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1940 - La France continue la guerre
 
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Le Front du Midi en 1944
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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Sep 06, 2018 18:17    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
ben une coquille, je veux bien, mais elle est de bonne foi dans la mesure où lorsque j'avais posé la quetsion on me l'avait décrit comme étant passé par là

le passage devient donc " ...quitte le commandement de XXXX..."
à vous de voir, là je suis un peu crevé par ma rentrée et ma journée


C'est une confusion. Qui vient sans doute du fait qu'au début de la guerre von Choltitz a commandé le 16e régiment d'infanterie aéroportée au sein de la 22. Luftlande Division (certaines sources sur Choltitz, notamment sa page Wikipedia en français, parlent de façon erronée de la 2. Luftlande Division, qui n'a jamais existé).

Quoi qu'il en soit elle est assurément distincte de la 2. Fallschirmjager Division, qui est une unité de la Luftwaffe plus tardive, et que FTL nous avons toujours connu depuis son apparition dans la chrono (à l'automne 43) commandée par le général Wilke.


Mais si on veut rester dans le même esprit pour Choltitz, voici une proposition : la 91. Luftlande Division.
OTL elle est formée au tout début de 44, mais son premier commandant ne reste en poste que trois mois.
Elle ne va pas tarder à apparaître dans la chrono FTL et un passage éclair de quelques mois de Choltitz est parfaitement possible si on avance son calendrier de création de un ou deux mois (ce qui est plausible dans le contexte FTL).
Il aurait alors juste mis sur pied la division avant de partir pour Lyon.
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loic
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MessagePosté le: Jeu Sep 06, 2018 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Vous avez son pedigree ici : http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Personenregister/C/CholtitzDietrichv.htm
Fin 1942, il commande un corps puis en 43 la 11. Panzer-Division puis un PzK.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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patzekiller



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MessagePosté le: Jeu Sep 06, 2018 20:26    Sujet du message: Répondre en citant

...donc, à priori, dans la mesure où les AK du front sud sont tous pris, rien n'empeche qu'il soit nommé commandant du gross lyon, en provenance d'un autre AK, sans doute le meme qu'otl...

la page wiki le donne en mars 44 comme étant nommé commandant en second d'un pzK en italie

on peut le mettre commandant en second d'un AK en Italie : estce que ça convient à tout le monde?
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le poireau



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
...donc, à priori, dans la mesure où les AK du front sud sont tous pris, rien n'empeche qu'il soit nommé commandant du gross lyon, en provenance d'un autre AK, sans doute le meme qu'otl...

la page wiki le donne en mars 44 comme étant nommé commandant en second d'un pzK en italie

on peut le mettre commandant en second d'un AK en Italie : estce que ça convient à tout le monde?


Von Choltitz sera finalement le commandant en second du LVIII PZK en vallée du Rhône (ce dernier commandé par Leo von Schweppenburg).
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

Il a la bougeotte ce gars là !
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patzekiller



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

bon, problème réglé, il ne manque plus que loic livre les derniers jours de Pike et franck pourra rouler jusque fin mai d'un trait Razz
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

On repart, pour de bon !!


11 février
En haute montagne
Alpes
– Le calme revient peu à peu : le 1° Reggimento de la Monterosa a visiblement abandonné l’idée de tomber sur le flanc des Français du 15e BCA. La topologie et les axes d’attaque possibles leur rendent la tâche trop difficile. En effet, alors que les Français – outre leurs puissants appuis terrestres et aériens – disposent d’une série de refuges juste sous la ligne de crête, leur assurant une logistique efficace, les Italiens sont tributaires d’une ligne de ravitaillement bien trop longue qui les handicape.
Devant cette situation, certains à l’état-major du 1° Reggimento commencent à réfléchir à un repli sur l’autre versant de la vallée de Vallouise, afin de protéger à terme les accès à Briançon et à la frontière.

