Fantasque Time Line

[Casus Frankie]

Marxisme = on fait comme dit Marx.
Marxisme-léninisme = on fait comme dit Marx, sauf quand Lénine décide qu'on fait autrement.
Maoïsme = on fait comme dit Lénine, sauf quand Mao décide qu'on fait autrement.

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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Archibald]

Casus: imparable !
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[patzekiller]

à compléter :

stalinisme : on fait comme dit Staline
communisme : maintenant on ne fait plus comme dit Staline, sauf quand le parti décide qu'on fait autrement


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www.strategikon.info
www.frogofwar.org

[Anaxagore]

Glasnost: on fait comme dit Lénine, sauf que parfois on fait comme dit Gorbatchev, sauf lorsque les Staliniens font un coup d'état, le reste du temps on essaie de survivre en achetant des patates au marché noir.

Régime Nord Coréen : le canada dry du communisme, ça a la couleur du communisme, ça a le goût du communisme, mais c'est une monarchie de droit divin !
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Anaxagore]

11 aout, près d'Haiphong

Depuis l'attaque, la veille, les Japonais s'activaient pour répare les dégâts. Il avait d'abord fallu désamorcer les bombes non détonées. Les explosifs lâchés par les B-25 avaient une petite hélice qui servait à l'amorçage. Il fallait qu'elle décrive un certain nombre de tours pour que la charge explosive soit armée. Faute de quoi, elle restait inerte... mais pas forcément stable. De plus, les bombes lâchées par les Mitchell avaient été conçues pour attaquer des terrains en dur. En pleine saison des pluies, dans le delta, seule la piste n'était pas réduite à une pataugeoire de boue liquide.
Les fruits mortels du bombardement s'étaient donc enfoncés dans la boue et ceux qui n'avaient pas déflagré devaient en être extraits avant même de songer à les neutraliser. Manœuvrer des bombes, en partie amorcées, poisseuses, avec de boue jusqu'à mi-chevilles n'avait vraiment rien d'une sinécure. À deux reprises, les membres de la source "Dok Lap" signalèrent des explosions... des soldats japonais avaient payé chèrement le prix de manipuler des bombes instables et glissantes.
Finalement, ce ne fut qu'en fin d'après-midi que les Japonais jugèrent la base assez sûre pour commencer à déblayer le terrain. La tâche se poursuivit toute la nuit, à la lumière des projecteurs de DCA qui - dressés vers le ciel- créaient un clair de lune artificiel.

Au petit matin, comme la veille, les bombardiers alliés revinrent.
C'était évidemment prévisible. Le général Andou Rikichi avait évidemment pesté, appelant les "Aigles Sauvages" à "saigner les vils colonialistes". Il n'avait recueilli qu'un silence consterné des responsables de l'aviation.
L'un d'eux s'était finalement décidé à expliquer la situation désespérée de la chasse japonaise. Bien sûr, l'officier n'utilisa pas le terme "désespéré". Cependant, une fois passée toutes les circonlocutions de circonstances, il s'agissait du meilleur mot pour résumer la chose. La chasse ne disposait plus que de quelques poignées de Ki-43 et Ki-44, qui n'étaient pas du plus récent modèle. La plupart des pilotes avaient été envoyé ici directement des écoles de formation du Japon. De plus, avec le blocus que subissait l'armée d'occupation, les pièces détachées et même l'essence d'avion se faisaient rare.
Les "colonialistes" disposaient en abondance de ces nouveaux P-51 Mustang. Quant à leurs pilotes, ils avaient souvent des milliers d'heures de vols, connaissant parfaitement les Ki-43 et 44, et leurs points faibles.
Envoyer ce qui restait de la chasse japonaise au Vietnam reviendrait à la sacrifier complètement, sans aucun gain. En fait, la chose la plus utile que pouvaient faire les pilotes nippons était de ne PAS intervenir. Tant qu'ils restaient en vie, ils matérialisaient une menace, obligeant les ennemis à escorter les bombardiers. Ce qui faisait que les Mustang ne seraient pas ailleurs, par exemple à mitrailler les troupes au sol !

Décadence des "Aigles Sauvages".... Même leur commandant admettait qu'ils étaient à présent aussi utiles que des épouvantails plantés dans les champs.

