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L'Italie en 1944 (par Patzekiller)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 10:27    Sujet du message: Février 1944 en Italie Répondre en citant

Ça repart !

Février 1944
1 – La guerre en Méditerranée
Un échec et des relèves

1er février
La campagne d’Italie
Réorganisation alliée
Front italien
– La 4e Division d’Infanterie belge quitte le front. Pour la remplacer, il a été demandé à la 83e DIA et à la 6e BMLE d’étirer leur front, tandis qu’à la jonction entre les Français et le Corps de Montagne italien va venir se positionner un task-group de la Ve Armée US, constitué du 2e Bataillon de Rangers, du 760e Tank Btn et du 805e TD Btn, et renforcé par un régiment de la Folgore. Pour faire bonne mesure, le XXIe Corps d’Infanterie italien doit s’installer sur les arrières, entre Florence et Arezzo.


2 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Depuis septembre, le IVe Corps US n’a cessé de voir partir pour la France des grandes unités et des moyens. La dernière à quitter ce front, la division du Texas, a été remplacée par la 91e DI-US Wild West, unité encore non aguerrie, mais qui va devoir prendre sa part dans les combats à venir. Aussi ce matin débute l’opération Crossroad, avec un double but : donner une expérience de terrain aux hommes, tout en s’emparant du massif du Monte Prano, au nord de Pise, qui forme un saillant dans les défenses américaines et verrouille l’accès à la plaine menant à La Spezia. L’état-major voit Crossroad comme un préliminaire à une future percée dans ce secteur étroit.
Dans la plaine, le 361e RCT, accompagné des 751e Tk Btn et 701e TD Btn, s’engage vers Viareggio et Massarosa. Mais les attaquants sont rapidement stoppés par les champs de mines et autres défenses de la ligne Gothique, où ils sont pris à partis par les 88 de la 8. Luftlande Division, avant d’être raccompagnés sur leurs positions de départ par une contre-attaque d’infanterie appuyée par les StG III du 359. Sturm Abt.
Un peu à l’est, le 362e RCT a comme objectif le Monte Prano (1220 mètres). C’est dans ce secteur, le plus difficile pourtant, que la percée est obtenue. Les GI’s atteignent en fin de journée le village de Valpromano.
En fait, cette attaque a réussi parce qu’elle se situe à la jonction entre la 8. Luflande et la 1. Fallschirmjäger Division. Or, tandis que la 8. Luftlande repousse le 362. RCT, la 1. FJ est fixée sur son aile droite par une poussée du 363e RCT en direction de Borgo a Mozzano. Dans ce secteur resserré, les Allemands tiennent les hauteurs du mont Pizzorne et l’attaque américaine piétine rapidement avant de refluer sous un violent barrage d’artillerie.


3 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Au sud de Viareggio, les Sherman et M-10 accompagnant le 361e RCT ne peuvent toujours pas progresser alors que son 1er Bataillon est enlisé dans des combats urbains dans Massarosa. De même, à l’aile droite, dans la vallée étroite menant à Borgo a Mozzano, les M3 du 91 Cav Btn se font aligner les uns après les autres par plusieurs antichars de 50 mm – en fait, des tourelles de Panzer III – qui prennent la route dans un tir croisé des plus efficaces.
Au centre cependant, le 362e RCT avance toujours vers l’ouest, mais il est finalement bloqué au resserrement des cotes 305 et 245, qui dominent le hameau de Strada.


4 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Au nord de Pise, la situation est toujours bloquée. Les deux adversaires sont trop intriqués pour que l’appui aérien ou naval puisse être très efficace. Les blindés tentent d’avancer mais sont pris dans les tirs croisés de pièces bien protégées et camouflées avec soin. Le compartimentage du terrain par le lac di Massaciuccoli ne permet pas de manœuvrer et à gauche, le village de Massarosa est solidement tenu par les Allemands.
Sur l’aile droite, le 363e RCT a commandé un raid de l’Air Force pour tenter de faire sauter les défenses allemandes. Le 322e Bomber Group est chargé de l’attaque et les fantassins ont prévu de se lancer à l’assaut après le raid. Mais ce plan échoue du fait d’un ensemble de facteurs allant d’une mauvaise signalisation à des erreurs de visée : en réalité, les Marauder bombardent les positions américaines. Furieux, les officiers de la 91e Division accuseront d’incompétence le 322e BG, sans hésiter à parler de Luftwaffe américaine ! Bien entendu, l’attaque au sol est annulée, les 363e Rgt devant se réorganiser.
Les nouvelles sont toujours meilleures au centre, où le 362e RCT réussit à déborder la Strada Provinciale 1 par les collines et à s’emparer du village de Gombitelli, sur les hauteurs.


