et d’aéronautique. Quant à mon rôle d’intermédiaire, je l’ai joué à plusieurs reprises, mais les informations qu’Alger me priait de transmettre étaient souvent destinées davantage à Moscou qu’à la direction du PCF, ce qui ne rendait pas mon rôle moins important, au contraire.

FdA – L’étape suivante commence avec l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en mai 1942.

CT – Effectivement. Le 5 juin, ma condamnation à cinq ans de prison était annulée. Le 2 septembre, je récupérais mon siège de député, d’abord comme non inscrit, bien sûr, et le 5, j’entrais à la commission de l’Air, à l’instigation de De Gaulle, qui avait appris que c’était un de mes sujets de prédilection. Je retrouvais enfin des fonctions parlementaires, tout en continuant à remplir mon rôle d’agent de liaison officieux.


Je trouve d'ailleurs bizarre qu'un semi-clandestin à la situation aussi mal éclaircie soit autorisé à toucher l'aéronautique, qui est tout de même du top secret. Il a la bénédiction de De Gaulle, mais, comme on l'a dit ailleurs, de Gaulle FTL n'est pas le chef suprême. Je vais voir qui je peux trouver d'autre pour plaider la cause des Partisans.

Pour les avions, on l'a compris, je ne suis pas spécialiste. Les liaisons avec les maquis, c'est vrai que c'est plutôt du coucou robuste genre Lysander ou Polikarpov U2. Je n'ai pas encore repéré ce que la France libre avait en stock. Fin décembre 41, Alger doit vraiment être à flux tendu: les livraisons américaines commençaient à bien arriver, et voilà que le front d'Extrême-Orient devient prioritaire.
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 08:11    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
on aurait pas un ju 52 capturé qui traine qq part pour ce genre de truc...?


Un vol , en grande partie en territoire ennemi, en Ju 52, mème de nuit....hum !!!! avec Clint Eastwood comme largueur..... Laughing

Plus serieusement ,un Junker porte 1 tonne à 1300 km, c'est un peu juste en rayon d'action ( il faudrait refaire le plein sur place.....) et non rentable en charge utile.
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patzekiller



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 10:55    Sujet du message: Répondre en citant

raven 03 a écrit:
patzekiller a écrit:
on aurait pas un ju 52 capturé qui traine qq part pour ce genre de truc...?


Un vol , en grande partie en territoire ennemi, en Ju 52, mème de nuit....hum !!!! avec Clint Eastwood comme largueur..... Laughing

Plus serieusement ,un Junker porte 1 tonne à 1300 km, c'est un peu juste en rayon d'action ( il faudrait refaire le plein sur place.....) et non rentable en charge utile.


Laughing Laughing Laughing

promis, la prochaine fois je tournerais ma phrase comme ceci : on aurait pas un C130 capturé qui traine qq part pour ce genre de truc.. Razz
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 11:33    Sujet du message: Répondre en citant

Embarassed Embarassed Laughing Laughing

arf arf arf Laughing Laughing !!!!!!

c130 toi mème,c'est du cain-cain 100/100 pur coke
vive le Transall, au moins ,il est à moitié teuton. Laughing Laughing Laughing mais hors sujet,non ? Embarassed Twisted Evil Embarassed

amicalement
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Fantasque



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les parachutages, on peut oublier la 33ème escadre.

Fin 41 soit on a le DC-3 (mais qui n'a pas l'autonomie en charge suffisante, il faut choisir entre charge et carburant) soit, à la rigueur on peur penser à des Consolidated- 32 (vulgo B-24 Liberator) dont les tout premiers doivent commencer à être fatigués (LB-30 dans la réalité et utilisés en Transports par l'USAAC...).

J'admets que 2 à 3 Consolidated du premier lot (qui ont servi à entraîner les équipages) pourraient se retrouver dans une escadre de transport "spécial" destinée à des opérations en territoires occupées....

F
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord. C'est beaucoup plus limité que ce que je pensais. Le Lysander a un rayon de 600 miles, soit un peu moins de 1000 km, ce qui suffirait à peine pour un aller-retour Lesbos-Skopje, et encore. Le Consolidated B24 fait 2100 miles soit 3400 km, ce qui est mieux. Il devrait être possible de lancer quelques missions avant Croisade.

