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Les Brandenburgers - par Demo Dan
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Sep 29, 2020 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

En 1939, les "grands" remorqueurs développent une puissance comprise entre 1000 et 1500 CV pour la plupart avec quelques unités qui développent 2000 CV. De plus à quelques exceptions près ceux sont tous des remorqueurs à vapeur.

@+
Alain
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Dronne



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MessagePosté le: Mar Sep 29, 2020 18:54    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve ça étonnant (je ne conteste pas). Je croyais que ça tapait dans les 10 000 minimum.
_________________
Cinq fruits et légumes par jour, ils me font marrer! Moi, à la troisième pastèque, je cale..
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Sep 29, 2020 19:26    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Les puissances vont augmenter lentement d'ailleurs après la guerre dans les années cinquante avec les nouvelles générations de diesel (2500 CV) et dépasser les 15000 CV dans le milieu des années soixante-dix. De nos jours, les grosses bêtes comme l'Abeille Liberté ont des puissances de l'ordre de 22.000 CV.
De nos jours, on s'intéresse plus à la force de traction au point fixe, renseignement qui n'apparait pratiquement jamais dans les articles sur le remorqueurs d'avant guerre.
En 1934, le Marseillais 6 développe 1180 CV et a une force de traction de 16,75 tonnes
En 1953, l'Abeille 15 développe 1800 CV et une force de traction de 19 tonnes
La paire VB Provence - Marseillais 6 de 1991 développe 5000 CV et affiche une traction de 49 tonnes.
La paire Abeille Liberté - Abeille Bourbon avec un peu moins de 22.000 CV affiche une traction de 200 tonnes
@+
Alain
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mer Sep 30, 2020 05:33    Sujet du message: Répondre en citant

Donc, [pour nous resumer, il semble peu probable que l'amirauté parvienne a évacuer le grand dock flottant de Singapour, par manque de temps et de moyens de remorquage. Le tenteront-isl quand meme?

Avec le recul, la décision de déplacer le dock devrait être prise le premier jour de la campagne, mais c'est parce que nous savons que les Britanniques ne parviendront pas a conserver Singapour. Le point de vue des amiraux britanniques de l'époque était sans doute différent. C'est assez bien la même logique que celle concernant la Force Z. La manoeuvre d'intimidation des Japonais avait échoué (c'etait très naif de penser qu'elle fonctionnerait), et les deux grands navires se trouvaient dès lors très exposés sans pouvoir contribuer substantiellement à la défense de la Malaisie. Leur retrait devenait imperatif, mais c'était une décision à prendre a Londres. Sir Tom Phillips n'avait pas le choix, et son escadre fut détruite en pure perte.

Avec la disparition de la Force Z, Singapour devenait inutile comme base navale, et donc il n'était plus nécessaire d'y conserver les moyens de levage massifs que constituaient les deux docks flottants. Il convenait donc de décider de leur évacuation. Plus facile a dire qu'a faire, bien sur. Mais en tout cas, ce qui fut fait OTL fut la pire des choses: les saboter de manière limitée et les laisser à portée de l'ennemi. A minima, il faudrait tenter de les evacuer, quitte a les saborder en haute mer.

C'est consternant de constater a quel point les Britanniques ont laissé Singapour en bon état. C'est évidemment difficile de saboter une cale sèche, et ils se sont contentés de dynamiter les portes et la machinerie, mais ils ont laissé intacte la grande grue. En fait, elle est toujours bien la. La base navale est desaffectee, la cale sèche sert maintenant à l'entretien des plate-formes pétrolières, et la grue reste en place. Pas sur qu'elle fonctionne encore aujourd'hui, mais pourquoi pas?

Voici la grue en question. Désolé pour la taille de l'image, je n'ai pas trouvé plus petit. La grue date de 1937. On voit bien la plaque du constructeur.

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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Sep 30, 2020 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

