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Divers épisodes "Les oubliés" - 1942/1943
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2018 21:27    Sujet du message: Répondre en citant

Lao-tseu : " Qui sème de l'orge récolte de l'orge. Qui sème des courges récolte des courges. Rien ne vient de rien. Lorsque vous arrivez à un résultat qui vous déplaît n'oubliez pas qu'il est le résultat de ce que vous avez fait".
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Jeu Mai 10, 2018 07:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je n'ai pas que des textes gais Archibald, d'ailleurs si tu suis la campagne des Salomons, j'ai un coloriage "très fun" aussi ... Cool Mais je vais très bien, on se rassure, c'est juste que la guerre c'est moche et sale, faut aussi le dire de temps en temps ... Quand on voit la communication que l'on fait desssus, les japonais avec leurs mascottes Kawai, la Turquie avec ses enfants martyrs, l'Iran avec ses clés du Paradis en plastiques distribuées aux recrues ... Bref la fin.


tu prêche un converti là! Et n'oublions pas Farfour, le Mickey Mouse du Hamas (Mickey Hamaouse ?) rien que pour les enfants palestiniens.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Pionniers_de_demain

Carrément flippant !
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juil 30, 2020 21:46    Sujet du message: Répondre en citant

Chers amis,

En ces temps de langueur estivale – comme l’a si bien fait remarquer notre ami Casus – il est bien normal que le travail ralentisse … Aussi, alors que je m’apprête à mon tour à m’absenter pour deux petites semaines de repos bien mérités au Bel paese, je ne voulais pas partir sans offrir à ceux qui le souhaite une petite friandise – ce qui me donne aussi l’occasion de déterrer ce sujet qui me vit faire parmi mes premières armes, il y a maintenant presque 3 ans … Soupir …

Bref ! Rien de bien FTL-ien ici, juste, une de ces nouvelles de mon cru, comme je les affectionne, et qui plaira peut-être aux plus marins d’entre nous. L’idée n’est pas uniquement de moi – j’avais lu quelque chose d’approchant il y a bien longtemps, et l’ai simplement amélioré (du moins je l’espère). Après Sekhmet, la comtesse Bathory et les Vélociraptors (entre autres invités), place donc à :

Au plus profond des flots
Mer de Norvège, quelque part au Nord des iles Féroé, 4 décembre 1986, par 150 mètres de profondeurs.

À bord de l’USS Honolulu, la vigilance lutte avec l’ennui. Troisième de sa classe – les redoutables Los Angeles – et sorti du chantier naval il y a peine plus d’un an, le sous-marin nucléaire d’attaque a rejoint la flotte de l’Atlantique au milieu des Sturgeons pour l’ennuyeuse et traditionnelle partie de cache-cache entre l’Islande et la Norvège. Les Boomers rouges sont bien plus au Nord, vers le cercle polaire … Seules les SSN rouges (Victor et Alfa, pour la plupart) se risquent dans le secteur. De temps à autre, en étant patient, on peut espérer croiser un Oscar et s’en approcher … Pas pour le tirer bien sûr, mais bien pour récolter le maximum d’informations sur ces mystérieux opposants, de la si discrète et si puissante flotte du Nord. Qui sait, un jour viendra peut-être où il faudra les affronter – le plus tard possible évidemment, mais avec les soviets on ne sait jamais. Et justement …

‘Commandant, contact Sierra 1 non identifié à 15 nautiques dans le 240.’

C’est le chef-opérateur à la veille acoustique qui vient de parler. En une fraction de seconde, le nouveau venu est classé, répertorié et apparait sur la table de combat du central navigation. Un simple point S1, sur le quadrillage bleu uni de l’océan … Le commandant, vissé à sa place comme tout bon marin, avise du coin de l’œil l’objet et demande :

