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Mai 1944, petites nouvelles du front
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DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 07:49    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
Dans les circonstances présentes, il est déjà beau que deux paras - au moins - atterrissent si près de la cible. Il y a fort à parier que le reste de l'équipe est disséminé dans les deux ou trois parcelles voisines...
Le 8 mai, il fait beau (situation anticyclonique sur le nord de l'europe), les parachutistes vont être espacés de 50 m maximum et la précision sera très bonne avec la visi et l'absence de vent.

Petit calcul : vitesse de parachutage 180 km/h = 50 m/s, jusqu'à deux hommes par seconde = 25 m d'espacement, 35 hommes = 900 m mais je ne suis pas sûr que les pathfinders aient sauté à 35. Nota : à 200 m le champs dans le coin, ça fait plus de 3 parcelles !

Des corolles qui se déploient sur plusieurs centaines de mètres au passage de l'avion et il ne les voit pas... J'aurais plutôt voté pour une sidération, Moineau restant pétrifié le regard en l'air, oubliant sa tache jusqu'à ce que l'homme atterrissant à ses pieds lui enlève la sten des main.
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patzekiller



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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 08:23    Sujet du message: Répondre en citant

les pathfinders US sautaient en équipe de 4 donc sur moins de deux cent mètres, si la précision est bonne ç a fait 100 mètres de part et d'autre

quant à nos bonhommes s'ils surveillent depuis la haie, avec des branchages au dessus de la tête…

non, le passage ne me choque pas plus que ça Wink
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 11:21    Sujet du message: Répondre en citant

A propos de saut en parachute, je poursuis ma série de HOUPS, incluant quelques rediffusions.

