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Birmanie-Chine, Avril 1944
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Imberator



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 00:26    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Il est heureux que les idées de base aient évolué car notre stratégie de l’écureuil était une préparation trop ou pas assez forte.

Non ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 07:19    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
Non ?

Oui, bien sûr.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 10:47    Sujet du message: Répondre en citant

11 avril
Campagne de Birmanie et Malaisie
Après Black Prince
Rangoon
– Une réunion d’état-major se tient au plus haut niveau pour un débriefing à chaud de la campagne en présence de tous les responsables opérationnels et de l’ABDAF. La reconquête de la Birmanie est un indéniable succès en dépit de pertes plus élevées que prévues. Si les Japonais ont perdu trois divisions, plus, semble-t-il, une division de l’ANI, la 1ère Division Birmane est hors de combat, la 81e West African Division ne vaut guère mieux et les 7e et 8e Divisions Indiennes ont subi de lourdes pertes – elles sont dans le même état que la 5e DI britannique et la 14e Indienne quatre mois plus tôt et sans la victoire, elles seraient à la limite de la rupture. La 19e Division Indienne s’est bien comportée malgré un taux de pertes dépassant 25 % – par chance, elle a été engagée sur une zone délaissée par les Japonais au début de la campagne.
La 7e Division Indienne est apparue très performante, menant de nombreuses actions de débordement en pleine jungle. Dans toutes les brigades, des officiers et sous-officiers devraient suivre l’entrainement à la guerre dans la jungle assuré par la 13e brigade. Il faudra aussi renforcer la dotation des unités du génie en matériel de franchissement, compte tenu des difficultés rencontrées par certaines divisions.
Les deux tiers des blindés sont indisponibles : engagés en soutien direct de l’infanterie sur un terrain difficile, les trois brigades ont eu à souffrir d’un terrain que l’ennemi avait eu quatre mois pour fortifier et d’un potentiel antichar inattendu de la part des soldats du Tenno. Va-t-on les réunir en une grande division blindée à l’européenne ou se contenter de les utiliser séparément pour appuyer les divisions d’infanterie ? La question est laissée en débat.
L’excellent comportement de la brigade parachutiste appelle des commentaires sur l’enveloppement vertical dans ces zones difficiles. Tous les participants sont d’accord pour souhaiter la création d’une vraie division aéroportée indienne, en lui adjoignant des renforts venus d’Europe si le conflit s’achève à temps là-bas. De même, en matière d’opérations spéciales, on note la validité du concept de base fortifiée sur les arrières de l’ennemi, ravitaillée par air grâce à un corps aérien spécifique.
En ce qui concerne l’aviation, on est satisfait de l’utilisation des roquettes. Les nouveaux modèles d’avion se sont bien comportés et ont démontré une supériorité sur le matériel japonais, qui semble stagner. On espère cependant des renforts pour attaquer la Malaisie.
Enfin, si les participants sont d’accord pour célébrer cette victoire, tous reconnaissent que les pertes ont été proportionnellement plus élevées que celles de l’opération Tiger, en octobre. Cependant, chacun est optimiste pour la future opération Dracula, puisque la mousson prochaine laissera le temps de recompléter toutes les unités, sans parler des renforts attendus.