‘Non identifié ? Comment cela ?’
‘Impossible à dire, Commandant. L’ordinateur analyse les données depuis que nous l’avons entendu, mais rien dans sa bibliothèque ne se rapproche de près ou de loin à son profil.’
‘Un biologique ? Un effet de mouvement de terrain ?’
‘J’en doute. On ne l’entendrait pas d’aussi loin. Et puis, ca n’a pas le profil. On dirait plutôt … une superposition de bruits divers. »
« Par contre, une chose est certaine, il va croiser notre route. »
C’est l’officier en charge de navigation qui vient d’intervenir.
« Cap, vitesse ? »
« 110, 3 nœuds environ selon les données de l’antenne. »
« Pas un pressé notre ami ! Et puisqu’on ne sait qui il est, rappelez l’équipage aux postes de navigation silencieuse en attendant de voir. Avant lente, déployez l’antenne au maximum. Nous verrons bien si notre super-ordinateur arrive à mettre un nom sur ce visage. »


Dans le sous-marin, la lumière passe au rouge. Immédiatement, l’activité se fige. Les hommes de repos cessent toutes leurs activités, ceux de quart redoublent de vigilance. A bord de l’USS Honolulu, plus rien ne bouge … Plus un placard qui s’ouvre, plus un objet que l’on ne déplace … Dans la cuisine, les commis arrêtent de faire la vaisselle tandis que le cuistot se demande comment il va réussir à faire son service à l’heure dans ces conditions. Le navire s’efface, dans le monde du silence.

« Sierra 1 » continue sa morne route, à 6 kilomètre-heure à peine. Le Los Angeles ayant lui-même réduit sa vitesse, la situation n’évolue plus qu’avec une lenteur désespérante … Dans le bloc navigation, les deux points sur la carte paraissent flotter sur les flots comme des jouets rejetés par la tempête … Finalement, après de longues minutes de patience, l’opérateur reprend :
« On a quelque chose qui se rapproche. Le B-89, de la classe Zulu. »

A bord du moderne bâtiment capitaliste, les officiers ont du mal à réprimer quelques sourires … Un Zulu ! Des bâtiments sortis des cales entre 52 et 57, inspirés des U-Boots allemands ! Une antiquité qui ne pourrait même pas faire de mal au Honolulu, si tant est qu’il ait détecté sa présence. La tension de ces derniers instants s’efface un peu – mais l’équipage n’en reste pas moins professionnel …

« Qui s’en rapproche ? C'est-à-dire ? C’est le 89 ou pas ? »
« C’est celui dont la signature correspond le mieux. Mais il y a d’autres bruits en superpositions. Et je suis certain que ca n’est pas un parasitage.»
« Montrez-voir »

Ou plutôt écoutez-voir – à ceci près que le poste écoute affiche les fréquences reçues sur un écran cathodique, afin de faciliter les comparaisons. Le commandant quitte à pas feutrés son fauteuil de pacha pour considérer l’outil. Il affiche effectivement une large bande blanche, sur sa partie gauche … L’officier passe le casque et le patron du navire se retrouve un bref instant plongé dans le monde sombre qui entoure les deux sous-marins.

Effectivement, par-delà le moteur pétaradant du soviétique, il y a comme un grattement … Le commandant repose le casque – il n’a jamais totalement cru en ces machines pleines de technologies. En cas de doute, rien ne remplace l’oreille de son opérateur – même si ce n’est pas la procédure. Et il pose donc la question :

« Qu’en pensez-vous ? »
« Raclement de métal broyé. Notre ami perd des bouts et a eu vraisemblablement un souci. »
« Ce qui explique pourquoi il persiste à se traîner dans l’eau. A combien est la couche limite ? »
« 115 mètres. »
« Il doit être au-dessus. Impossible pour un Zulu de descendre aussi bas. Remontez à 75 mètres, toujours en avant lente. Essayez de l’approcher par l’arrière-droit. »
« Cap au 30. »
« Maintien de la navigation silencieuse ».


Le sous-marin incline pesamment ses barres de plongées et commence à remonter vers la surface. De longues minutes passent encore avant que les deux bâtiments ne soient plus séparés que 6 nautiques.

« Situation inchangée ? »
« Oui, Commandant. Course, vitesse et profondeur inchangée pour Sierra 1 »

Bien évidemment. Vu la différence de technologies entre un Los Angeles et un Zulu, le commandant était persuadé qu’il aurait pu approcher son navire bord-à-bord, s’équiper, sortir par le sas, nager jusqu’au rouge et toquer sur sa passerelle sans qu’il s’en rende compte. Ou à la limite, dessiner un Phallus en érection sur le kiosque, s’il s’agissait de retourner aux potacheries de l’académie navale …

Bruuuh … Assez de plaisanteries stupides. La situation est sérieuse, grave même alors que des vies sont peut-être en jeu. Le commandant soupèse un instant sa décision, dans le revers de sa main – son éthique de marin l’emporte finalement.