4 mai
Enterrement de première classe
Au-dessus du Massif Central
– Le jeune Feldwebel Günther Grundman avait bien du mal à suivre les évolutions de son chef. Pour tout dire, le domptage de son “Gustav” en “conditions réelles” laissait encore à désirer. Alors que le “3 Noir” du leader ne cessait de balancer les ailes, l’air de rien, tandis que son pilote scrutait les cieux, lui peinait à suivre. Pour couronner le tout, il lui semblait que son moulin avait des trémolos dans la voix.
Son Messerschmitt n’était pas de première jeunesse, cela se voyait aux éraflures, aux sangles fatiguées du harnais, et aux diverses traces de rafistolage. Le bruit courait que des douzaines d’appareils flambant neufs attendaient sur divers terrains du Grand Reich. Attendaient quoi ? Que les Anglais, les Français et leurs amis Américains viennent se servir ? Si pas les Russes ?
Tout fier de sa première affectation, il s’était présenté au terrain de Chalon-sur-Saône, trois jours plus tôt. L’accueil y avait été rien moins que… refroidissant. Et alors qu’il se dirigeait vers le baraquement qu’on lui avait alloué, il avait vu se poser le vol du jour, et rapidement compris la morosité ambiante : il manquait deux pilotes. L’un venait de se fracasser dans la brume contre une ligne électrique à quelques kilomètres de là. Quant à la machine de l’autre, elle avait été vue pour la dernière fois en train de tomber en flammes quelque part au-dessus du Massif Central. Tueur isolé ? Panne ? Sabotage ? Depuis, on attendait que le téléphone sonne.
Bref, la soirée avait été des plus moroses. Il ne connaissait personne, et pas un des présents n’avait fait l’effort de briser la glace. Les rares anciens, les Experten, restaient entre eux. Deux autres jeunes, affalés sur leurs sièges, le regard fixe, buvaient verre sur verre sans dire un mot. On était loin de la franche et joyeuse camaraderie tant vantée dans les films des Deutsche Wochenschau (les actualités cinématographiques allemandes).
Le cri d’alarme perça les grésillements de la radio à point nommé pour chasser ses idées noires. Aussitôt, les 109 se mirent à grimper. Il se démonta le cou pour jeter un coup d’œil, brusquement suspendu à son hélice… et à la traîne. Sur sa droite, une dizaine de points dévalaient dans leur direction.
Beaucoup trop rapidement, un collier de petites perles défila méchamment à ses côtés. Par réflexe, il bascula de l’autre. Une ombre le survola, comme il restait, quasi immobile, suspendu au cœur de la mêlée.
Trempé de sueur, haletant, il se lança dans des manœuvres désordonnées avant de repérer enfin le “3 Noir” sur ses onze heures. Il fila à sa suite, juste comme un avion frappé de cocardes tricolores, l’ignorant superbement, se collait dans la queue de son leader. Cette marque flagrante de mépris le fustigea.
« Attends voir, mon salaud ! » Il avait passé la langue entre ses dents, s’appliquant à faire glisser sa future victime dans le cercle du collimateur, tandis que les deux appareils devant lui, l’Allemand et le Français, viraient toujours plus serré.
Un fracas épouvantable retentit alors. Lesté d’une volée de lingots de plomb, son Daimler croisa les bielles et se mit en arrêt-maladie. Le collimateur explosa, manquant l’éborgner. Un choc violent contre le dossier de son siège le fit tressauter. Quelques bouffées de fumée pénétrèrent dans l’habitacle.
Paniqué, il n’eut alors plus qu’une seule pensée : sauver sa peau. Evacuer. La verrière ouverte, un froid glacial le saisit. Histoire de compenser, des flammes surgirent dans l’habitacle. L’appareil entamait une lente glissade sur la gauche, glissade qui allait en s’accentuant. Le jeune pilote s’extirpa du cockpit avant, à son insu, de rater la dérive d’un rien et de se retrouver à chuter de son côté, cherchant fébrilement à déclencher l’ouverture de son parachute.
La brutale décélération qui s’ensuivit lui apporta un intense soulagement. Tombant, certes, mais bien moins vite, malgré sa vision brouillée par les larmes (ou la sueur ?), il en profita pour regarder d’abord sous lui, puis autour de lui (1). En dessous, ça se présentait apparemment assez bien : minuscules entre des paquets de nuages, se devinaient quelques toits, une route, des champs et des arbres. Restait à savoir dans quel camp il allait retrouver le plancher des vaches.
Comme la chose ne semblait pas imminente, il se mit à chercher des avions. Un panache noir signait sans aucun doute le passage du sien. Il entendait des bruits de moteurs, assez loin dans son dos, deux tons facilement discernables, à travers lesquels perçait parfois le staccato des armes.
Un Mustang se matérialisa soudain à son côté. Il lui revint en mémoire qu’on disait que certains pilotes avaient été froidement exécutés en plein ciel, suspendus sans défense sous leur corolle de soie. Ou avaient vu celle-ci déchiquetée par une hélice.
Le Feldwebel entrevit la silhouette du pilote (son vainqueur ?) qui lui faisait signe de la main. Un rapide salut, suivi d’un pointage insistant vers le haut, puis l’avion disparut.
Günther leva les yeux. La corolle du parachute occultait le ciel. La vision aurait pu être rassurante, ou même banale… s’il n’y avait eu cette déchirure, là. Et comme il la regardait, il lui sembla qu’elle s’agrandissait. Il baissa les yeux : le sol était encore sacrément loin. A présent, il était certain d’entendre craquer le tissu. Et, oui, il était aussi quasi certain de tomber plus vite…