Singapour – Les Japonais eux aussi examinent les conséquences de la perte de la Birmanie.
Après avoir noté comme une évidence le besoin urgent de renforts en hommes, en avions et en blindés pour tenir la Malaisie, il est décidé de rappeler à l’état-major impérial, à Tokyo, le fait que le bon approvisionnement de la Mère Patrie en pétrole indonésien dépend de la capacité à défendre Singapour, mais que l’Armée ne pourra assurer correctement sa mission sans une pleine coopération de la Marine. Il faudra renforcer la défense des côtes puisque l’ennemi ne pourra arriver qu’en débarquant, la Thaïlande jouant, par sa neutralité, le rôle d’un bouclier bienvenu. Une nouvelle fois, la responsabilité de la Marine est mise en cause : après son relatif succès du mois d’avril de l’an dernier, elle s’est montrée incapable d’empêcher les Alliés de mener des opérations amphibies sur les côtes birmanes. Cette incapacité ne saurait être masquée par le succès de l’opération d’évacuation effectuée entre la Birmanie et la Malaisie ! Cependant, la dite Marine a pour l’heure d’autres soucis…
On signale que la plus grande partie de l’ANI a disparu dans la bataille et que ses éléments n’ont eu un comportement correct qu’en présence de cadres japonais – un tel encadrement s’impose donc pour ce qui en reste. En revanche, la perte de trois divisions japonaises (12e, 55e et 71e) est presque passée sous silence. Tout au plus est-il affirmé que ces trois divisions se sont sacrifiées dans l’honneur, en causant suffisamment de pertes à l’adversaire pour « lui interdire de violer la neutralité thaïe ». Enfin, la perspective de la mousson prochaine permet d’envisager sous les meilleurs auspices l’acheminement de renforts aux défenseurs de Singapour et de la Malaisie, malgré la situation en Indochine, où les forces japonaises sont à présent à peu près confinées à la région d’Hanoi et Haiphong.

Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– Le gouverneur-général Rensuke Isogai donne l’ordre au général Tanaka de commencer la destruction des installations portuaires de la ville. Canton est de toute façon perdue pour les Japonais et pour des raisons de prestige, Isogai considère que la priorité est désormais de défendre Hong Kong, arrachée de haute lutte aux « Colonialistes » britanniques et symbole, avant Singapour, de leur humiliation par la glorieuse Armée impériale. Tandis que l’état-major de Tanaka évacue son quartier général provisoire dans l’hôtel Aiqun et que les 108e et 137e Régiments se livrent à des combats de retardement contre les forces chinoises dans les quartiers nord de la nouvelle ville, les artificiers du génie de la 104e Division commencent le dynamitage méthodique du port.


Note - Je vais poursuivre le récit (par Hendryk) de la campagne de Chine, mais la campagne de Birmanie s'est achevée et celle de Malaisie (par Patzekiller) est encore à rédiger.
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 15:13    Sujet du message: Répondre en citant

On se languit de pouvoir lire Dracula et ses suites.

Mais bon on comprend bien que nos auteurs "combattent sur tous les fronts" et on patientera donc avec respect et reconnaissance pour le travail accompli ou en passe de l'être.
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patzekiller



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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

ben ouais, j'ai quand même 3 fronts à gérer en plus d'un déménagement en Irlande (ça y est, je l'annonce). dans l'année qui vient, depuis l'Irlande j'espère faire :

-dragon octobre, bataille de montéllimar puis de montpellier
-dragon novembre vers valence et perpignan
-Italie décembre : avec l'opération XXXX, et qq déconvenue vs la ligne gothic
birmanie décembre, volet naval, préparation à Dracula : opération banquet...
...
le but est d'arriver pour mes 3 front à rattraper le plus avancé, autrement dit birmanie, avril 44
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www.strategikon.info
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ciders



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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as encore un peu d'avance... on atteint février 1943 en Union Soviétique. Wink
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 17:37    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
ben ouais, j'ai quand même 3 fronts à gérer en plus d'un déménagement en Irlande (ça y est, je l'annonce). dans l'année qui vient, depuis l'Irlande j'espère faire :

-dragon octobre, bataille de montéllimar puis de montpellier
-dragon novembre vers valence et perpignan
-Italie décembre : avec l'opération XXXX, et qq déconvenue vs la ligne gothic
birmanie décembre, volet naval, préparation à Dracula : opération banquet...
...
le but est d'arriver pour mes 3 front à rattraper le plus avancé, autrement dit birmanie, avril 44

Sacré programme !

Il sera difficile de s'y tenir.


En tout cas bon courage, bravo et merci !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2017 18:07    Sujet du message: Répondre en citant

En attendant, voici une petite suite chinoise.