Opération Pique
Sud des Corbières et Pays de Sault
– À force d’acharnement et grâce à une artillerie pléthorique, les Américains des 85e et 45e DI-US ont bien entamé la première ligne de défense allemande. Il n’y a que dans les gorges de Pierre-Lys que rien ne bouge, à part des échanges de tirs sporadiques.

Opération Pinces – Branche nord
Haute Ariège
– Au petit matin, les éléments infiltrés du 1er GTM, aidés par quelques maquisards qui ont rallié la veille, prennent en embuscade sur la N20 un convoi de ravitaillement du 5. Fallschirmjäger-Regiment. L’attaque est un succès, mais un side-car allemand arrive à s’échapper en direction de L’Hospitalet, où se trouve le QG du régiment. Devant un rapport assez confus, le commandant allemand pense tout d’abord à une attaque des seuls Résistants et estime pouvoir les neutraliser en envoyant une compagnie, tout en demandant la coopération des forces de police basées à Ax-les-Thermes. Il informe également son supérieur, le Generalmajor Walter Barenthin, qui commande la 3. Fallschirmjäger-Division à Tarascon-sur-Ariège.
En début d’après-midi, le commandant du 5. Fallschirmjäger-Regiment est prévenu par le sous-officier responsable de la défense du col de Puymorens que les « Africains » sont en train de monter la route vers sa position, venant des Pyrénées Orientales. Toutefois, ils semblent prendre leur temps, comme s’ils attendaient quelque chose…
Dans le même temps, le détachement envoyé à la chasse aux Résistants parvient à hauteur du village de Mérens et rend compte de la gravité de la situation : ce ne sont pas quelques résistants mal armés qui sont sur les arrières du régiment, mais au moins une centaine d’hommes bien entraînés et équipés de mitrailleuses et de mortiers. Grâce aux renforts venus d’Ax, l’ennemi a pu être repoussé dans la partie haute du village, libérant ainsi la route, mais il menace toujours celle-ci, ainsi que la voie ferrée.
À Tarascon, Barenthin est informé : la situation du bataillon défendant le col de Puymorens est intenable à court terme, même s’il pourrait probablement tenir encore quelques jours. Si ces diables de Marocains ont pu infiltrer autant d’hommes en plein hiver dans le massif du Carlit, alors d’autres sont susceptibles de suivre et les hommes bloqués dans la haute vallée d’Ariège n’auraient pas d’autre choix que de demander l’internement en Espagne, via l’Andorre. Par ailleurs, les Américains pourraient très bien percer le front entre Aude et Ariège dans les prochains jours. Barenthin autorise alors le repli du bataillon, ainsi que des gardes-frontières du Pas de la Case.
Dans la soirée, trois véhicules venant d’Andorre passent en trombe : ce sont les représentants de Paris dans la principauté [Voir annexe D D3], prévenus on ne sait comment, qui se replient en catastrophe, sous l’œil goguenard des Allemands.
Avant d’ordonner un repli de nuit, l’officier allemand fait exécuter ses dernières instructions : une importante charge d’explosifs est mise à feu sous des rochers surplombant un virage en épingle de la RN20, en contrebas du col côté sud. La route se retrouve ensevelie sous plusieurs tonnes de pierres et de terre ; elle va rester inutilisable pour les véhicules pendant un bon moment, même si cet obstacle ne sera pas de nature à gêner les goumiers marocains et leurs mules. Les Allemands ont également pensé un moment à saboter le système de transport par câble qui conduit de la mine de fer de Pimorent à la gare de L’Hospitalet, mais ils préfèrent finalement réserver leurs derniers explosifs pour faire sauter une des entrées du tunnel ferroviaire hélicoïdal de Saillens [Ce type de tunnel en boucle permet de gagner de l’altitude sur une distance relativement courte.], un peu plus bas dans la vallée.