Premiers replis du Massif Central« Chef, viens voir ! »
A l’appel de Selim, Bonestu dressa l’oreille : de toute évidence, cela ne signalait pas – encore heureux – l’approche d’une patrouille ennemie. Il s’extirpa du roncier où son équipe et lui s’octroyaient quelque repos. Dans son arbre, le guetteur montrait le ciel. Le sergent s’avança encore un peu, juste ce qu’il fallait pour entrevoir un panache noir percuter le sol et se changer en boule de feu. Le bruit de l’explosion attira le reste des hommes. Chacun y alla de son commentaire. Ami, ou boche ? Et s’il était tombé sur eux, hein ? Une mort à la con, non ? Tu parles d’une guerre : en plus de regarder où on mettait les pieds et de ses méfier des malfaisants embusqués, fallait aussi surveiller le ciel même quand, de là-haut, personne ne vous tirait dessus !
Le sergent aperçut au loin plusieurs appareils, moucherons mécaniques qui évoluaient au ras des arbres. Il leva les yeux, et crut en discerner d’autres entre deux nuages. Machinalement, son regard monta à la verticale.
« Nom de… ! »
………
Suspendu sous son dôme de tissu, le pilote ne cessait de surveiller alternativement l’approche du sol sous ses pieds et l’avancement de la blessure de son parachute, au-dessus de sa tête.
Côté sol, le vent avait hésité un moment entre un cours d’eau, des champs, des toits ou des bois. Pas de pylône électrique, Dieu merci ! Il n’osait tirer sur les suspentes et constata avec soulagement qu’il semblait bon pour reprendre contact sous peu avec une prairie, avec quelques arbres quand même.
Il imaginait la suite : tout d’abord, ce serait « La dernière fois qu’on l’a aperçu, son avion plongeait vers le sol, quelque part dans la vallée du Rhône. » Par contre, on n’attendrait certainement pas un coup de téléphone : qui se souvenait de lui, véritablement ? Donc, il se ferait ramener, pour débarquer à l’improviste dans le bureau du Hauptmann. Après… on verrait. Faudrait peut-être pas trop la ramener.
Côté ciel… côté ciel, ça ne s’arrangeait pas. C’était là le hic. Un gros hic. Il ne tenait sans doute qu’à une brève longueur de fil que la couture ne cède en plein. Et alors… alors, ce serait encore le ciel, ou plutôt le Ciel, mais après un moment extrêmement désagréable !
Sans prévenir, ce fut un fracas épouvantable, une volée de coups, une violente douleur dans le coude droit qui mit un voile blanc strié de rouge sur ses yeux, immédiatement suivi d’un obscurcissement de son environnement.
S’évanouit-il, ou reprit-il ses esprits immédiatement ? En l’absence de repère, il ne put trancher. Pour tout dire, ce qu’il vit ensuite, ce fut un pan de soie, à deux doigts de son visage, qui restreignait considérablement son horizon. De toute évidence, il n’avait pas atteint le sol. Savoir à quelle distance se trouvait ce dernier s’avéra compliqué, emberlificoté comme il l’était entre cordelettes, lambeaux de tissu et débris végétaux.
Il était indubitablement dans un arbre, ayant ramassé au passage pas mal de petit bois, rameaux et feuillages naissants. Plus aucune sensation dans son bras droit, sinon une nouvelle explosion de douleur de ce côté et d’étoiles derrière ses yeux lorsqu’il tenta de remuer.
Une pensée l’effleura : il avait de la chance que le choc principal de son atterrissage n’ait pas eu lieu dans un endroit plus central de son anatomie ! Une autre la poussa de côté, qui se résumait à « Et maintenant ? » Se détacher ?
Tandis qu’il pivotait tout doucement sur lui-même : quelques degrés à droite – tip – quelques degrés à gauche – tap, il évaluait ses chances de prendre un contact acceptable avec le sol. Tip.
Il entendit comme un bruit. Tap. Oui. On chuchotait, quelque part en dessous. Tip. Sans doute des témoins avaient-ils observé sa chute. Tap. Mais… terroristes ? Ennemis ? Tip. Ou camarades ?
Quelque chose – Ta… – toucha le talon de sa botte gauche. Dans un mauvais allemand teinté d’un accent épouvantable, on s’enquit : « Vous allez bien, officier ? »
Ce fut avec soulagement qu’il répondit à voix basse, lui aussi, choisissant soigneusement ses mots : de toute évidence, il avait affaire à un de ces supplétifs (ou plus exactement, à plusieurs) si utiles à la glorieuse armée allemande. Il expliqua donc qu’il était blessé, et incapable de se détacher par lui-même.
Peu après, on montait dans l’arbre, et des oscillations rythmées lui apprirent qu’on s’attaquait aux sangles qui le maintenaient. Il partit d’un bref fou-rire stupide et incontrôlé : comme on lui maintenait les jambes, sans aucun doute pour le réceptionner, il venait de réaliser qu’il pendait grotesquement, tel une vulgaire saucisse, à moins de cinquante centimètres du sol !
Les suspentes cédèrent, des mains le tinrent solidement et le déposèrent par terre. Il y vit enfin plus clair… et découvrit ses sauveteurs : des Arabes !
………
Tandis que Mahmoud et Chakir immobilisaient à la diable le membre blessé, Bonestu réfléchissait à toute allure. C’était pas le tout d’avoir récupéré une pièce de choix, fallait maintenant rentrer fissa, et sans bobo. Ils n’avaient sûrement pas été les seuls à voir tomber le pilote. Ce qui voulait dire traque, une fois qu’on aurait trouvé son parachute.
Décrocher et enterrer celui-ci ? Hum… Irréalisable. Trop bien accrochée dans la ramure, la corolle.
Par contre… enterrer… enterrer… Dans l’appentis qu’ils avaient exploré, plus tôt, il y avait un joyeux bazar… et des pelles…
………
Sa tête pesant des tonnes, le jeune Feldwebel Günther Grundman n’en menait pas large et tâchait de trouver une explication raisonnable à ce qui se passait.
Visiblement, ou plutôt, audiblement, on creusait un trou. Quelque part par là. Hors de vue. Vite, et sans un mot. Ce qui était loin d’être rassurant : il voyait mal cette poignée de soldats, de toute évidence une patrouille, creuser une tranchée. Ou des feuillées. Restait l’hypothèse de la tombe : pas de quoi le mettre en joie. D’un autre côté, se donner du mal pour le décrocher vivant, puis le descendre et se donner du mal pour l’enterrer, ça ne rimait à rien. Et pourquoi aussi, emberlificoter son bras dans toute cette longueur de tissu ? Côtés soins, n’importe quel imbécile aurait fait mieux !
Il n’avait aucune idée de l’endroit où il était, et avec un coude en capilotade et la tête comme une citrouille, où diable aurait-il bien pu se sauver ?
Les bruits de pelle et les ahanements des terrassiers cessèrent rapidement. Pour des feuillées, ou une tombe, c’était du travail bâclé.
On l’aida à se relever et on le poussa du canon d’une arme dans une direction, tout en le maintenant pour ne pas qu’il s’étale lamentablement.
Une petite poussée du même canon lui expliqua : 1) la direction à suivre et 2) qu’il ne fallait pas faire l’andouille. Chose qu’il n’envisageait même pas. La douleur revenait par à-coups, remontait jusqu’à l’épaule pour exploser derrière son crâne et le couvrir de sueur.
Il aurait donné beaucoup pour une cigarette, un véritable infirmier, ou même seulement un lit. Et dormir.
Chakir adressa une moue significative à Mahmoud : à quoi bon tarabuster le jeunot ? Avec le baliveau qui lui sortait du bras, et dont il ne semblait pas avoir conscience, il ne risquait pas d’aller loin !
………
Le Gefreiter sortit prudemment des buissons, l’œil et l’oreille aux aguets. Sous l’arbre se balançaient des kilomètres de ficelle rattachées aux grands lambeaux de toile crochés dans les branches. Pas de trace de pilote. Où diable ce planqué pouvait-il bien être passé ?
Tout aussi précautionneusement, d’autres membres de la patrouille émergèrent du décor. Un examen sommaire des lieux fit apparaître qu’ils avaient été fréquentés par “les autres”. Et les sangles du parachute avaient été sectionnées.
Un soldat appela : près d’une haie, on avait remué la terre. Pardon : on avait creusé une tombe. A sa tête, une branche fichée dans le sol, et sur la branche, on avait posé le casque du pilote et ses lunettes. Pas ses plaques, fallait pas rêver.
L’Unteroffizier arriva sur ces entrefaites. Il s’assit sur les talons face à la tombe, se frotta le menton et entreprit de se rouler une cigarette. Si les Français avaient pris le temps d’enterrer le pilote, c’est qu’ils devaient se sentir en force. Des amateurs, cependant : lui, il aurait monté une embuscade.
Des amateurs… Et qui donc irait prendre le risque d’enterrer un pilote en plein no man’s land, hein ? Sûrement pas ces… de Marocains ! Alors ? Des nouveaux ? Une nouvelle unité ?
Bon, valait quand même mieux pas s’attarder. Et tâcher de pas leur rentrer dedans, hein…
Affaire réglée. Il souffla une bouffée, se releva et emporta tout ce qui restait d’un de ces glorieux pilotes, qu’on ne voyait jamais quand on avait besoin d’eux. Au moins celui-ci avait-il été enterré… entier.


