Fantasque Time Line

[FREGATON]

[Casus Frankie]

Merci Fregaton

Très intéressant, et proche par bien des aspects des coutumes de salle de garde d'hôpital – au temps, bien sûr, où les directeurs administratifs des hôpitaux n'avaient pas encore eu la peau (dans la plupart des établissements) de cette institution représentant l'insupportable indépendance d'esprit des médecins.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Anaxagore]

Je donne un exemple de repas présidé dans un de mes livres https://www.amazon.fr/dp/B00X3JOU9M
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[demolitiondan]

Merci à tous 8)
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Imberator]

[Capu Rossu]

Bonsoir,

Frégaton a écrit :

[Etienne]

Bonsoir,

Cinq Panaché?

ça fait beaucoup trop de limonade, ça...
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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"

[FREGATON]

[demolitiondan]

Cher Imberator, avec ou sans crise, je n imagine pas que le canal reste une entreprise étrangère Ad Vitam Eternam et que l Egypte n y soit pas associée 8)
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Imberator]

[Atatürk]

Peut être que cela a déjà été évoqué comme question (quoi que je ne sais pas si elle doit être écrite ici) mais comme je n'arrive pas à le voir (la FTL est si vaste).

Nasser arrive t-il au pouvoir en FTL,aussi? Ainsi qu’éventuellement certains personnages bien connus du Moyen-Orient OTL comme Saddam Hussein ou Hafez el-Assad par exemple?
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"Paix dans le pays,paix dans le monde"
Mustafa Kemal Atatürk.

[Casus Frankie]

Ce genre de choses n'a été évoqué que par Capitaine Caverne, dans sa saga "post-FTL" très personnelle.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Imberator]

[demolitiondan]

Chers amis, ce soir on lorgne du coté de la nuit, pour quelque chose de fantastique, mais pas vraiment gai :

Chevalier du ciel

Hambourg, Nuit du 22 juillet 1943

Assis à son poste de pilote, le pilote et First Lieutenant Jean Hautcoeur observait défiler l’obscurité par-delà les larges ailes de son Halifax. On voyait à peine l’extrémité de cet appareil, par cette nuit quasiment sans lune. Vraiment, il ne regrettait pas son engagement volontaire dans le Bomber Command.

Seul porter des coups aux teutons comptait pour le français. Elevé dans le mépris de l’ennemi d’outre-Rhin, il partait en croisade chaque nuit de mission, ignorant les doutes et peurs de ses collègues anglo-saxons (1). Seule la vengeance importait. Vengeance pour sa mère morte lors des bombardements d’artillerie sur Reims, lors de la première guerre ! Vengeance pour son pays occupé et martyrisé sous la botte teutonne ! Et même vengeance pour son père, obscur capitaine d’infanterie ayant combattu à Verdun et au Matz, mort durant l’entre-deux-guerres après une misérable carrière de peintre dadaiste. Le pauvre avait été broyé par ce qu’il avait vécu, était devenu pacifiste et mourut renié de tous, son fils compris.

Jean Mercx était son vrai nom, mais son équipage s’en moquait bien. Et lui aussi à vrai dire. Reniant cet héritage honteux, il avait pris le nom de son beau-père. Un soldat, un vrai, qui avait servi dans les cuirassiers. Et qui l’avait adopté comme son fils, le digne héritier de la famille. Signe d’estime, il lui avait offert son sabre pour « mener » le combat. Touchante attention de ceux qui étaient devenus sa famille d’adoption, puis sa vraie lignée, mais qui le faisait évidemment passer pour un original auprès des maniérés anglo-saxons.

Il avait donc fait honneur au nom des Hautcoeur, en portant l’acier et le fer en pleine poitrine du Reich. Et tant pis s’il fallait, pour cela, s’arranger un peu avec le Règlement. Son bombardier se débrouillait toujours pour voler un peu plus haut que les autres, loin des loups qui attaquaient les anglais par en-dessous. Ou dans la position la plus éloignée de l’axe probable d’interception … L’avantage de la technique du Flow, mise en place par les anglais : chaque appareil était autonome dans la nuit. Pour une fois que la perfide Albion servait à un français (2) !

Mais ce soir, ce qu’il l’animait, le tenait éveillé, c’était évidemment l’opération Gomorrah. Dans le ventre de son Halifax, et de tous les bombardiers autour de lui, plus de 2.5 tonnes d’acier pour les germains. Et, à ce qu’on lui avait dit, une nouveauté incendiaire. Arrivant au-dessus de la ville, illuminée par les incendies et les pathfinders, il gouttait un air d’apocalypse, indifférent et méprisant envers les faisceaux de projecteurs et les traçantes qui montaient vers le ciel, accompagnées de volutes de chaleur. Oui ce soir, le pilote français était peut-être un simple bloc de haine, qui souriait à la vision d’une ville aux rues de feu, éclairage mortel d’une architecture en cours de démolition.

Passant au-dessus du large quadrilatère illuminé, il attendait le signal de son navigateur-bombardier, un écossais à l’accent détestable. Mais un catholique comme lui, c’était déjà ça. « Launch ! Bomb Away ! ». Le bombardier fit un bond en l’air alors que sa charge filait vers le sol. Et bonjour à Adolph ! Il était temps de remettre cap Nord puis Ouest vers la base.
Soudain, en plein virage, l’habitacle s’illumine comme en plein jour. L’avion est pris dans un projecteur ! Réagissant au mieux avec des gestes extrêmement professionnels, Jean Hautcoeur entreprend de faire décrire à l’appareil une trajectoire « en tire-bouchon », afin de perdre l’importun. Hélas, ce dernier s’accroche, dénonçant le quadrimoteur à toute la flak de la Ville.

Un impact, une chaleur, un regard. L’aile droite a encaissée un tir pile entre les deux moteurs, et flambe abondamment. Hautcoeur a beau activer les extincteurs, il observe du coin de l’oeil la large pièce d’aluminium se tordre sous la chaleur, alors que l’horizon devant lui bascule. Il hurle au téléphone de bord « Shit ! Bail Out ! Evacuate everybody ! ». Il n’était pas prévu que les boches soient aussi efficaces, ce sont toujours les autres qui se font toucher d’habitude. Et sur ces pensées aussi maladroites que sa démarche, il se dirige vers l’écoutille la plus proche et saute dans la nuit glacée.

(1) Voir « La Vallée Heureuse », qui décrit bien les sentiments d’un équipage de l’ADA lors des bombardements de nuit sur la Ruhr.
(2) Ce genre de comportement est attesté OTL pour le groupe de bombardier « Guyenne ». Le chef d’escadrille en fera les frais.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Archibald]

Donc Hambourg flambe comme OTL ? c'est vrai que tant qu'il y aura Tonton Harris au bomber command, les allemands n'ont pas finit de déguster...

beau texte.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."