5 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Les Allemands, qui tiennent toujours en respect les 361e et 363e RCT, ont réuni un Kampfgruppe pour une contre-attaque au centre lancé du nord-est contre la pointe formée par le 362e RCT. L’assaut est violent et surprend l’état-major de la division. Les GIs refluent en désordre, laissant de nombreux morts et blessés sur le terrain. Mais, plus grave, les parachutistes allemands ont encerclé le 2e Bataillon dans les collines autour de Gombitelli. Ce n’est qu’une question de temps pour que le petit village soit repris par les Fallschirmjägers et que tout le bataillon soit fait prisonnier.


6 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– La situation est critique pour la 91e Division. En effet, les 361e et 363e RCT n’ont d’autre choix que de se désengager, tandis que le 362e n’est pas en état de lancer une contre-attaque pour libérer les assiégés de Gombitelli. Le général Clarke décide donc d’engager une unité de réserve, en l’occurrence le 442e RCT, constitué de citoyens américains d’origine japonaise, des Nisei, pour permettre le repli du II/362e. Ce dernier a été malmené toute la journée par l’artillerie et les paras allemands. Il ne tient que grâce à l’appui aérien assuré par le 57e FG, ainsi que par la 23e EB, française, et la 42e EB, belge.


7 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Alors que les 361e et 363e RCT de la 91e DI-US se retirent, très éprouvés, et que l’on fait l’état des pertes dans les bataillons blindés, les hommes du 442e RCT se lancent à l’attaque en direction de Gombitelli. Dans le village, les GIs encerclés constatent une nette diminution des assauts ennemis : ils n’en ont qu’un à repousser dans la journée. Au coucher du soleil, il leur faut cependant faire le compte précis des munitions qui leur restent.


8 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Il est trois heures du matin lorsque les éléments de pointe du 442e RCT rejoignent les positions américaines encerclées autour du village de Gombitelli. Il va falloir maintenant organiser le retour des fantassins, valides et blessés, sous le feu ennemi.


9 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Après avoir élargi le couloir et repoussé deux contre-attaques des paras allemands, les hommes du 442e RCT et du second bataillon du 362e RCT se replient. Ils n’ont que 5 kilomètres à parcourir, mais sous les tirs allemands, ce mouvement ressemble à un chemin de croix. Heureusement, les Mustang et Workhorse du 57e FG veillent au grain, fournissant un appui bienvenu, tandis que l’artillerie divisionnaire de la 91e mais aussi celle de la 34e DI-US, arrivée en renfort, pilonnent les concentrations ennemies.


10 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Le jour se lève à peine lorsque le 442e RCT est de retour sur ses positions de départ, mission accomplie. Les pertes ont été inévitables mais les Nisei ont prouvé dans le sang leur attachement à l’Amérique et à ses valeurs.
Ce premier engagement au combat du 442e RCT sera mémorable. On attribuera notamment la première des nombreuses Médailles d’Honneur du Congrès remportées par le 442e au soldat Shizuya Hayashi, pour avoir pris seul un nid de mitrailleuses puis un canon anti aérien, débloquant la situation pour ses camarades.


