Fantasque Time Line

[demolitiondan]

C'est très clair Loic - une contre-offensive d'arrêt, à vocation défensive et dans la plus pure tradition teutonne.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

[Casus Frankie]

9 juin
Opération Oder
Préparation
Front de la Vistule – Les lignes des 2e et 3e Fronts Biélorusses ainsi que celles du 3e Front Ukrainien connaissent une activité frénétique. A la manœuvre, on trouve les maréchaux Konstantin Rokossovski, Georgui Joukov et Ivan Koniev – tous sur la ligne de départ, tous persuadés d’être le futur héros de l’Union Soviétique qui entrera dans l’Histoire par Berlin, tous prêts à tout pour cela, et tous… se détestant cordialement.
Ce n’est pas pour rien que la Stavka s’est attachée, en concevant Oder, à établir une planification particulièrement fine et à tracer avec soin les lignes de compétence – il ne faudra pas compter sur ces trois-là pour vraiment collaborer entre eux ! Et de fait, attendu que tous ici savent déjà que l’armée allemande ne peut qu’être vaincue, chacun n’a plus qu’une idée en tête : plaire à Staline et lui apporter la tête du Reich sur un plateau – quitte pour ce faire à marcher sur une montagne de corps, fascistes bien sûr, mais aussi soviétiques. La “guerre des maréchaux” se poursuit…

L’art d’utiliser les Slovaques
Opération Dukla-Carpates
3e Front Ukrainien, sur le front de Galicie – Poursuite des actions offensives de l’Armée Rouge en direction du centre de la Slovaquie – conduites dans des conditions défavorables, avec peu d’appui aérien (la faute à la météo) et face à des positions préparées, celles-ci ne donnent logiquement que peu de résultats. On approche de Kapišová à droite (chez Pavel Belov) et de Malá Poľana à gauche (chez Andrei Vlassov) – autant dire qu’on est encore loin de Stropkov ! Au même moment, les Hetzer du 277. StuG Abt (major Wolfgang Ernst) parviennent justement à ce carrefour situé à 15 kilomètres du front. Il faut reconnaître qu’à cette heure, le XVII. ArmeeKorps tient solidement…
Néanmoins, une bonne nouvelle arrive en fin de journée côté soviétique, remontant quelque peu le moral de l’infanterie : le 20e Corps Blindé de Pavel Poluboiarov est arrivé à Krosno, soit sur les arrières de la ligne de feu. Les frontovikis vont donc bientôt disposer de l’appui de ses chars, ainsi que d’un soutien d’artillerie mobile accru – face à des positions, faut-il le rappeler, qui restent pour le moment globalement statiques.