Purgatoire : retour dans les Balkans
Au début de l’été 1943, le gros du régiment est donc à nouveau en Grèce. Précisons toutefois que ce n’était pas la première fois que les Brandebourgeois revenaient – par petits groupes – dans les Balkans depuis le déclenchement de Barbarossa.
Au mois d’octobre 1942, alors que la guerre civile entre Tchetniks et Titistes battait déjà son plein en Yougoslavie – mais avant que les Allemands décident de s’appuyer plus largement sur certaines milices serbes pour leurs contingences – une compagnie du 7./Lehr-Regiment z.b.V. 800 est tirée de son repos. Sous les ordres de l’Oberleutnant Karl-Heinz Oesterwitz – un fantassin très expérimenté, engagé volontaire dès 1935 et vétéran de toutes les campagnes – elle part pour Belgrade afin de préparer l’opération “Jablan” : la capture de chef des Tchetniks, Dragoljub “Draža” Mihailović, surnommé ainsi par les services secrets allemands !
Le choix de cette cible répond à deux considérations : briser l’élément centralisateur de l’un des principaux mouvements insurrectionnels en Yougoslavie, et surtout éliminer un dirigeant qui persiste à privilégier une alliance avec les Anglo-Saxons plutôt qu’une loyale collaboration anti-bolchevique avec le Reich. Si d’aventure les miliciens royalistes se dispersaient, il serait facile de conclure avec eux, par petits groupes, une série de pactes variés – comme avec des seigneurs de guerre locaux sans soutien extérieur.
Les Brandebourgeois arrivent en Serbie en toute discrétion, dans des véhicules porteurs d’un insigne en forme de mosquée (évoquant la 11. SS-Gebirgs-Division Handschar), mais aussi avec des livrets militaires les identifiant comme des hommes de la 7./Gebirgsjäger Rgt 138 de la 3. Gebirgjäger Division, en garnison en Grèce !
Déployés en deux Halbkompanien à Požega et Raška, les commandos mènent par la suite une foule de reconnaissances agressives en Serbie centrale. Toutes infructueuses, elles culminent avec “l’embuscade du moulin de Brusnik”, le 5 novembre 1942 – du nom d’un moulin au nord de Raška où Mihailovic est censé séjourner. Ordonnant à une demi-compagnie de verrouiller le secteur, Oesterwitz fonce à la tête de l’autre demi-compagnie, lance-flamme en tête. Sur son chemin, il rafle (sans beaucoup plus de violence semble-t-il) tous les civils croisés en route, de crainte que ceux-ci donnent l’alerte… mais l’assaut fait néanmoins chou blanc. Prévenus par un canal non précisé à ce jour, les Tchetniks ont décampé. Les Brandebourgeois ne mettent la main que sur deux femmes « ne sachant rien », mais ayant tout de même fait le nécessaire pour recevoir six individus…
L’opération Jablan en reste là – malgré d’autres recueils de renseignements, l’évolution de la situation en Yougoslavie ne permettra pas d’autres tentatives, signant la fin des interventions du régiment dans la guerre civile yougoslave. A l’exception probable, cependant, de missions d’escorte de négociateurs, qui permettront au Reich – indépendamment de “Jablan” – de conclure différents accords fort utiles avec diverses forces tchetniks.
………
En effet, la situation sécuritaire dans les Balkans en général et en Grèce en particulier – déjà fort tendue en temps normal – s’aggrave de jour en jour depuis le changement de camp des Italiens. Les mouvements de résistance locaux sont légion et parfois opposés entre eux, mais leurs actions restent globalement coordonnées par les services secrets alliés.
Opérant dans un climat particulièrement hostile et au milieu d’une population qui les déteste, les Brandebourgeois mettent hélas à profit toute la science acquise sur le Front de l’Est. A la complicité, ils répondent par la punition collective : ratissage de campagnes, incendies de villages, massacres de civils, exécution systématique de prisonniers après torture – il nous faut convenir que le Brandenburg ne montre pas plus de pitié que le reste de la Wehrmacht. Confrontés à ce quotidien fait de massacres et d’atrocités, la fidélité de certains légionnaires d’origine étrangère est soumise à rude épreuve : eux qui s’imaginaient lutter contre les Bolcheviques dans leur pays se retrouvent à martyriser une population étrangère à leur combat, et même pas communiste !
La première alerte a lieu dès le 4 juillet 1943. Aux environs de Tsepelovo, le peloton du Leutnant Heineman (4. Legionär-Kompanie du Legionär-bataillon “Alexander”) est secoué par une mutinerie qui oblige son officier à faire exécuter sur le champ cinq rebelles ! Sitôt revenu au camp, il renvoie l’intégralité des autres Ostruppen sous ses ordres (14 hommes) vers leurs camps de prisonniers…
Pendant ce temps, les combats contre les Partisans continuent, particulièrement féroces – dans cette zone peu gardée par les Allemands, où EKKA et ELAS s’observent en chiens de faïence et font la loi chacun de son côté, le régiment est arrivé comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ainsi, ce même 4 juillet, la 3. Kompanie du Hauptmann Babuke encercle et détruit une redoute de l’ELAS. Son chef est toutefois blessé lors de l’assaut. Il est immédiatement remplacé par l’Oberleutnant Schulte, mais celui-ci est lui-même tué dans une embuscade deux jours plus tard ! Le Leutnant Herbert devra lui succéder.
L’unité se consume ainsi, une fois encore, dans des combats où l’adversaire use pratiquement des mêmes méthodes qu’elle. C’est à qui piègera l’autre… Cependant, malgré le soutien des services secrets alliés et les interventions épisodiques quoique douloureuses de la Balkans Air Force, le professionnalisme des Brandebourgeois fait encore la différence. Des groupes entiers de Partisans sont ainsi liquidés au fil des semaines.
Mais le plus grave est encore à venir. Instruits du sort de leurs camarades, 35 légionnaires de la 4. Legionär-Kompanie se révoltent ouvertement dans la nuit du 20 juillet et massacrent leurs cadres allemands (dont l’Oberleutnant Kohlmeyer, vétéran des campagnes de Russie). Après des échanges de tirs avec 63 autres Russes restés fidèles – dont une bonne moitié sont tués ou blessés – ils fuient vers le nord à bord de deux camions. Le commandement est évidemment furieux et toute la 2./Jäger Rgt, menée par Herbert Kriegsheim en personne (le lion qui avait pris seul son pont !) se lance à la poursuite des traîtres… Mais elle doit assez vite rebrousser chemin face à la forte résistance des Partisans, soulevés sur son passage. Toute la 4. Legionär-Kompanie sera dissoute et Kriegsheim, démis de son commandement, sera remplacé par le Hauptmann Wasserfall.
C’était un épisode désagréable de plus dans une “sale guerre”, quoique le Brandenburger fasse preuve dans celle-ci d’un peu plus d’intelligence que les autres formations allemandes. En effet, il peut compter sur son expertise en “petite guerre” et crée en conséquence des groupes spécialisés.
Les Lauerspähtruppen (unités de reconnaissance à l’affût) guettent chaque nuit les transports aériens alliés, pour estimer la force des maquis et préparer des embuscades destinées à détruire le ravitaillement parachuté ou à neutraliser les agents déposés.
Les Tiefenspähtruppen (unités de reconnaissance en profondeur) s’infiltrent par petits groupes dans les régions tenues par les Partisans, pour y mener une contre-guérilla avec le soutien des forces classiques de l’Axe,
Enfin, les commandos ne renoncent pas aux Tarneinsätze (actions déguisées) : en tenue civile, ils pénètrent profondément en territoire hostile, notamment à des fins d’espionnage et d’assassinats.
Les Brandenburgers acquièrent rapidement un surnom : les pandours (1) des Balkans (Panduren des Balkans), ainsi qu’une réputation de si terrible efficacité que la 20. Armee de Lothar Rendulic demande personnellement leur concours pour appuyer sa propre politique répressive en Serbie. Toutefois, ils n’en auront pas l’occasion. Une ultime incursion motorisée dans les gorges de Klisoura – par une chaleur approchant les 40°C, avec des moyens lourds type SdKfz 7/1 Flakvierling – leur permet d’aller jusqu’à la frontière yougoslave et d’infliger des pertes sévères à l’ELAS (2). Mais juste après, le régiment est regroupé à Salonique pour être envoyé en urgence sur le front.


