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1940 - La France continue la guerre
 
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16 Juin 1940, un autre destin pour la France
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Avr 03, 2016 18:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Citation:
Noguès réclame aussi le transfert en AFN de troupes présentes en Syrie/Liban et qui étaient à l'origine destinées à mener des opérations dans les Balkans.


A titre d'information, l'envoi, en OTL, de la 86ème DIA d'AFN au Levant en septembre 1939 a nécessité l'emploi de 47 paquebots et cargos !

Dans cette FTL, Il est impossible de le faire par le détroit de Sicile verrouillé par les forces navales et aériennes italiennes encore intactes même en comptant sur un envoi des convois surprises car ces navires devraient être groupés en plusieurs convois suivant leur vitesse de route comprise entre 10 et 18 nœuds.
Il faudra donc faire le tour de l'Afrique d'où Oran - Beyrouth = 11900 milles environ : soit 27 à 50 jours de mer suivant la vitesse du convoi et autant pour le retour, 54 à 100 jours sans compter le temps d'embarquement

@+
Alain
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Napoleon III



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MessagePosté le: Dim Avr 03, 2016 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu

FTL, la Marine italienne ne parvient pas à entraver le Grand Déménagement. Ici, je ne la vois pas réussir à empêcher le transfèrement des troupes du Levant en AFN.

Ici comme FTL, la Regia Marina est tout de suite dominée par les Marines combinées française et britannique.

De plus, OTL, la seule Grande Bretagne a réussi à faire passer les convois pour Malte, seule contre la Flotte italienne et des Luftflottes allemandes. Alors avec la présence de la Marine nationale dans la région et l'absence des Allemands dans ce secteur.

Enfin, la Flotte italienne est mobilisée pour une autre opération que la surveillance du Détroit de Sicile en Juillet 1940.
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Napoleon III



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MessagePosté le: Lun Mai 23, 2016 08:52    Sujet du message: Répondre en citant

18 Juin 1940

Alors que les armées nazies déferlent sur la France, Staline ne reste pas inactif à l'est. Déjà, au moment où le gouvernement français fait le choix définitif de l'exil avec l'éviction de Pétain et de Weygand, celui-ci a déjà croqué les 3 États baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie bien que l'annexion ne soit pas encore officielle, Staline s'étant pour l'instant contenté d'installer des régimes communistes à la tête de ces 3 pays.

Dans le même temps, le tyran rouge est passé par les mêmes sentiments que le président américain et le premier ministre britannique. Inquiet voir terrifié à l'idée que la France ne se rende aux Allemands et le laisse seul face aux armées de Hitler, il a été rassuré en partie lorsqu'il a appris les événements de Bordeaux et la décision française de poursuivre la guerre depuis l'empire colonial.

Néanmoins, le dictateur souhaite quand même poursuivre l'extension de son glacis protecteur à l'ouest de l'URSS en annexant cette fois la Bessarabie et la Bucovine qui appartiennent depuis 1918 au Royaume de Roumanie, outrepassant le pacte Molotov-Ribentropp de 1939 qui ne lui accordait que la Bessarabie.

Déjà, durant l'hiver 1939-1940, il avait envisagé d'envahir ces 2 territoires mais la résistance héroïque de la Finlande l'en avait dissuadé.

Mais cette nouvelle annexion va encore plus accentuer l'antagonisme existant entre les gouvernements français et soviétique, au grand dam de Churchill qui lui va tout faire pour caresser Staline dans le sens du poil en nommant notamment un ambassadeur ayant des sympathies marxistes à Moscou, Stafford Cripps.

Néanmoins, le gouvernement français a quand même totalement abandonné tout projet de bombardement de Bakou ou d'opérations militaires contre l'URSS. Il est désormais totalement concentré sur la lutte contre l'ennemi Germano-Italien même si celle-ci passe d'abord par une évacuation du maximum de monde de la Métropole en direction de l'Afrique du nord, sachant que le temps est compté vu que la capitulation militaire en Métropole doit avoir lieu d'ici environ une semaine.