La Hongrie, coûte que coûte
Opération Cluj-Debrecen
Région de Sebeș – La retraite de la 11. Armee de Georg-Hans Reinhardt aurait-elle une fin ? Les deux divisions du XXX. ArmeeKorps (Philipp Kleffel), la 330. ID (Georg Zwade) la 376. ID et ce qui reste du KorpsAbteilung E (Herman Frenking) entrent en contact avec la ligne de recueil créée par la 72. ID (Hermann Hohn), entre Diemrich (Deva, Déva) et Mintia, à l’entrée des gorges de la Mureș.
La 11. Armee est éreintée, réduite à cinq divisions disponibles (une sixième, la 335. ID (Siegfried Rasp), doit défendre les arrières du XXII. GAK, au niveau des Portes de Fer). Ces unités, ou plutôt ce qu’il en reste, ne sont pas absolument pas capables de tenir ce secteur, où il est pourtant probable que l’Armée Rouge attaque bientôt à nouveau. Elle entreprend donc de traverser les lignes de la 17. Armee en reformation (essentiellement le XI. ArmeeKorps de Joachim von Kortzfleisch) puis de remonter vers le centre des monts Apuseni par le col de Valisoara. Là-bas, elle devrait sans doute ensuite se positionner sur une ligne Élesd (Aleșd), col d’Ursoaia, Sundorf (Szolcsva, Sălciua), Klein-Schlatten (Zalatna, Zlatna) afin de défendre les reliefs – un secteur par lequel on doute que les Rouges tentent de passer. La 11. Armee devra tenir aussi la route de Nagyvárad (Oradea) – le col de Poic étant tombé, les troupes soviétiques forment désormais iciun saillant. On espère que cela les desservira le moment venu, quand les panzers leur tomberont dessus du nord et du sud…
En effet, le redéploiement de Reinhardt a un autre avantage pour le commandement allemand : elle libère les troupes mécanisées (14. PzrGr et 13. Panzer essentiellement) qui y ont été rejetées et dont on aura grand besoin pour reprendre l’initiative depuis la Mureș, une fois que la 17. Armee sera à nouveau en ordre de bataille. A cette fin, Kluge ordonne d’ailleurs le transfert de la 20. PanzerGrenadier (Georg Jauer) à von Arnim – cette unité ne servirait à rien en terrain difficile. En échange, Reinhardt hérite de la 12. Luftwaffen-Feld-Division (Herbert Kettner)… Maigre lot de consolation.
Quoi qu’il en soit, entre réorganisation et redéploiement, les troupes de l’Axe en ont pour quatre ou cinq jours avant de passer à l’action. Un répit bienvenu pour les hommes, quand bien même il faut marcher. En espérant que de leur côté, les Rouges se tiennent tranquilles !
Et cela semble être le cas, les deux Fronts Ukrainiens étant occupés à digérer l’immensité du territoire libéré. Ainsi, la 3e Armée roumaine et la 6e Armée de la Garde rentrent dans Orăștie, précédées par le 6e Corps Blindé de la Garde (Alexander Shamshin). Derrière, le gros de la troupe suit…
Au même moment, la 5e Armée de Chars d’Andrei Kratchenko et le 8e Corps Mécanisé tournent leurs chenilles vers le nord, en direction de Cluj-Napoca – la vallée de la Mureș n’est pas le secteur du 2e Front Ukrainien et Ivan Bagramian se voit bien plus volontiers progresser par Satu Mare ou Oradea (la dépression de Guruslau, soit la route directe de Debrecen) qu’en faisant piétiner son si précieux outil sur les terres de Fiodor Tolboukine.
D’ailleurs, à Moscou, on a fixé de longue date une démarcation entre les deux fronts pour la seconde phase de l’offensive : la ligne Szolnok-Beiuș-Aiud. Bagramian comme Tolboukhine ont ainsi une semaine pour remettre leurs affaires en ordre, de part et d’autre d’une ligne qui, chacun l’aura remarqué, pointe droit sur Budapest…

Chaises musicales allemandes
OKH, Bunker Maybach I (20 km au sud de Berlin) – Apprenant le dénouement des opérations en Transylvanie et considérant que, désormais, la bataille perdue est bel et bien finie, Adolf Hitler signe l’arrêt démettant de son commandement Karl-Adolf Hollidt – lequel peut s’estimer heureux que les choses n’aillent pas plus loin (et plus mal !) pour lui, au vu de l’ambiance actuelle dans le Reich… L’intéressé sera donc seulement versé à la FührerReserve, et placardisé jusqu’à la fin du conflit (19).
Pour le remplacer, Hitler avait pensé à Maximilian De Angelis – mais ce dernier n’a plus la confiance de ses pairs, tant les désastres subis par la 6. Armee et la grave dépression (teintée de défaitisme ?) qu’il traverse depuis le début de l’année ont entamé sa réputation de professionnalisme. Par contre, fait-on remarquer en haut lieu, Hans-Jürgen von Arnim reste disponible. Un homme de sa valeur, on ne va tout de même pas le laisser commander une armée composée d’un ArmeeKorps à deux divisions ? Lequel gagnerait d’ailleurs à être transféré dans une armée existante (le ridicule ne tuant pas, mais tout de même !).
Ainsi soit-il : von Arnim passe à la 17. Armee. Toutes les unités qui restaient à la 2. PanzerArmee (soit les deux divisions du XLIX. AK de Rudolf Konrad et les restes de deux StuG Abt) sont transférées à la 8. Armee de Walter Weiß, laquelle prolonge ainsi sa ligne de 110 kilomètres vers l’est avec seulement deux divisions – mais aussi, il faut en convenir, dans un secteur particulièrement peu stratégique et impropre à l’offensive.
Enfin, la 2. PanzerArmee se retrouve « temporairement » gelée dans les ordres de bataille de la Wehrmacht. Temporairement, car on compte bien la reformer un jour !