« Activez le téléphone sous-marin et précisez-lui que nous avons pris note de ces difficultés. Proposez lui de faire immédiatement surface pour réparations ou évacuation de l’équipage selon son choix ». Même si à titre personnel, le sien ne faisait guère de doute.

L’officier préposé aux communications décroche le combiné et s’exécute. L’invite se répercute dans le monde liquide, s’amplifie, prend de l’ampleur avant d’aller toucher la carcasse 11 kilomètres plus loin. Puis, le silence revient.

« Pas de réponse ? »
« Non Commandant. »

« Curieux … Laissons lui le temps de réfléchir.. » Décidément, il ne comprendrait jamais ces fichus communistes … Qu’est ce qu’ils croyaient ? Qu’ils allaient aborder une épave, copie des anciens sous-marins allemands ?Le commandant en était là de ces réflexions quand la veille acoustique signale :

« Il tourne. »
« Il remonte, vous voulez dire ? »
« Non. Il tourne vers nous. »


Les officiers qui, il y a quelques minutes encore, échangeaient des regards taquins, sont désormais bien interloqués…

« C’est tout ? Pas de remontée ? »
« Non ce n’est pas tout. Bruit de remplissage de tubes et d’ouverture de porte, Sir. »


L’affaire devient tout à coup des plus sérieuses. Le contact fait face au Los Angeles en chargeant ses armes !

Foutus communistes. Voilà ce que c’est d’être généreux avec eux. « Envoyez un second message signalant que nous prenons note de son attitude hostile et que nous prenons les dispositions nécessaires. Concluez en précisant que, si notre offre tient toujours, nous n’hésiterons pas pour autant à nous défendre. » A l’officier responsable des armes « Charger tubes 1 et 2 avec des Marks 48. »

A l’avant du bateau, le silence n’est plus de mise. Les torpilleurs mettent sur cales, à l’aide de palans électriques, deux gros projectiles verts et oblongs, que l’on enferme derrière d’épaisses portes de métal. Les torpilles ont beaucoup changé depuis 1942 … Celles –ci peuvent être téléguidées filairement, bénéficient de senseurs acoustiques et portent à 40 km à 100 km/h. Une arme mortelle, dont l’URSS ne dispose pas d’équivalent.

« Alors ? »
« Attitude ennemie inchangée Sir. »


Le glissement sémantique qui vient de s’opérer n’échappe à personne. La tension monte encore d’un cran …

« Noyez les tubes 1 & 2. »
« Fait, Sir ».


Encore quelques instants de silence, de calme et de peur … avant que tout bascule.

« Signes de lancement au 30, Sir ! »
« Lancez 1 & 2 ! »
« Tubes 1 & 2 lancés Sir ! »
« Coupez les câbles ! Avant toute, Cap au 100, profondeur 250 mètres ! Combien de projectiles ? »
« Quatre ! »


L’enflure … L’Honolulu bondit en avant, sur sa gauche et vers le fond tandis que ses deux projectiles filent désormais en toute autonomie vers l’ennemi. Le bloc passerelle s’incline alors que le sous-marin s’enfonce. Accroché à son poste, le chef-opérateur acoustique tente à présent de percevoir quelque chose dans le tintamarre des moteurs et des grésillements.

« Projectiles à 3 nautiques ».
« Inclinaison des barres au maximum ! Cap au 350 ! Larguez un leurre ! »


Le sous-marin se tourne un peu, pour faire face aux projectiles alors qu’il continue de plonger. Sur son arrière, un bloc bruyant se détache et entreprend de faire des bulles et du raffut …

« Trajectoires des anguilles ennemies ? »
« Nous cavitons, Sir, je fais au mieux ! Une … non deux s’éloigne. Nous les avons détournés ! »
« Quatre moins deux ca fait toujours deux ! »
« Profondeur stabilisé à 265 mètres ! »


C’est plus que demandé – mais à cette vitesse, rien d’étonnant à ce que l’officier de barre ait du mal à gérer finement sa trajectoire.