Notes
1- Pandour désignait à l’origine les gardes des boyards dans les principautés chrétiennes vassales de l’empire ottoman, avant d’identifier les troupes irrégulières des armées des Habsbourg d'Autriche… puis les gardes impériaux. Aujourd’hui, il est parfois utilisé en allemand pour désigner un homme ou un soldat particulièrement brutal… et il nous a laissé en français le terme pandore, désignant de façon ridicule un gendarme. Signalons pour conclure que Pandur est aussi le nom d'un véhicule de combat moderne de fabrication autrichienne.
2- L’ELAS se vengera en attaquant dans la nuit du 4 août un hôpital de campagne du régiment, tuant 7 soldats dont 3 blessés achevés dans leurs lits.
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Hendryk



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 08:50    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
1- Pandour désignait à l’origine les gardes des boyards dans les principautés chrétiennes vassales de l’empire ottoman, avant d’identifier les troupes irrégulières des armées des Habsbourg d'Autriche… puis les gardes impériaux. Aujourd’hui, il est parfois utilisé en allemand pour désigner un homme ou un soldat particulièrement brutal… et il nous a laissé en français le terme pandore, désignant de façon ridicule un gendarme.

C'est intéressant, ce phénomène de dégradation sémantique d'un terme donné au fil des adoptions de langue à langue. La même chose est arrivé au lashkar persan, au départ un soldat, devenu après quelques étapes le lascar de l'argot français.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