Garder la Transylvanie !
« La seconde phase de Cluj-Debrecen – celle de l’exploitation après le passage des Carpates – était terminée. Elle se concluait sur un succès magnifique, avec l’élimination du saillant des Carpates et la mise hors de combat du HG B, lequel se trouvait désormais hors d’état de poursuivre seul la lutte : la 11. Armee de Reinhardt estropiée, la 17. Armee d’Hollidt très durement molestée – ce qui coûterait d’ailleurs sa place à son chef – et la 2. PanzerArmee de von Arnim ne recouvrant plus aucune réalité, l’Axe était bien obligé d’envoyer des renforts.
Avec deux sous de recul, il aurait dû être évident tous que la situation du HG B était impossible à rattraper – et même celle de tout l’OB Donau, attendu que l’irritant 18th AAG de Bernard Montgomery faisait mine de s’activer de nouveau, après avoir enfin résolu les contingences yougoslaves. Assurément, à présent que l’Armée Rouge se trouvait enfin dans une position favorable– sur le seuil, littéralement, de la plaine danubienne – celle-ci ne pouvait que poursuivre vers l’ouest, accomplissant ainsi le second volet de Cluj-Debrecen – puisque Cluj-Napoca était tombé, Debrecen allait suivre. Enfin, d’évidence, la pause soviétique n’était que technique, car issue de difficultés logistiques (beaucoup), d’un nécessaire recomplètement des effectifs (au moins autant) et d’un bien utile repos (au moins un peu).
Il eût donc sans doute fallu en profiter pour reculer – peut-être jusqu’au Danube, au moins jusqu’à une forte coupure humide, ce qui aurait permis de donner du champ à l’Axe tout en reposant ses troupes décimées. Et pourtant, à cette heure, côté allemand, on refusait toujours de voir la réalité de la situation, préférant expliquer la catastrophe par de multiples « défaillances individuelles » n’affectant pas le fond du problème. Ce n’était pas dénué d’une forme de réalité – encore que le terme « défaillances » aurait gagné à être précisé – mais c’était tout de même un peu simpliste.
Quoi qu’il en fût, la Transylvanie restait le point d’appui principal de la stratégie allemande au sud du Front de l’Est – laquelle n’était jamais que purement défensive et dilatoire, dans l’attente d’une bataille décisive qu’on préparait ailleurs. Il convenait donc de reprendre la barrière des Carpates.
L’ensemble de ces considérations bien malavisées conduisirent à maintenir la contre-offensive Schwabenwall. Le HG B était donc prié, en dépit de tout, de se rétablir, de reconstituer ses lignes, puis de se relancer en avant. Avec 17 divisions bien abîmées sur les 30 que comptait la formation au début du mois dernier, c’était bien mal parti, même s’il s’était seulement agi de défendre les monts Apuseni. Alors, pour contre-attaquer victorieusement, même avec l’aide des cinq divisions blindées rameutées pour ce faire … »
(Robert Stan Pratsky, La chute de Budapest – Calman-Lévy, 2012).

Opération Schwabenwall
Nagyvárad – La 17. Panzer (Karl-Friedrich von der Meden) et la 19. Panzer (Hans Källner) arrivent dans l’Oradea roumaine après un trajet ferroviaire haché par de nombreux bombardements. Du moins les deux formations n’ont-elles pas trop souffert du voyage ! Sans perdre de temps, les chars (20) se mettent en route vers l’est au milieu des semi-chenillés transportant les panzergrenadiers. Direction Cigányi (Crișeni), sur les arrières du 6e CA hongrois, pour préparer la prochaine contre-offensive.
Initialement, leur destination aurait dû être Heynod (Bánffyhunyad, Huedin), faute d’une Cluj-Napoca déjà tombée. Mais la prise du col de Poic par les blindés rouges en a décidé autrement – tant pis ! Les colonnes se hâtent vers le front, en s’efforçant toutefois de limiter leur consommation de carburant…
………
Neustadt (Nagybánya, Baia Mare) – Au même moment, le III. PanzerKorps d’Hermann Breith, qui a fait tout le trajet par la route depuis Debrecen, arrive enfin derrière les lignes en formation du 8e CA hongrois. Les blindés (Panzer IV, Leopard et quelques Panther pour chaque division) ont parcouru plus de 150 kilomètres sur des routes pas toujours convenables. Ils ont donc grand besoin de réparations et de ravitaillement avant de prétendre contre-attaquer.
Royalement, le commandement leur offre deux jours – le temps pour l’infanterie hongroise et les deux panzerdivisions venues du Lac Balaton de se mettre en place. Le temps aussi pour les 11. et 17. Armee, qui sortent à peine de leur déroute, de reconstituer un semblant de ligne leur permettant d’envisager une avance ultérieure sur le flanc droit.
Dans son repaire de l’hôtel Magyar Király, à Székesfehérvár, Gunther von Kluge – qui sait bien qu’il n’a plus vraiment la main sur ce dossier, sans parler des Anglais qui s’agitent à nouveau… – ne peut retenir une exclamation impuissante : quand l’attaque va-t-elle commencer ? Car beaucoup de choses se jouent avec Schwabenwall – le devenir de la Hongrie, celui du HG B et sans doute celui (aussi) celui de sa personne. Le feld-maréchal sait que Gotthard Heinrici ne poussera pas l’audace jusqu’à le tenir à l’écart – c’est un besogneux, borné, mais procédurier. Alors, quand donc les cinq divisions blindées réunies vont-elles enfin balayer les Soviets, Donnerwetter ?