« Maintenez la course pour l’instant. Chargez une MOSS en tube 3 ! »

La MOSS : mobile submarine simulator. un mini-engin lancé par le tube torpille, mais sans aucune charge explosive. Son rôle n’est pas de détruire l’adversaire mais de l’induire en erreur, en suivant une trajectoire définie tout en faisant plus de bruit que son lanceur … Un leurre donc, mais technologiquement élaboré.

« Les deux projectiles nous rattrapent peu à peu ! »
« Damn It ! » La Type 53 Soviétique peut pousser jusqu’à 45 nœuds … L’Honolulu ne peut pas dépasser les 20 nœuds en plongée. Et pourtant, ces senseurs sont très inférieurs à ceux de la Mark 48. A cet instant, l’opérateur acoustique enlève son casque en toute hâte, alors qu’une explosion manque de lui vriller les oreilles.
« Explosions au 40, Sir ! Contact Sierra 1 perdu ! » Aucun cri de joie n’accueille la nouvelle.
« Bien, mais ca ne règle pas le problème … »

Des instants d’effroi terribles suivent, alors que la mort se rapproche à grand vitesse du bâtiment.

« Tube 3 paré Sir ! »
« Lancez cap 110 ! »


Sitôt réglée pour suivre le cap défini, la MOSS quitte son antre pour disparaitre à jamais dans les ténèbres.

« Remontez à 50 m, on va tenter de la perdre dans la couche limite. » Et si d’aventure, il faut abandonner le navire, ca sera plus facile à faible profondeur …
L’opérateur a remis son casque. « Un projectile perdu. Reste un dernier ! Il est tout proche. »
« Virage brusque au 180 ! Préparez vous à l’impact et équipes de sécurité à leur poste ! »


Dehors, dans le noir de l’Atlantique, un projectile vert fluorescent touche la coque de l’américain, lancé à pleine vitesse. Elle frappe le flanc du compartiment moteur, à tribord … sans exploser. Puis, comme saisi d’une énergie malveillante, elle rebondit, reviens à la charge, passe sur le dessus du Honolulu et commence à s’acharner sur le kiosque tel un mouflon enragé. Dans tout le navire, les coups redoublés se répercutent, angoissants, curieusement obscènes … et pourtant bien éloigné de l’explosion redouté.

« Qu’est ce que c’est que ces conneries ? »

Un silence consterné suit. Aucune idée … Mais par contre, le Los Angeles n’est toujours pas sorti d’affaire ! Un mauvais coup pourrait bien compromettre l’intégrité de sa coque, déclenchant une voie d’eau …
Finalement, après un ultime impact rageur qui fait voler un gros bout du revêtement du pont, le projectile abandonne, son moteur en panne. Tête en bas, dépité, il flotte un instant avant de commencer à couler alors que sa proie s’éloigne et disparait.

L'USS Honolulu attendra plusieurs minutes avant de se risquer à abaisser sa vitesse. L’océan sera alors revenu a son silence. Impossible de trouver trace de son mystérieux assaillant, englouti par les abysses. Les impacts, bien que ne remettant pas en cause la survie du bâtiment, auront eu tout de même raison de son antenne de communication. Il faudra donc attendre 4 jours et le retour à Holy Loch pour que l’on puisse informer la hiérarchie sur la curieuse et dangereuse rencontre qui s’était faite dans la mer de Norvège – n’eut été le témoignage unanime de tout un équipage et les dégâts subis, le rapport n’aurait rencontré que l’incrédulité et l’hilarité. Mais, faute de savoir quoi en faire, on se contentant de l’enterrer. Surtout que l'amirauté soviétique, approchée avec humeur, mais aussi avec précaution - après tout, cette histoire ne ressemblait guère à ses manières - opposa un démenti formel quand à la présence d'un de ses bâtiments sur zone (ce qui était attendu) tout en reconnaissant avoir récemment subi des événements hostiles "traités comme il se doit" (ce qui l’étais beaucoup moins). Ce fut au tour de l'US Navy de jurer n'y être pour rien - le retour en catastrophe d'un Alpha endommagé à la base de Kola, observé par les satellites, trouvait par contre ici tout son sens ...
L'affaire en resta donc là - à ceci près qu'instruction fut donnée à tous les autres navires de l’OTAN patrouillant dans le secteur de faire bien attention en cas de rencontre avec … un fantôme ?

