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1940 - La France continue la guerre
 
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16 Juin 1940, un autre destin pour la France
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Napoleon III



Inscrit le: 27 Déc 2010
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MessagePosté le: Sam Juin 11, 2016 16:53    Sujet du message: Répondre en citant

Bien compris !

Je vais voir ce que je peux faire.

Concernant Lyon, que dois-je faire ? Laisser comme ça ou bien en faire une ville ouverte comme Paris pour éviter sa destruction, le tout sur demande insistante d’Édouard Herriot ?
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Napoleon III



Inscrit le: 27 Déc 2010
Messages: 151

MessagePosté le: Lun Juin 20, 2016 16:00    Sujet du message: Répondre en citant

Décembre 1940

Soutenus par des renforts alliés en hommes du Commonwealth et en équipement lourds qui lui faisaient défauts (chars, artillerie) chaque jour plus nombreux, les forces grecques continuent leur progression en territoire albanais, multipliant les captures de soldats italiens en déroute. Malgré l’envoi de renforts importants en Albanie par le haut-commandement italien, dont les convois sont escortés par d’importantes forces aériennes et navales pour éviter toute déconvenue, la situation ne s’améliore pas sur le terrain pour l’Italie fasciste. D’ailleurs, nombreux sont les soldats italiens capturés à dénoncer Mussolini et le Fascisme. Conviction ou lâcheté ? Au vu des redditions massives de soldats italiens, parfois par régiments entiers, et des conversations qu’ils entretiennent avec leurs geôliers, il semblerait que les Italiens subissent plus cette guerre qu’ils ne la supportent, ce qui améliore un peu l’image désastreuse qu’avait l’Italie aux yeux des Français depuis le « coup de poignard dans le dos » de Juin 1940.
Mussolini est effaré, heureusement pour lui, il y a encore sa fidèle armée d’Afrique orientale, commandée par le Duc d’Aoste et qui tient bon, et ses Légions de Chemises noires, fidèles jusqu’au bout. Mais le Fascisme italien est bien moins solide que son homologue nazi et on commence à murmurer dans le dos du Duce.

Malgré son dégoût pour cette solution, il est contraint de réclamer l’envoi de renforts allemands en Albanie. Hitler envoie rapidement une Luftflotte en Italie du sud ainsi qu’une Panzerdivision et de l’infanterie en Albanie. Le Corps expéditionnaire allemand est commandé par le général Rommel, l’expert de la guerre blindée mais qui est loin d’être le plus haut gradé de la Wehrmacht. En effet, les officiers plus gradés, comme Von Rundstedt, sont conservés pour les futures opérations en Russie.
Néanmoins, le dictateur allemand, en ayant fini avec la « Bataille d’Angleterre » et soucieux de distraire le plus de moyens alliés possibles du front grec à moindre frais, décide également l’envoi d’une Luftflotte en Sicile pour attaquer à la fois Malte et la Tunisie et s’en prendre aux convois alliés qui traversent la Méditerranée centrale quasi-impunément. Dans la même optique, malgré les protestations des commandants de la Marine allemande qui estiment les moyens déjà insuffisants pour la « Bataille de l’Atlantique », Hitler ordonne l’envoie de 20 U-Boots en Méditerranée pour s’en prendre à la fois aux convois alliés traversant le chenal entre la Sicile et la Tunisie mais, surtout, pour attaquer les convois qui ne cessent de déverser des renforts alliés en Grèce.

Le dictateur allemand décide également, de concert avec le tyran italien, de concentrer sa Luftwaffe dans le sud de la France et en Italie en vue d’apporter une couverture aérienne à la Regia Marina italienne qui doit fournir et escorter les navires qui participeront à l’invasion de la Corse par l’Axe. Cette couverture apparaît vitale aux stratèges de l’Axe car la marine italienne est en infériorité numérique face à ses homologues française et britannique réunies en Méditerranée, surtout depuis la désastre de la Bataille du détroit d'Otrante et que laisser la Corse aux mains des Français toujours en guerre est inacceptable aux yeux des dirigeants de l’Axe (surtout Mussolini, qui veut annexer l’île). D'autant plus que l'île constitue un véritable Porte-avion incoulable, à l'instar de Malte.