La seconde attaque ressembla à la première... avec moins de projectiles dans le ciel vu que la DCA avait pâti du bombardement de la veille. Mais aussi avec moins d'objectifs au sol. Un P-51 transformé en écumoire, passa sur le dos avant de plonger vers le sol en une vrille folle, son pilote probablement mort ou inconscient. Il explosa en heurtant le sol. C'est ainsi que mourut Alec Morgan, "petit gars du Tennessee" comme il se plaisait toujours à le rappeler, dans un pays qu'il aurait été incapable de situer sur une carte quelques mois plus tôt.
Ce fut la seule perte du raid.
Quant à la base, elle offrait un paysage de ruines fumantes.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Archibald]

[JPBWEB]

Democratie: On peut dire son avis, et le gouvernement en tient compte.
Stalinisme: On ferme sa gueule, et les dissidents prennent une balle dans la nuque.
Maoisme: On ferme sa gueule, les dissidents prennent au moins 20 ans de camp à régime sévère, et en plus, il faut applaudir debout pendant des heures le Grand Leader en assurant qu'on aurait pas trouvé mieux a dire ou a faire.

Deviationiste: Un ex-militant bientôt purgé qui continue tout droit quand le parti emprunte une déviation.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[Imberator]

[patzekiller]

[JPBWEB]

[Auguste]

Je suis assez d'accord avec vous deux mais je n'irai pas plus loin pour respecter le principe de neutralité et par peur de me faire couper les doigts par des ciseaux canins, euh...pardon félins. Je ne peux toutefois m'empêcher de lâcher trois noms qui me deviennent presque chers: Voltaire, Napoléon II et Bismarck, les trois réunis c'est Lènine humaniste et le moins sanguinaire possible...

[Auguste]

Euh, Napoléon III

[loic]

Allez, restons-en là, ce sujet est déjà assez long.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Anaxagore]

12 aout, près d'Haiphong

Ils étaient arrivés la veille, dans l'après-midi, les renforts de DCA promis par Hanoi. Une section entière d'une arme assez unique, et typique des Japonais... Le lance-mines AA de 70 mm !
Pour le troisième jour d'affilé, les bombardiers franco-américains sont arrivés sur les lieux escortés par des chasseurs Mustang P-51.
Les canons de 20 mm ayant survécu aux deux premiers rounds de l'affrontement, sont les premiers à tirer. Toutefois, ils n'arrivent pas à aligner les rapides pure-sangs américains et ceux-ci tourbillonnent à basse altitude.
Les pilotes ne prêtèrent pas vraiment attention aux équipes de mortiers installés dans des nids de sacs de sable, tout autour du site... ils eurent bien tort !
Les tubes lâchèrent des projectiles de forme cylindrique. Arrivés à 300 m d'altitude, un parachute se déploya, ralentissant la descente du conteneur. Ce dernier éjecta alors les sous-munitions qu'il emportait, sept mines conçues pour détonner au bout d'un laps de temps variable.
La surprise face à cette attaque incongrue provoqua un flottement parmi les pilotes. Certains accélérèrent pour passer entre les explosions, tandis que d'autres viraient pour s'extraire du secteur.
Toutefois, si le lance-mine antiaérien avait le mérite de l'originalité, il ne s'agissait pas d'une arme très efficace. Les mines étaient minuscules et n'infligeaient de dégâts que dans un périmètre réduit. Les P-51 avaient une énorme accélération, empêchant les pointeurs de les ajuster. Reconnaissons tout de même que les tireurs de ces étranges mortiers parvinrent à disperser les chasseurs ennemis et à faire cesser leur attaque.
Toutefois, ces derniers avaient eu le temps de prévenir les B-25 qui accélèrent.
Cela leur évita de subir plus que quelques légers dégâts. Toutefois, leurs bombes furent nettement dispersées, ouvrant des cratères dans les rizières et aucune ne toucha la piste... il est vrai encore grêlée de cratères infligés la veille et l'avant-veille.

À tout prendre, le troisième jour de bombardement s'achevait sur une victoire défensive... restait que l'effet de surprise ne jouerait plus, le lendemain.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Casus Frankie]

Une petite correction : pas d'avions belges ici à cette date – toute la Force Publique a émigré en Chine.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)