La fin : au front, comme tout le monde !
Fin juillet 1943, la 12. Armee du général Löhr craque sous les coups du 18e GAA, qui enchaîne les opérations Butress, puis Whirlwind et enfin Tower). Il faut agir, et le régiment est la principale réserve disponible – et sans doute à peu près la seule de valeur. Pour être expédié au front, le Brandenburg est associé en urgence à une PanzerBrigade “spéciale”, dirigée par le General-Major Hans-Joachim Deckert (professeur à l’école d’artillerie), tout juste sortie de l’école et équipée de bric et de broc pour faire face malgré tout aux blindés de Montgomery. A terme, l’ensemble, commandé par le général Josef Irkens, formera la 19. PanzerGrenadierDivision Brandenburg – c’est sous cette dénomination que l’unité existera jusqu’à la fin (1). La fusion s’effectue du 12 au 18 août 1943, dans la banlieue de Salonique, au milieu d’un chaos indescriptible.
………
Malgré l’agitation, le commandement du Brandenburg prend quelques instants pour rédiger ses propres préconisations de lutte anti-partisans, qui permettraient d’utiliser au mieux le potentiel propre aux forces spéciales. Ces modes opératoires seront d’ailleurs repris bien plus tard par un grand nombre d’armées modernes opérant en condition de contre-insurrection.
Le Brandenburg recommande, du point de vue tactique, des actions indépendantes et furtives, menées à l’échelle d’une compagnie aéroportée derrière les lignes ennemies, et destinées à exécuter embuscades et raids. Pour l’acquisition du renseignement, il convient par contre de réaliser des patrouilles de reconnaissance déguisées ou encore de constituer des Stoßtruppen aptes aux missions d’éclairage et de combat – dans les deux cas, la troupe doit s’appuyer sur un réseau d’indicateurs indépendant et financé.
Enfin, du point de vue stratégique, la pacification durable ne doit concerner que les seules régions militairement ou économiquement cruciales, et devra être menée par une seule unité désignée disposant de tous les moyens et autorisations nécessaires. Les secteurs susceptibles de voir arriver des renforts ennemis par parachutages ou infiltration, eux, seront défendus par des actions préventives de sabotage et de guérilla, appuyées, là encore, sur un réseau d’indicateurs constitué au préalable.
………
Dans la panique, des modifications de commandements sont décidées – ainsi, le major Franz Pfeiffer est muté à son ancienne unité, la 1. Gebirgsjäger, à présent en pleine retraite. Il est remplacé par Karl-Heinz Oesterwitz, un vieux de la vieille qui a reçu la croix de Chevalier pour avoir pris avec onze hommes une position défendue par pas moins de 120 Soviétiques. Quant à Wilhelm Walther, sentant poindre les difficultés, il se débrouille pour être nommé adjoint auprès d’Irkens – sa place au 1. Regiment est attribué à Hans-Gerhard Bansen, un homme de confiance. Walther devra “défendre” les Brandebourgeois dans ce qui s’annonce à l’évidence comme une série d’actions défensives très difficiles.
Mi-août, l’ordre de bataille des éléments d’infanterie de la formation est le suivant :
* Jäger-Regiment 1 : Major Hans-Gerhard Bansen
I. Bataillon : Rittmeister Plitt
II. Bataillon : Hauptmann Max Wrandrey
III. Bataillon : Hauptmann Froboese
IV. Bataillon : Hauptmann Weithoener.
* Jäger-Regiment 2 : Major Karl-Heinz Oesterwitz
I. Bataillon : Hauptmann Grawert
II. Bataillon : Hauptmann Gerhard Pinkert
III. Bataillon : Hauptmann Hartmann
IV. Bataillon : Hauptmann von Koenen.
Nachtrichten Abteilung : Hauptmann Eltester.
Küstenjäger Abteilung : Rittmeister von Leipzig.
………
Les jours qui suivent sont ceux de l’attente, dans la plaine marécageuse entre Salonique et Alexandria. L’entente se révèle déjà malaisée entre de jeunes tankistes brûlant de risquer leur vie pour le Reich et de vieux briscards considérant que leur existence a plus d’utilité si elle se prolonge jusqu’au jour suivant… Finalement, seul le 242. StuG Abt (Hauptmann Ernst Benz), qui collabore indépendamment à l’action, semble suffisamment expérimenté aux yeux des commandos !
Le 23 août, la division doit finalement faire mouvement vers Korinos – dans le secteur de Katerini et d’Alexandria, déjà bien connu des vétérans – pour arrêter la progression des forces du Commonwealth vers Salonique. Tous l’ignorent… mais les troupes auxquelles ils vont devoir faire face forment la pointe de deux corps d’armée, opérant avec une supériorité aérienne et navale totale ! Les Brandebourgeois tentent d’appliquer contre les Australiens – mais avec des blindés – la tactique d’embuscade qui a fait leur succès. Elle marche… jusqu’à ce que les reconnaissances aériennes alliées éventent leur plan, déjà bien mis à mal par l’indiscipline des jeunes tankistes. Les monitors HMS Terror et Erebus, survenant sur ces entrefaites, ont le dernier mot : la division doit fuir en hâte, sous les obus de l’artillerie navale. Elle n’en est pas moins durement accrochée dans le village de Sevasti par les fantassins de la 2nd New-Zealand Division (Bernard Freyberg) et plus particulièrement par le 28th Bataillon Maori de Fred Baker.
