Fantasque Time Line

[loic]

Salut à tous,
J'ai besoin, pour le forum FFO, d'avoir une estimation (grossière) de la production des colonies françaises de l'époque, en gros si elles exportent quelque chose.
Evidemment, il y a le nickel et la viande de Nouvelle-Calédonie, mais quid de Madagascar, de la Réunion, etc.
Merci d'avance.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[FREGATON]

[Fantasque]

Dans la série en 6 volumes "Histoire économique du Monde " sous la direction de Pierre LEON, le volume sur la période 1918-1945 contient une côte "France" avec un long développement sur les colonies.

F
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Fantasque

[loic]

Merci !
Ca montre bien aussi que Madagascar est un réservoir de recrutement.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[marklbailey]

FREGATON

You raise an important point here.

The import/export requirements of Madagascar seem small. Do you have annual import and export tonnages?

Your point on ability to build wooden ships is important. CH 50 would be important for local defence. The ability to build small cargo ships of 200 to 500 gross registered tons would be more important.

In FFO, the British will be advancing down the Isthmus of Kra in 1943. The seaward flank is the Andaman Sea. The army will have to be supported and supplied by sea. The archipelago off the west coast of Kra is the Mergui Archipelago. Many small freighters will be required for this purpose.

Small ships are logistically inefficient. However, they are also less vulnerable to attack. Sinking one 500 GRT freighter does not have the effect of sinking one 5000GRT freighter. The Mergui archipelago also provides many places for small and medium logistics bases.

The ‘logistics support architecture’ must therefore be a network of smaller bases. The usual ‘logistics support architecture’ is to use a hub and spoke model. One or two very large bases, with supply lines linking them to the army. This is efficient in tonnage terms. This model is possible in the Andaman Sea. But it is very vulnerable. The less efficient ‘network’ model is less vulnerable.

So the ability of French colonies to produce small freighters is a strategic matter.

Regards: Mark



FREGATON

Vous soulevez un point important ici.

Les conditions d'import/export du Madagascar semblent petites. Avez-vous des tonnages annuels d'importation et d'exportation ?

Votre point sur la capacité de construire les bateaux en bois est important. Ch 50 serait important pour la défense locale. La capacité de construire de petits cargos de 200 à 500 tonnes enregistrées brutes serait plus importante.

Dans FFO, les Anglais avanceront en bas de l'Isthme de Kra en 1943. Le flanc de vers le large est la mer d'Andaman. L'armée devra être soutenue et fournie par la mer. L'archipel outre de la côte occidentale de Kra est l'archipel de Mergui. Beaucoup de petits cargos seront exigés à cette fin.

Les petits bateaux sont logistiquement inefficaces. Cependant, ils sont également moins vulnérables à l'attaque. La descente d'un cargo de 500 GRT n'a pas l'effet de descendre un cargo 5000GRT. L'archipel de Mergui fournit également beaucoup d'endroits pour de petites et moyennes bases de logistique.

L'architecture de soutien de logistique de ` 'doit donc être un réseau de plus petites bases. L'architecture habituelle de soutien de logistique de ` 'doit employer un moyeu et a parlé le modèle. Un ou deux bases très grandes, avec des canalisations d'alimentation les liant à l'armée. C'est efficace en termes de tonnage. Ce modèle est possible en mer d'Andaman. Mais il est très vulnérable. Modèle du réseau moins efficace de ` le 'est moins vulnérable.

Ainsi la capacité des colonies françaises de produire de petits cargos est une question strategic.

Respect : Mark

[FREGATON]

L'arsenal de Diego-suarez posséde une forme de radoub de 199 métres de long dont la construction a démarré en 1905. Ce n'est cependant qu'en juillet 1945 que la DCAN s'installe de maniére officielle pour y developper des installations conséquentes qui atteindront prés de 40 000 m2 d'ateliers avant le départ des français en 1975. Ces installations remplacaient ainsi les facilités abandonnées en Indochine.