Voilà, j’espère que cela aura plu à ceux qui ont eu la patience de lire ce clavardage jusqu’au bout. Je pars samedi, et passerai de temps en temps sur le forum si je le puis. En attendant, prenez soin de vous, c’est l’essentiel.
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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste


Dernière édition par demolitiondan le Ven Juil 31, 2020 22:09; édité 4 fois
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Dronne



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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 07:20    Sujet du message: Répondre en citant

xxx a écrit:
un projectile vert fluorescent touche la coque de l’américain, lancé à pleine vitesse. Elle frappe le flanc du compartiment moteur, à tribord … sans exploser. Puis, comme saisi d’une énergie malveillante, elle rebondit, reviens à la charge, passe sur le dessus du Honolulu et commence à s’acharner sur le kiosque tel un mouflon enragé


xxx a écrit:
Finalement, après un ultime impact rageur qui fait voler un gros bout du revêtement du pont, le projectile abandonne, son moteur en panne. Tête en bas, dépité, il flotte un instant avant de commencer à couler alors que sa proie s’éloigne et disparait.


Je l'ai lu plusieurs fois et je n'ai pas compris Embarassed Embarassed C'est quoi ce machin???


Mais l'idée du graffiti "suggestif" m'a fait beaucoup rire!
D'ailleurs est ce que c'est arrivé?
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 07:40    Sujet du message: Répondre en citant

Ca me fait penser à la séquence d'ouverture du film "Abyss" de James Cameron, ou peut-être à "A la poursuite d'Octobre Rouge"?
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loic
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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 08:16    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
le retour en catastrophe d'un Alpha endommagé à la base de Kola, observé par les satellites, trouvait par contre ici tout son sens ...

Qu'un satellite puisse photographier l'arrivée d'un sous-marin oui, mais avec une précision permettant de déterminer qu'il est endommagé ? Shocked
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Van Gogh



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Messages: 190

MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 08:22    Sujet du message: Répondre en citant

Un satellite Keyhole a une résolution de l'ordre de 5 à 10 cm pour la série KH11 lancée à partir des annéess 1970 : ça peut suffire pour voir qu'il maqnue des morceaux de la coque externe, des parties enfoncées ou brûlées.
Redoudablement efficace, ces engins... Hubble en est quasiment un, aux équipement permettant de compenser la rotation de la Terre (pour pointer un endroit sans flou de déplacement) près.

J'aime bien le récit et son côté fantastique. J'aurais presque mis une date significative (nuit de Walpurgis ou le 31 octobre), mais ça marche bien.
En tout cas, l'USS Honolulu a eu de la chance de tomber sur un simple fantôme, et pas sur cess navires là.
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demolitiondan



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Messages: 9250
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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 08:42    Sujet du message: Répondre en citant

Merci aux lecteurs - j'ai eu craint que ca ne plaise vraiment pas ! Rien d'ambitieux ou de vraiment sérieux ... Appelons ca une digression.
@ Dronne : ben le vaisseau inconnu agit visiblement comme un sous-marin et a lâché une bordée de 4 projectiles ressemblant beaucoup à des torpilles (guidées, et même bien guidées !) qui luisent dans le noir et dont la seule arrivant à destination n'a pas explosé. Elle s'est donc acharnée de frustration sur le pauvre Honolulu ... De là à lui prêter une forme de conscience maléfique ..
Non non, je ne crois pas que cela soit arrivé de dessiner des trucs coquins sur le kiosque d'un adversaire ! C'est une boutade, destinée à mettre en exergue la grosse grosse différence d'époque - et donc de technologies - entre les deux engins !
@ Capitaine : il y a effectivement quelques inspirations ... Wink

Conclusion apocryphe : il y a quelque chose qui rode sous les mers ...
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FREGATON



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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 09:24    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:

Mon commandant, contact Sierra 1 non identifié à 15 nautiques sur le 240.’
Le "mon" est de trop...!! et s'agissant d'un relèvement on dit "dans" et non "sur"
Citation:
Le commandant, visé à sa place comme tout bon marin,
Vissé plutôt..
Citation:
« Course, vitesse ? »
On dit "cap" ou "route" en français.
Citation:
Effectivement, par-delà le moteur diesel pétaradant du soviétique, il y a comme un grattement
Si on entend un moteur diesel, cela veut dire que le Zulu est au schnorkel et donc à l'immersion périscopique...
Citation:
Préparez vous à l’impact et équipes de contrôle de dommage à leur poste. »
Traduction littérale de l'anglais "damage control team", en français "équipe de sécurité".