La saison russe
Hongrie – Irritées par la présence de l’aviation hongroise et – plus généralement – décidées à éliminer tout ce qui pourrait entraver la future progression des blindés rouges vers le Danube, les VVS engagent un vaste balayage de la Hongrie (les Anglais diraient un sweep-circus), attaquant des cibles d’opportunités jusqu’à Budapest et Győr pour provoquer et anéantir l’adversaire. L’opération est essentiellement menée par la 14e Armée Aérienne (I.P. Zhuravlev) et la 17e Armée Aérienne (V.A. Sudets), qui engagent dans l’action 160 chasseurs MiG ou Yak ainsi que 120 bombardiers Pe-2 ou Tu-2.
Face à cette marée, l’aviation de l’Axe laisse sagement passer l’orage… Mais en fin de journée, la 101/1 század Zongora (lieutenant Miklós Scholtz) et la 101/2 Század Retek (capitaine György Újszászy), décollent au départ des assaillants afin de s’occuper des trainards. Et ce sont eux qui sont surpris au-dessus de Veszprém à l’atterrissage ! Une mêlée s’ensuit, au milieu d’une Flak « absolument neutre, qui tirait sur tout le monde ».
Côté hongrois, le sous-officier navigant József Málik et le sergent Mátyás Lőrincz revendiquent chacun un Yak 3. Mais en face, les Rouges font un carnage ! Le 1er lieutenant Károly Balogh et le 2e lieutenant Pál Belaváry sont tués dans la chute de leur avion. Le capitaine Miklos Cserny et le sergent Kálman Nánási, aplatissent leur chasseur en feu en se posant, comme le sergent Dora Ambrus – mais ce dernier n’a pas le temps d’évacuer son appareil (extrait par les pompiers, il est grièvement brûlé). Le capitaine Károly Erdész doit se parachuter, ainsi que le sergent József Málik, tombé en panne d’essence. Enfin, l’aviateur de 1ère classe András Huszár, frustré d’être coincé au sol, emprunte l’un des avions de liaison du régiment (un Fieseler 156, en l’espèce) et… se fait descendre. Mais il n’est pas blessé !
Deux victoires pour 8 Pumas perdus, dont 2 morts et un blessé grave. C’est une journée noire pour l’aviation hongroise.


10 juin
Mer Baltique
Commandos navals
Port de Kronstadt – « Sans que l’on sache vraiment si les exploits du capitaine Vladimir Evstigneev y étaient pour quelque chose, le haut commandement venait de retrouver un intérêt à la ROSNAZ-KBF. En l’espèce, on attendait désormais d’elle – et en urgence – qu’elle se livre à une intense activité de renseignement, dans la perspective des prochaines opérations offensives en Prusse Orientale. Il est vrai que pour pareille tâche, il semblait somme toute logique de solliciter le concours de marins…
Chacun y vit une forme de pérennisation de l’existence de l’unité. Quelque part, c’était précisément le but que l’on avait recherché. Et l’on se mit donc vite en route, en direction de la forteresse allemande de Königsberg – ou plus précisément de la localité qui lui servait d’avant-poste : Insterburg. »
(Commandos in the Baltic and Danube: Soviet Naval Spetsnaz in World War II, Yuriy Strokhnine, Naval Institute Press 1996)