Sur le front, la journée du 18 Juin est marquée par la poursuite de la résistance française sur l'ensemble du front bien que l'ennemi continue partout sa progression. Sur la Loire, l’armée française tente de ralentir la progression des hordes ennemies bien que la chute d’Orléans, le 16, fait que les forces allemandes ont déjà pris pied au sud du fleuve ! En Normandie, la 7ème division de Panzer, commandée par le Boucher d’Airaines, Erwin Rommel, commence le siège de Cherbourg, qui a refusé de se rendre. De même, en Bretagne, l'ennemi est temporairement stoppé près de Rennes le long d'une ligne de défense improvisée en catastrophe.

Au col du Brenner, Hitler rencontre Mussolini. Le dictateur allemand demande à son homologue italien d'accélérer les préparatifs de son offensive dans les Alpes mais le jour même, les chasseurs alpins français repoussent une offensive italienne. Mussolini lui, informe le Führer de son intention d'occuper le sud de la France et d'annexer la Savoie, Nice et la Corse ce que Hitler ne peut qu'accepter, vu qu'il sait désormais que la France ne demandera pas l'armistice.

Le même jour, la RAF bombarde Hambourg et Brême tandis qu'en France, celle-ci mène des raids sur les colonnes de Panzers afin de ralentir au maximum la progression de ceux-ci vers le sud. Sur la côte atlantique de la France, le courageux équipage du Cuirassé Jean-Bart, toujours en cours de construction dans le port de Saint-Nazaire, s'apprête à sortir en catastrophe du port afin de rejoindre Casablanca et le Maroc. L'équipage a son moral gonflé à bloc depuis le 17 Juin et les discours de Georges Mandel et de De Gaulle appelant à continuer la lutte depuis l'Empire.

19 Juin 1940

Le gouvernement de la République, arrive à Toulouse, qui connaît une grande activité (en effet, se déroule au même moment l’évacuation des ingénieurs en aéronautique qui travaillaient dans la Ville rose.). Toulouse, qui est, pour l’instant, hors de portée des Panzers, devient temporairement la Capitale de la France.

Après avoir un moment envisagé de résister sur place, les Cadets de Saumur acceptent finalement de partir vers le sud pour y être évacué vers l’Afrique et ainsi participer à la reconstruction du corps des officiers de l’Armée française.

Au-delà de l’héroïsme d’une partie de l’Armée de terre française, c’est la Marine qui redonne du baume au cœur de Georges Mandel. En effet, le Jean-Bart a réussi son évasion de Saint-Nazaire, au nez et à la barbe de la Luftwaffe tandis que l’opération Ariel d’évacuation des soldats alliés (Anglais, Français mais aussi Tchèques, Polonais etc…) du continent bat son plein. Conformément aux ordres du gouvernement français, on s’attache aussi à arracher le maximum de réfugiés, notamment Allemands et Autrichiens antinazis ou bien Juifs de toutes nationalités qui avaient trouvés asile en France.

20 Juin 1940

Durant la nuit, le gouvernement français a dressé une liste des officiers les plus méritants en coopération avec le généralissime Hunziger. Ceux-ci devront quitter leurs unités et tout faire pour tenter de s'embarquer pour l'AFN. Parmi cette liste, on compte notamment le général de Lattre de Tassigny qui a brillamment combattu l'envahisseur à la tête de sa 14ème division d'infanterie, division qui a conservé sa cohésion et continue de combattre les Allemands malgré les coups de boutoir de l’ennemi.

