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Le destin de l'armée polonaise en exil
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ladc51



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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2009 19:43    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Il faut bien sûr que je continue le récit des opérations dans le Dodécanèse. Mais l'opération Marignan va passer avant !


Bien sur ! sinon, que vais-je avoir à raconter dans mon § 6.1 ? Very Happy
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Laurent
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loic
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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2009 21:07    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
brigade polonaise des Carphates

Je ne sais pas quelle nouvelle espèce d'insecte ou de produit chimique vient d'être inventée Twisted Evil, mais ça s'écrit Carpathes, avec ou sans 'h' d'ailleurs.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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ladc51



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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2009 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Suite à la remarque de Loic, et après analyse détaillée, j'ai retiré dans le texte ci-dessus la mention au GC II/55 : les avions en question ont été transférés avant le 25 juin à des GC, et sont comptés par ailleurs...

Les pilotes de chasse polonais ne participant donc pas aux combats de juillet, j'ai moifié les valeurs de pertes et de victoires pour revenir aux chiffres OTL.
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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 09:08    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
FREGATON a écrit:
brigade polonaise des Carphates

Je ne sais pas quelle nouvelle espèce d'insecte ou de produit chimique vient d'être inventée Twisted Evil, mais ça s'écrit Carpathes, avec ou sans 'h' d'ailleurs.


Mea maxima culpa, Embarassed

Cette terrible maladie nommée "Dyslexie d'Azerty" a encore frappé Neuneu; sur ce, je me carapate brisé Rolling Eyes
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 11:39    Sujet du message: Le destin de l'armée polonaise en exil (4) Répondre en citant

4- L’évacuation de France de l’armée Polonaise

Les aviateurs polonais au sein de l’Armée de l’Air… française
Les aviateurs polonais ont été sous-utilisés dans la campagne de France, et n’ont eu que des pertes négligeables. La totalité du potentiel humain de l’armée de l’air polonaise est évacuée pour l’essentiel vers l’AFN (quelques pilotes sont évacués depuis la façade atlantique vers l’Angleterre) et se regroupe au Maroc. Si on ne tient pas compte des personnels des batteries anti-aériennes (environ 1.000 hommes) et ceux des transmissions (environ 400 hommes), tous deux rattachés hiérarchiquement à l’armée de l’air, on compte donc 6.900 aviateurs dont 1.600 pilotes en Afrique du Nord Française. Parmi eux, près de 160 pilotes (tous de chasse) ont été engagés dans la bataille de France (et y ont survécu !).

L’armée de l’air polonaise, encore plus que sa consoeur française, subit les effets du Grand Déménagement : les installations en AFN sont surpeuplées, le matériel manque, les effectifs sont éparpillés et désorganisés. Très vite, la situation stratégique montre que le besoin le plus urgent en pilotes se trouve en Grande-Bretagne où s’annonce la prochaine bataille. Une cinquantaine de pilotes de chasse polonais expérimentés, autant de pilotes en cours de formation ainsi que le personnel au sol d’accompagnement nécessaire, sont transférés du Maroc vers l’Angleterre début juillet ; un autre transfert d’un nombre équivalent d’élèves pilotes interviendra en septembre pour instruire les futures réserves de la bataille.

Très vite, le gouvernement et l’état-major de l’armée de l’air polonais reviennent à la charge pour demander, enfin, la création officielle d’unités polonaises opérant au sein de l’armée de l’air : outre les accords de janvier et février 1940, ils s’appuient sur la démonstration concluante des talents des pilotes polonais lors de la bataille de France, sur la bonne conduite du GC I/145. Les autorités politiques françaises, en particulier le ministre de la guerre, appuient cette demande en espérant communiquer ainsi pour démontrer que la France n’est pas seule mais au contraire à la tête de la coalition des états envahis qui refusent la défaite. L’élément déclencheur est la réponse favorable apporté par la Grande Bretagne à la même demande polonaise avec les accords anglo-polonais des 11 juin et 6 août 1940, puis l’entrée en service opérationnel du premier squadron polonais de la RAF et l’annonce des suivants ; face au chantage implicite (si des unités polonaises ne peuvent pas naître au sein de l’armée de l’air, les pilotes polonais iront se battre au sein de la RAF), à la pression du gouvernement et à l’intérêt évident de la solution, l’état-major de l’armée de l’air finit par créer puis engager progressivement en 1940 des groupes de chasses, de bombardement et un groupe de reconnaissance polonais.