12 avril
Campagne de Birmanie (post-scriptum)
Les Chinois s’en vont
Birmanie
– Le reste des forces du corps expéditionnaire chinois en Birmanie, soit les 6e et 66e Armées, commandées respectivement par les généraux Gan Lichu et Ma Weiji, entame son rapatriement. Leur présence n’est plus utile à présent que la totalité de la colonie a été libérée des occupants japonais.
A vrai dire, cette présence n’était plus nécessaire depuis plusieurs mois, mais Tchang Kaï-chek a délibérément laissé traîner les choses pour rappeler à ses alliés britanniques qu’ils ne pourront plus ignorer les intérêts chinois dans la région une fois la guerre terminée. Le succès de l’opération Black Prince offre simplement le prétexte dont Tchang, estimant que le message a été bien reçu, avait besoin pour rappeler officiellement ses troupes.

Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– Les 108e et le 137e Régiments japonais cèdent peu à peu du terrain dans la nouvelle ville, mais pendant ce temps, la destruction des installations portuaires se poursuit.


13 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– Une fois achevée la destruction des installations portuaires, les derniers défenseurs japonais décrochent des quartiers encore sous leur contrôle dans la nouvelle ville. Ils se replient en bon ordre vers les faubourgs de Henan, au sud du fleuve, malgré les tirs intenses mais imprécis de l’artillerie chinoise, elle-même contrebattue par les canonnières Hashidate et Okitsu.
L’évacuation à peine terminée, les artificiers japonais font sauter le pont métallique de Haizhu, le seul qui relie les deux rives du fleuve.


14 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– L’aviation japonaise se montre pour la première fois depuis trois semaines : six Ki-51 “Sonia”, renforcés par deux Ki-32 “Mary” sortis des réserves et couverts par les six derniers Ki-43 “Oscar” opérationnels dans la région attaquent les forces chinoises qui sont en train de traverser le fleuve grâce à une noria de petites embarcations. Deux des lents bombardiers (un Ki-51 et un Ki-32) sont abattus par la DCA, mais la diversion est efficace et ce qui reste de la 104e Division japonaise peut se replier vers Hong Kong sans encombre. Le port de Canton est en ruines et sa remise en état prendra de longs mois.


15 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Canton libérée !
Canton
– La bataille de Canton prend officiellement fin avec la prise sans combat des faubourgs de Henan. Après un défilé de la victoire abondamment filmé par les services de propagande chinois, Li Zongren décide une nouvelle pause opérationnelle : ses troupes sont épuisées après sept semaines de combats et ses stocks de munitions et de carburant ont de nouveau besoin d’être reconstitués.


16 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– Les premiers éléments du génie du 68e Composite Wing de l’USAAF arrivent à l’aéroport de Baiyun, prélude au redéploiement de ladite force, actuellement basée à Guilin.


17 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– Les éléments du génie du 68e Composite Wing s’activent pour remettre en état l’aérodrome, avec l’aide de nombreux Chinois réquisitionnés.


18 avril


19 avril

Guerre sino-japonaise
Opération Bailu
Canton
– La ville étant déclarée sécurisée après la neutralisation des derniers tireurs embusqués laissés derrière eux par les Japonais et la piste de l’aérodrome étant remise en état, Tchang Kai-chek se rend en personne à Canton. Son avion personnel, un C-47 baptisé Meiling (le prénom de son épouse), se pose à l’aéroport de Baiyun sous la protection d’une solide escorte de huit P-40. Il se rend sur les lieux des principaux combats, accompagné d’une foule de journalistes, photographes et cameramen de la presse aussi bien internationale que chinoise : Henry Luce, patron du groupe de presse Time-Life et ami de longue date des époux Tchang, a donné des instructions pour que l’événement fasse l’objet d’une abondante couverture médiatique aux Etats-Unis.
Le point d’orgue de la visite est un discours triomphal qu’il prononce sur les marches du mémorial de Sun Yat-sen. Depuis le début de la guerre sino-japonaise en 1937, la Chine avait certes remporté quelques victoires tactiques et réussi à défendre des villes contre des attaques ennemies ; mais pour la première fois, l’une des principales métropoles chinoises a été libérée de l’occupant japonais, et ce avec des forces essentiellement chinoises (on ne glosera pas sur leur équipement presque entièrement made in USA…). Même si le port sera longtemps inutilisable et si, de toute façon, les Japonais sont toujours en mesure de le bloquer tant qu’ils tiennent Hong Kong, c’est pour la Chine (et pour Tchang) une importante victoire symbolique.