Soutenu par la Royal Navy, la Marine nationale continue l'évacuation du maximum de troupes et de personnels vers l'Angleterre ou l'Afrique du Nord dans le cadre de l’Opération Ariel. Seront sauvé de la capture des troupes françaises et britanniques mais aussi polonaises, tchécoslovaques, des Républicains espagnols mais aussi des exilés politiques allemands et autrichiens, juifs notamment. Néanmoins, dans le chaos de la débâcle qui s’accentue malgré la volonté farouche du gouvernement, nombre de ses malheureux ne pourront atteindre les ports français à temps (c'est à dire avant les forces allemandes). En plus de mettre la main sur un nombre malheureusement trop élevé de réfugiés politiques, les Allemands récupéreront aussi les prisonniers, notamment des aviateurs, qu'avaient faits les forces françaises. En effet, leur évacuation n'a pas été jugée prioritaire par les Français, qui, il est vrai, avaient d'autres chats à fouetter, au grand désespoir de Winston Churchill. Ainsi, le pilote de chasse allemand, Galland, futur as de la Luftwaffe, sera bientôt en mesure de reprendre le combat au sein de celle-ci.

Dans le même temps, la RAF ne reste pas inactive et continue de bombarder les colonnes de blindées allemands qui foncent vers le sud.

Pendant ce temps, le gouvernement prépare la capitulation des armées françaises de Métropole qui devra être négociée par Hunziger. Les consignes données au généralissime sont claires. Les conditions ne devront touchées que les forces françaises stationnées en Métropole (hors Corse) et aucune condition touchant un domaine autre que le domaine militaire, notamment le domaine politique, ne devra être acceptée.

Si l’immense majorité des Parlementaires sont en route vers Casablanca à bord du Massilia, une partie d’entre eux, souvent pour des raisons encore peu avouables, ont refusé de quitter la Métropole… D’autres, moins chanceux, tentent désespérément d’atteindre un port libre pour pouvoir également évacuer vers l’Afrique et continuer le combat.

Sur le front de l'Atlantique, le croiseur de bataille allemand Gneisenau est touché par une torpille du sous-marin britannique Clyde au large de Trondheim.

Aux Etats-Unis, Roosevelt soucieux de renforcer son cabinet, y intègre 2 Républicains d'envergure. Henry Stimson devient secrétaire d'État à la guerre tandis que Frank Knox devient secrétaire d'État à la Marine. Stimson, adversaire de l'isolationnisme, sera un champion du Lend-Lease.
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Napoleon III



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 09:19    Sujet du message: Répondre en citant

21 Juin 1940

Les derniers défenseurs des ruines de Lyon, encerclés et à court de munitions, se rendent aux forces allemandes, nettement supérieure en nombre. Cette résistance héroïque fit l'admiration du Monde tandis que celle-ci, tout comme celle de Lille quelques semaines auparavant, a permis de retenir un nombre important de forces allemandes, facilitant la résistance des différentes lignes de défense dans la Vallée du Rhône.

Roosevelt, qui a suivi avec passion le récit de la défense de la Capitale des Gaules, sait maintenant, après les épisodes des combats déjà héroïque sur la Somme, que l'on peut combattre Hitler et ses hordes sanguinaires.

Quant à Churchill, il fera un glorieux panégyrique des défenseurs de Lyon à la BBC.

Les Allemands ont perdus de nombreux vétérans de Pologne et des combats du nord et se vengent de ces pertes en massacrant les Tirailleurs sénégalais ayant participé à la défense de la Cité des Gônes et parfois des soldats métropolitains ayant pris la défense de leurs camarades africains.

L'Afrique noire, déjà pleinement mobilisée contre le Nazisme, est horrifiée et soutient à fond le gouvernement de combat de Georges Mandel et la France.

En dépit de l'interdiction faîtes par les Nazis d'enterrer les Tirailleurs sénégalais, de nombreux Français passeront outre et leur fourniront une sépulture.

Plus au sud, les défenseurs de la Vallée du Rhône, qui ont brillamment combattu l'ennemi jusque là, savent que l'Allemagne va bientôt déchaîner l'enfer sur eux.

23 Juin 1940

Le général Huntziger se dirigeait vers les lignes allemandes afin de rejoindre un point de rendez-vous fixé avec l’ennemi via l’entremise du gouvernement espagnol. A l’approche du généralissime français, les combats cessèrent dans ce secteur du front et la voiture conduisant Huntziger put continuer sa route vers les positions allemandes sans problème. Arrivé sur place, Huntziger fut accueilli par un général allemand parfaitement francophone. Celui-ci lui apprit qu’Hitler en personne assisterait à la conclusion de l’acte de capitulation de l’armée française qui aurait lieu à Rethondes au sein du wagon où avait été signé l’armistice le 11 Novembre 1918. Huntziger faillit s’en étrangler, les Allemands ajoutaient la symbolique à l’humiliation !

