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1940 - La France continue la guerre
 
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L'honneur d'un général
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Sep 14, 2017 20:35    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi pas en ce cas l'Infanterie-Ersatz-Bataillon 11, qui s'occupait de l'intendance ?
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loic
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MessagePosté le: Jeu Sep 14, 2017 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ca paraît bien.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Sep 25, 2017 20:18    Sujet du message: Répondre en citant

Dernier épisode avec le soutien d'Etienne comme toujours Very Happy

14 mai 1944 (1) - Fontainebleau

Depuis le rebord de la fenêtre de sa salle à manger, Corap observait l’agitation et la joie qui émanait depuis la rue. Le bruit était tellement fort qu’il en devenait presque tangible, visible et il paraissait même enfler et envahir le cœur du logis. Et il n’y avait pas que le bruit. La foule bigarrée et bariolée avait envahi la rue, contrastant agréablement avec le vert ou le kaki des troupes de passage. Quant aux multiples drapeaux qui pavoisaient chaque maison, ils parachevaient le tableau et créaient par là même une impression printanière supplémentaire. Fontainebleau était libérée. Fontainebleau était en fête. Corap ne pouvait que s’en satisfaire.

Comme tout le monde, il était également satisfait de la déroute du « Nouvel Etat Français », qui avait commis l’exploit de quitter la ville encore plus rapidement que l’armée française en 1940. Mais elle au moins était revenue ! Pour eux, par contre, ça ne risquait guère. Sauf peut-être sur la route du fort de Montrouge, où il était question d’enfermer tous ces traîtres. Que la justice, puis le bourreau, fasse son office !

Les Allemands, eux, avaient pris le temps de nettoyer et de prendre leurs affaires avant de partir. Leur repli avait été ordonné, programmé, et à son humble avis, prévu depuis l’année dernière. Le débarquement sur la côte normande n’avait fait qu’accélérer le mouvement. Un matin, on les avait simplement vus charger leurs camions, fermer leurs casernes, monter et partir. Pas de coups de feu, pas de destructions … propre et net, du moins pour lui. (2)

L’agitation était pourtant venue dans son logis, mais immédiatement après le départ des occupants. Un groupe de jeunes activistes, passablement agités et portant le drapeau rouge à égalité avec le drapeau français, avait sonné à sa porte. Pour lui flanquer un mauser allemand sous le nez, et le mettre « en état d’arrestation pour collaboration avec l’ennemi ». Curieuse accusation, surtout de la part de zazous qui étaient sûrement restés cachés depuis au moins 5 ans. Lui avait servi la France, pouvaient-ils en dire autant ? Bah, sa captivité n’avait pas duré bien longtemps, l’un des gendarmes était de sa connaissance, et avait rapidement rétabli le Droit et l’Equité. Le soir même, il était de retour chez lui. Il avait quand même jugé bon de signaler ces agissements au procureur de la République.

Cet incident l’avait toutefois rendu prudent. Qui sait ? Peut-être pourrait-on avoir peur de ce qu’il pourrait dire ? Aussi, pour sa sécurité et sa tranquillité, il avait choisi de goûter ce printemps particulier depuis chez lui, dans la mesure du possible.

De toute façon, le plus important était accompli : son nom était lavé, non par le droit, mais bien par le sang. Son fils Albert était vivant, et il était passé montrer à sa famille son uniforme d’officier ! Lieutenant dans la Seconde Division Blindée ! Après son passage en Espagne, il avait bien réussi à atteindre l’AFN, et avait honoré son engagement par la valeur, atteignant un grade important pour son jeune âge. Quel dommage qu’il n’ait pu faire Saint-Cyr comme son père, il serait surement monté très haut ! Enfin, la guerre n’était pas encore finie, il y aurait sûrement matière à de nouvelles promotions. Et l’éloignement n’avait sûrement pas altéré leurs liens, si l’on en croyait le nom qu’il avait donné à son véhicule : « La Bellifontaine (3) », quelle délicate attention ! Tous avaient fait une fête inimaginable au revenant, à commencer par son chien Sloughi, fort heureux de revoir son maître.

Le soleil disparaissait déjà derrière les arbres, sans que la clameur n’en tienne compte. La soirée était belle, le rouge du ciel disputant au noir de la terre, et les nuages, tels deux traits de pinceaux, lacéraient la toile de l’horizon. Il ne se rappelait pas plus belle vision. L’avenir promettait d’être radieux !

18 novembre 1944 – Fontainebleau


Le temps automnal, gris et morne, était à la hauteur de l’humeur de Corap, qui vivait une journée fort douloureuse. Ces mois-ci concluaient une année bien triste, se disait-il en considérant les deux courriers à en-tête posés sur son bureau.