12 février
Guerre aérienne
Région lyonnaise
– Si le calme semble être revenu sur le front terrestre, il n’en est pas de même dans les airs où l’USAAF porte un coup très dur à la logistique allemande, un peu par hasard. Lors d’un raid vers l’Allemagne de la 15e Air Force escorté par les 1er, 31e et 33e FG, un pilote du 31e FG aperçoit un aérodrome qui semble littéralement couvert d’appareils. Il avertit aussitôt son leader et le colonel Charles Mc Corkle, du 31e FG, conformément aux règles qui l’autorisent à abandonner une mission pour attaquer un objectif d’opportunité de valeur, ordonne à sa formation de larguer les réservoirs supplémentaires et d’attaquer.
Les Mustang à queue rayée du 31e FG tombent alors sur pas moins d’une centaine de Ju 52, Me 323 et autres appareils de transport rassemblés sur l’aérodrome de Lyon Bron. Deux des P-51 sont abattus par la Flak, mais sur le terrain, c’est un vrai massacre, comme le montrent les images des cinémitrailleuses des attaquants. Ayant perdu plusieurs dizaines de ses très précieux transports, la Luftwaffe va devoir revoir ses plans d’acheminement du ravitaillement dans le secteur.

Opérations Pinces et Pique
Sud des Corbières et Pays de Sault
– Quelques carcasses de chars légers Stuart M5 du 757th Tank Btn, endommagés ou détruits par les Pak-40 des parachutistes, sont échouées sur le plateau autour d’Espezel. Après avoir tiré leurs derniers obus, ils trouvent encore une utilité comme abris pour les GIs. Les Américains ont réussi à conquérir le village, dont la population a fui, et une hernie s’est ainsi formée dans la défense allemande. Mais de part et d’autre, dans les massifs boisés, la situation est toujours confuse.
À l’est de Quillan, les Américains ont progressé jusqu’à une ligne courant de Rennes-les-Bains à Saint-Louis-et-Parahou. Les GIs finissent de nettoyer les fortins des premières lignes allemandes. Mais les Américains ne peuvent plus abuser de leur supériorité en artillerie, car les positions des deux camps sont à présent beaucoup trop imbriquées, dans une région fortement boisée qui plus est.
À ce rythme-là, l’opération Pike va commencer à ressembler à ce qui se passe en Italie, sauf que le relief ne favorise pas le soutien de l’aviation.
………
Haute Ariège – Dans la journée, le gros du 1er GTM passe le col de Puymorens et commence à descendre en direction d’Ax-les-Thermes. Les éléments avancés, réfugiés sur les hauteurs du village de Mérens-les-Vals, ont regardé les Allemands se replier vers le nord, trop peu nombreux pour les retenir et ne désirant pas exposer la population à des représailles.
Les Allemands, respectant une tradition déjà bien rôdée dans les Pyrénées Orientales, font sauter chaque pont et multiplient les abattis, tout en laissant des éléments retardateurs. Alors qu’ils pensent un moment arriver à bloquer la vallée dans les gorges entre Mérens et Ax, deux douaniers autrichiens arrivent précipitamment de la vallée d’Orlu, où un groupe a été signalé. Cette fois-ci, ce ne sont pas des Marocains, mais les hommes du maquis de Picaussel, qui depuis quelques jours ont joué les isards [On rencontre ce cousin du chamois dans les Pyrénées, les Apennins et les monts Cantabriques (en Espagne).] sur les flancs sud de la Dent d’Orlu [Après la guerre, ce sommet (dont le vrai est nom est pic de Brasseil) deviendra un site d’escalade réputé.]. Ils ont ainsi pu contourner les lignes du reste du 5. Fallschirmjäger-Regiment établies en avant du village d’Ascou, sur la route du col de Pailhères. Leur présence constitue maintenant une menace sur les arrières du bataillon qui se replie vers Ax-les-Thermes.
………
Foix – Avec la chute imminente d’Ax-les-Thermes, indéfendable car située dans une cuvette, et la progression laborieuse mais réelle des Américains du côté de Quillan, les positions de la 3. FJDet de la 344. ID sont menacées. Les deux Kampfgruppen de la 3. Panzergrenadier Division reçoivent l’ordre de contre-attaquer le lendemain pour soulager ces deux divisions.
Le 5. Fallschirmjäger-Regiment doit se regrouper pour défendre la vallée d’Ariège et empêcher ou au moins ralentir la progression ennemie vers Tarascon. Il se trouvera de facto dans un compartiment de terrain isolé par le massif du Saint-Barthélemy (ou massif de Tabe). Le 8. Fallschirmjäger-Regiment, de son côté, devra garder le flanc ouest de la ligne de défense allemande au niveau de la succession de cols sur la N613, qui relie l’Ariège à l’Aude.