En attendant, au moins pour les premiers opérateurs radio avec leur matériel, il faudra revenir à l'idée du transport par sous-marin. Ce qui, du coup, donnerait un sérieux avantage au camarade Djilas et à ses amis monténégrins.
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

Attention ,le Lisander est un(gros) monomoteur qui emmene 3 hommes à 450 km et retour, plus qq dizaines de kg de charge utile.

Ravitailler un maquis à partir de l'AFN via une escale qq part en mer Egée ou en Crete, est tout à fait dans les cordes d'un B 24 (autonomie ,charge utile,armement defensif ) .
utiliser Lesbos est peu etre un peu trop proche des terrrains allemands en Grèce.Les gens des ops spé aiment la discretion et les nuits très longues et très noires .

amicalement
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 19:04    Sujet du message: Répondre en citant

Très bien. Pour les nuits très longues, on a tout l'hiver devant nous. Je vais chercher dans le détail des opérations des Balkans pour avoir une idée de la météo. Il faudrait voir aussi où en sont les radars allemands. J'ai cru comprendre qu'en FTL, les Allemands étaient un peu plus avancés qu'en OTL,?

Pour le volet politique de l'affaire, c'est très délicat, et je l'ai laissé ouvert pour le moment. Déjà, je dois recadrer le rôle de Tillon ou lui trouver un remplaçant. Ensuite, Giraud va tenter de contourner de Gaulle pour s'attribuer le mérite de l'opération, en profitant du fait que de Gaulle est hyperoccupé par la prochaine visite de Marshall et Alexander. Et on a vu de quel côté allaient les préférences de Giraud. Mais il faudra bien un jour faire intervenir Palliole, et il y aura (comme dirait un vieil ami de Koca Popovic, André Thirion) des "révisions déchirantes".
Rolling Eyes
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois que j'ai trouvé mon homme.

Very Happy Sulpice Dewez, né en 1904.

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=2487

Menuisier quelque peu artiste, journaliste communiste, prolétarien et antimilitariste dans les années 20, un de ces journalistes qui dénonçaient violemment les "gueules de vache" (les officiers trop réactionnaires ou simplement autoritaires), ce qui expliquerait bien l'aversion de Giraud. En 1935, il intervient encore pour dénoncer la "fascisation de l'armée".

Député de Valenciennes (Nord) depuis 1932, membre de la commission de l'Armée, il intervient en 1938 pour défendre les volontaires français des Brigades internationales. S'il a été actif dans le milieu brigadiste (c'est à vérifier), il a pu connaître Tito au temps où celui-ci vivait à Paris.

Mobilisé en 1939, il condamne fermement le pacte germano-soviétique et l'invasion de la Finlande. Il échappe ainsi à la déchéance.

OTL, résistant et déporté. Il reprendra son activité de syndicaliste après la guerre.

FTL, il devrait sans problème suivre le Grand Déménagement, retrouver son siège à la commission de l'Armée, et il serait une des premières personnes que Popovic songera à contacter. Il faudra préciser le partage des tâches entre Dewez et Tillon, mais le scénario me paraît crédible.
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 22:07    Sujet du message: Répondre en citant

Pour la meteo je peux en parti repondre, je dirai que ça ressemble au Massif Central en plus froid et avec plus de neige.
C 'est du moins la meteo d'hiver des années 90/95. Il n'y a pas de raisons pour qu'elle est evoluée beaucoup en 50 ans .( là,je parle de vecu).

amicalement
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patrikev



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MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2010 22:32    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, et je peux dire aussi que le vent souffle diablement fort. Les récits de 14-18 comme de 41-45 ne donnent pas envie de passer l'hiver là-bas. Je cherchais une date précise de parachutage, mais comme ce genre d'opération ne s'improvise pas, ce sera probablement pour la chrono 1942. Au mieux, fin décembre 41, on peut avoir un technicien radio déposé par sous-marin dans une crique du Monténégro, même si la saison n'est pas idéale pour naviguer.

(J'attends l'avis des techniciens nautiques)

Entre octobre et décembre, il doit quand même y avoir une discussion au sommet sur les préparatifs de Croisade et la place à reconnaître aux différents maquis.
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