L’art d’utiliser les Slovaques
Opération Dukla-Carpates
3e Front Ukrainien, sur le front de Galicie – L’offensive soviétique donne un nouveau coup de rein, cette fois avec l’appui des bombardiers de la 14e Armée aérienne d’Ivan Zhuravlev. Certes, celle-ci dépend du 2e Front Ukrainien, mais elle n’a pas énormément d’activité ces temps-ci – en revanche, les forces aériennes du 3e Front Ukrainien se préparent pour Oder. Avec l’aviation, bien sûr, l’artillerie des deux armées (61e et 1ère de Choc) donne de la voix… ainsi qu’une bonne partie de celle du 20e Corps Blindé de Pavel Poluboiarov, dont les obusiers SU-122 sont très appréciés pour oblitérer les bunkers fascistes.
Sans surprise, face à pareil effort qu’elle n’anticipait pas, la première ligne allemande commence à plier. Le XVII. AK se retire donc sur sa seconde ligne Svidník-Chotča-Čabiny, abandonnant un nouveau pan de Carpates boisées à l’ennemi. Ennemi qu’Otto Tiemann se voit bien saigner puis stopper, comme son prédécesseur, avec l’aide des Hetzer du 277. StuG Abt. Sinon… hé bien sinon, il faudra demander des renforts. Ces Slaves sont si stupides, qui sait s’ils ne vont pas insister.

La Hongrie, coûte que coûte
Opération Schwabenwall
Nagyvárad – Arrivée en retard – mais arrivée tout de même – de la 8e DI hongroise (Arpád Maltary), en provenance du col Yablonitsky. Celle-ci va se placer en réserve derrière Magyarlápos (Târgu Lăpuș), dans le secteur de Csernefalva (Cernești). Jenö Halmaji Bor prévoit sans doute de l’utiliser, le moment venu, comme force de frappe sur le flanc droit – après tout, le centre est l’affaire des PanzerDivisions… Celles-ci auraient d’ailleurs dû rejoindre Kolozsvár (Cluj-Napoca) aujourd’hui, mais dans d’autres circonstances !
Dans ce grand chambardement d’unités harassées, Hans-Jürgen von Arnim arrive au QG de la 17. Armee, à Arad. Georg-Hans Reinhardt y a cédé la place : il est déjà en train de remonter vers Binsch (Belényes, Beiuș) au rythme de sa 11. Armee. Après un rapide échange avec son prédécesseur, Hollidt – lequel n’est pas très disert, et de toute façon le moment n’est pas propice aux effusions – von Arnim prend une première décision en forme de réparation : il fusionne le XLVIII. ArmeeKorps (Walther von Seydlitz-Kurzbach) et le LIV. ArmeeKorps (Wolfgang Lange) – lesquels ne comprenaient respectivement plus qu’une et deux divisions théoriques – sous le seul contrôle de von Seydlitz-Kurzbach, au XLVIII.AK. Lange retourne donc au seul commandement de sa 339. ID. Soit à peine un gros régiment, mais ainsi vont les choses dans l’armée du Reich millénaire.

Opération Cluj-Debrecen
Transylvanie et monts Apuseni – Situation de transition et calme étrange sur la ligne de front. Chaque camp se redéploie et en profite pour remonter son centre de gravité vers le nord, tant il paraît évident, des deux côtés, qu’une partie au moins de la décision se jouera dans la dépression de Guruslau. Même les VVS déménagent et refont le plein, c’est dire !


Notes
19- Hollidt n’échappera toutefois pas à un procès, essentiellement pour le travail forcé imposé à des civils et à des prisonniers de guerre – en contradiction avec les lois de la guerre. Il sera condamné à dix ans de prison… Mais relâché dès 1948 pour bonne conduite, comme du fait des fortes tensions Est-Ouest de la période. Il est décédé chez lui, à Siegen, en 1985.
20- Panzer IV et StuG III pour la 17. Panzer, Panzer IV, Leopard et JadgPanzer IV pour la 19. Panzer.