11 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien
– Le calme retombe peu à peu sur la ligne de front, où Fallschirmjägers et Luftlanders regagnent leurs positions initiales et remettent en état les fortifications et ouvrages divers. La Wild West Division vient de subir un apprentissage sanglant pour lequel elle était encore visiblement trop tendre. Les pertes des trois bataillons blindés seront également à compenser.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Frank,

au 4 février :

Citation:
Les deux adversaires sont trop intriqués pour que l’appui


Cette forme d’imbriqué m'intrigue . Laughing

@+
Alain
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Mais elle existe néanmoins ! Les deux mots sont synonymes et "intriqué" ne m'a pas choqué, je l'avoue, car il est plus souvent employé en médecine, alors qu'imbriqué est plus souvent employé en architecture.
(On apprend toujours quelque chose dans la FTL)
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Casus Frankie

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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 10:59    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a quelques bons anecdoctes à raconter sur les Nisei, quelques personnages à mettre en valeur et quelques coloriages à faire ! 8)
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 11:05    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit supplément belge à ce qui précède ! Merci, Wil.

6 février
Appui au sol
Solenzara
– Le groupe Roi Chevalier est au repos. Ses mécaniciens révisent leurs B-25. Une sacré machine, pensent quelques anciens qui ont connu les joies des Battle de 1940… Au PC du groupe, le major reçoit soudain un message urgent de l’Escadre.
On nous demande de fournir un appui aux Américains en Italie ! Et dès que possible en plus. Ils ont des problèmes et c’est vraiment urgent. Ils ont de la chance qu’on ne soit pas encore partis pour la Provence ! Faites le tour des baraquements et ramenez-moi les pilotes, bombardiers et navigateurs. Je suis à la salle des cartes… et trouvez-moi l’officier Maintenance !
………
Dans son logement, l’équipage du Waarom Niet ? est en plein dans une partie de manille du feu de dieu !
Tiens, manille, lance Hernould.
Pfff ! Ce n’est pas possible, à chaque fois, tu en as au moins une ! grogne le copilote.
Héhé….
– Alors je lui coupe, là !
répond le bombardier.
Groote Luc, tu m’énerves… et mon partenaire qui n’a jamais rien !
– C'est pas ma faute,
se désole Petit Luc.
Les autres membres de l’équipage observent en souriant. Soudain, la porte s’ouvre à la volée.
Mon capitaine !
– Eh bien Chef ! Que se passe-t-il !
– Le Major veut que vous, le bombardier et le navigateur, vous le retrouviez à la salle des cartes !
– Quand ?
– Tout de suite !
– Bizarre. On arrive. On terminera plus tard, j’emporte la feuille avec les points ! Luc, Pierre, allons voir ce qui se passe.

En sortant, ils remarquent qu’on prépare les B-25 du groupe. Les chariots à bombes arrivent près des avions.
Je crois qu’on ne finira pas cette partie tout de suite, observe Hernould.
Dans la salle des cartes, les autres équipages sont arrivés… pour la plupart.
Mon bombardier est sous la douche, rigole le pilote du Fossoyeur, il a demandé s’il devait venir comme il était ou si on lui laissait le temps de s’habiller.
………
Désolé mon major, mais mes hommes ne savent pas faire de miracle ! Et comme Lourdes n’est pas encore libéré, des prières ne remettront pas en état votre Chevalier en une heure.
– Saleté de Flak,
grommelle le major. Capitaine Hernould !
– Mon major ?
– Vous êtes désigné leader pour cette mission !
– A vos ordres !
– Voici l’objectif : Gombitelli, au nord-ouest de Florence. Les Allemands ont lancé une attaque dans le secteur et ils ont piégé un bataillon dans ce village. Notre mission : soutenir les Américains encerclés. Météo !
– Nébulosité cinq dixièmes au dessus de la cible. Les Allemands ont choisi un bon moment !
– Ça promet,
râle Groote Luc.
– Armement !
– Les avions seront prêts d’ici une heure, on fait un maximum mon major.
– Très bien. Messieurs, votre tâche ne sera pas facile, l’ennemi est tout près des premières lignes américaines, tapez juste. Il est 10h00, décollage à 11h15. Que les navigateurs prennent les marquages. Capitaine Hernould, bonne chance, vous êtes le patron pour ce vol.
– A vos ordres !