L’Armée de Terre
La plupart des soldats des unités de l’armée de terre polonaise engagées en France sont tués ou faits prisonniers dans les combats de juin 1940 ; seules quelques poignées d’hommes isolés des 1ère DIP, 2e DIP arrivent à rejoindre les lignes françaises…

La 1ère Brigade blindée, par contre réussit à faire évacuer l’essentiel de ses hommes (5.000 h sauvés). Les deux brigades engagées sur des théâtres d’opération extérieurs (la brigade du Nord en Norvège avec 4.600 hommes et la Brigade des Carpathes au Levant avec 3.300 hommes) sont aussi intactes.

L’armée de terre polonaise réussit néanmoins à évacuer de France un potentiel qui reste non négligeable. En effet, au moment de la percée allemande, il lui reste de nombreux hommes en cours de formation. Le général de division Faury, directeur de l’instruction des troupes polonaises et installé au camp de Coëtquidan, organise l’évacuation des troupes à l’instruction en Bretagne. A cette date, on compte en Bretagne la présence de 14.000 soldats polonais :
- 8.320 soldats et nouvelles recrues de la 3ème Division en cours d’instruction
- 3.500 soldats des écoles, des services de Coëtquidan et du groupe motorisé polonais d’artillerie en cours de constitution
- 1.000 officiers en centre d’instruction et en attente d’affectation,
- 1.000 soldats dans les centres d’instruction de D.C.A à Saint Nazaire
Le 15 juin, les officiers sont dirigés vers Brest d’où ils embarquent vers l’Angleterre ; les hommes déjà présents à Saint-Nazaire prennent la mer sans attendre. Tandis que 3 bataillons de marche sont formés pour bloquer les Allemands, le général Faury amène les autres soldats et recrues, à marche forcée (120 km en 3 jours) sur Nantes, St Nazaire et les ports de pêche de La Turballe et du Croisic, dans l’espoir de les faire embarquer vers l’Angleterre, ou de leur faire franchir la Loire pour les soustraire à la captivité allemande. Ils atteignent leur destination le 19 juin : une partie d’entre eux embarque le jour même dans des navires anglais tandis que les autres gagnent en bateaux de pêche les Sables d’Olonne et l’île d’Yeu, d’où ils seront évacués les jours suivants vers l’Angleterre.

La 4ème Division d’Infanterie Polonaise est en cours d’instruction au camp de Véluché depuis le 20 mai 1940. Au 16 juin 1940 cette unité compte déjà 11.000 hommes en cours d’instruction ; la constitution de ses unités est encore inachevée, de nombreux appelés n’ayant pas encore pu rejoindre le camp en raison des difficultés de transport des centres de triage et de rassemblement vers le camp. Le 16 juin, au vu de l’avancée allemande, le commandant de la 4ème Division, le général R. Dreszer, reçoit l’ordre de son Chef de gouvernement, le général Sikorski, de gagner Bordeaux et d’embarquer pour l’Angleterre ou l’Afrique du Nord. Les 18, 19 et 20 juin, tous ces hommes embarquent pour l’Angleterre.

