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Mai 1944, petites nouvelles du front
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 12:02    Sujet du message: Mai 1944, petites nouvelles du front Répondre en citant

Suite du mois d'avril, toujours sous la plume de HOUPS. Garanti sans "bon peu", cette fois.


7 mai
Une affaire de famille
Le lion est mort ce soir
Cotentin, 19h30
– Avril était passé. Mais à chaque escapade d’Anne-Sophie, Eulalie de Fresnay se rongeait les sangs, écartelée entre l’envie de savoir et la sagesse qui commandait de n’en savoir que le moins possible sur les activités de sa fille.
………
Ce dimanche soir, elles soupaient toutes les trois, discutant de la dernière pluie nocturne de tracts – malgré les efforts de l’Occupant et des “autorités” du NEF, leur circulation allait bon train. A son habitude, Albertine ronchonnait, non sans raison : c’était bien beau de conseiller aux habitants de délaisser villes et villages pour la campagne, mais pour aller où ?
La conversation tourna court – heureusement ! – car c’était l’heure de la radio.
Autour du poste crachotant, on fit silence. Comme on captait fort mal Radio-Alger, on se rabattait sur la BBC, audible malgré les grésillements du brouillage. C’était l’heure de ces énigmatiques messages qui avaient le don d’exaspérer la vieille bonne à tout faire : déjà qu’on avait du mal à les entendre, ces phrases n’avaient ni queue ni tête ! Si la radio ne servait qu’à ça ! Outre qu’on risquait de se faire pincer !
Après « Veuillez écouter tout d’abord quelques messages personnels », vinrent « Nancy a la rougeole » suivi d’un « Charlemagne a rasé sa barbe » (trois fois) et d’autres. Eulalie écoutait distraitement (elle n’attendait rien) quand Anne-Sophie, sur un « Le lion est mort ce soir », laissa choir sa cuillère, éclaboussant de tapioca la vieille toile cirée.
– Eh bien, Anne-Sophie ! Tu t’endors ?
‒ Excusez-moi, mère… je… je me suis mordu la joue…
‒ Ah, ça, mademoiselle, c’est terrible ! On peut même pas mettre de l’eau froide dessus !
‒ Enfin, Albertine ! Elle ne s’est quand même pas dévoré la joue ! C’est douloureux, certes, mais sans plus ! Elle va faire attention, maintenant, au lieu de rêvasser ! N’est-ce pas, Anne-Sophie ? Je te trouve pâlotte. Ça va ? Tu devrais quand même boire un peu…

Elle disait cela pour se donner une contenance, ne pas penser autre chose, tout faire pour que sa fille ne sache pas qu’elle savait.
– Ce n’est rien, mère. Juste une maladresse. C’est de famille, d’ailleurs, je crois…
Le verre d’eau qu’Eulalie avait commencé de remplir quand la radio avait parlé de ce pauvre lion débordait, et elle versait toujours. Pour la discrétion, c’était raté.

Escapade normande
Cotentin, 23h00
– Anne-Sophie se tournait et se retournait dans son lit, ne parvenant pas à trouver le sommeil, d’autant plus qu’elle craignait de laisser passer l’heure de son escapade. Elle avait donc du temps pour passer et repasser dans sa tête la bizarre réaction de sa mère, au souper. Mais si elle additionnait les questions posées mine de rien les jours précédents, et celles en gros sabots d’Albertine alors qu’elle essuyait la vaisselle, tout portait à croire que, de connivence ou non, toutes deux s’imaginaient, heu… qu’elle, Anne-Sophie, eh bien, avait – hem, comment dire ? – “fait une bêtise” !
Mon Dieu ! Et comment les détromper ? D’un autre côté…
Elle avait dû s’assoupir, car le réveil enfoui sous son oreiller la propulsa littéralement hors des draps.
Elle s’habilla vivement, ouvrit la fenêtre – les montants étaient savonnés et les gonds graissés depuis longtemps – l’enjamba, tira les battants derrière elle, repoussa les volets qu’un éclat de bois maintint en place et se faufila vers l’écurie à pas de loup dans l’obscurité.
Carolus s’ébroua. Wouf, dérangé, vint en silence quémander une caresse avant de s’écrouler en rond dans son coin, et elle poussa sa bicyclette jusqu’à la route avant de l’enfourcher.
Au carrefour, Richard, enfin, non, pas Richard, “Moineau”, l’attendait déjà. D’habitude, en sa présence, il roulait des mécaniques, et elle ne lui était pas insensible. Et même, mardi dernier, il l’aurait certainement embrassée, si… Là, de nuit, avec ce qui les attendait…
Mais ce n’était pas le moment de penser ce genre de choses.
Ils n’échangèrent pas un mot, sans doute aussi inquiets et excités tout à la fois l’un que l’autre. D’ailleurs, bien qu’ayant parcouru ce trajet maintes et maintes fois, y circuler de nuit, sans autre éclairage que celui de la lune, requérait toute leur attention.
“Corbeau” et “Héron” les guettaient à l’entrée du pré. Les vaches, taches claires sur la noirceur de la haie, s’agitaient au passage d’ombres indistinctes. Le quinquagénaire les conduisit à leur poste, tandis que “Héron” rejoignait le sien.
“Moineau” déposa dans l’herbe la petite caisse de bois qu’il transportait. S’éclairant d’une lampe de poche, Anne-Sophie raccorda les fils à la batterie d’automobile qui n’attendait plus que ça. Elle manœuvra le contacteur et se pencha : une mince lueur jaune filtrait par les interstices du couvercle. Elle éteignit et fit jouer ce dernier.
Aucun bruit ne leur parvenait, si ce n’était ceux de la vie nocturne. “Moineau” était maintenant pourvu d’une mitraillette, qu’il tripotait nerveusement. Sa fébrilité la gagnait et lui tapait sur les nerfs. Comme il allumait une cigarette, elle le rabroua à voix basse. “Corbeau”, surgissant inopinément, redoubla.