…………
11h15 – Les B-25 se dirigent vers la piste.
Je n’aime pas de trop ces missions improvisées, commente le co-pilote.
Moi non plus, Michel, répond Hernould, mais que veux-tu, la guerre est une suite d’improvisations. Et rappelle-toi que la première victime d’une bataille est…
– Le plan, je sais ! Mmm… Les températures et les pressions sont bonnes. Ils tournent comme des horloges !
– Parfait ! Ici Chevalier Leader, prêt à décoller.

Fusée verte…
Equipage de pilote, on y va les gus !
Hernould pousse les manettes à fond et le B-25 s’ébroue, avale la piste et décolle.
Chevalier Leader à Chevalier, regroupement à 6 000 pieds.
………
Le Groupe Roi Chevalier progresse au-dessus de la Méditerranée.
Côte en vue !
– Le temps n’est vraiment pas terrible,
observe Hernould. Pilote à bombardier !
– Bombardier j’écoute.
– Le temps est bouché, il faudra te débrouiller pour voir à travers les nuages !
– Reçu. Mais ça ne me plaît pas du tout…
– Radio, signale au sol qu’on est à dix minutes. Qu’ils balancent les fumigènes rouges !

………
– Pilote de radio.
– Pilote j’écoute.
– J’ai eu un contact avec le sol. Pas sûr qu’ils aient compris… Beaucoup de parasites ! A moins que ce soit des explosions…
– M… Essaye encore.
– De navigateur. Cinq minutes de la cible ! Cap au 070.

………
Deux minutes !
– Bombardier de pilote, à toi la main !
– Reçu ! Ouverture de soute.
– Soute ouverte !
– Comme ça… Verdomme de verdomme ! Ik zie er niks van… Cible non vue ! Je ne vois que des nuages !
– Top verticale !
– Merde ! Chevalier Leader à tous, fermeture des soutes !
– On fait quoi ?
– On refait un passage ! Plus bas ! Navigateur, donne un cap pour refaire un tour. Leader à tous, on va larguer à notre second passage. On descend de 700 pieds !
– On risque d’être pris par la Flak.
– C’est un risque… Mais au sol, les Américains ont besoin de nous et larguer pour larguer ne sert à rien ! On pourrait même leur balancer nos bombes sur la tiesse [sur la tête] !

………
Au sol, les hommes du II/362 ont les yeux levés vers le ciel où des moteurs grondent, mais rien ne se passe. Pourtant, les fumigènes rouges viennent d’être allumés…
………
De navigateur, virage à gauche, cap au 250.
– Reçu, cap au 250. Chevalier Leader à tous, on se met en descente et on stabilise à 5 300 pieds !

Dans les autres B-25, on comprend la décision malgré le stress et l’inquiétude.
………
Pilote de bombardier, je vois le sol ! Et je vois même les fumigènes rouges !
– De navigateur. Trois minutes !
– Michel, dès qu’on a largué, gaz à fond !
– Reçu.
– Bombardier de pilote. A toi la main ! Soute ouverte.

………
Au sol, les GIs entendent de nouveau des avions. Soudain, les silhouettes bien connues des B-25 apparaissent sous les nuages, ranimant les énergies défaillantes des hommes encerclés. Mais d’autres qu’eux ont vu les bombardiers.
………
Vindjeû, la Flak !
L’œil rivé à son viseur, la main sur son mini manche, le bombardier tente de ne pas prêter attention aux flocons noirs qui éclosent tout autour des avions.
Attention… Bombes larguées !
– Gaz à fond, Michel !
lance Hernould – mais le copilote a déjà poussé les deux manettes en butée.
Les deux Wright Cyclone crachent leurs 3 400 chevaux. Au sol, les bombes tombent bien comme il faut du côté allemand des fumigènes rouges, sous les hourrahs des GIs.
………
Mitrailleur de queue à pilote.
– Pilote, j’écoute !
– Le
Fossoyeur et le Ketje ont été abattus.
– Merde ! Des parachutes ?
– Oui, plusieurs pour le
Fossoyeur. Avec un peu de chance, ils vont même tomber chez les Ricains. Mais le Ketje… il a juste explosé.
………
Le retour vers Solenzara se fait dans une ambiance sinistre.
Vincent, ce n’est pas de ta faute !
– Si je n’avais pas ordonné un second passage plus bas, ils seraient encore en vie !
– Peut-être. Mais ils seraient de nouveau en sursis, comme nous tous. Et si nous étions restés à 6 000 pieds, nous n’aurions probablement rien touché, ou nous aurions tapé sur les Américains ! Et l’infanterie aurait eu de lourdes pertes qu’on leur a sûrement évitées !
– Je sais ! Mais je vais devoir vivre avec ça maintenant.

