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Imberator
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Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.
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 Posté le: Jeu Mai 17, 2018 06:02 Sujet du message: |
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| solarien a écrit: | | Je savais pas pour les réserves au Nord, par contre, il y a quelque documentaires ou lors de certaines batailles, les britanniques avaient envoyer toute leurs aviations contre les allemands. |
Attention aux documentaires télé et à leur sensationnalisme.
Il est vrai que dans les moments les plus critiques de la bataille d'Angleterre, la RAF a bien été obligée d'engager toutes ses forces disponibles dans le sud. Cependant elle le fit en ne puisant qu'avec parcimonie dans ses réserves précieusement placées hors de danger dans le nord.
| solarien a écrit: | | Ensuite, le gros danger, c'était surtout si les allemands arrivait a prendre le contrôle aérien du Sud Est de l'Angleterre, et la, cela c'est jouer a rien. |
Et non ça ne s'est pas joué à rien, et de loin. Preuve en est que nos fameuses réserves non jamais eu à être rameutées en masse dans le sud pour y maintenir ou y restaurer la supériorité, même relative, des forces du fighter command sur place.
| solarien a écrit: | | par contre, je partais du principe que l'Allemagne n'envahisse pas l'Angleterre, qu'il y ai juste un changement de gouvernement en GB et qu'une trêve, en attente d'un traité de paix soit fait. |
Mais, comme en France au moment de l'arrivée de Pétain aux affaires, il aurait fallu que la Grande-Bretagne se retrouve soudainement dans une situation réellement critique pour qu'elle consente à conclure un armistice. Et sans invasion imminente ou menace d'invasion après une déculottée majeure, et de la RAF, et de la Royal Navy, rien ne provoquerait un changement de gouvernement à Londres.
Il faut bien se garder de nos préjugés gaullistes sur la versatilité systématique supposée de tous les régimes parlementaires.
Au Royaume-Uni notamment les gouvernements ne se succèdent pas en rafale. Et quand changement de cabinet il y a ce n'est pas ou exceptionnellement au prix de revirements majeur en politique étrangère. Mieux, par temps de guerre les parlements soutiennent presque toujours leur exécutif plutôt que de le combattre, sauf émergence d'une crise majeure comme précédemment indiqué.
Outre Manche, une fois Churchill bien installé à la tête du pays, il aurait fallu que l'Allemagne conquière de haute lutte une suprématie aérienne et navale incontestable pour qu'aux Communes on décide de le renverser.
Et, historiquement, les Allemands n'ont véritablement jamais été en mesure de s'imposer définitivement, ni dans les airs ni sur les mers.
| solarien a écrit: | | A se moment la, l'Allemagne peux vider une partie des troupes présente en France et en plus, elle n'est pas obligé d'envoyer des troupes pour soutenir les italiens en Grèce. |
Ça, ce n'est pas dit. En effet, une fois l'Angleterre à genoux, le Duce pourrait se croire en position d'attaquer la Grèce sans redouter une réaction britannique. Or, toujours historiquement, ce sont les Grecs tous seuls qui ont botté le derrière des Italiens et les ont repoussé loin en Albanie.
Du coup, pour les mêmes raisons qu'OTL (ne pas laisser les Hellènes salir l’image de l'Axe en corrigeant effrontément un de ses membres principaux et ne pas laisser de zones incontrôlées par le Reich et ses alliés sur le flanc sud de la sphère de domination allemande avant le déclenchement prochain de la grande et joyeuse aventure russe), Hitler devrait se sentir dans l'obligation de soutenir son comparse malheureux, sans doute en neutralisant au passage également la Yougoslave (Au passage cela vassalisera un peu plus l'Italie à l'Allemagne comme OTL).
Alors de deux choses l'une.
Soit cette intervention provoque une reprise de la guerre avec Londres (mais à notre époque comme en ces temps là, et dans un cadre démocratique, une fois qu'on a promis la paix à la populace, impossible de la rejeter aussitôt), et alors on en revient rapidement à la situation OTL.
Soit la GB laisse faire et la Wehrmacht écrase rapidement la résistance grecque ce qui permet à l'Allemagne de lancer Barbarossa avec 2 ou 3 semaines d'avance, sans doute pas plus, et notre fameuse vingtaine de divisions en plus (Pas d'avantage parce que ici la Grande-Bretagne n'aura pas été vaincue en règle et constituera potentiellement encore donc une menace permanente pour la domination allemande sur les côtes ouest-européennes.). Ce qui serait profitable mais probablement pas suffisant pour rendre possible une victoire à l'est.
| solarien a écrit: | | Par contre, je suis pas sure que Staline aurai fait plus attention au mises en garde de ses services de renseignement. |
Alors c'est que tu ne comprends pas grand chose au personnage.
Staline est tout à la fois intelligent, calculateur et paranoïaque.
OTL l'invasion allemande a été pour lui une surprise presque totale. Pourtant il avait assez bien cerné Hitler et compris en quoi consistaient ses ambitions finales, principalement à l'est. Cependant il s'était fermé à l'idée d'une agression imminente parce qu'il s'était persuadé que le Führer n'aurait pas la folie de l'attaquer alors même que le sort de la Grande-Bretagne n'était encore en rien réglé. En fait il tenait Hitler pour suffisamment sensé pour ne pas l'imaginer prenant le risque ultime d'engager une guerre sur deux fronts. Ce malgré la masse de renseignements fiables qui lui parvenait de nombreuses sources.
Il s'est avéré qu'il se trompait quelque peu.
Ici, une fois les Britanniques sortis du jeu, Staline comprendra qu'Hitler va durablement avoir les coudées franches pour réaliser ses projets orientaux puisqu'il n'aura plus à redouter de se retrouver dans la catastrophique obligation de combattre sur deux fronts, comme en 14 de sinistre mémoire (pour les Allemands).
Du coup il prêtera une oreille bien plus attentive aux bruits de bottes à ses frontières, étudiera avec plus d'inquiétude la masse de renseignements collectés, demandera probablement des compléments d'information qui confirmeront immanquablement ses soupçons, et arrivera bientôt à la conclusion que l'heure de l'affrontement est tout proche.
Il est à peu prêt certain que le maitre du Kremlin se comportera alors comme on le voit agir dans la chrono de la FTL en mai 42 (mise en état d'alerte de l'Armée Rouge, consignes précises envoyées aux commandant des secteurs frontaliers, mobilisation des réserves,...).
Dès lors l'envahisseur ne pourra bénéficier de la surprise stratégique qui lui a été si formidablement profitable historiquement. Cela devrait compenser la vingtaine de divisions supplémentaires allemandes et ralentir la progression de l'ennemi, assez pour grignoter ces 2-3 semaines d'avance par rapport au planning OTL. En conséquence les péripéties puis l'issue de la guerre à l'est ne varieront guère sur le fond de ce qu'il advint historiquement.
_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable ! |
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