En FTL, devant le besoin, on peut admettre qu'une amélioration des installatons existantes soit réalisée pour participer à l'effort de guerre. Des ingénieurs et des ouvriers d'état peuvent être "prélevés" à Alger pour renforcer et former les effectifs locaux, et organiser un pôle de construction et réparation navale spécifique aux besoins en océan indien.
1/
Contructions de coques en bois qui ne demande qu'un "slipway" élémentaire pour la mise à l'eau:
- La construction de chasseur CH50 à coque en bois selon les méthodes Fairmile est envisageable:
Les groupes propulsifs, les armes et les équipements sensibles (radio, navigation) devront être importés mais la capacité locale en chaudronnerie, tuyautage, charpentage, électricité... est bien suffisante pour ce type de matériel simple.
- Idem pour des VP. Pour ces derniéres on peut même étudier la production de contre-plaqué marine sur place et si tel était le cas on peut éventuellement déboucher sur des vedettes rapides de 20m/45nds en reprenant le design de la VTB 13 dont les deux HS 12N de 1100 hp pourraient céder la place à des équivalents US.
2/
La forme de radoud reste ainsi disponible pour les carénages des grands bâtiments de passage.
3/
En ce qui concerne la production de navires en acier, même de taille modeste, si les compétences en chaudronnerie existent, il manque la matiére premiére (plaques de tôles) qu'il faudra faire venir...
Cependant une coque d'une cinqantaine de mètres de long, d'environ 800 tpc (4 à 500 Tjb), avec 2 chaudiéres, une machine à triple expansion de 1000 ou 1200 hp sur une ligne d'arbre (le tout à importer) donnant 11/12 nds, pourrait faire le caboteur armé dont le besoin est exprimé pour Kra. Coté design, la coque des chalutier/thonier de l'ocean indien concus pour la mousson et le grand sud fera trés bien l'affaire.
Une coque de cette taille peut être lancée sur slipway et fini à quai ou au bassin en profitant des grues de ce dernier.


English digest (informatic translation free ):
A 199m drydock is available at the Diego Suarez facilities, but upgrading of dockyard occured only when the state owned DCAN yards settle in 1945. In 1975 the dockyards represented more than 40000 m2 of various workshops.
The needs in FTL could start this development sooner in order to produce crafts for the indian ocean theater.

Several possibilities of woodencraft are to be examined:
- CH50 built on the Fairmile method, with weapons, electronics & propulsion line to be imported (other needs are available locally)
- same for VP (which could be built in marine plywood if a specific plant is installed).
If so a high speed motorcraft (45 knots class) could be developped upon the french 20m VTB 13 design with US engines (2x1100 hp).

Concerning armed steelhull small freighters, steel plates are also to be imported. But it's reasonable to think that a tuna-trawler like design hull could be produced using slipways for launch and drydock facilities for afloat achievement.
Spécifications of this vessel could be as follow:
Lengt: 50m or so, 400/500 Grt (by 800 t full load), 1 shaft, 2 watertube boilers, 1 triple expansion reciprocating steam engine delivering about 1000/1200 hp for 11/12 knots.
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.

[loic]

N'hésite pas à envoyer ça par mail à Russ, qui, comme tu as du le voir (mail du 12 janvier), à des idées pour la production de MGB/MTB à Madagascar.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[patrikev]

Un bouquin récent et qui a l'air bien fait:

"Les entreprises et l'Outre-Mer français pendant la 2e GM", dir. Hubert Bonin et al., Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2010.

La production de coton de l'Empire français est un peu plus importante que je ne le croyais: en gros, 10 000 tonnes de coton-fibre par an pour le Maroc, 10 000 pour l'Algérie, 10 000 pour AOF et Tchad ensemble. Total 30 000, soit 0,5% de la production mondiale. Guère possible de l'augmenter au Maghreb, parce que le coton consomme beaucoup d'eau et que les cultures vivrières sont prioritaires. Tout de même assez pour démarrer une petite industrie, qu'on développera en important du coton égyptien.

Le MoWT trouvera-t-il encore d'excellentes raisons techniques pour protéger le monopole anglais et pour décider que le coton égyptien ne peut pas aller au Maghreb, mais doit impérativement se diriger vers Manchester?