C’est dans le chaos d’un repli désordonné que le Hauptmann Siegfried Grabert trouve la mort, le ventre ouvert par un éclat d’obus (il sera remplacé à la tête de sa compagnie par son adjoint, le Leutnant Karl Renner). Cette perte, très durement ressentie par tous les Brandenburgers, symbolise la déroute et la saignée de Korinos : 965 morts, blessés et disparus ! Le tout pour un résultat quasi-nul ! C’est en vain que le régime attribuera – avec beaucoup de cynisme, il faut bien le dire – au défunt héros le grade de Major der Reserve ainsi que les feuilles de chêne de la Croix de Chevalier (2). Pour la division à peine créée, le 24 août est un jour funeste – et le régiment ne sera plus jamais le même.
Mais son calvaire n’est pas fini… Affecté – faute de toute autre unité motorisée disponible dans la 12. Armee - à des secteurs stratégiques du front, la 19. PzrGr se retrouve constamment en ligne, et précisément dans les conditions que le Brandenburg était supposé éviter. Elle subit dès lors une inexorable attrition que les renforts réguliers de recrues issues de diverses provenances – mais majoritairement de l’Abwehr – ne pourront jamais compenser. C’est en vain que le Kurfürst fournira des Jägers de moins en moins aptes et entraînés… Comme pour la Luftwaffe et la Panzerwaffe, le niveau général ira donc en se dégradant, autour d’un noyau dur de vétérans dont les membres tombent les uns après les autres.
Quelque peu renforcée, toutefois, par l’ajout d’un second bataillon de canons d’assaut (le 201. StuG Abt, Major Dietrich Langel), la division est définitivement rattachée au XXII. Gebirgs-AK (Gustav Fehn). Elle se retrouve alors chargée de défendre la vallée de Guevgueliya – donc la Bulgarie – contre une possible offensive alliée… avant de devoir pénétrer en urgence dans ce même pays pour faire rentrer dans le rang le régime de Sofia, qui prétend à présent déclarer sa neutralité. Manœuvrant pour couper la capitale bulgare de toute aide venant du sud, elle se heurte alors dans la région d’Ihtiman aux trois divisions d’infanterie de la 4e Armée bulgare (major-général Atanase Atanasov Stefanov), elle-même en train de glisser sans trop le montrer vers la Thrace pour se rapprocher des lignes alliées.
A Samokov, la confrontation commence par un face-à-face figé avec la 9e DI… puis le combat éclate spontanément. Il s’achève par un triomphe de la 19. PanzerGrenadier, qui défait en 48 heures – avec, il est vrai, un fort appui blindé et aérien – les trois divisions adverses et s’empare de tous ses objectifs pour des pertes relativement peu élevées. Pour une fois, les Brandebourgeois ont bénéficié d’une supériorité tactique et matérielle bienvenue, ce n’était pas arrivé depuis longtemps ! Mais l’affaire ne fut quand même pas une promenade militaire, comme le raconte le Leutnant Konrad Steidl, qui commandait une trentaine d’hommes.
« Après 300 kilomètres couverts à bride abattue, nous arrivions finalement face à l’armée bulgare. Fatigués, avec des engins ayant besoin d’entretien et bien plus dispersés que d’habitude, inutile de dire que nous n’étions pas trop pressés d’affronter ce nouvel adversaire.
En tête de colonne, nous nous sommes donc retrouvés sur la route d’un carrefour stratégique au sud de Zlokuchene, face à un barrage “pas encore ennemi” mais qui refusa néanmoins de nous laisser passer, en précisant que ses instructions incluaient toutes les nationalités, quelles qu’elles soient… Face à nous, une bonne centaine de Bulgares derrière leurs sacs de sable ou au bivouac. Surement autant encore derrière. Pas de quoi nous faire peur – on en avait vu d’autres sur le Front de l’Est, mais néanmoins assez pour que nous attendions les camarades avant de tenter un coup par surprise. Nous avons donc fait semblant d’obtempérer et de nous installer sur place.
Nous en étions donc là quand soudain – je n’ai jamais su précisément qui, ni même de quel côté – un abruti s’est mis à tirer. Instinctivement, nous avons ouvert le feu à notre tour, prenant totalement au dépourvu les Bulgares, qui se sont repliés en désordre, abandonnant le carrefour. Bien sûr, nous nous en sommes emparés, mais nous avons immédiatement été la cible de tirs d’artillerie désagréablement précis. Il était évident qu’une contre-attaque se préparait. J’ai immédiatement fait savoir notre situation par radio, demandé du renfort (surtout des chars) et riposté avec de mortiers retournés contre leurs anciens propriétaires.
Il ne faut pas mentir – nos adversaires se sont battus, et même vaillamment. Sans l’intervention de la Luftwaffe (dont les Fw 190 F ont quand même un peu trop mitraillé tout ce qui bougeait), nous aurions sans doute été repoussés. J’ai passé de très longs moments à guetter l’arrivé d’un blindé, d’un camion, d’une section sur half-track… N’importe quoi en vérité. Mais rien ! Les Bulgares ont fini par arriver au corps-à-corps et je me suis alors retrouvé à vider mes chargeurs et mon sac à grenade en hurlant à mes camarades de se replier. Juste à ce moment, un Panzer IV apparait et tire pile sur notre position ! J’ai pu me jeter juste à temps derrière un sac de sable. Foutus tankistes… n’empêche que cette fois-ci, ils nous ont sauvé la mise ! »