20 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Vers Hong Kong
Vallée de la Rivière des Perles
– Tandis qu’à Canton on déblaie les gravats et on enterre les morts avant de commencer à reconstruire, les 1ère, 5e et 52e Armées commencent à se redéployer vers le sud.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 07:38    Sujet du message: Répondre en citant

21 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Vers Hong Kong
Vallée de la Rivière des Perles
– En fin de journée, les avant-gardes des 1ère, 5e et 52e Armées chinoises arrivent au contact des premiers éléments du dispositif défensif japonais de Hong Kong : un verrou placé à Shenzhen. Cette petite ville de pêcheurs n’a pas d’importance particulière, mais elle est limitrophe des Nouveaux Territoires.

Nations Unies
Chongqing
– William Henry Donald, un Australien expatrié en Chine de longue date, rend visite au Généralissime et à son épouse dans leur résidence hors de la ville. Ancien journaliste, Donald est depuis deux ans conseiller civil du Naval Intelligence Service, un poste qu’il doit aussi bien à sa très longue expérience de terrain (il a commencé sa carrière de correspondant en Chine en… 1903 !) qu’à sa vieille amitié avec les époux Tchang. C’est grâce à son entremise que l’enlèvement du Généralissime par le seigneur de la guerre Zhang Xueliang, à Xi’an en 1936, avait été résolu de manière pacifique. En 1940, les deux hommes s’étaient brouillés au sujet des problèmes de corruption qui gangrenaient le régime nationaliste, mais Meiling avait obtenu qu’ils se réconcilient quelque temps plus tard, ce qui avait d’ailleurs été facilité par les progrès accomplis par Tchang (contraint et forcé par les Alliés, mais in fine pas mécontent des résultats) pour corriger les pires excès de ses subordonnés.
La visite de l’Australien n’est pas que de pure courtoisie : il vient demander au nom du gouvernement britannique que Tchang suspende l’opération Bailu ! A Londres, on doutait fort de la possibilité pour les Chinois de s’emparer de Canton à présent, et la prise de la ville a causé une surprise considérable. A présent, il semble que les forces chinoises soient sur le point de prendre Hong Kong ! Or, il serait du plus mauvais effet, se dit-on au Foreign Office, qu’une colonie de la Couronne soit libérée par ceux-là mêmes auprès desquels on l’avait obtenue (certains diraient à qui on l’avait extorquée) un siècle plus tôt. Malgré les accords financiers conclus en 1942 entre le Royaume-Uni et la Chine, ne risque-t-on pas que les Chinois soient tentés de récupérer ladite colonie, sans attendre même le terme échu pour la “location” des Nouveaux Territoires ? Les Britanniques ont bien vu comment, en Indochine, le rôle clé joué par les forces vietnamiennes pour chasser l’occupant japonais a créé un fait accompli qui ne pourra que se traduire, après la guerre, par la fin de la tutelle coloniale française.
Bien entendu, W.H. Donald fournit à Tchang une version diplomatiquement édulcorée de ce raisonnement (raison pour laquelle c’est lui, et non le général Crane, représentant le Commonwealth à l’état-major de Tchang, qui a été chargé de cette mission). Donald explique que le Royaume-Uni, reconnaissant pour l’aide précieuse apportée par la Chine sur le front birman, propose généreusement son assistance sous la forme d’un corps expéditionnaire, afin de soulager les armées chinoises qui ont porté seules le fardeau depuis le début de l’opération. Les forces chinoises pourraient d’ailleurs en profiter pour prendre un repos bien gagné en attendant l’arrivée du corps expéditionnaire en question.
Tchang, qui n’est pas le dernier venu en matière de double langage, comprend très bien le véritable sens de la requête britannique. Il remercie chaleureusement son vieil ami pour avoir transmis cette aimable proposition. L’aide fraternelle apportée par le Commonwealth à la Chine au sein des Nations Unies sera bien entendue accueillie avec joie. On sait en Chine combien les forces britanniques sont redoutables (Tchang comme Donald gardent le sourire malgré cette évocation du sac du Palais d’Eté, des Guerres de l’Opium et du siège de Pékin, entre autres) et ce corps expéditionnaire sera certainement d’une grande aide pour chasser les envahisseurs japonais… dès qu’il pourra être déployé sur le front.
Tandis que Meiling raccompagne W.H. Donald vers la sortie où l’attend sa chaise à porteurs (plus pratique qu’une automobile dans cette ville aux innombrables escaliers), le Généralissime appelle son chef d’état-major, Chen Cheng. « Général Chen, dit-il, veuillez transmettre au général Li Zongren l’ordre de commencer l’attaque de Hong Kong. Immédiatement ! »