8 mai
Une affaire de famille
Escapade normande (suite)
Cotentin, aux petites heures
– Un son s’imposait graduellement : un bourdonnement lointain, qui croissait peu à peu.
Soudain, là-bas, du côté de Caen – et elle eut un pincement au cœur, pensant aux sœurs du pensionnat – le ciel s’embrasa, comme lors d’un orage d’été.
Par ici, le bruit se rapprochait, devenait grondement.
– C’est l’heure, Hirondelle. Envoie !
“Corbeau” disparut dans l’ombre. Elle respira un bon coup – elle tremblait, mais ce n’était pas la fraîcheur de la nuit – bascula le contacteur et fit coulisser le couvercle. La mécanique des gestes bêtement répétés durant des heures prit le dessus.
“Chlaac” faisait la planchette en coulissant dans un sens, puis dans l’autre. “Tchac” faisait le couvercle en se refermant.
Chlaac… Chlaac… Tchac. Chlaac… Chlaac… Tchac.
………
Dans le cockpit du C-47, le Pilot officer Douglas Johnson était suffisamment occupé pour ne pas avoir la trouille. Enfin, pas trop. Enfin, si. Ce n’était pas son premier vol de nuit, mais c’était loin d’être le centième. Ou même le dixième. Alors, hein, entre la crainte d’une collision avec un collègue, la trouille de la Flak – bon sang, qui avait calculé cette route ? – l’angoisse d’un oiseau de la Nachtjagd – ben si, on leur avait bien dit le contraire, mais, hein… – et les turbulences, il avait de quoi faire. Et les mains moites.
La côte apparut, masse sombre tranchant sur les vagues frangées de reflets.
Il restait encore à Douglas suffisamment de neurones inoccupés pour en employer une poignée à prier le Ciel de ne pas avoir trop dévié de sa route.
Soudain, son copilote, Nathanaël Rosenberg, lui désigna un minuscule point lumineux, un poil sur la droite. Deux autres se révélèrent, en triangle. Point point point trait, Point point point trait, clignotaient-ils (presque) de concert.
Dans la carlingue, une lampe rouge s’alluma. Pesamment, les soldats se levèrent, se mirent en file. Le caporal Ciekanski, qui priait tout bas depuis le décollage, resserra sa jugulaire. Un air glacial s’engouffra soudain en tourbillonnant par la porte qui venait de s’ouvrir.
La lampe verte remplaça la rouge.
………
Chlaac… Chlaac… Tchac. Chlaac… Chlaac… Tchac. Chlaac… Chlaac… Tchac.
L’excitation de la nouveauté s’émoussait. Anne-Sophie se sentait déchanter. N’était la crainte d’une dénonciation, qui renforçait le piquant de la chose – faire le mur, c’est toujours excitant ! – sa première participation à un parachutage nocturne ne ferait certainement pas date.
Désormais, le ciel paraissait rempli d’avions. On en entendait de tous côtés. Et un autre “orage” éclatait vers… voyons… la côte ?
Le vrombissement lui fit lever la tête : un avion les survolait, relativement bas… Et voilà, il était passé…
Chlaac… Chlaac… Tchac. Chlaac… Chlaac… Tchac. Chlaac… Chlaac… Tchac.
“Moineau-Richard” dansait d’un pied sur l’autre. Il commençait à sentir le froid l’envahir. Il ne cessait de triturer son arme : avec tout ce boucan, les Boches pouvaient se pointer en klaxonnant, aucun d’eux ne les entendrait venir.
Une main jaillit de la nuit, empoigna le canon de la Sten : « Careful, sonny ! You’re going to hurt yourself ! »
Et le prestige militaire de “Moineau“ vola en morceaux.
“Hirondelle” faillit s’évanouir, tant l’apparition avait été soudaine. Mais l’uniforme qui se dressait devant elle n’avait rien d’allemand. D’ailleurs, son propriétaire déclarait : « It’s France, here, right ? »
Une autre forme arrivait en grommelant quelque chose où il était question de « bloody cows » qui avaient le culot de se balader en plein milieu d’un « bloody field ».
Elle bondit sur ses pieds, et malgré la suie, le cirage ou le charbon qui la maculait, embrassa fougueusement la joue du parachutiste.