[houps]

La Hongrie, coûte que coûte
Opération Cluj-Debrecen
Région de Sebes

" ...
La 11. Armee est éreintée, réduite à cinq divisions disponibles (une sixième, la 335. ID (Siegfried Rasp), doit défendre les arrières du XXII. GAK, au niveau des Portes de Fer). Ces unités, ou plutôt ce qu’il en reste, ne sont pas absolument pas capables de tenir ce secteur, où il est pourtant probable que l’Armée Rouge attaque bientôt à nouveau. ... La 11. Armee devra tenir aussi la route de Nagyvárad (Oradea) – le col de Poic étant tombé, les troupes soviétiques forment désormais iciun saillant. On espère que cela les desservira le moment venu, quand les panzers leur tomberont dessus du nord et du sud…"

Alors alors... marquons le pas, suggérons un futur ("attaquera") et... ben, j'ai du mal avec l'orthographe des noms de la région...iciun, iciun... je sèche
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.

[loic]

[Anaxagore]

Chaises musicales allemandes
OKH, Bunker Maybach I

J'imagine sans peine la scène.
Hitler: " Comment avez-vous pu perdre cette bataille contre des minables Soviétiques. Vous êtes la Race des Seigneurs! Je suis entouré d'idiots et d'Incompétents incapables de réaliser les visions du plus grand génie de la race allemande, incarnation de toutes les vertus germaniques, la réincarnation de Frederic II, le plus grand diplomate depuis Bismark, un édificateur d'empire que seul Karl the Gross (Charlemagne) a égalé. A cause de vous les Français ne se sont pas rendus pour me lécher mes bottes et ils ont continué à se battre au lieu de ramper comme les sous-êtres qu'ils sont. Vous n'êtes même pas capable de vaincre les sous-êtres bolcheviques. Vais-je devoir prendre en main l'armèe et donner tous les ordres?"
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Archibald]

Moi aussi, mais pas tout a fait de la même manière...

https://www.youtube.com/watch?v=WwZnrpRMJfs


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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[John92]

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9 juin
Opération Oder
...
Et de fait, attendu que tous ici savent déjà que l’armée allemande ne peut qu’être vaincue, chacun n’a plus qu’une idée en tête : plaire à Staline et lui apporter la tête (Mais je pressens une répétition volontaire ) du Reich sur un plateau – ...
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La Hongrie, coûte que coûte
– La retraite de la 11. Armee de Georg-Hans Reinhardt aurait-elle une fin ? Les deux divisions du XXX. ArmeeKorps (Philipp Kleffel), la 330. ID (Georg Zwade) , (à ajouter ?) la 376. ID et ce qui reste du KorpsAbteilung E (Herman Frenking) entrent en contact ...
...
Ces unités, ou plutôt ce qu’il en reste, ne sont pas (à supprimer) absolument pas capables de tenir ce secteur, ...
...
La 11. Armee devra tenir aussi la route de Nagyvárad (Oradea) – le col de Poic étant tombé, les troupes soviétiques forment désormais iciun (ici un) saillant.
...
Garder la Transylvanie !
« ...
Avec deux sous de recul, il aurait dû être évident pour (à ajouter ? ) tous que la situation du HG B était impossible à rattraper – ...
...»
...
Neustadt (Nagybánya, Baia Mare)
...
Royalement, le commandement leur offre deux jours – le temps pour l’infanterie hongroise et les deux panzerdivisions (PanzerDivisions ?? ) venues du Lac Balaton de se mettre en place.
....
Car beaucoup de choses se jouent avec Schwabenwall – le devenir de la Hongrie, celui du HG B et sans doute celui (aussi) celui (à supprimer) de sa personne.
...
La saison russe
...
Mais en fin de journée, la 101/1 század Zongora (lieutenant Miklós Scholtz) et la 101/2 Század Retek (capitaine György Újszászy), ...
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[Casus Frankie]

Merci !
Demain, un texte "administratif", puis nous irons sous d'autres cieux.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Wings]

Cluj-Debrecen: 1er Juin au 9 Juin
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"It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II

[demolitiondan]

Merveilleux
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[mikey1983]

Excellent

[Anaxagore]

J'ai presque envie de dire "pauvres Allemands" (presque).
Je suppose que c'est ça "se prendre une raclée".
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Casus Frankie]

Superbe !
(Je suppose que les frontières indiquées sont les frontières modernes ?)

Le problème, c'est que les autres fronts vont vouloir quelque chose d'aussi beau !
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Wings]