Note
1- Doctrine oblige, la Luftwaffe ne fournissait aucun passe-temps pour ses pilotes ainsi désœuvrés, ni ne les encourageait dans cette voie. Le cas n’avait pas été envisagé. A contrario, le Flight lieutenant Campbell (DFC), descendu cinq fois (un record), ne se séparait jamais d’un minuscule mais excellent dictionnaire anglais-français, dont il avait fait l’acquisition après sa seconde expérience. Il fit des progrès remarquables en vocabulaire et envisageait l’achat d’un dictionnaire anglais-allemand du même éditeur quand il fut muté comme instructeur au Canada.
Quant au sergent Dickman (mitrailleur, US Air Force), qui dériva six jours dans le Pacifique après l’amerrissage forcé de son appareil, il menaça le magazine Playboy d’un procès au motif que le poster central de l’exemplaire qu’il gardait sur lui n’avait pas supporté le contact avec l’eau de mer, ce qui avait nui à son moral.
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DMZ



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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 12:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ! Vous voyez bien qu'on ne peut pas manquer un parachute, même déchiré, qui descend tranquillement ! Arrow
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

De jour, non !
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 14:24    Sujet du message: Répondre en citant

Ah la bonne ambiance dans l'accueil des jeunes, qui portent toujours la poisse. La preuve, ils partent les premiers. Le pauvre aura fait toutes les erreurs du débutant - du moins est-il entier !!!