13 février
A l’arrière
Robert Capa, Carnets de Provence
« Le calme relatif sur la plus grande partie du front français depuis le début de l’année ne donne pas aux reporters matière à faire couler beaucoup d’encre. Mes confrères et moi errons, désœuvrés, cherchant à l’arrière quelque sujet à nous mettre sous la dent, ou plutôt sous la plume ; quelque image à immortaliser.
J’ai donc cheminé de village en village jusqu’à Montpellier, ramenant divers clichés et reportages sur la vie quotidienne des Français.
Ce qui paraît choquant, surtout pour nous autres Américains, c’est le manque d’infrastructures dans les petits villages. Ces manques sont évidemment aggravés par les destructions du fait des combats et par les généreux sabotages des Allemands en retraite. Dans nombre de localités, dès le matin, une queue se forme sur la place du village : des civils armés de toutes sortes de récipients et attendant le camion-citerne d’eau potable estampillé US Army. Les services médicaux sont également pris d’assaut de la sorte. Dès qu’un hôpital de campagne se monte quelque part, ou même quand apparaît un simple boy arborant un brassard d’infirmier, surgissent de toutes parts des civils blessés ou malades.
Mais à la campagne, les gens arrivent encore à se nourrir – dans les villes en revanche, subsister devient une lutte de chaque instant. J’ai rencontré un horloger qui s’est transformé en cireur de chaussures, gagnant ainsi quelque menue monnaie auprès des GI’s en permission afin de nourrir sa famille.
Loin du front, on trouve aussi de nombreux prisonniers en attente d’un transfert sur l’autre rive de la Méditerranée. On lit dans leur regard un mélange de défaite et de soulagement. S’ils ne sont pas blessés et pris en charge par le service de santé, on les retrouve parfois attelés à quelque tâche, souvent enterrer les morts, sous la garde de MP. Ces derniers sont d’ailleurs là plus pour les protéger d’une population hostile que les empêcher de s’évader. Certains prisonniers sont très jeunes, d’autres plutôt âgés. J’ai pu discuter ainsi en hongrois (ma langue natale) avec un prisonnier ayant plus de 50 ans. Il m’a raconté qu’il était encore paysan trois mois plus tôt dans un petit village du nom de Mönchof, à quelques kilomètres de la frontière autrichienne. Il m’a raconté que ses deux fils étaient morts en Russie et qu’il croyait bien les suivre lorsque les feldgendarmes sont arrivés un beau matin et ont embarqué les derniers hommes du village.
Bref, ces dernières semaines, pas de grands récits d’héroïsme, plutôt des tranches de vie… J’ai honte de souhaiter un peu d’animation sur le front, sachant que si cela ferait mon bonheur, cela signifierait également mort d’hommes. »