Les défenses de la Corse ont été renforcées par l’arrivée de plusieurs divisions de chasseurs alpins de l’Armée des Alpes, envoyée dans l’île avant la Capitulation des armées de Métropole, mais l’ampleur des moyens aériens mobilisés par l’Axe lui permet de compenser son infériorité au niveau naval. Les Allemands, qui ont pu juger de la qualité des troupes italiennes, décident que le premier choc sera porté par leurs parachutistes ainsi que par leurs troupes alpines, transportées par planeurs. Les Italiens, notamment les « Alpini » ne participant qu'à la seconde vague, qui débarquera sur les côtes corses.
L'assaut est prévu pour le mois de Janvier 1941.

En parallèle, l’Allemagne multiplie les pressions sur la Bulgarie et la Yougoslavie pour qu’elles adhèrent au pacte tripartite. Cependant, le gouvernement bulgare se montre réticent tandis que si le Régent du Royaume de Yougoslavie est prêt à s’allier à l’Axe, il sait qu’il doit compter sur un peuple serbe et un corps d’officiers acquis à la cause alliée. Néanmoins, la Yougoslavie signe un traité d’amitié avec la Hongrie pro-allemande, dont on sait qu’elle s’est déjà bien gavé de territoires appartenant à ses voisins avec la bénédiction allemande.

Dans le même temps, la coalition alliée, dont fait partie des partisans éthiopiens, se lance à la conquête de l’Afrique orientale italienne. C’est une offensive générale dans plusieurs secteurs (un débarquement indien a même lieu en Somalie britannique) à laquelle participe également les forces françaises et même la Force publique du Congo belge. Mais cette-fois, les Italiens s’accrochent et se battent comme des lions.
La Résistance française commençait à s’organiser au niveau national tandis qu’après un temps de flottement, contact avait été pris avec des représentants d’Alger, parachutés depuis le territoire britannique. C’est ainsi que Henri Frenay prit contact avec d’autres commandants de réseaux locaux, allant d’organisation patronnées par la SFIO aux groupes catholiques, sous la houlette d’un envoyé de la République, André Dewavrin. Dewavrin voyage sous le pseudonyme d’André Passy et fut spécialement choisi par le Général de Gaulle pour qu’Alger prenne langue avec les Résistants de l’intérieur.

Tous acceptent de se placer sous les ordres du gouvernement de la République réfugié en Algérie, parfaitement légitime pour contrôler la Résistance intérieure. Tous acceptent de remettre à la Libération les querelles politiques qui n’ont déjà que trop affaiblie la France et se déclarent prêt à combattre Pétain et son Régime de collaboration, et ce mêmes les groupes situés le plus à droite de l’échiquier politique de la Résistance.

Néanmoins, si on ne tient compte que des organisations civiles, on constate que la Résistance est plutôt le fait d’hommes de gauche, à l’exception des Communistes, encore paralysés par les consignes de Moscou qui veut encore câliner Hitler. Néanmoins, l’apport des militaires rééquilibre le rapport droite/gauche au sein de la Résistance intérieure.
Cet équilibre permet de former facilement ce qui sera connu comme le « Conseil national de la Résistance intérieure » (CNRI), obéissant certes aux ordres d’Alger, mais qui est autonome sur le plan des actions à entreprendre en vue d’obéir aux ordres du gouvernement. Sur le plan local, les chefs de la Résistance créent des « Régions », regroupant plusieurs départements, pour délimiter le champ d’action des réseaux locaux. Néanmoins, des « Comités locaux » sont créés, regroupant les chefs de réseaux politiquement rivaux mais unis dans la Fraternité de combat.

Passy transmet aussi aux chefs du CNRI la consigne d’Alger de ne pas, pour l’instant, entreprendre d’actions militaires contre l’occupant, de se contenter d’actions de renseignements et de diffusion d’une presse clandestine, afin de limiter au maximum les représailles, certaines, contre la population.


Janvier 1941


J'ai déplacé Merkur ici

L’Allemagne, soucieuse d’en finir au plus vite avec la grave menace que font peser les Alliés sur le flanc sud de Barbarossa, continue de faire pression sur la Bulgarie pour qu’elle signe le Pacte tripartite et permette le passage des troupes allemandes chargées de chasser les Franco-britanniques de Grèce.

Le dictateur allemand a bien raison de vouloir accélérer ses préparatifs. En effet, les renforts alliés continuent d’affluer à Athènes (pour les Britanniques seulement) et à Salonique (pour les Français surtout), notamment la redoutable 1ère Division blindée française qui a pulvérisée les Italiens en Libye, expédiée en Grèce sur ordre de la Présidence du Conseil.