………
A Solenzara, après le débriefing, le major prend Hernould à part.
Capitaine, la décision que vous avez prise était courageuse. Risquée certes, mais très courageuse. Le but de la mission était de fournir un appui au sol et si on ne voit pas la cible, on ne sait pas fournir d’appui.
– Mon major, je me sens responsable de la mort des gars du
Ketje !
– Je sais ce que vous ressentez. Comme commandant de groupe, je dois souvent donner des ordres qui peuvent entraîner la mort de certains de mes hommes. C’est le pire côté du commandement, mais il faut le faire ! Le groupe est en repos jusqu’au 10. Je vous accorde deux jours de permission. Sortez de la base et aller vous aérer l’esprit. C’est un ordre, capitaine !
– A vos ordres, mon major !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 11:08    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Il y a quelques bons anecdoctes à raconter sur les Nisei, quelques personnages à mettre en valeur et quelques coloriages à faire ! 8)

Sûrement.
Fais moi signe à l'occasion… mais les Nisei ne sont pas ta première priorité Wink
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 15:19    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Il y a quelques bons anecdoctes à raconter sur les Nisei, quelques personnages à mettre en valeur et quelques coloriages à faire ! 8)


Commence par Daniel Inouye. Après la guerre, cet homme a eu une carrière politique et est devenu sénateur de l'état de Hawai. Fonction qu'il a occupé jusqu'à sa mort en 2012.
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 17:38    Sujet du message: Re: Février 1944 en Italie Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

2 février
La campagne d’Italie
Opération Crossroad
Front italien[/b] – Depuis septembre, le IVe Corps US n’a cessé de voir partir pour la France des grandes unités et des moyens.


Petite coquille : c'est le IIe CA US qui est en Italie, le IVe CA lui est en France (il sort justement de l'opération Dagger).
_________________
“Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon)
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MessagePosté le: Mar Mai 01, 2018 18:51    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, confusion avec le IVe CA français.
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 08:17    Sujet du message: Répondre en citant

12 février
La campagne d’Italie
Brazil
Front italien
– Les premiers éléments de la 1ère Division d’Infanterie brésilienne montent en ligne. La division va venir s’installer à la jonction entre le Corps de Montagne italien et le IVe Corps français. Elle dépendra pour l’instant de celui-ci. Avec cette unité doit arriver dans quelques jours un escadron sur P-47. La division, à l’instar des Belges, disposera ainsi de son appui aérien national.
Dans le même esprit, la plaine des Marches voit l’arrivée du Squadron 417 RCAF, destiné à appuyer la division canadienne. La Couronne britannique réussit là un numéro d’équilibriste : après les accords passés avec les Sud-Africains, il faut montrer que tous les enfants du Commonwealth sont égaux devant leur mère patrie. D’où, pour faire plaisir aux Canadiens, le transfert de cette formation dotée d’un matériel moderne, en l’occurrence des Spitfire IX.


13 février
La campagne d’Italie
Satisfaction allemande
Bologne
– La réunion qui se tient ce matin à l’état-major de la XIV. Armee rassemble autour de Kesselring les principaux responsables de la Wehrmacht sur ce front. Comme deux mois plus tôt, on est très satisfait. Comme leurs alliés anglais quelque temps plus tôt, les Américains ont échoué à percer la Gottenstellung. Depuis six mois, la seule fausse note sur ce théâtre a été la progression française le mois précédent – quelques kilomètres seulement. Dans ce secteur, le départ de la division belge pour le front français fait d’ailleurs plaisir aux généraux allemands : leurs remplaçants seront certainement non aguerris.
Cela confirme la tendance observée par l’Abwehr d’un affaiblissement des forces alliées sur ce front, d’où sont retirées des unités vétérans, qui partent pour la France et sont remplacée par des troupes novices. On note aussi que la logistique alliée ne peut visiblement pas alimenter à la fois les fronts grec, français et italien. En Italie, cela fait six mois que l’on ne voit plus d’offensive sur toute la largeur du front, mais seulement des attaques locales. Celles-ci ont été à chaque fois des échecs coûteux pour les Anglo-Saxons. La dernière n’a même pas nécessité l’intervention de la Herman-Gœring.