22 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Hong Kong
Shenzen
– Les Japonais n’y ayant laissé que des forces de retardement, la ville est vite libérée. Seul le vieux quartier fortifié de Nantou résistera jusqu’au lendemain – il faudra le réduire par un bombardement d’artillerie.
Les vraies difficultés commencent à la frontière avec les Nouveaux Territoires, délimités par le fleuve Sham Chun : les Japonais ont détruit le pont ferroviaire de Luohu qui l’enjambait et se sont retranchés sur la rive sud. Alors que les 1ère et 167e Divisions tentent de le traverser sous le feu ennemi, cinq Ki-51 et un Ki-32 arrivent par surprise à basse altitude. Escortés par cinq Ki-43, ils rééditent leur exploit du 14 et désorganisent les efforts chinois. Deux Hayabusa sont abattus par les P-40 qui couvraient l’opération de franchissement. Les autres appareils japonais, au lieu de retourner vers Sha Tin, désormais trop exposé, se replient sur un terrain sommairement aménagé sur l’île Wanzai [Lapa pour les Portugais], à l’ouest de Macao.


23 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Hong Kong
Shenzhen
– Li Zongren fait déplacer l’axe de l’attaque chinoise vers l’est, de l’autre côté du Lac des Fées. Dans cette partie de l’isthme, les défenses japonaises ne peuvent s’appuyer sur des coupures humides et sont franchies en fin de journée. Plutôt que de contre-attaquer, les défenseurs se replient pendant la nuit sur le dispositif principal, la ligne Kin-Yama (prononciation japonaise d’un toponyme local, 金山), version remaniée et améliorée de l’ancienne ligne Gin Drinkers construite par les Britanniques.


24 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Hong Kong
Nouveaux Territoires
– Lorsque les forces chinoises atteignent la ligne Kin-Yama, celle-ci est prête à les recevoir. Défendue par les 27e et 40e Divisions ainsi que par les unités survivantes de la 104e, elle suit le tracé de l’ancienne ligne Gin Drinkers sur sa partie occidentale, puis bifurque vers le nord-est pour suivre la ligne de crête du mont Tai Mo (qui, à 957 mètres d’altitude, est le point culminant de la péninsule). Les Japonais ont généreusement miné tous les accès depuis le nord et installé des bunkers soigneusement camouflés sur les axes d’attaque les plus probables. En plus de l’artillerie des trois divisions qui la défendent, la ligne est hérissée des canons pris aux Britanniques, dont une vingtaine de pièces d’artillerie côtière enlevées au fort de Lei Yue Mun et au fort Stanley.
Précédée par un bombardement effectué par les tubes du 2e Régiment indépendant de Mortiers lourds et du 29e Régiment indépendant d’Artillerie, ainsi que par un raid de 14 B-25 escortés de neuf P-40 de la ROCAF, l’attaque chinoise est lancée entre la baie Gin Drinkers (qui donnait son nom à la version anglaise de la ligne) et le réservoir Jubilee. Cependant, les Chinois ont la désagréable surprise de constater que les améliorations japonaises incluent un renforcement de la redoute Shing Mun : celle-ci, dont les Japonais s’étaient facilement rendu maîtres en décembre 1941, est devenu un ouvrage autrement mieux défendu. Violemment pris à partie par l’artillerie japonaise, qui n’a guère souffert du barrage préparatoire, les 1ère et 88e Divisions, en pointe de l’attaque, sont clouées sur place. Après plusieurs heures de combat, elles sont repoussées avec de lourdes pertes par une contre-attaque japonaise.