Opérations Pinces et Pique
Sud des Corbières et Pays de Sault
– Les deux Kampfgruppen de la 3. Panzergrenadier se sont déplacés de nuit pour éviter d’être repérés par l’aviation alliée. Après quelques heures de repos, ils s’élancent pour tenter de repousser les Américains.
À l’ouest de Quillan, le Kampfgruppe von Eckhardtstein débouche de Bélesta. Quelques automitrailleuses Sdkfz 232 se présentent en premier, attirant l’attention des chars Stuart M5 stationnés dans le village d’Espezel. Ces derniers s’élancent dans leur direction, mais ont rapidement affaire à plus forte partie. En effet, quelques Jagdpanzer IV ont été intégrés au Kampfgruppe et les chars légers américains ne font pas le poids. Ils sont obligés de se replier, pendant que les fantassins du 8. Panzergrenadier-Regiment sautent des camions qui suivent le mouvement, pour prêter main forte aux parachutistes. Le flottement dans les rangs américains menace de tourner au vinaigre – les GIs risquent d’être rejetés dans la vallée du Rebenty. Le commandant du 180e RI prend alors la décision de retirer ses hommes des environs du village puis fait appel à l’artillerie. Un déluge de feu met alors un terme à la contre-attaque allemande. En début d’après-midi, la situation s’est stabilisée : les blindés allemands se sont repliés à l’abri de la forêt de Bélesta et les lignes adverses sont à nouveau plus ou moins rectilignes, tandis que le village, partiellement en ruines, est devenu un no man’s land.
À l’est de Quillan, c’est le même scénario, mais à plus grande échelle. Le Kampfgruppe Schäfer engage plus de soixante blindés : environ quarante StuG III (canon de 75 mm/L48) et une vingtaine de Jagdpanzer IV, plus trois Panzer IV. Sous le couvert de la forêt domaniale des Fanges (une ancienne forêt royale), les blindés allemands s’engagent sur la route qui mène à Caudiès-de Fenouillèdes, via le col Saint-Louis. Cette menace ne peut être ignorée par le général Coulter (85e DI-US), car la liaison avec la 45e DI-US de son collègue Eagles serait sérieusement compromise. La quarantaine de Sherman et les quelques canons d’assaut M4A3 du 757th Tank Battalion, jusqu’à présent dispersés tout au long de la ligne de front dans les Corbières, sont rameutés en urgence. La bataille s’engage dans le secteur dégagé autour de Saint-Louis-et-Parahou. Même si les matériels se valent, les Allemands bénéficient de la supériorité numérique et de l’expérience de leurs tankistes. Au terme d’une série de féroces engagements entre blindés, le Kampfgruppe Schäfer a le dessus. Les blindés américains doivent rompre le combat, laissant de nombreuses épaves sur le terrain. La progression des chars allemands n’est stoppée que par l’engagement massif de l’artillerie de la 85e DI-US, dirigée à partir du pic de Bugarach. Pendant ce temps, profitant du retrait des chars américains, les fantassins de la 344. ID, soutenus par les hommes du 29. Panzergrenadier-Regiment, ont contre-attaqué et forcé les GIs à reculer en plusieurs points du front.
Entre les secteurs d’Espezel et de Saint-Louis-du-Parahou, dans les gorges de Pierre-Lys, c’est toujours le statu quo. Les Allemands n’ont pas envisagé une seconde de contre-attaquer, car leurs adversaires y sont aussi bien retranchés qu’eux.
………
Haute Ariège – Sur les routes des cols de Pailhères et du Pradel, les hommes du 179e Régiment de la 45e DI-US, qui buttaient depuis cinq jours sur les positions des parachutistes, constatent que leurs adversaires se sont évaporés dans la nuit. Toutefois, les hommes du 8. Fallschirmjäger-Regiment n’ont pas lâché prise dans la forêt domaniale de La Fajolle. Un bataillon du 179e reprend la progression en direction d’Ax-les-Thermes et atteint la N613 qui permet de remonter vers l’Aude, via le col du Chioula. Un détachement est envoyé en reconnaissance dans cette direction, mais il butte sur une défense allemande solidement installée, qui contrôle les lacets de la route en contrebas du col. Les GIs n’insistent pas.
Les Américains pénètrent dans Ax-les-Thermes en début d’après-midi, à peu près au même moment où, à l’autre bout de la ville, maquisards et goumiers font une entrée triomphale dans la petite station thermale. C’est la fin de l’opération Pinces.
Les représentants locaux de la Grenzpolizei (police des frontières de la Gestapo) se sont repliés vers leur siège de Luchon. Les hommes du 5. Fallschirmjäger-Regiment, quant à eux, n’ont fait que traverser la ville, pour tenter de se rétablir plus bas dans la vallée.