14 février
La campagne d’Italie
Remaniements alliés
Rome
– Une réunion similaire à celle de la veille se tient coté allié. On n’y parle cependant assez peu du galop d’essai loupé de la 91e DI-US, bien que cet échec confirme le problème tactique, pour l’instant sans solution, du franchissement de la ligne Gothique. Non, le principal sujet de préoccupation est stratégique : la réorganisation du corps de bataille allié suite aux départs des unités du corps français. Quelles opérations seront possibles sur ce front avec les nouvelles forces à la disposition des Alliés (et co-belligérants…) ?
Chacun y va de ses idées et de ses propositions. Ce sont les Italiens, trouvant des alliés inattendus chez les généraux français, qui voient leur plan sélectionné. Ils font accepter une poussée au centre du front, au nord de Florence, baptisée opération Magnifico. Reste à l’exécuter ! Ce sera pour le mois de mars.


15 février
La campagne d’Italie
Renforts discrets
Corfou
– L’île, offerte aux Alliés par le ralliement italien, voit aujourd’hui l’installation du Squadron 21 SAAF. Cette unité vole sur un mélange disparate de Martin Baltimore, de Douglas DC-3, d’Avro Anson et d’inusables Westland Lysander. En effet, l’île est un sanctuaire discret, idéal pour les missions que devront accomplir ces appareils, principalement au bénéfice des maquis italiens et yougoslaves.


16 février
La campagne d’Italie
RAS
Front italien
– Tout est calme. Chacun reste dans son trou à observer l’adversaire, le tout sous un ciel gris et bas.


17 février
La campagne d’Italie
Moins de Panzers, plus de Panzergrenadiers
Berlin
– La situation sur le Front de l’Est empirant et les généraux de la XIV. Armee ayant fait remonter à l’OKW des rapports très rassurants sur leurs capacités à conserver « l’Italie utile » (ou ce qui en reste), le retrait d’Italie de la division blindée Herman-Gœring est décidé. L’est du front italien est de toutes façons, à part une mince bande côtière, impropre aux opérations blindées. La 15. SS Panzergrenadier Division, renforcée du 506. schw Panzer Abt, prendra le relai dans le rôle de réserve mobile et blindée.


18 février
La campagne d’Italie
Regia Aeronautica
Rome
– Une cérémonie se tient sur l’aéroport de Rome en présence du roi d’Italie et des principaux généraux alliés pour la remise de Spitfire V (dûment révisés) au nouveau 51° Stormo de la force aérienne italienne cobelligérante. A l’instar des deux autres Stormi (l’un équipé de Spitfire V, l’autre de P-39), le 51° conserve cependant un lot de Macchi Mc.205 entretenus amoureusement. Il y a donc maintenant l’équivalent d’une escadre volant sous la cocarde vert-blanc-rouge (et les armes de la Maison de Savoie) dans les cieux de la Botte.


19 février
La campagne d’Italie
Piove
Front italien
– Il pleut des cordes. Les activités sont réduites à presque rien.


20 février
La campagne d’Italie
RAS
Front italien
– Le ciel est toujours sombre et menaçant, avec des averses nombreuses. Dans les deux camps, les hommes restent au chaud. Il n’y a rien de particulier à signaler.


21 février
La campagne d’Italie
Colored armor
Naples
– C’est sous un ciel de plomb que débarque le 758e Tank Btn. Cette unité est de type “light”, c'est-à-dire qu’elle comprend trois compagnies sur char léger M5 Stuart et une compagnie d’obusiers automoteurs M8 pour le soutien d’infanterie. Elle a aussi une autre caractéristique, qui attire les regards éberlués de certains dockers, car son intitulé exact est 758e Tank Bn (c), c pour colored. Il s’agit en effet d’une unité noire, dont les hommes sont issus des meilleurs lycées (noirs) et écoles de mécanique (noires) d’Outre-Atlantique. Ils viennent en Europe pour se battre.