Le premier, orné d’un simple drapeau français et manuscrit, provenait du capitaine Jean Compagnon de la seconde Division, qui avait souhaité écrire en personne. « Mon Général, c’est avec une infinie tristesse que je me dois de vous informer de la mort de votre fils, le lieutenant Albert Corap, tombé au champ d’honneur le 1er novembre lors des combats que notre unité a menés en Moselle, lors de la prise du village de Schalbach … » Le pauvre avait apparemment été frappé par un tireur d’élite, en menant une colonne motorisée dans les forêts, pas très loin des champs de bataille de son père. Croyant la localité évacuée par l’ennemi, sur la base de renseignements erronés, il était descendu de son char pistolet au poing et la Mort l’avait frappé en plein cœur.

La douleur avait été effroyable, sans commune mesure avec tout ce qu’il avait été connu auparavant. Et il avait fallu annoncer ça à Cécile … Il avait néanmoins trouvé la force d’écrire une réponse à cet officier «Nous sommes douloureusement frappés par ce deuil, mais vous, nous estimons que des sacrifices guerriers tel que le sien, qu’on nous signale nombreux à la division, et notamment dans votre régiment, sont bien faits pour faire participer nos troupes françaises à la Victoire finale, et nous mener au plus vite vers le rétablissement d’une paix avantageuse pour notre pauvre France qui souffre tant de cette longue guerre » (4), tout en saisissant l’occasion pour lui demander où son fils avait été enterré. Plus tard, il organiserait un voyage pour rapatrier la dépouille et l’inhumer auprès des siens.

C’était il y a deux semaines déjà. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, le destin ajoutait l’injure à la blessure. Le second courrier provenait du ministère de la guerre, comme le démontrait le bandeau bariolé présent en haut de page. C’était la réponse au courrier (au dossier avait-il envie de dire) que Corap avait envoyé courant septembre à l’hôtel de Brienne, et par lequel il demandait « sans que cette démarche présente le moindre caractère urgent, eu égard aux circonstances que traverse notre Nation » une révision de la décision qui l’avait frappé en 1940 et un démenti officiel quant aux propos qui avait été tenu à son encontre. C’était pour lui une simple question de justice, plus que de mots.

La réponse était la suivante (5) : « Le ministre, soucieux de l’équité dans le traitement des personnes ayant servi la Nation, a parcouru votre courrier, avec une attention dont vous ne sauriez douter. Il vous confirme dès à présent que les évènements auquel vous faites références, et auxquels vous avez pris part lors de l’année 1940, vont faire l’objet d’une enquête parlementaire approfondie avant que toute la lumière soit faite. Sans préjuger de toutes les décisions administratives ou judiciaires qui pourraient être prises, le ministre vous prie instamment de bien vouloir attendre en silence les sollicitations et/ou les conclusions de la commission qui sera mise en place. Vous voudrez bien également vous abstenir de tous commentaires ou déclarations dans la presse, susceptible de rouvrir les plaies toujours vives de notre pays. Enfin, et en ce qui concerne votre situation personnelle, l’absence de sanctions prises à votre encontre lors de l’arrêté du 8 aout 1940 (6) peut vous donner une idée de la position que le gouvernement envisage de prendre envers vous. » Suivaient les formules de politesses classiques, dont on aurait aussi bien pu se passer.

Alors c’était ça … On l’enterrait dans une boue qu’il ne fallait pas remuer, et il lui fallait se taire. Obéir en silence, et prendre sur lui les fautes de tous. Et surtout celle de son ennemi, Reynaud, qui était porté aux nues malgré toutes ses errances, et passait pour un héros parce qu’on lui avait tiré dessus (7). Lui aussi, on l’avait mitraillé, au canon de 105 même ! Ça ne donnait pas tous les droits ! Si au moins il avait arrêté de parler sur lui, passe encore … (8 ).

Non, vraiment, il ne se sentait plus à sa place, et n’avait plus la force de se défendre. Sa mémoire lui jouait des tours, et il n’était plus très sûr de ce qu’il pourrait dire pour sa Défense. Au final, se disait-il, l’oubli était peut-être le meilleur qu’il puisse espérer.

Epilogue

Atteint de pertes de mémoires de plus en plus intenses, au point de ne plus pouvoir écrire ou reconnaître ses proches, le général André Georges Corap (1878-1953) ne put aller témoigner à l’appel de la commission parlementaire mise en place à la Libération. Son nom sombra ensuite dans l’indifférence et sous le souhait de couvrir cette sombre page de l’histoire de France. On peut donc dire que l'oubli frappa par deux fois le malheureux général.