Toujours aussi finaux, les marocains.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Colonel Gaunt



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MessagePosté le: Sam Mar 09, 2019 23:53    Sujet du message: Répondre en citant

Euh Playboy est sorti après la guerre (1953)
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net
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DMZ



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 07:49    Sujet du message: Répondre en citant

Colonel Gaunt a écrit:
Euh Playboy est sorti après la guerre (1953)
Oui, enfin, sergent "Dickman", comment dire, ne serait-ce pas lui qui devrait faire la page centrale de l'équivalent féminin de Playboy ? Smile
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houps



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 09:42    Sujet du message: Répondre en citant

Colonel Gaunt a écrit:
Euh Playboy est sorti après la guerre (1953)


Certes, mais il n'est nulle part écrit que cet incident a lieu avant 1953.
OTL, le B29 a été utilisé en Corée.
Pourquoi, en FTL,même si "l'affaire de Corée" n'a pas lieu - ou différemment ? - n'en resterait-il pas quelques spécimens en vol ?
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 11:10    Sujet du message: Répondre en citant

Comme c'est dimanche, on retourne à l'école avec HOUPS… avant de repasser demain aux choses sérieuses… Encore que le sujet du jour soit très sérieux…

15 mai
Un repos bien employé
A l’arrière du front sud
– De Fresnay franchit la porte du baraquement en rajustant son képi, figeant le planton au passage. Il tourna à l’angle de l’alignement des constructions de planches et manqua donner de la visière dans une escouade qui arrivait au petit trot. Après avoir vainement tenté de se faire écraser par une jeep à fanion, il s’en alla entre les si jolis et si pratiques gros machins arrondis qui ressemblaient à des demi-bidons d’huile – un avis qu’il gardait pour lui – saluant en chemin sous-off’ affairés et troufions occupés à diverses tâches militaires, aussi variées qu’urgentes et nécessaires.
Il allait, le pas alerte, mais sans se presser, prenant le temps de savourer une cigarette. En cette occasion, n’allez pas croire qu’il avait du nez, le nez n’avait rien à voir dans l’histoire (1). De saines remarques pas du tout anodines, mais très anonymes, faisaient très bien l’affaire. Le capitaine avait des oreilles.
Il parvint ainsi vers l’arrière du camp, l’avant étant par définition l’endroit où se trouvaient les guérites des sentinelles et la barrière bicolore, éléments pertinents installés dans ce but (avec les civils, on s’attendait à tout). La présence de caisses, bidons, trucs, bidules, pneus, citernes et autres véhicules aux états de service variés (on repérait les vétérans à leur livrée fatiguée et leur incontinence, alors que la bleusaille se démarquait par une livrée rutilante et l’absence de flaque) y entretenait un calme étrange. Un calme si calme qu’un couple de rougequeues le houspilla depuis une caisse.
Une quiétude propice à diverses activités, comme la méditation nicotinique, les mathématiques appliquées aux hexaèdres… ou les activités sportives, sous la forme de saines confrontations viriles. Sauf qu’aucun coup de sifflet discret ne retentit aux oreilles de l’officier, qui commençait cependant à percevoir comme des murmures.
« L, A, La… La… La P… » saisit-il. Ou un truc comme ça. Bizarre.
Il longea des tôles ondulées en position sub-verticale, certainement pour leur éviter une rouille précoce, et pénétra dans un espace à vocations multiples.
‒ … ‘arde à vous !
Dans une certaine confusion, sinon une confusion certaine, les présents se levèrent d’un bond, à l’exception du sergent Bonestu, pour la raison qu’il se trouvait déjà sur ses deux jambes. De Fresnay nota la chute de divers objets, d’un anodin affligeant. Il nota de même la présence du caporal-chef El Mardi, de son comparse le caporal Abisbor, et de soldats parmi lesquels les première classe Mahmoud, Selim, Ahmed, plus deux ou trois autres qu’il n’identifia pas dans l’immédiat.
‒ Caporal… m’est avis que je ferai une inspection des chambrées, ou des douches, ou des deux, sous peu… Une vingtaine de minutes, je pense… lança-t-il, mine de rien (2), à la cantonade.
Les deux intéressés ne cherchèrent pas qui pouvait être le caporal en question et disparurent avec le reste du menu fretin.
‒ Alors, Sergent ? Une explication ? Une excuse ?
Tout en parlant, le capitaine remuait du bout de la botte un livret dépenaillé que son propriétaire n’avait pas cherché à récupérer. Il remarqua aussi la présence d’un fragment de tuile, d’un crayon cassé, de bouts de papier, de journaux, d’un livre pour enfant (qu’est-ce que ce truc fichait là ?) et du capot d’une jeep. Sans la jeep. Valait mieux, vu sa posture verticale. Et qui servait manifestement… eh bien, de lieu d’expression.
‒ Sauf vot’ respect, mon capitaine, une explication, mais y’a rien de contraire au règlement. On est… on était en repos, mon capitaine.
‒ Alors une explication, sergent ? Mais soyez bref, hein, j’ai une inspection qui chauffe, là… Ah ! Dites-moi, comme ça, en passant… Vous vous entendez bien avec le sergent Jacob ?