En Albanie, l’arrivée des Allemands et la fulgurante contre-attaque qu’ils ont lancés ont permis de sauver l’armée italienne d’Albanie du désastre. Néanmoins, le terrain montagneux et la faiblesse des effectifs du Corps expéditionnaire allemand empêchent Rommel de contre-attaquer aussi loin qu’il l’espérait. D’ailleurs, les Alliés ont appris depuis le désastre de Mai-Juin 1940 et savent en partie contrer les effets du Blitzkrieg et les tactiques allemandes.

Mais, pour une fois, le soleil se lève à l’ouest. En effet, les premières réunions d’État-major entre des officiers US et Franco-britanniques ont lieu. Il est décidé de donner la priorité à la défaite de l’Allemagne sur celle du Japon après sa probable intervention dans le conflit. Ces réunions ont pour objectif d’habituer les officiers américains et Franco-britanniques à travailler ensemble pour être prêt le jour où les États-Unis entreront dans le conflit.

Le 29 Janvier, le dictateur grec, le général Metaxás, meurt. C’est Koryzis, le gouverneur de la Banque hellénique, qui devient le nouveau premier ministre grec. Mais il entretient de mauvaises relations avec le général Papagos, le commandant en chef des armées grecques.
En Afrique orientale italienne, les combats violents se poursuivent sur l’ensemble du front mais les Alliés, soutenus par les partisans d’Hailé Sélassié, progressent mais se heurtent à la résistance de plusieurs places fortes italiennes, notamment celle de Keren en Erythrée.

En Roumanie, le parti fasciste de la « Garde de Fer » tente un coup d’état avorté contre Antonescu. Ce dernier écrase les putschistes grâce à l’aide de l’armée roumaine et des force allemandes présentes dans le pays.
En Corse, c'est l'assaut général de l'Axe. Nom de code : Opération Merkur.
Les forces conjuguées de l’Armée de l’air basée sur l’île et de la Flotte combinée des Franco-britanniques, permettent d’infliger de lourdes pertes à la Regia Marina, déjà largement affaiblie par les combats précédents. Néanmoins, la Marine italienne parvient cependant à faire débarquer l’infanterie italienne en soutien aux parachutistes et aux chasseurs alpins allemands débarqués par voie aérienne durant la nuit. Les forces de l'Axe voient non seulement s’opposer à elles l’armée de terre, mais également les forces de gendarmerie soutenues par de nombreux volontaires se basant souvent avec leurs armes personnels, des fusils de chasse ou bien des souvenirs de guerre de 14-18.
Néanmoins, cette résistance courageuse et qui sera encensée par la Presse américaine finira écrasée par les forces additionnées de la Luftwaffe, de la Regia Aeronautica qui attaque en force et de l’arrivée continue des renforts terrestres italiens dans l’île.

Cependant, les pertes ont été terribles pour la Marine de Mussolini, ses troupes d’élites de chasseurs alpins ainsi que pour les parachutistes et troupes alpines d'Hitler. Ces unités d'élite sont considérablement affaiblie à l'heure où l'Allemagne prépare l'invasion de la Grèce.

Le coup a aussi été rude pour le moral des rares troupes motivées de Mussolini, à qui on avait dit qu’elles allaient être accueillies en libératrices et qui se sont vues accueillir à coup de fusil de chasse par les Corses.
D’ailleurs, l’île d’origine de Napoléon fait partie du partage de la France entre les deux dictatures allemandes et italiennes. Partage dans lequel les Collaborateurs n’ont pas eu leur mot à dire. La France est en effet partagée depuis les Accords du Brenner de Juillet 1940 entre une zone d’occupation allemande et italienne (cette dernière correspondant au sud-est de notre pays moins la Savoie, Nice, la Corse et quelques régions frontalières qui sont, elles, annexées par l’Italien fasciste).
La bataille de Corse est certes officiellement terminée mais nombre de Corses ont pris le maquis et mèneront une guérilla contre l’occupant italien (en effet, les troupes allemandes quitteront rapidement l'île) à tel point qu’on déconseille à Mussolini de se rendre à Bastia pour y proclamer l’annexion de l’île, par crainte qu’il ne se prenne une ou plusieurs balles tirées depuis la foule.
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