(Oui je sais ça spoile, mais enfin, vous commenciez à vous en douter, non ?)
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egdltp



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Comment expliquer ces comités d'accueil pour les paras d'Overlord en FTL alors qu'ils n'ont pas existé en OTL ?
Bravo à Houps. Vivement demain.
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houps



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 12:56    Sujet du message: Répondre en citant

On va dire : retour d'expérience sur Dragon, plus une utilisation différente des groupes de résistants, "pensés" différemment en FTL.
(C'est mon avis, hein...)
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 14:13    Sujet du message: Répondre en citant

Ca se précise Smile
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

egdltp a écrit:
Comment expliquer ces comités d'accueil pour les paras d'Overlord en FTL alors qu'ils n'ont pas existé en OTL ?
Bravo à Houps. Vivement demain.


Si ma mémoire ne me fait pas trop défaut, le coup de la "boite à lumière" des résistants pour guider les paras est une séquence du film "le jour le plus long"... Mais je crois que cela concernait des paras français du SAS largués en Bretagne?
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Finen



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 15:04    Sujet du message: Répondre en citant

Il est raisonnable de penser que sous la direction des services de renseignement français, les SAP (Sections Atterrissage Parachutage) se soient développés plus vite et de façon plus rationnelle pour être la norme au moment d'Overlord.
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DMZ



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 16:54    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit problème : c'est la pleine lune et, même si elle n'est très haute dans le ciel (29° au dessus de l'horizon), "Hirondelle" et "Moineau" n'ont pas pu ne pas voir passer l'avion et en descendre les parachutistes.
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

Hirondelle est concentrée sur sa "boîte" et Moineau voit un Allemand derrière chaque arbre, ils ne lèvent la tête ni l'un ni l'autre !
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Casus Frankie

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Anaxagore



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MessagePosté le: Jeu Mar 07, 2019 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Hirondelle est concentrée sur sa "boîte" et Moineau voit un Allemand derrière chaque arbre, ils ne lèvent la tête ni l'un ni l'autre !


C'est à peu près ce que j'ai compris. Etant d'un naturel nerveux ( euphémisme puissance 10 000 !) ne pas voir ce que j'ai sous le nez et sauter au plafond parce que quelqu'un me touche ou me parle est pour moi une commune occurrence. Mais un stress plus conséquent à le même effet sur des gens plus normaux.
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DMZ



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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Quand même, ils attendent un parachutage et entendent un C47 passer à 300 m au dessus d'eux puis s'éloigner, ça fait un peu plus de bruit qu'un Lysander. Mais on peut en effet imaginer qu'ils sont trop concentrés sur leur tache, surtout Hirondelle ; Moineau, quand à lui, est chargé de surveiller les alentours et ne voit pas 35 hommes atterrir... Ou alors, il lui est tombé dessus.
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DMZ



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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 15:07    Sujet du message: Répondre en citant

D'ailleurs :
Citation:
Le vrombissement lui fit lever la tête : un avion les survolait, relativement bas… Et voilà, il était passé…

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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Qui dit que le parachutiste vient du Dakota qui vient de passer ??? Laughing
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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

on peut supposer que c'est un premier échelon de para donc des pathfinders...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 15:46    Sujet du message: Répondre en citant

DMZ a écrit:
D'ailleurs :
Citation:
Le vrombissement lui fit lever la tête : un avion les survolait, relativement bas… Et voilà, il était passé…


A ce moment, les paras ont déjà sauté !
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Casus Frankie

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houps



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MessagePosté le: Ven Mar 08, 2019 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

DMZ a écrit:
Quand même, ils attendent un parachutage et entendent un C47 passer à 300 m au dessus d'eux puis s'éloigner, ça fait un peu plus de bruit qu'un Lysander. Mais on peut en effet imaginer qu'ils sont trop concentrés sur leur tache, surtout Hirondelle ; Moineau, quand à lui, est chargé de surveiller les alentours et ne voit pas 35 hommes atterrir... Ou alors, il lui est tombé dessus.


Dans les circonstances présentes, il est déjà beau que deux paras - au moins - atterrissent si près de la cible. Il y a fort à parier que le reste de l'équipe est disséminé dans les deux ou trois parcelles voisines... De plus, n'oubliez pas qu'ils attendent "un parachutage" pas "des parachutistes". Hormis les gars chargés de réceptionner les colis, les autres n'ont rien d'autre à faire que de se concentrer sur leur tâche : surveiller l'arrivée des Allemands, manipuler les boîtes à lumière.
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