De Fresnay entreprit un lent contournement de sa victime.
‒ Heu… oui, mon capitaine… répondit Bonestu, déstabilisé par la question. Il ne voyait pas le rapport, mais tout dans l’attitude du capitaine suggérait qu’il y en avait un.
‒ Dites-moi… vous êtes baptisé ?
‒ Heu… oui, mon capitaine… bien sûr.
‒ Vous ne vous êtes pas converti ?
‒ Heu… non, mon capitaine…
‒ C’est que, voyez-vous, sergent, le commandant m’a fait remarquer à ce propos qu’on ne vous voyait pas souvent aux offices. J’ajouterais bien, pour ma part, qu’on ne vous y voit jamais. Notre bon père Servane le déplore. Il vous tient en grande estime.
‒ Moi aussi, mon capitaine. Un bon cu… un bon aumônier, mon capitaine.
‒ Bon. Aurait-ce un rapport ?
‒ Heu… Un rapport, mon capitaine ?
‒ Un rapport avec ça.
(Il pointa du doigt le capot.) « Communiste ? Bolchevique ? Anarchiste ? »
‒ Ho ! Mon capitaine !
‒ Athée ?
‒ Ben… c’est sans doute rapport à ma mère, mon capitaine… Et surtout au Père Jules, celui qui nous faisait le caté. Un vrai salopard…
‒ Sergent ! Un prêtre ! Qu’est-ce qui vous permet de l’insulter ainsi ?

Bonestu était devenu rigide et regardait droit devant lui, sans voir ce qui lui faisait face.
‒ Permission de ne pas répondre, mon capitaine.
‒ D’accord. Oubliez. Reprenez. Alors… cette petite réunion ?
‒ A vos ordres, mon capitaine. Ben, c’est rapport à El Mardi, mon cap… Heu, le caporal El Mardi, mon…
‒ Le caporal-chef El Mardi, sergent.
‒ Euh, oui, le caporal-chef El Mardi, mon capitaine. Justement.
‒ Justement ?
‒ Mon capitaine… pour être franc…
‒ Mmm… Oui ?

Revenant lentement sur ses pas, le capitaine avait saisi la dépouille du livre pour enfant entre pouce et index.
‒ Mon capitaine, sauf vot’ respect… Bon… Ben, ça a l’air de se tirer, hein, mon capitaine. Sauf si on joue les prolongations contre les Russkofs. Y’a des bruits… Pardon, mon capitaine. Ça se tire. Le caporal – et c’est pas le seul – il veut rentrer chez lui. Se marier. C’est pas la première fois qu’il en parle. Voudrait une jeune, mais n’aura sans doute qu’une vieille. Il a fait toute la guerre, et il a quoi pour finir ? Des citations, un peu de ferraille en devanture, mais côté pension et heu… reconnaissance, on va dire… ben… et tout ça, parce qu’il ne peut pas passer sergent. Il mérite les galons plus que moi, mon capitaine ! Faudrait juste qu’il sache un peu lire et écrire. Le peu qu’il savait, il l’a oublié…
‒ Attendez, sergent…