La demi-compagnie de Steidl encaisse des pertes sensibles durant cet engagement : 4 morts et 11 blessés. Mais cette action – comme les autres menées par les éléments les plus loyaux et les plus courageux de la petite armée bulgare – ne changera rien au sort final du conflit. Le lendemain, Sofia tombe et le régime du prince-régent Kyril de Preslav s’effondre…
La division retourne donc dans la vallée de Guevgueliya. Elle y restera ensuite longtemps pour défendre la route de Sofia et (surtout) celle des champs de pétroles roumains.
Ce séjour s’interrompt brutalement début novembre 1943, quand la division doit se tailler par la force une voie de retraite vers le nord, alors que les forces alliées enfoncent le XVIII. Gebirgs-AK (Eduard Dietl) et menacent de l’encercler par la Macédoine. Le 15 novembre, la Brandenburg attaque de nuit la 51th Infantry Division Highlands à Kavadartsi, de concert avec la 1. Gebirgsjäger (Hubert Lanz) – l’entremise du major Franz Pfeiffer a été précieuse pour cette collaboration, qui a vise ni plus ni moins à sauver deux corps complets de la déroute.
Renouant pour un temps avec sa tradition d’assauts brusqués, parfois en uniforme ennemi, la Brandenburg taille littéralement en pièces la 154th Infantry Brigade (Thomas Rennie). Elle met rapidement hors de combat plusieurs dizaines de véhicules britanniques et s’engage dans la cité de Kavadartsi en elle-même, espérant prendre la 152th Infantry Brigade (Gordon MacMillan) en tenaille entre elle-même et la 1. Gebirgsjäger, qui attaque du sud. A ce moment, les Brandebourgeois ont repris confiance – le journal de marche évoquera avec dédain « ces Tommies qui se cachent au fond de leurs tranchées au premier obus ». Eux-mêmes sont entraînés à bondir de rocher en maison avec tout leur matériel sur le dos (3)…
Cependant, les Ecossais, à présent bien réveillés, se retranchent derrière la Luda Mara en crue et les Brandebourgeois ont les pires difficultés à avancer. S’ils prennent pied sur l’autre rive – de très haute lutte et grâce à un gros coup de chance – ils sont finalement repoussés par l’arrivée de la 153rd Infantry Brigade (Basil Coad), accompagnée de forts éléments blindés. C’est à ce moment que le Hauptmann Ernst Prochaska, promu après sa participation au raid de Kiev et tout juste arrivé dans les Balkans, trouve la mort : s’élançant sur le tablier du pont disputé sans comprendre les raisons de l’hésitation des panzers (qui se retrouvent face à des Churchill arrivés en renfort !) et faute de pouvoir se faire entendre dans le vacarme de la bataille, il monte sur un char… et retombe immédiatement, une balle en plein front. Son corps ne sera jamais relevé – la RitterKreuz lui sera attribuée à titre posthume.
Les forces de l’Axe doivent alors se replier – avec leurs blessés, dont le major Max Wandrey, légèrement touché au visage par un éclat de grenade après avoir (tout de même) capturé un colonel britannique avec son état-major ! Succès tactique sans lendemain, Kavadartsi redonnait ses lettres de noblesse à la division Brandenburg, mais à un coût encore trop élevé (environ 300 morts, blessés graves et disparus).
La division gardera ensuite la route entre la Macédoine et la Bulgarie jusqu’en décembre 1943. Quand la Roumanie change de camp, tout le XXII. GAK doit fuir en catastrophe vers la Serbie, visée au même moment par une offensive alliée ! Menacée d’être broyée entre les Britanniques et les Soviétiques, la division se replie en hâte vers Nis et réussit à s’extraire de ce piège en “adaptant” les instructions qui lui avait été données.
Désormais stationnés en Voïvodine, sur la frontière sud de la Hongrie, les Brandebourgeois ne feront plus rien d’autre – malgré quelques contre-attaques locales – que défendre et se replier. Seule exception notable : un combat brillamment mené contre les Hongrois du 4e CA (major-général József Heszlényi), tentés un instant par un changement d’alliance mais dont le savoir-faire n’est clairement pas à la hauteur de celui des Allemands.
Par ailleurs, la division est de tous les combats perdants : Hongrie (dont quelques croisières sur le Danube en Sturmboote en dépit de la supériorité aérienne ennemie), Croatie, Slovénie… Quand elle disparaît finalement lors de la capitulation, en Autriche, elle n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut jadis. Dans son effectif, il reste moins de 100 commandos de la première heure – tout le reste a été consumé.