Lors de ses funérailles à Fontainebleau, l’armée française fut pourtant particulièrement représentée parmi la foule nombreuse : ses compagnons d’armes dont les généraux Noiret, Lafontaine et Denain, mais aussi le Maréchal Juin dont la présence démontrait de manière éloquente l’estime discrète de la « grande muette ».

Il fallut ensuite attendre les années 70 ou 80 avant que son nom ressorte de l’oubli lors des travaux apaisés menés sur l’ « étrange victoire » (selon les termes de Marc Bloch) de 1940. Malheureusement, il reste aujourd’hui encore une sombre effigie des errements de l’armée dans cette période, et un épouvantail pour de nombreux militaires de carrière inquiets par les réductions budgétaires.

Commentaires personnels – conclusion


Ceci conclut les modestes pérégrinations du Général André Georges Corap au sein de la FTL. Ces quelques pages de récit romancé sont issues de l’ouvrage évoqué en ouverture, qui constitue un travail fort documenté et intéressant, même si évidemment il n’est pas exempt de défauts. A mon sens, il trouve sans peine sa place dans une bibliothèque consacrée à cette période de notre histoire.

On l’aura compris, mon but n’est pas particulièrement de réhabiliter Corap, ce qui serait de toute façon présomptueux. Chacun jugera l’homme, selon ses échecs et succès, et selon les renseignements que j’ai fourni, qui ont le privilège de l’exactitude pour autant qu’on sache. Il faut voir dans ce petit texte un hommage, mais sans complaisance, qui répare peut-être un petit oubli dans la FTL. Mon but était de tracer à grand traits le portait d’un officier français typique de 1940, avec ses opinions et certitudes. Et par là même de nuancer le tableau facile à brosser d’une armée sombrant sous le poids de vieillards accrochés à leurs postes, et de jeunes officiers talentueux butant face à leurs bêtises. Je me place donc (modestement) sous l’égide de l’histoire des attitudes mentales du regretté Georges Duby.

OTL, Corap fut un maréchaliste, comme 95% de l’armée. Il croyait sincèrement dans les fausses promesses de l’Etat Français, et refusa toutes collaborations avec l’occupant. Il est donc un cas emblématique, et particulièrement parlant et « visuel » de vichyste de « bonne foi ».

Plus avant, et comme je l’écrivais plus haut, je m’interroge sur la réaction de ce type d’homme, nombreux dans l’armée à cette époque, face au Sursaut. Peut-être l’Armée obéit-elle trop bien au pouvoir politique en juin 1940, sans reddition à la Bazaine, ou désintégration comme en URSS. Enfin, je remarque que le récit fait peu mentions des désertions et redditions de masse, inévitables dans le chaos du repli. La FTL est-elle pour autant un « Best Case » de ce côté. Certes non, il n’y a qu’à voir les sinistres récits sur la collaboration et « Fabrice à Waterloo » pour s’en convaincre. Je souhaitais juste, là encore, nuancer le portrait d’une armée qui semble monolithique et debout comme un seul homme. De toute façon, les hypothèses de progression très optimistes pour l’armée allemande montrent le peu d’influence de ce paramètre dans le récit final.

Mais revenons à Corap. Alors, bouc-émissaire de la défaite de 1940 ? Oui, sans doute au moins dans un premier temps. Pour les politiques notamment, et on peut se douter qu’il paya son absence de protecteurs. Mais aussi pour les militaires de Vichy qui se garderons bien de le réhabiliter trop fort, la presse de l’époque parlant à dessein « d’acquittement » (ce qui démontre d’une accusation). Au final, il paiera, mais comme tout le monde, la sombre sinistre tartufferie de l’armée française des années 20-30, et notamment sous Gamelin. La thèse sombrera ensuite dans un relatif oubli, tant il est ridicule d’imputer la défaite de 1940 à un seul homme, même Gamelin.

Je me demande toutefois comment sa situation aurait évoluée si la France s’était rétablie comme en 1914 sur la Marne. En d’autres circonstances, aurait-il été un nouveau Lanzerac ? Ou un Castelnau ? De toute façon, l’armée française, qui n’avait pas su ou pu évolué n’a pas eu cette possibilité. Elle a été foudroyée, et Corap avec.