25 avril


26 avril

Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Hong Kong
Ligne Kin-Yama
– Après avoir laissé souffler ses hommes pendant vingt-quatre heures, Li Zongren opte pour une tactique différente : tandis que la 167e Division se lancera dans une attaque de diversion à l’extrémité orientale du dispositif japonais, près de la ville de Tai Po, la totalité de la 5e Armée, soutenue par les chars de la 200e Division, prendra d’assaut la redoute Shing Mun, dont il est espéré que la chute livrera toute la portion occidentale de la ligne. De nouveau précédé d’une préparation d’artillerie aussi intense que possible et appuyé par de petits groupes de B-25 et de P-40 chargés de traiter les batteries japonaises au fur et à mesure qu’elles se dévoilent, ce deuxième assaut parvient à atteindre les premières tranchées ennemies, mais c’est pour y voir son élan stoppé net par une résistance obstinée.
Dans une ambiance digne des pires batailles de l’Autre Guerre, au milieu d’un terrain ravagé par les explosions et labouré par les rafales de mitrailleuses, soldats chinois et japonais se ruent les uns sur les autres et, quand les chargeurs sont vides, s’entretuent à la baïonnette et au sabre. Le combat dégénère en une mêlée confuse qui se prolonge toute la nuit mais le 27, quand un soleil voilé par d’épais nuages de fumée noire finit par se lever, les défenses japonaises n’ont pas cédé.


27 avril
Guerre sino-japonaise
Opération Bailu – Hong Kong
Shenzhen
– Li Zongren convoque une réunion d’état-major dans son quartier général provisoire, l’ancienne résidence d’une famille prospère de la ville, afin de faire le point sur la situation. Deux assauts coûteux en hommes ne sont pas parvenus à entamer le dispositif japonais, et si une telle tactique peut, malgré son coût humain, provoquer à terme la rupture des défenseurs sous le simple nombre des attaquants, elle nécessite des troupes en bonne forme ; or, l’opération Bailu ayant commencé il y a maintenant plus de deux mois, les soldats sont épuisés. Pire, les pertes subies depuis les premiers combats en février n’ont pas été comblées, et certaines divisions ne sont plus qu’à la moitié, voire moins, de leur dotation de départ. Li décide de se rendre en personne à Chongqing pour faire part à Chen Cheng – et surtout à Tchang Kaï-chek – de l’impasse dans laquelle il se trouve.
Arrivé quelques heures plus tard à bord d’un Beechcraft Staggerwing de liaison, Li est surpris de trouver le Généralissime et son chef d’état-major relativement compréhensifs. Tchang, en effet, a bien compris que les Japonais se battront jusqu’au dernier homme pour conserver Hong Kong, qu’ils peuvent sans trop de mal ravitailler par mer. De ce fait, dans l’état de fatigue où sont les troupes ayant participé à Bailu, toute tentative de franchir la ligne Jinshan (prononciation chinoise de Kin-Yama) a de fortes chances d’échouer. Or, échouer, ce serait perdre la face devant les Alliés ! Mieux vaut donc, en fin de compte, accepter la requête britannique, ce qui aura l’avantage de passer pour de la mansuétude plutôt que de la faiblesse… Li repart donc pour Shenzhen avec pour instructions de suspendre jusqu’à nouvel ordre les opérations offensives.

Canton – Les travaux de remise en état de l’aéroport de Baiyun étant en voie d’achèvement, les chasseurs du 68e Composite Wing de l’USAAF s’y redéploient, en attendant les bombardiers qui restent pour l’instant basés à Guilin.