Au la fin du mois de juillet, outre leurs deux brigades opérationnelles (l’une au Maroc, l’autre au Levant, pour un total de près de 9.000 hommes), l’armée de terre polonaise a donc réussi à évacuer environ 35.000 hommes (en intégrant les soldats polonais de la 10e Brigade Blindée, des compagnies antichars servant dans les divisions françaises, les auxiliaires de santé et les petits groupes d’isolés refusant la défaite certains ayant parfois traversé à pied la moitié de la France…), pour l’essentiel en Angleterre et au Maroc.
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Laurent


Dernière édition par ladc51 le Mer Nov 18, 2009 11:46; édité 1 fois
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 11:42    Sujet du message: Le destin de l'armée polonaise en exil (5) Répondre en citant

5- L’Armée Polonaise dans la bataille d’Angleterre (juillet-novembre1940)

Les premiers hommes de l’armée de l’air polonaise commence à se regrouper en Grande-Bretagne en décembre 1939, sous le commandement du général Wladyslaw Kalkus, adjoint du général Zajac pour la Grande-Bretagne.

Les squadrons polonais de bombardement
Dans les premiers échanges entre état-majors anglais et polonais (octobre 1939), les britanniques annoncent ne pouvoir (vouloir ?) accueillir en Grande-Bretagne « que » environ 2.000 hommes et 300 pilotes destinés à créer deux squadron de bombardiers moyens et deux autres de réserve. En fait, l’état-major anglais ne fait pas confiance aux pilotes de chasse polonais : au-delà de la barrière de la langue et de la difficulté d’apprendre les strictes doctrines tactiques du Fighter Command, les Anglais pensent que des pilotes de chasse qui ont connu la défaite sont psychologiquement brisés et n’ont plus le mental nécessaire…

Dans ce contexte, l’état-major de l’armée de l’air polonaise décide de recréer ses unités de chasse et de coopération en France, tandis que celles de bombardement seront recrées en Angleterre. Les premiers aviateurs polonais qui gagnent l’Angleterre fin 1939 sont donc (ou ont vocation à devenir) des pilotes et navigants de bombardiers.

Le 14 mars, une première unité polonaise est créée : c’est le Polish Training Unit, au sein du 6 Bomber Group, avec 38 pilotes, qui reçoit bientôt ses premiers Fairey Battle. L’entraînement progresse rapidement, si bien que fin juin 1940, deux squadrons, le 300 « Mazovian » Bomber Squadron et le 301 « Pomeranian » Bomber Squadron sont créés et entrent en phase d’entraînement final. Le 300 Bomber Squadron est déclaré opérationnel le 1er juillet 1940, sous le commandement du Lt Col. Waclaw Makowski avec 18 Battle : le 301 Bomber Squadron devient opérationnel à sont tour le 26 juillet 1940, sous le commandement du Lt Col. Roman Rudkowski, avec 16 Fairey Battle et 24 équipages.

Ces deux squadrons sont rapidement engagés dans les attaques contre la flotte d’invasion que l’Allemagne concentre dans les ports français de la Manche. Les Battle étant dépassés, les deux squadrons sont retirée du service fin octobre et s’entraînent sur Vickers Wellington, leurs effectifs (navigants et au sol) étant progressivement augmentés en conséquence. Ils reviennent en service actif sur ces nouveaux appareils fin décembre 1940.

Un troisième groupe de bombardement polonais voit le jour le 29 août 1940 : le 305 « Ziemia Wielpolska » Bomber Squadron, lui aussi sur Fairey Battle, qui devient opérationnel en septembre 1940 et passe lui aussi sur Wellington en novembre. Entre temps, le 304 « Silesia » Bomber Squadron a été créé le 22 août, mais il n’entre pas en activité avant 1941.

Les squadrons de chasse polonais
En avril 1940, devant la faiblesse du réservoir humain en pilotes de chasse dont il dispose, le Fighter Command de la RAF révise sa politique et annonce à l’état-major polonais qu’il est prêt à accueillir et former des pilotes de chasse pour opérer au sein de la RAF. Cette annonce, couplée à l’avancement décevant de la mise en place de GC polonais en France, entraîne l’envoi en Angleterre d’une cinquantaine de pilotes de chasse qui moisissaient au DIAP, tandis qu’une autre cinquantaine de pilotes parmi le personnel de l’armée de l’air polonaise en Angleterre est sélectionnée. Début juillet, devant l’imminence de l’attaque allemande, un dernier groupe d’une cinquantaine de pilotes expérimentés vétérans de la campagne de France, ainsi que d’autant d’élèves pilotes, rejoignent la Grande-Bretagne depuis le Maroc.