Guerre aérienne
Front italien
– Le lieutenant John R. Booth, du 57e FG, est l’auteur d’un quadruplé assez remarquable, dont il ne se rend d’abord même pas compte.
Sa mission du jour s’achève par un atterrissage en catastrophe, dont il sort indemne, avec un Mustang criblé de balles. Il raconte ensuite à l’officier d’opération que sa formation a été attaquée au retour d’une escorte sur le nord de l’Italie par une trentaine de Bf 109 et de Macchi 202. Le combat s’était très mal engagé et il s’était retrouvé seul face à quatre adversaires, chacun tirant de toutes ses armes. A une vitesse de rapprochement de presque 1 300 km/h, tout était allé très vite – au milieu de l’avalanche de traçantes, le lieutenant Booth devait avouer avoir senti… son scrotum se resserrer. Soudain, un choc. Son aile venait de touché celle d’un Messerschmitt qui le croisait. Booth avait vu ce dernier, déséquilibré, percuter son propre ailier. Il revendiquait donc deux victoires, qui seront confirmées par d’autres pilotes.
Mais lors du développement du film des ciné-mitrailleuses, on devait observer que pendant la passe d’armes, deux autres chasseurs adverses avaient explosé, avant même le croisement. Le lieutenant sera donc au final crédité de quatre victoires et du record du plus grand nombre de victoires pour cinq secondes de combat.


22 février
La campagne d’Italie
Pause
Front italien
– Les épisodes pluvieux continuent sur la Botte, réduisant les activités à leur minimum.


23 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Venise
– La RAF, mais aussi l’Armée de l’Air envahissent ce matin le ciel de la lagune vénitienne pour une mission Circus. Presque 150 Mustang et Spitfire s’en vont défier dans ce secteur les JG 27 et 77. Pris à deux contre un, face à des appareils dont les plus faibles, les Spitfire V de la SAAF, arrivent encore à soutenir la comparaison avec les 109 en fonction de l’altitude, les Allemands perdent pas moins de 15 chasseurs contre 7 aux alliés. Le commandant Papin Labazordière et le capitaine Georges Blanck pour l’Armée de l’Air, les capitaines Rosie Mc Kenzie, Wykeham-Barnes et Norris Stanley (RAF) et le capitaine Voss (SAAF) abattent un ennemi chacun. Le lieutenant Marshall, du Sqn 73, réalise un doublé.
Le but d’un tel déploiement de force est non seulement de sécuriser ce secteur pour les futures missions Walrus, mais aussi d’attendrir la défense aérienne allemande sur une des routes des bombardiers lourds remontant vers l’Autriche ou l’Allemagne.


24 février
La campagne d’Italie
Désengagement
Front italien
– Bataillon par bataillon commence aujourd’hui le retrait des positions arrières du IVe CA français de la 6e BMLE et de la 13e BACA. Le départ de la 6e BMLE est en partie compensé par la montée en ligne du 758e Tk Btn, qui est pour l’instant rattaché à la 1ère DI brésilienne.


25 février
La campagne d’Italie
Rien de nouveau…
Front italien
– Le temps s’améliore peu à peu. Les patrouilles reprennent et avec elles les accrochages ou coups de main. Cela ne constitue cependant pas une actualité suffisante pour figurer dans les annales des différents corps d’armée.