28 avril
Guerre sino-japonaise
Nations Unies
Chongqing
– A l’invitation de Song Meiling, qui joue une fois de plus l’entremetteuse entre les deux hommes, William H. Donald rend une nouvelle visite aux époux Tchang. Après une conversation à bâtons rompus sur divers sujets anodins, et alors que le vieil Australien s’apprête à repartir, le Généralissime laisse nonchalamment glisser, comme s’il s’agissait d’un détail sans importance, qu’il a réfléchi à la proposition que son cher ami lui avait faite une semaine auparavant. Il lui est venu à l’esprit que ce corps expéditionnaire du Commonwealth envoyé en Chine lutter contre l’ennemi commun pourrait-il être employé pour libérer Hong Kong ! Il sait que les soldats britanniques seront dignes de l’honneur qui leur est fait – par pure bonté d’âme de sa part, évidemment.
En habitué de la Chine, W.H. Donald ne laisse paraître aucune satisfaction. Il se contente d’acquiescer. C’est seulement après avoir regagné son bureau qu’il s’empresse d’envoyer un message codé au commandant Rupert Long, qui lui-même le relaie au haut commandement britannique : la Commonwealth Expeditionary Force in China va pouvoir participer à la reprise de Hong Kong !


29 avril
Guerre sino-japonaise
Nations Unies
Rangoon
– Depuis déjà plusieurs jours, l’état-major britannique s’efforce de trouver des forces pour l’envoi d’un corps expéditionnaire en Chine, sans gêner pour autant les opérations prévues en Malaisie. Quand la nouvelle tombe qu’il ne s’agit plus d’un projet, mais d’une décision ferme à mettre en pratique au plus vite, les préparatifs deviennent frénétiques ! Finalement, les lieutenants-généraux Alan F. Hartley, GOC India, et Arthur Percival, qui commande la 9e Armée britannique, arrivent à sélectionner des troupes suffisantes pour leur rôle diplomatico-militaire, mais ne risquant pas trop de manquer aux forces qui préparent la reconquête de la Malaisie, ni de déséquilibrer la logistique toujours fragile des armées chinoises.
La Commonwealth Expeditionary Force in China (CEFC) aura pour chef le général Geoffrey Scoones (qui commandait le IVe Corps de l’Eastern Army) et sera composée de trois éléments :
– la 11e East African Division (général Charles C. Fowkes) ;
– la 252e Armoured Brigade, récemment formée : un bataillon sur M5 Stuart, un bataillon sur Valentine, un bataillon (le 9e Deccan Horse) sur Sherman (il s’agit de M4 des tout premiers modèles, dotés du canon de 75 standard, dont on ne veut plus en Europe) ;
– la toute neuve Force W (australienne… en théorie) : 1er Bataillon de Parachutistes australien, avec ses appuis (génie et artillerie de campagne), 154e Bataillon de Gurkhas (aérotransporté), et n°1 Commando britannique (aérotransporté).


30 avril
Guerre sino-japonaise
Seabees
Canton
– Après un long voyage, la NMCB 133 des Seabees arrive à Canton. C’est à ce bataillon dont la formation en Californie s’est récemment achevée et qui attendait une affectation à Hawaï qu’incombera la reconstruction du port pour son utilisation par l’US Navy – dans un futur encore assez lointain, mais les planificateurs américains sont prévoyants.
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 08:37    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Une remarque : au 24 avril, la garnison japonaise de la ligne Kin-Yama comprend, entre autres unités, la 27e Division.
Or 70% de cette division ont été anéantis lors de l'opération T-o en Birmanie et l'unique régiment restant, d'ailleurs à court d'effectifs car il avait permis de compléter les deux autres qui débarquaient sur les arrières britanniques, avait été conservé pour la défense de la Malaisie.
Un changement dans les prévisions japonaises pour la future bataille de Malaisie a-t-il eu lieu ?