(Demain : 14 au 20 février)
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Hendryk



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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Haute Ariège – Sur les routes des cols de Pailhères et du Pradel, les hommes du 179e Régiment de la 45e DI-US, qui buttaient depuis cinq jours sur les positions des parachutistes, constatent que leurs adversaires se sont évaporés dans la nuit. Toutefois, les hommes du 8. Fallschirmjäger-Regiment n’ont pas lâché prise dans la forêt domaniale de La Fajolle. Un bataillon du 179e reprend la progression en direction d’Ax-les-Thermes et atteint la N613 qui permet de remonter vers l’Aude, via le col du Chioula. Un détachement est envoyé en reconnaissance dans cette direction, mais il butte sur une défense allemande solidement installée, qui contrôle les lacets de la route en contrebas du col. Les GIs n’insistent pas.

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Tyler



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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

Petite question ( avec un peu de retard) :

Au 15 janvier ,
Sud des Corbières – Les combats se poursuivent dans le même secteur boisé que la veille. Les hommes du Grenadier-Regiment 950 voient leur moral remonter avec l’arrivée d’éléments avancés du Fallschirmjäger-Regiment 9 venus leur prêter main-forte.

Est ce que le 950ème régiment est celui des Indiens collaborateurs ou bien à cette date ont-ils "migrés" dans la SS et donc le 950ème régiment est il un régiment "ordinaire"?
Je ne crois pas qu'OTL, le 950ème régiment ait survécu au transfert des Indiens dans la SS.


Dernière édition par Tyler le Mer Sep 12, 2018 13:41; édité 1 fois
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le poireau



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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 13:10    Sujet du message: Répondre en citant

C'est toujours aussi bien.

Mais de nouveau je m'étonne de trouver des chars Stuart encore en service sur un front prioritaire.

Ils devraient être tous remplacés par des M7 Chaffee désormais ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 13:59    Sujet du message: Répondre en citant

@ Hendryk : exact, désolé.

@ Tyler,
@ Le Poireau
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patzekiller



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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 14:47    Sujet du message: Répondre en citant

on n'est qu'en février, sur un approvisionnement antérieur, le 757 n'est arrivé sur le front que peu de temps auparavant et n'a pas eu le temps d'avoir des pertes vraiment significatives, et il y a qq stock à vider avant la généralisation.


en gros, pour ne pas transformer tout ça en best case, j'ai considéré (en gros, un ré-équipent total ne se fait pas d'un coup de baguette magique) au niveau tactique que les tk bn US indépendants conservent jusque vers cobra leurs M5
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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 17:29    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
on n'est qu'en février, sur un approvisionnement antérieur, le 757 n'est arrivé sur le front que peu de temps auparavant et n'a pas eu le temps d'avoir des pertes vraiment significatives, et il y a qq stock à vider avant la généralisation.


en gros, pour ne pas transformer tout ça en best case, j'ai considéré (en gros, un ré-équipent total ne se fait pas d'un coup de baguette magique) au niveau tactique que les tk bn US indépendants conservent jusque vers cobra leurs M5


Ce principe en soit va très bien.

Si ce n'est que le M7 est entré en service en septembre 42, dix-huit mois plus tôt, et qu'en toute logique les unités combattant en France sont parmi les toutes premières servies en matériel le plus moderne.
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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

sur le fond franck n'a qu'un chiffre à changer Wink

on peut également préciser que les ricains ont un équipement pléthorique : cf la 29 DI il me semble, qui otl a échangé garand et thompson à plusieurs reprise, en fonction du type combat à affronter...


si loic veut garder ses M5 (pour cette campagne), on peut dire que cette unité est une des dernière à posséder des M5 (début 44) et que c'est la raison pour laquelle elle a été choisie pour la zone de montagne, le M5 étant plus léger que le M7

voyez avec loic, c'est son texte

Wink
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solarien



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MessagePosté le: Mer Sep 12, 2018 18:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ou qu'en attendant la reconstitution des unités de M7, une division à récupérée les M5 d'habitude utiliser pour entrainer les futur équipages de char.
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