Quelques heures plus tard, Huntziger était arrivé à Rethondes. Il dû y subir la lecture par Keitel d’une longue plaidoirie qui accusait la France d’être responsable de la guerre mais, lors de la lecture des conditions allemandes, après le départ d’Hitler, au moment où les Allemands lui dirent que la guerre était finie, Huntziger leur rétorqua que cet acte ne mettrait fin qu’au combat en « France » (sic) mais qu’elle ne mettrait pas fin à la guerre entre la République française et le Reich allemand ce qui mit ses interlocuteurs de mauvaise humeur.

En effet, rapidement, il s’avéra que les Allemands n’avaient pas compris que les Français ne voulaient discuter que des conditions de la fin des combats en Métropole, pas d’un armistice englobant le gouvernement français, ses colonies et sa Flotte. Puis, lorsque les envahisseurs demandèrent la livraison par la France à l’Allemagne des réfugiés allemands et autrichiens juifs et antinazis, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase et Huntziger, ainsi que sa délégation, se levèrent pour quitter le wagon et rejoindre la tente aménagée pour eux par les Allemands.

Quelques heures plus tard, les « négociations » reprirent leur cours. Les Allemands campèrent sur leur position mais Huntziger et sa délégation tinrent bon même quand ceux-ci menacèrent d’une brutalisation du conflit face à ce qui restait de l’armée française. Finalement, les Allemands, qui avaient reçu pour consigne de signer assez vite, entrèrent en contact avec Hitler qui accepta de se contenter de la signature d’une capitulation militaire. En effet, il était d’abord désireux d’économiser son armée pour d’autres campagnes, notamment la guerre contre l’URSS dont il rêvait puis il comptait plus sur la clique des collaborateurs français dans le style du Norvégien Quisling (et il allait rapidement la trouver en la personne de Laval) pour obtenir tout ce qu’il voulait de la Métropole française, notamment les réfugiés allemands qui n’auront pu embarquer pour l’Afrique du nord ou passer à l’étranger.

C’est par la bouche d’Hunziger, qui allait bientôt partir pour un Oflag que le gouvernement français appris la conclusion de la capitulation et de l’arrêt des combats en Métropole pour le 24 Juin à 12 heures. Dans les faits, l’immense majorité des combats cesseront à l’annonce de la signature de la capitulation. A noter que l’Italie a été représentée par le Maréchal Badoglio. Les combats cesseront donc aussi officiellement entre l’Armée des Alpes et l’armée italienne ce même 24 Juin à 12 heures.

Dans la soirée, Georges Mandel, désireux d'utiliser jusqu'au bout (c'est à dire jusqu'à l’occupation complète du territoire métropolitain par les armées de l’Axe) les ressources du pays contre l'envahisseur demander à son Ministre de l'intérieur de publier un décret stipulant que l'autorité de la République se maintient sur le territoire français jusqu'à l'arrivée des forces ennemies et que, dès lors, préfets et fonctionnaires doivent obéir aux ordres du gouvernement de la République jusque-là. Le décret stipule que les hauts-fonctionnaires, après avoir fait leur maximum pour maintenir l'ordre dans le pays jusqu'à l'arrivée de l'ennemi, devront démissionner à ce moment et ne pas se soumettre aux ordres des autorités militaires allemandes ou italiennes.
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dado