Notes
1- Son insigne de manche – porté de façon non systématique – sera un monstre enfantin endormi, une sorte de croisement d’écureuil et de chauve-souris, proche du polatouche de Sibérie.
2- Mais aussi, ultime insulte, sans mentionner l’appartenance de Grabert au Brandenburg, officiellement pour des raisons de confidentialité. Le héros vanté par la propagande se rapprochait ainsi du Jäger anonyme…
3- Instruits par le désastre subi lors de Theseus, les Fallschirmjägers avaient décidé de sauter désormais avec toutes leurs armes en bandoulière (y compris des MG42 !). Ils risquaient certes de se rompre le cou, mais non d’être assaillis sans armes ou presque à l’atterrissage. Cependant, ce mode de saut ne fut jamais utilisé à grande échelle en opération.
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Etienne



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 10:55    Sujet du message: Répondre en citant

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J’ai immédiatement fait savoir notre situation par radio, demandé du renfort (surtout des chars) et riposté avec de mortiers retournés contre leurs anciens propriétaires.

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 19:37    Sujet du message: Répondre en citant

Conclusion
Le loup et la dague, enfants illégitimes de la Wehrmacht et de l’Abwehr

Alors que nous arrivons au bout de notre récit, que pouvons-nous conclure de la triste destinée du régiment Brandenburg ? D’abordbien sûr, que son histoire est avant tout celle d’une régression, liée tant aux conditions stratégiques qu’aux manigances politiques propres au Troisième Reich. Mais surtout qu’elle illustre merveilleusement la difficulté qu’il y a créer des unités sans véritable doctrine pour les employer.
Au moment d’entrer dans le conflit, l’Allemagne disposait effectivement d’un magnifique outil pour l’infiltration et l’assaut – mais par accident seulement, et sur l’insistance de l’Abwehr. En effet, dans toute sa planification depuis 1933, il faut bien convenir qu’en réalité, la Wehrmacht n’était jamais sortie des Sturmtruppen. Pour elle – et il en sera ainsi jusqu’en 1945 – espionnage et sabotage ne faisaient pas partie de la panoplie de la guerre moderne. Il s’agit là d’expédients auxquels a recours le faible face au fort (tropisme racial) et le lâche face au brave (tropisme moral).
Sans politique d’emploi bien définie et sans aucune vision à long terme concernant le renseignement ou la politique, le Brandenburg était donc condamné d’avance à l’insignifiance et à la marginalité, donc à agir bien en-deçà de ses capacités réelles – quand bien même, à Berlin, on avait paradoxalement conscience de sa valeur. Du point de vue du commandement, le régiment restait, pour ainsi dire, une espèce d’unité d’assaut améliorée adepte du Halßtarnung – lequel devait d’ailleurs bien vite montrer ses limites contre un adversaire professionnel ou même simplement aux aguets. Ici, ne nous leurrons pas : les éblouissants succès de mai 1940 étaient bien davantage liés à la panique et à l’impréparation des armées du Benelux qu’aux qualités (très réelles) des soldats engagés.
Toutes les actions du Brandenburg restèrent donc un cran en dessous des opérations au long cours des SAS ou autres Spetsnaz – non point que de telles opérations n’aient pas été effectivement tentées, mais entre moyens insuffisants et absence de soutien, nous avons vu ce qu’il en est advenu. Sans doute les raids en Volltarnung obtinrent-ils quelques réussites éclatantes, notamment à Kiev, mais il s’agit là d’exploits isolés qui démontrent davantage un potentiel qu’une réalité pratique.
Dès lors, et en l’absence de toute perspective, le Brandenburg n’était plus que le poing d’assaut formé par l’école de Gut Quenzsee – durant les premières années du conflit, il existe, et il est indéniablement redoutable. Mais il ne pourra que s’émousser en cognant à coup redoublés sur des adversaires toujours plus nombreux et toujours plus solides.
Dans le fond, lorsqu’il reçoit la directive entérinant son changement de statut le 1er février 1943, le régiment est déjà mort. Certes, le Reich se prive ainsi pour une pure question d’intrigues de palais d’un outil qui aurait pu encore lui être utile en URSS puis en France… mais de toute façon, à cette date, l’Allemagne n’a déjà plus de stratégie pour gagner la guerre. Elle ne peut plus porter le fer chez l’ennemi, mais simplement le faire souffrir en défendant son territoire – et les commandos deviennent donc évidemment inutiles.
Les utiliser, même un temps, dans la lutte anti-partisans, était donc sans doute et malgré tout le choix le plus pertinent – quand bien même il faut aussi y voir une forme de vexation de l’Abwehr, au bénéfice des SS de Pieter Van Vessem puis d’Otto Skorzeny. Le règne de ces “soldats politiques”, évidemment aptes à des actions politiques (du San Grasso à Budapest), ne faisait que commencer. Il serait heureusement bref !
Concluons sur une question, purement spéculative : en confiant à la SS la responsabilité exclusive des opérations spéciales, le Reich avait-il gagné au change ? Et, d’un point de vue strictement militaire, peut-on comparer les commandos SS aux Brandebourgeois ? Difficile de répondre… Néanmoins, et par-delà les résultats mitigés du SS-Jäger-Bataillon 502, nous pouvons nous risquer, en nous basant (entre autres) sur les fameux carnets de Dennis Kolte (1), à affirmer que les modèles furent plus compétents que les copies. En soi, la comparaison reste cependant sans grand intérêt – leur opposition n’était qu’une rivalité de plus, dérisoire et sans autre objet qu’une lutte de pouvoir, comme le Reich de Mille Ans en connut tant en moins de douze années d’existence.

Note
1- Ecrits sans doute apocryphes et évidemment fantaisistes, quoiqu’assurément dus à la plume d’un soldat allemand très expérimenté et relatant avec une précision et un sens du détail surprenants les événements du château d’Itter.

Fin !
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 19:50    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo et Merci !
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houps



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

Cestdéjàfini ? Bravo d’abordbien sûr pour le tout !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 21:25    Sujet du message: Répondre en citant

Hé ben merci ! J'ai eu crains que cela intéresse moyen ! Vous aurez remarqué le petit Teasing sur l'un de mes meilleurs personnages - j'ai une foule d'idées ... et une seule hâte : m'y remettre.

Donc oui, Casus, dès demain (figure de style ..) je repars sur Koutousov. Mais avant, vous prendrez bien quelques illustrations ? Attention, tous droits réservés …

D'abord, les ancêtres : les Sturmtruppen. Remarquez les musettes à grenades et la pince à barbelés.