En tout cas c'est une petite histoire bien sympathique Applause...
Le Hollandais volant se serait-il mis au gout du jour en devenant sous-marin...??

Quant au vert fluo des projectiles je proposerais bien un phénomène de bioluminescence vu la vitesse des engins et le fait qu'il doit y avoir pal mal de plancton dans ces eaux...
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Démo Dan.

Agressive cette torpille fantôme lol. Elle ne veut pas lâcher l'affaire. Mort de rire pour la teub peinte sur le kiosque.

Y a une histoire comme ça dans Red Storm Rising, ou un commandant surprends au périscope, un voilier avec un commandant qu'il connait et une très jolie jeune fille, sur le pont en train de
...bref... dans une position très fâcheuse, comme dirait Adolfo Ramirez. Et le salopiaud de faire une vidéo de la chose...

Y aussi une histoire de baleines amoureuses enregistrées au sonar. L'opérateur sonar en a fait une cassette audio qu'il a gardé et passe a ses conquêtes d'un soir...

Je plussoie pour les satellites espions.

Un scientifique (nommé Fried, comme le poulet du Kentucky) avait déterminé dès le début (1962) que le plus petit détail visible a travers la turbulente atmosphère terrestre, serait de 2 inch / pouces soit 5 cm et des poussières.

La NRO (l'agence des satellites espions) s'est ruée a l'attaque et 10 ans plus tard, le KH-8 approchait cette limite. 2.3 pouces soit exactement 6 cm. Depuis 160 km d'altitude !

Dans KH-11, "K H" c'est les initiales de Key Hole, soit - trou de serrure.
Tout les satellites espions américains depuis 1963 s’appellent donc les "trous de serrures" suivis d'un numéro pour les différencier.

Un cynisme pareil, c'est invraisemblable...

Shocked
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Dernière édition par Archibald le Ven Juil 31, 2020 11:48; édité 1 fois
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Dronne



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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 10:32    Sujet du message: Répondre en citant

U Boats est un anglicisme, et U-Boote veut dire sous marins (c'est du pluriel) en allemand donc il faut choisir, c'est comme si un allemand disait "ein französische sous marin"
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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

Dronne a écrit:
U Boats est un anglicisme, et U-Boote veut dire sous marins (c'est du pluriel) en allemand donc il faut choisir, c'est comme si un allemand disait "ein französische sous marin"


"Elle ment. Elle ment en allemand. Majesté, das ist eine kolossale Konspirazion"
Don Salluste.

Je crois que la règle d'orthographe admise est que les emprunts à une langue étrangère suivent les règles du pluriel du français, plutôt que celle de leur langue d'origine. On dit des concertos, pas des concerti, et donc des U-Boots.
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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:

Un cynisme pareil, c'est invraisemblable...
Shocked


Certains y verront la simple et candide application de leur bonne conscience et de leur droit moral à conduire les affaires du monde, et pour ce faire à l'espionner le cas échéant. Les autres puissances rêveraient de pouvoir en faire autant.
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Dronne



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MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 11:28    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, pas de soucis, mais dire U boot allemand est aussi ridicule que dire soldat militaire, vache bovine ou eau de vie alcoolisée
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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Ven Juil 31, 2020 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

JPBWEB a écrit:
Archibald a écrit:

Un cynisme pareil, c'est invraisemblable...
Shocked


Certains y verront la simple et candide application de leur bonne conscience et de leur droit moral à conduire les affaires du monde, et pour ce faire à l'espionner le cas échéant. Les autres puissances rêveraient de pouvoir en faire autant.


ça, c'est (bien) dit !

Citation:
"Elle ment. Elle ment en allemand. Majesté, das ist eine kolossale Konspirazion"
Don Salluste.


Allez hop ! Au barbaresques !
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
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