Ces pilotes sont formés aux strictes techniques de la RAF, puis progressivement groupés en unités combattantes : le 302 « Poznan » Fighter squadron est créé le 15 août, puis le 303 « Warsaw Kosciuszko » Fighter squadron le 28 août. En fin d’année, deux autres groupes sont créés : en novembre, le 306 « Torun » Fighter squadron et en décembre, le 308 « Krakow » Fighter squadron. Chacun de ces groupes, qui reste sous le commandement opérationnel d’un officier britannique avec un adjoint polonais, compte une quinzaine de Hurricane I et entre 25 et 28 pilotes polonais.

Le 302 et le 303e squadron s’illustrent dans la bataille d’Angleterre ; le 303e squadron avec 126 victoires revendiquées (pour une soixantaine de victoires confirmées retrospectivement), étant un des meilleurs squadron de la RAF. Le 306e squadron participe seulement aux derniers jours de la bataille d’Angleterre. Au total, ce sont plus de 80 pilotes de chasse polonais qui participent à la bataille d’Angleterre ; parmi eux, un douzaine y trouvent la mort.

A la fin de l’année, un dernier squadron polonais vient compléter cette liste : le 07 « Lwow » night-fighter squadron, sur Defiant, réservé à la chasse de nuit.


Les pilotes polonais dans les squadrons « anglais » de la RAF
Mais tous les pilotes polonais n’ont pas combattu au sein de ce quelques groupes purement polonais ; les besoins en pilotes expérimentés étant tellement importants à la fin de l’été 1940 devant l’imminence de l’attaque allemande que de nombreux pilotes, plutôt que d’attendre la constitution d’autres squadrons, choisirent d’aller ou furent appelés dans des squadrons « britanniques ». Au total, ils seront ainsi près de 70 à opérer en 1940, pour une demi-douzaine de tués.
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

voila la fin (temporaire) de mes écrits sur les Polonais : je reprendrai le § 6 quand folc aura achevé ses récits de Marignan et Cordite auxquels participent les Polonais.

Pour la suite (41 voire 42), je crois que cela attendra quelques mois... le temps que nous vérifions comment intégrer dans la chronologie et dans les odb les conséquences de ce que je mets ici en lumière...

Merci par avance pour vos critiques, commentaires et retours !
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 13:05    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de penser à quelque chose. Après le "grand déménagement", les possibilités de recrutement pour l'armée polonaise en Exil se réduisent drastiquement. Est-ce qu'il ne conviendrait pas d'explorer les réserves se cachant dans la diaspora polonaise, émigrés et descendants d'émigrés, notamment en Grande-Bretagne et aux USA? Il doit y avoir un certain potentiel humain dans ces pays.
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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Alias



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

Entre parenthèse, une petite anecdote amusante: plus tôt cette année, le très xénophobe British National Party a fait une énième campagne de pub sur le thème "La Bataille d'Angleterre contre les sales estrangers qui viennent manger le rosbif des Anglais", comme de bien entendu illustrés d'un Spitfire.

Du 303 Squadron, une unité polonaise.

http://www.theregister.co.uk/2009/03/04/polish_spitfire/

On pourrait imaginer une blague similaire avec un parti xénophobe français en FTL. Very Happy
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 13:37    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
Après le "grand déménagement", les possibilités de recrutement pour l'armée polonaise en Exil se réduisent drastiquement. Est-ce qu'il ne conviendrait pas d'explorer les réserves se cachant dans la diaspora polonaise, émigrés et descendants d'émigrés, notamment en Grande-Bretagne et aux USA? Il doit y avoir un certain potentiel humain dans ces pays.