L'insigne de la police spéciale d'autodéfense de Silésie, d'où viendront de nombreux cadres au démarrage de l'unité :


Le Père fondateur : Theodor Von Hippel :


Hans-Albrecht Herzner - l'homme qui prit un tunnel avant la guerre :


Le même au milieu de son groupe, avant l'opération :


Siegfried Grabert - l'un des meilleurs soldats de l'unité. Mort sur le front de l'Est en 1942 OTL (dans le Caucase) :


Heinz et les recrues en formation au terrain de Gut Quenzsee en 1941 :


Autre figure historique - Wolf-Justin Hartmann :


Des Gebirgsjaegers à l'entrainement :


Wilheim Walther et sa cicatrice :


Vue du pont de Gennep (Hollande) après l'assaut - les uniformes bataves sont encore de mise :


Grabert pose fiérement après son raid sur les écluses de Nieuport :


Brandebourgeois en uniformes bulgares pendant la surveillance des raffineries en 41 :


Réservistes yougoslaves capturés en rejoignant leurs unités, en 41 :


Pas vraiment le régiment, mais ca donne une idée de l'ambiance - des Panzers passent devant les GJ quelque part dans les Balkans ...


Ca monte ! Pause de GJ sur la route du mont de l'Olympe :


Les chasseurs de la 8.kompanie hissent la croix gammée sur le Parthénon ...


Exotique ... le fakir d'Ippi que les brandebourgeois ne parviendront pas à rencontrer en Afghanistan :


Parachutistes de l'Arabisches FJE pour la revue :


Von Koenen, le pillard d'Afrique :


Von Leipzig, le mutilé qui ne voulait pas abandonner :


Brandebourgeois dans le désert sur une Steyr 1500 bricolé. OTL, ils allèrent jusqu'au Nil !


La colonne Almasy avant son départ :


Le comte Almasy, en train de se repérer dans le désert au compas :


Brandebourgeois en train de se déguiser en soldats soviétiques :


Préparation à l'assaut - on repère les cibles avec des maquettes :


Les Nachtigall en train de chanter ...


Les Erma dans les marais de Kautla ...


Rare ! Les FJ montent pour Bogdanov, en Biélorussie !


Les Rollands, en uniforme tchécoslovaque, avec une pancarte ONU. Casus, faudra que je mette "Légion" à jour, à ce propos ... Embarassed


Knaak, l'antinazi ou presque :


Le pont écroulé de Riga - au premier plan, un pont construit après par les pionniers :


Assaut sur le pont de Riga en 41 :

La suite arrive …
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

Belle brochette de.... Ce qu'on appellerait aujourd'hui des forces (très) spéciales... Selon le camp où l'on est bien sûr... Merci quoi qu'il en soit pour cet épisode à la fois méconnu et passionnant, mais on ne pouvait attendre moins de Thunder Racoon... Il faut savoir mériter sa réputation n'est-il pas? 8)
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais prendre ca pour un compliment Fregaton 8) 8) Du coup, la suite :

Alors ca ...Po 2 capturé, avec deux brandebourgeois en civils qui montent pour une mission derrière les lignes ...


Adrian von Fölkersam, de l'Estonie à Maiköp (OTL) en passant par Kiev FTL :


"Erma" dans la forêt courant 42 :


Exercice de la 15.leichteKompanie dans le grand Nord, courant 42 :


Pas présent dans ce texte et pour cause ... guérilla en Kayak sur les lacs finlandais OTL :


Les mêmes en uniformes soviétiques:


Entrainement en Kayak :


Khasan Israïlov, le tchétchène vendu par un imam acheté par Béria. Toute la population sera déporté au Kazakhstan en 44-45 :


Volontaire du Sonderkommando Bergmann (Caucase, existe pas FTL). Abondamment décoré, de bons auxiliaires ...


Fölkersam avec sa Ritterkreuz, passé son raid ...


Ernst Prochaska, tué dans le Caucase OTL et à Kavadartsi FTL :


Dans le camion, après une remise de décoration (la boutonnière du deuxième à droite) :


Oesterwitz :


Konrad Steidl :


Sur la route des puits de pétrole OTL, déguisés en soviétiques :


Enhard Lange, de l'opération Schamil :


Les Graukoft et autres russes blancs fascistes ...


Von Pfuhlstein :


Franz Pfeiffer, le transfuge de la 1.GJD :


Moi je l'aime bien ... insigne de la division :


Photo prise par le B24 du 120th Squadron au moment précis où il envoie le U-200 par le fond :


Groupes de partisans en Biélorussie ;


Leurs adversaires : les Lauerspähtrupp de reconnaissance lontaine :


Pas pu résister - des titistes en 43 :


Colonne du Brandenburg sur une route yougoslave ...


Heinz assis coté passager et son adjoint Johannes, debout sur la portière :


Combat contre les partisans en Dalmatie :


Interrogatoire de Titistes capturés :


Partisans sur une crête avec une Breda italienne de prise :


Un épisode qui n'a pas lieu FTL - la prise de Kos puis de Leros, où l'unité met en déroute (avec la 22.LFD) les forces anglo-italiennes et capture à Leros 12 000 soldats ... Evidemment, ils ont l’air très satisfaits …


Max Wrandrey, le patron de Dennis ...


FJ en tenue de combat et armement se préparant à sauter sur Kos :


Wrandrey et ses hommes, en train de quitter Leros :


Deux profils qui m'ont beaucoup inspiré pour les personnages d'Olaf et Kurt le mitrailleur :


Et quelque chose qui traine sur mon établi pour un premier diorama FTL … même si ce sont des gars de la compagnie parachutée !

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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2020 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Je vais prendre ca pour un compliment Fregaton 8)

Mais c'en est un mon cher... Wink
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