@+
Alain
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 09:06    Sujet du message: Répondre en citant

Nullement, nullement - juste une erreur de numéro, nous allons arranger ça.
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Collectionneur



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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bon 14 juillet. Il faudrait combien de temps pour transférer ce corps expéditionnaire de Birmanie jusqu'en Chine du Sud ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 09:18    Sujet du message: Répondre en citant

Collectionneur a écrit:
Bon 14 juillet. Il faudrait combien de temps pour transférer ce corps expéditionnaire de Birmanie jusqu'en Chine du Sud ?


Rien ne presse (et ne pressera, pour diverses raisons). Deux mois me semble un délai correct. Quelqu'un a d'autres idées ?
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Anaxagore



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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 09:39    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, comme vous vous en doutez, je suis très attentivement tout ce qui se déroule en Chine (et en Birmanie... et en Malaisie) parce que cela impacte directement sur la situation en Indochine.

Et j'ai un raisonnement à communiquer et une question très importante pour la suite des événement en Indochine.

Le raisonnement :


Je pense qu'il est évident pour tout le monde (force japonaise en Chine GQG au Japon) que l'Indochine est perdue.

Avec le succès de l'opération "Granite" (que je n'ai pas encore raconté... mais c'est pour bientôt), l'impossibilité de défendre le nord du Vietnam devrait être évidente pour tous les partis en présence.

Bien que je n'ignore absolument pas le jusqu'au-boutisme des généraux japonais, je pense que l'idée de sacrifier près de 30 000 hommes dans un combat perdu d'avance alors même que la Chine a besoin de renforts de manière urgentissime devrait faire sonner un carillon dans l'esprit de la plupart des militaires de haut rang en Chine occupée comme à Tokyo.

Comme vous êtes des individus fins et pénétrants (et que ma question est quand même téléphonée) vous devez avoir compris où je veux en venir. mais posons tout de même officiellement la dite question.

Les Japonais ne devraient-ils pas évacuer l'Indochine avant que cela ne soit trop tard ?

Outre ce que j'en déjà dit. D'autres faits sont à prendre en compte.

Premièrement : Le Vietminh serait extrêmement réticent à... et bien raser Hanoi, parce qu'après tous les dégâts infligés à la ville lors de l'insurrection, il est évident qu'une nouvelle bataille dans la capitale reviendrait à lui faire subir le sort de Carthage : Delenda Hanois.
Incidemment, je dois avouer que j'ai une forte répugnance personnelle à écrire une nouvelle bataille de Hanoï... surtout parce que je pense avoir déjà raconté tout ce qui pouvait être raconté sur un affrontement dans cette ville et recommencer reviendrait... à raconter les mêmes choses.
Deuxièmement : vu les troubles intérieurs à l'Indochine, l'Union Indochinoise ne constitue pas un danger à court terme pour le Japon, surtout que la Thaïlande interdit tout ravitaillement direct. Englué dans leurs conflits intérieurs ( seigneurs de la guerre indépendants au Cambodge, Hoa Hao, Bin Xuyen église caodaïste etc... une intervention en Chine doit paraître peu probable. Surtout que les moyens Français sont dérisoires (la reconquête de la Métropole étant prioritaire).
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 09:52    Sujet du message: Répondre en citant

D'autres avis sont possibles, je ne dis pas ici la loi ! Si Kirishima pouvait nous donner son point de vue, j'en serais heureux.

Abandonner Hanoi-Haiphong (H-H) serait une perte de prestige majeure, pour l'Armée Impériale et pour le gouvernement nippon (quel qu'il soit à ce moment). La Chine a besoin de renforts, sans doute, mais on peut leur en envoyer du Japon.
Mais donner l'assaut serait, pour les Alliés, très coûteux et relativement peu utile sur le plan stratégique.
Est-ce que le Vietminh ne pourrait pas décider qu'on va laisser les Japonais occuper H-H jusqu'à la fin de la guerre, pour épargner la population ou ce qui en reste (les Français, n'ayant que des moyens réduits, ne peuvent guère exiger autre chose) ?
Du point de vue allié, H-H deviendrait une sorte de grand camp de prisonniers… Un peu comme les îles du Pacifique "sautées" par la progression US l'ont été OTL (et FTL) ?
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