De Fresnay souleva son képi pour mieux réfléchir (3) : « Vous êtes en train de me dire que ce cirque, c’est parce que vous apprenez à lire au caporal El Mardi ? Pour qu’il touche deux francs six sous de plus ? »
‒ C’est pas tout à fait ça, mon capitaine… C’est que… vous le voyez rempiler ? Qu’on le garde ? Ou alors, qu’on le démobilise ? Qu’est-ce qu’il fera ensuite ? Ouvrier agricole ? Manœuvre ? Lui ? Sincèrement, capitaine… Mourad, heu, le caporal Mourad, manœuvre ? Alors que s’il arrive à lire-écrire – ‘tendez, j’dis pas passer le bachot ou le certif’, hein, juste se débrouiller…
‒ Hon hon…
‒ … pourrait pt’êt’ entrer aux PTT, non ? Ou un truc comme ça…
‒ Et les autres ?
‒ Ben… aussi, mon capitaine. Ça s’est fait un peu par accident, on va dire…
‒ D’accord. Un accident. Admettons.

L’officier écrasa son algérienne sous la pointe de sa semelle, puis se passa les mains sur la figure, tirant la peau des joues vers le bas. « Mais pourquoi ne pas être venu me trouver ? Et pourquoi vous planquer ? »
‒ Vous êtes occupé, mon capitaine… Je… On voulait pas vous déranger… Et puis, y’a tous les autres…
‒ Les autres ?
‒ D’un côté, y’a ceux qui ont “de l’intruse qu’y ont”, comme dit San… le caporal Santini. Et puis, de l’autre, y’a tous ceux qui viennent du bled et s’en foutent comme de l’an quarante, sauf vot’ respect, mon capitaine. Et tous ces gus, voyez, z’arrêtent pas de… de se foutre d’eux, mon capitaine. Alors…
‒ D’accord. Pas me déranger… Bon… Figurez-vous qu’une âme bien intentionnée a surpris votre petit manège. C’est remonté jusqu’au Colonel. Qui en a dit deux mots au Commandant.

Il tut certaine mention sur le dossier du sergent.
‒ Au Comm… Oh, merde !
‒ Eh oui ! Lequel n’aime pas trop l’idée de soviets de soldats, hein… et c’est redescendu jusqu’à moi… Tout juste si certains ne vous voient pas avec le couteau entre les dents et une carte du NKVD !
‒ Pardon mon capitaine, si on vous a attiré des emmerdes. On voulait pas…
‒ D’accord, d’accord… Bon, on va aller trouver le colonel et vous allez vous expliquer. Vous risquez juste une bonne soufflante, pour la forme. Je crois… non, je suis certain qu’il sera soulagé. Je vais emporter ces pièces à conviction…

Il brandit les restes du livre : la couverture manquait, de toute évidence. Certaines pages aussi.
‒ L’perdez pas, mon capitaine ! C’est comme ça que tout a commencé !
‒ ???
‒ Le caporal l’a trouvé chais plus trop où. Une feuille après l’autre, et au bon format pour… puis un soir, il m’a demandé ce que c’était…
‒ “Nouvelle métho…” Ha ! “Nouvelle méthode de lecture, 1930”… Tiens, au moins, c’est plutôt récent !
‒ Je lui ai répondu que c’était pour apprendre à lire aux gosses. Vous voyez, mon capitaine ? “Ça c’est un “i”, caporal. – Un “i”, chef, et comment ty sais ? Ça aussi ?” et alors, de fil en aiguille… Dès qu’on avait un peu de temps…
Ils quittaient les lieux, aux environs fichtrement déserts.
‒ Dites m’en plus. Comment ça se passe ? C’est une vocation ? Une reconversion ?
‒ Ça s’est fait… ça s’est fait tout seul, en fait, mon capitaine… Et je vous avoue que je merde lamentablement. Chais pas comment faire… Parlez d’une vocation ! Déjà, pour le matos… Des livres de gosse… Pour la motivation… C’est pas terrible… Essayé les journaux, mon capitaine.
‒ Surtout si vous usez de certains exemplaires en provenance de chez nos amis américains, hein… Beaucoup d’images… motivantes….
‒ Heu… Oui, mon capitaine…
‒ Pas très correctes, au demeurant…
‒ Heu… aucune idée, mon capitaine…
‒ Choquantes, pour certaines. Très choquantes, même, à ce qu’il paraît !
‒ Pas fait attention, mon capitaine…
‒ Licencieuses !
‒ C’est possible, mon capitaine…
‒ Scandaleuses ! A se demander où va l’Amérique !
‒ Sans doute, mon capitaine…
‒ Même nos pilotes s’y mettent, dit-on !
‒ Volent trop haut, mon capitaine…