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 10:15    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne comprend pas bien par contre pourquoi mettre une date si proche pour l'armistice, si la ligne de défense du Rhône tient toujours: à l'approche des allemands, vont-ils devoir se rendre sans combattre? Qu'en est-il des soldats qui veulent embarquer pour l'Afrique du nord, s'ils sont rattrapés?
Pourquoi ne pas avoir déclaré Lyon ville ouverte, vu que sa résistance ne sert à rien, la capitulation ayant lieu juste après? Le sacrifice de la deuxième ville de France, sans doute encore très peuplée de civils qui vont souffrir des combats, me semble absurde...
Cette situation "mixte" me parait bizarre, et risque d'entraîner des problèmes graves: et si des défenseurs bien retranchés, ou des soldats cherchant à fuir, le tout encore en unité constitué sans doute, refusent de se rendre sans combattre, en apprenant que les combats vont continuer en Afrique du nord (voir en Corse, sauf si la capitulation militaire inclus la Corse)? Rappelons que l'hypothèse ne serait pas si absurde: ce fut le cas historiquement pour certains forts de la ligne Maginot notamment, ici ça pourrait être plus large, annuler tout "bénéfice" d'une capitulation conforme aux règles (puisque les allemands pourraient, à raison, indiquer que ce texte n'a pas été respecté par les français), et pousser les allemands à ne faire montre d'aucune clémence et d'aucune mesure.

Ce que je veux dire, c'est qu'ici, le gouvernement français lance un message contradictoire: "soldats, rendez-vous, mais continuez à fuir pour continuer à combattre!". Il court donc le risque bien réel de ne PAS être obéi (à quelle partie de cet ordre faut-il obéir?) A moins que tout embarquement pour l'Afrique du nord ne cesse au moment de la capitulation, en même temps que tout les combats. (Ou alors, j'ai peut être mal compris et je m'en excuse).
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Napoleon III



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 14:12    Sujet du message: Répondre en citant

Non, dans cette version nouvelle, la capitulation n'inclut pas la Corse. Lyon n'a pas été déclarée Ville ouverte car le faire aurait été un très mauvais signe envoyé au reste du monde, surtout aux Américains. Mandel veut montrer que la France se bat. D'ailleurs l'une des premières décisions de Pétain a été de déclarer Lyon Ville ouverte, or on sait très bien pourquoi il a pris cette décision qui a saboté les défenses françaises dans la Vallée du Rhône.

"A moins que tout embarquement pour l'Afrique du nord ne cesse au moment de la capitulation, en même temps que tout les combats. (Ou alors, j'ai peut être mal compris et je m'en excuse)."


Non, au contraire, vous avez bien compris. Les combats ont continué afin de couvrir la Retraite vers l'AFN et l'Angleterre des unités les plus proches des ports mais surtout, des réfugiés, des ingénieurs et des techniciens (et bien sûr, du gouvernement). Comme le POD est le 16 Juin, un combat jusqu'à la Méditerranée m'apparaît irréaliste tant le chaos est grand. D'ailleurs, le 16 Juin, même les tenants de la retraite en AFN étaient pour la Capitulation de la Métropole, comme le firent les Belges.

Merci de me lire en tout cas.
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dado



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 14:38    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord je comprends mieux. Donc, la France continue le combat en dehors de France, mais surtout avec ce qui est déjà dans l'Empire, plus le peu qui peut être embarqué en quelques jours.

Pour Lyon, une question: est-il possible de la déclarer ville ouverte sans mettre à mal une ligne de défense dans la vallée du Rhône? FTL, Lyon a aussi été déclaré ville ouverte (après destruction de certains ponts), comme Paris il me semble non? Parce que même si je comprends bien l'argument militaire (et même diplomatique/ propagande), ça fait quand même des centaines de milliers de civils dans la zone de combat, donc sans doute des milliers de victimes civiles, pour un résultat militaire assez maigre... surtout si ici il faut juste tenir 3-4 jours avant la capitulation: n'est-il pas possible de reculer la ligne de défense puis de tenter de tenir là?
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Napoleon III



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 15:42    Sujet du message: Répondre en citant

Mandel peut se laisser convaincre d'évacuer Lyon par Édouard Herriot au motif que sacrifier la ville ne servira qu'à peu de choses.

Herriot peut même en faire la condition du ralliement de la Chambre des députés à la continuation du combat.
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Imberator



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 17:07    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Comme le POD est le 16 Juin, un combat jusqu'à la Méditerranée m'apparaît irréaliste tant le chaos est grand. D'ailleurs, le 16 Juin, même les tenants de la retraite en AFN étaient pour la Capitulation de la Métropole, comme le firent les Belges.