Très bonne remarque ! Ca, c'est un des thèmes prévus pour le deuxième tome : en 1941, quelles possibilités de recrutement pour la Pologne ?

Si tu as lu attentivement ce que j'ai écrit sur 1940, tu auars noté que (FTL comme OTL) les Polonais ont lancé des actions dès 1940 pour mobiliser les Polonais vivant en Amérique du Nord, et attirer des volontaires parmi les descendants d'émigrés polonais dans ces pays. Ils nourrissent de grands espoirs sur le nombre d'hommes susceptibles d'être recrutés. J'ai déjà trouvé par ailleurs ce que cela a donné en réalité (chiffres OTL bien sur).

Par ailleurs, il y a aussi bien sur la question des Polonais prisonniers des soviétiques... je crois que cela avait fait l'objet d'une discussion sur ce forum...

A suivre donc...
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

Post Scriptum

Pour ceux que le sujet intéresse et qui voudraient en savoir plus, ainsi que pour illustrer la crédibilité de ce que je raconte, voici une très succinte bibliographie :

- Médrala Jean. L'armée polonaise dans les Deux-Sèvres, La contribution des Polonais dans la libération de l'Europe (1939-1945)
(avec les principales informations publiées sur internet dans http://www.beskid.com/libe.html)

- Cynk Jerzy B. The Polish Air Force at war. The Official History volume 1 (1939-1943) & volume 2 (1943-1945)
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

Alias a écrit:
Entre parenthèse, une petite anecdote amusante: plus tôt cette année, le très xénophobe British National Party a fait une énième campagne de pub sur le thème "La Bataille d'Angleterre contre les sales estrangers qui viennent manger le rosbif des Anglais", comme de bien entendu illustrés d'un Spitfire.

Du 303 Squadron, une unité polonaise

On pourrait imaginer une blague similaire avec un parti xénophobe français en FTL. Very Happy


Je verrais bien une affiche de campagne FTL du MNR (clone du FN OTL) avec une superbe photo d'un "Mustang" aux couleurs françaises dont on s'apercevrait après vérification qu'il s'agit de celui de Leopold Wade ou de Aziz Ramdane.
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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 18:31    Sujet du message: Répondre en citant

Une info (OTL) glanée dans le T2 de J. Belle :
Citation:
Concernant les pilotes étrangers, j'ai (T2 de Belle pages 70-72) :

- l'EMAA demande le 16 juin à le Ve RA (AfN) de prévoir un "ensemble polonais" servant de centre d'instruction mixte chasse-bombardement et un équivalent mais plus petit pour les Tchèques
- chasse : 164 pilotes polonais, 38 tchèques et 24 belges relevant de l'AdA ont été évacués par bateau sur la GB depuis le 19 juin (les premiers ordres ont été donnés avant le 19, date à laquelle se font les premiers embarquements ; un message du 21 à la Ve RA précise que les aviateurs Polonais/Tchèques évacués sur l'AfN ne feront que transiter vers la GB)
- pilotes de chasse opérationnels en AfN avant l'Armistice : 34 Polonais et 55 Tchèques qui partiront pour la GB
- 1250 aviateurs polonais (comptés comme "personnel des écoles et autres") ont été évacués par bateau vers l'AfN (arrivée entre le 24 et le 28 )
- bombardement : 40 équipages belges et 63 polonais sortant des centres d'instruction (donc relevant de l'AdA) évacués sur la GB

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ladc51



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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Loïc,

je l'avais noté, ce sont des chiffres cohérents avec ceux des autres sources que j'ai cités (et moins précis ou en tout cas moins utilisables pour la FTL) : on reviendra de façon plus précise sur le potentiel exact de l'AdA polonaise en AFN quand on étudiera ce que l'AdA organisera comme GC et GB polonais...
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dak69



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MessagePosté le: Jeu Nov 19, 2009 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Il faudra que je remette la main sur le numéro d'Icare consacré aux aviateurs polonais pendant la bataille de France. Ca nous donnera peut-être quelques informations utiles.

Bien amicalement
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