26 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Ciel italien
– Le 325e Fighter Group est en mission Strangle sur la ligne de chemin de fer Bologne-Florence. Les Jug inaugurent une nouvelle tactique pour s’en prendre aux tunnels. En effet, au lieu de l’habituel bombardement en piqué, qui demande une grande précision et n’occasionne en général que des dégâts superficiels, les appareils se mettent dans l’axe de la voie pour attaquer en skip bombing et les bombes vont exploser dans le tunnel. Des tests ont été réalisés à l’entrainement afin de vérifier la stabilité de l’appareil lors du largage des bombes l’une après l’autre et la méthode a été finalement validée.
Après la guerre, le lieutenant Jim Hare, du 65e FS, témoignera dans ses souvenirs de l’efficacité de la méthode, devenue la marque de fabrique du groupe : « Il arrivait que des bombes traversent tout le tunnel avant d’exploser de l’autre côté, mais le projectile explosait généralement à l’intérieur, maximisant les dégâts, et parfois, bonus (presque) inattendu, détruisant une locomotive ou un convoi que les Allemands cachaient à l’intérieur pendant la journée pour les protéger des raids. Nous avons parfois obtenu de cette façon quelques explosions beaucoup plus spectaculaires qu’à l’accoutumée, témoignant sans doute de la présence d’un convoi de munitions. »


27 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Ciel italien
– Si un calme relatif continue de régner au sol, il n’en est pas de même dans les airs. L’exploit du jour est réalisé par l’Oberst Johannes Steinhoff, du I/JG 77, auteur d’un triplé contre un raid de la 15e Air Force (un B-24 et deux P-38). En dépit des efforts alliés, la Luftwaffe a encore des crocs dans ce secteur.


28 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Corfou
– Un nouveau groupe aérien sud-africain s’installe. Le Sqn 31 (SAAF) vole sur Liberator et a comme vocation la patrouille maritime et la lutte anti sous-marine. L’escadrille vient donc naturellement s’intégrer dans l’opération Walrus, visant à neutraliser les capacités navales de l’Axe en mer Adriatique.


29 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Ciel italien
– Première mission du 1° GAVCA, ou 1st Brazilian Fighter Squadron, code radio “Jambock”. Cette unité est qualifiée de squadron par l’USAAF, bien qu’elle soit arrivée sur le front avec 48 pilotes, ce qui est le minimum pour un group.
Parmi les pilotes, on retrouve de nombreux volontaires partis se former aux Etats-Unis dès 1942, mais également des pilotes de patrouille maritime recyclés, dont certains ont participé à l’affaire de l’U-511, le 22 août 1942. Pour cette mission, le 1° GAVCA est sorti au grand complet, alignant ses quatre “vols” (rouge, jaune, vert et bleu) sous l’autorité du lieutenant-colonel Nero Moura. Le dépôt visé est détruit et tous les appareils rentrent à la base.
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Etienne



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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 08:44    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:


17 février
La campagne d’Italie
Moins de Panzers, plus de Panzergrenadiers
Berlin
opérations blindées. La 15. SS Panzergrenadier Division, renforcée du 506. schw Panzer Abt, prendra le relais dans le rôle de réserve mobile et blindée.

Guerre aérienne
Front italien
– resserrer. Soudain, un choc. Son aile venait de toucher celle d’un Messerschmitt qui le croisait.

26 février
La campagne d’Italie
Guerre aérienne
Ciel italien
– vont exploser dans le tunnel. Des tests ont été réalisés à l’entraînement afin de vérifier la stabilité de l’appareil lors du largage des bombes l’une après l’autre et la méthode a été finalement validée.


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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 08:48    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour la relecture.
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 09:15    Sujet du message: Répondre en citant

Une question pour Patzekiller : aussi bien en France qu'en Italie je vois encore pas mal d'unités blindées US utiliser le char léger M3/M5 Stuart, mais est-ce qu'à l’instar des français les américains n'auraient pas généralisé le M7 Chaffee comme leur nouveau char léger standard ?
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 09:43    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison - en dehors de quelques unités engagées sur des théâtres spéciaux, comme les Pyrénées ou les Alpes, où le poids léger des M5 les rend préférables, il faut corriger par M7. Par bonheur, il n'y a pas trop d'occurrences.
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2018 10:30    Sujet du message: Répondre en citant

Bien que le M3 pourrait être utile dans les zones montagneuses/ou vallonnées du centre et du Nord de l'Italie ou pour faire planer la menace d'un débarquement de blindés léger sur les arrières allemands.

En plus, si il s'agit de troupes noires, je vois mal les américains leur donner le meilleurs équipement, or, les Stuart sont légions car en court de remplacement dans la plupart des unités "blanche" et alliées.
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