Ce disant, ils se rapprochaient de baraques en dur, bourdonnantes d’activité. Estafettes, cafés chauds, courriers, chauffeurs, képis et calots se croisaient dans un ballet à la savante désorganisation.
– Bougez pas de là, je vais voir si le colonel est disponible. Comme ça, ça sera vite réglé…
Chouette motivation !
Bah, fallait voir le bon côté de la chose : les douches et les chambrées seraient sûrement impec’.


Notes
1- Entendons-nous bien : il est évident que le capitaine avait un nez, un nez fort commun, par ailleurs, ni épaté, ni épatant (tel celui de Cyrano). Lors de certaines visites de chambrées, tout laissait aussi à penser qu’il avait, en l’occurrence, du nez. Mais nous nous éloignons du sujet.
2- Pour le soldat, la mine de rien du supérieur est bien plus redoutable que la mine sauteuse de l’adversaire. La raison en est bien simple : avec la mine de rien, on peut s’attendre à tout. Avec la mine terrestre, on peut surtout s’attendre à un décès, parfois assez pénible, ou, cela arrive, à voir ses guiboles s’en aller vaquer de leur côté, et les tripes de même. La chose conduit souvent au décès susdit, mais elle peut aussi parfois vous conduire à l’hosto. C’est d’ailleurs pour cette raison que la “zone de combat” du soldat s’appelle “théâtre d’opérations” chez les galonnés (explication résumée d’une tirade de Santini – pas le caporal, son frère).
3- Il est patent que le cerveau, qu’il soit de neurones ou de silicium, surchauffe parfois. Raser le crâne permettrait ainsi à certains individus d’améliorer leurs capacités dans ce domaine. Permettrait, hein… Par contre, il est fortement déconseillé d’exposer la matière cérébrale à l’air ambiant : toutes les expériences en ce sens tendent à prouver que le résultat va à l’encontre des effets recherchés.
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patzekiller



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

sauf si vous avez décidé de tout rerédiger, la date choisie, en relation avec le titre (un repos nien mérité) me titille un peu :


le 15 mai, dans le secteur français, on a des des operations de poursuite contre des allemands desorganisés et fatigués (en gros)
la 3e dim ne sera retirée que le 23 pour aller se "reposer" dans les alpes maritimes


si on garde le meme titre, il faudrait attendre au moins le 20, dans les simulations qui m'ont servi de base de travail/redaction, meme si elle n'est plus trés active, on a besoin de cette division pour tenir la ligne et boucher les trous
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de problème, on passe du 15 au 25.
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Imberator



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 13:26    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Aurait-ce un rapport ?

???
Serait-ce un rapport ? Aurai-je un rapport ?
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houps



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 14:09    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
Citation:
Aurait-ce un rapport ?

???
Serait-ce un rapport ? Aurai-je un rapport ?


Effectivement, la bonne expression serait" Serait-ce en rapport ? " (sous-entendu : avec ce qui m'amène ici...)
Le capitaine fait ici un glissement de sens. "L'effet Santini", sans doute. Very Happy, bien que "rapport" ayant sens de "relation", l'expression peut s'accepter ainsi. (Sous-entendu, là encore, "Aurait-ce une relation - avec ce qui m'amène ici - ?")
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Imberator



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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
Imberator a écrit:
Citation:
Aurait-ce un rapport ?

???
Serait-ce un rapport ? Aurai-je un rapport ?

Effectivement, la bonne expression serait" Serait-ce en rapport ? " (sous-entendu : avec ce qui m'amène ici...)
Le capitaine fait ici un glissement de sens. "L'effet Santini", sans doute. Very Happy, bien que "rapport" ayant sens de "relation", l'expression peut s'accepter ainsi. (Sous-entendu, là encore, "Aurait-ce une relation - avec ce qui m'amène ici - ?")

Il y a des approches frôlant le sophisme contre lesquelles je ne suis pas assez érudit pour oser contre-argumenter. Donc ici je me soumet de bonne grâce à l'argument d'autorité.
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