Je reste persuadé du fait que, avec cette armée et cette doctrine, personne n’aurait arrêté les Allemands sur la Meuse en mai 1940. Partant de là et sauf à démissionner, le souvenir de Corap était damné bien avant le 10 mai ou même le fameux discours du 21 mai, qui lui causa tant de tort, davantage même que la défaite sur la Meuse. Au final, il n’était pourtant pas le pire, loin de là, et l’Histoire a été plus tendre avec de bien plus coupables. Ce qui me rappelle d’autres histoires, par exemple sur la Marine Française en 1914 qui a payé des années de disettes budgétaires et d’incuries. Elle n’a eu l’occasion de briller, mais a quand même mené à bien sa mission, avec succès pour le coup. Je viens d’achever la lecture d’un livre fort intéressant sur le sujet, que je recommande également. Le titre est « Quand on n’a fait que son devoir ». Je crois que c’est une bonne conclusion pour cette histoire.


(1) Date sur la base du projet d’armistice fixé à l’été 1944.
(2) Corap est bien évidemment dans l’ignorance des exactions de la Gestapo et de certaines troupes en retraite …
(3) Les bellifontains et bellifontaines sont bien évidemment les habitants de Fontainebleau.
(4) Texte authentique.
(5) Il s’agit d’une version « amendée » de la réponse OTL du régime de Vichy à sa demande.
(6) Le fameux Waterloo des Etoiles.
(7) Référence à l’attentat des douanes d’Oran.
(8 ) Dans ses mémoires, Reynaud maintiendra et amplifiera ses accusations à l’égard de Corap, sans étayer davantage ses dires.

Voila, voilu, n'hésitez pas si vous avez quelques commentaires, je m'en fait sur d'autres projets concernant Fonck, et une autre idée. J'en profite (instant pub !) pour rappeler humblement que j'avais édité un petit texte sur l'aviation française "sous l'occupation" qui peut toujours être sujet à discussion, si il y a intérêt Very Happy
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patzekiller



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MessagePosté le: Lun Sep 25, 2017 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

très bien,
juste la date qui me gène un peu, le 14 mai, soit une semaine après le débarquement, ça me semble un peu court, d'autant qu'on n'a encore rien fait dans ce domaine.
le moment venu, il faudra peut etre la changer, ainsi que peut etre la localité où est censée se battre la 2e DB
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solarien



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2017 04:45    Sujet du message: Répondre en citant

Jolie texte et j'avoue être d'accord avec Pat, si le débarquement en Normandie a lieu début Mai, quasi toute la France devrait être libéré durant l'été ou au début de l'Automne.
Donc soit le fil de Corap meurt plutôt au mois de Juillet, lors d'une contre attaque allemande, soit en Novembre mais lors de combat en Rhénanie, les allemands essayant de repoussé les troupes françaises ayant franchi le Rhin durant l'Automne.
Pour Corap, j'en avais déjà parlé mais le GBM 121 parle des combats sur la Meuse.
Et je suis d'accord avec toi, la IX armée dans son état au 10 Mai ne pouvait pas arrêté les allemands, la plupart des scénarios décrivant une victoire française ont leur POD bien avant les évènements.
Théoriquement, le moyen pour faire une victoire française sur la Meuse en 1940, c'est une tempête qui empêche l'aviation allemande d'intervenir sur le front du 10 au 20 Mai 1940.
On obtient un combat sur des terrains légèrement boueux.
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Hendryk



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2017 05:38    Sujet du message: Répondre en citant

Très beau texte. Malgré ses erreurs et ses faillites, on a pitié de Corap.
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2017 06:48    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Très beau texte. Malgré ses erreurs et ses faillites, on a pitié de Corap.

Tout à fait. C'était un général raisonnablement compétent pour son poste, placé dans une situation impossible, non seulement le 10 mai 1940 mais bien avant. Et il n'a pas démérité. Ni lui ni un autre n’aurait pu obtenir un meilleur résultat. Malheur aux vaincus.
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delta force



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2017 08:39    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
très bien,
juste la date qui me gène un peu, le 14 mai, soit une semaine après le débarquement, ça me semble un peu court, d'autant qu'on n'a encore rien fait dans ce domaine.
le moment venu, il faudra peut etre la changer, ainsi que peut etre la localité où est censée se battre la 2e DB


+1
surtout que dans d'autres éléments de la chrono je crois me souvenir que le 113e RI se bat en Allemagne à l’autonome 44.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Sep 27, 2017 18:59    Sujet du message: Répondre en citant

Schalbach est pas loin de Sarrebruck, ca peut coller avec le 113ème. Après, j'ai donné ces dates un peu sur un lancer simple, on peut modifier sans soucis. Sauf à caler la libération de Paris en décembre ca changera rien. Merci pour les compliments ! Very Happy
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