Pourtant, les spécialistes de la FTL, eux, avaient estimé que contenir ou du moins ralentir la poussé allemande quelques temps encore était possible, ne serait-ce que du fait de l'étirement des lignes d'approvisionnement de l'ennemi et des difficultés logistiques induites. Ce bien sûr en excluant de leurs simulations les résultats accordant des situations de Best-Cases trop favorables à la France.

C'est ce précieux gain de temps qui permet au Déménagement d'être Grand.


Ici, remet-on en cause la faisabilité, au moins à l'échelle proposée par la FTL, d'une résistance prolongée sur le continent autorisant l'évacuation d'une frange significative, et non pas symbolique, des forces françaises vers l'AFN ?
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Napoleon III



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 17:15    Sujet du message: Répondre en citant

Le POD de la FTL est le 6 Juin. Là oui il est possible de convaincre les tenants du pouvoir de résister sur le continent le temps de couvrir le Grand Déménagement. D'ailleurs, c'est très bien expliqué dans le livre.

Ici, le POD est le 16 Juin. On aurait pu à cette date combattre jusqu'à Toulon et Marseille mais même Mandel n'aurait pu imposer cette décision, du moins à mon avis. Peut-être même vouloir combattre jusqu'à la Méditerranée eut provoqué sa chute.

Après, ça reste ma réflexion. C'est d'ailleurs car la FTL m'a inspiré et que vous considère comme des spécialistes du sujet que je poste ici (et sur le Forum des Uchronies francophones également).
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Imberator



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

Si FTL le POD se place effectivement le 6 juin, ce n'est qu'à partir du 10 (remplacement de Weygand) et surtout du 12/13 (arrestation de Pétain) que ces effets sont perceptibles. Donc on est pas si loin que ça du 16, en tout cas pas au point que toute résistance, même de courte durée, ne soit envisageable à cette date.


Et de toute façon, les problèmes logistiques allemands seront les mêmes.

Les Français ne peuvent l'ignorer et, dans la situation critique qui est la leur, ne peuvent pas ne pas en profiter pour évacuer le plus de monde possible quitte à se contenter de combats de retardement, même désespérés, tout au long des axes de progressions ennemis.


Chaque jour gagné permettra de soustraire à une captivité trop prévisible des milliers de combattants français, ressources dont le futur gouvernement en exil ne peut se priver à la légère.

On se retrouve dans un cadre similaire à la FTL à la même période, bien que plus difficile. Par conséquent il n'est pas exclu que le gouvernement en place opte pour des sacrifices plus grands pour retarder autant que faire se peut la chute de la métropole et transférer le plus de forces possible vers l'Afrique du nord.
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Napoleon III



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 20:24    Sujet du message: Répondre en citant

Je me base, pour cette Capitulation, sur le fait que lors de la réunion du conseil des ministres du 15 Juin, les 2 camps opposés étaient celui de l'Armistice, avec Pétain à sa tête, et celui de la Capitulation de la Métropole, avec Reynaud.

Personne n'a alors envisagé de continuer le combat jusqu'à la Méditerranée.

Après, avec Reynaud qui se réveille dès le 10 Juin (pour les premiers effets du POD), ça place les Panzers plusieurs centaines de kilomètres plus au nord qu'ils ne le sont le 17 Juin. Le 10 Juin, l'ennemi est encore en Champagne et en Picardie, entame à peine la conquête de la Normandie, n'occupe pas Paris. On peut donc réorganiser l'Armée et préparer psychologiquement le pays au Grand Déménagement

Le 17, il est aux portes de Lyon et a franchi la Loire. Il a en plus isolé les forces d'intervalle de la Ligne Maginot.

La situation est donc bien plus tragique au départ avec mon POD.

Avec l'Armée liquéfiée (je ne dis pas qu'elle a cessé le combat. Même le message du vieux n'a pas arrêté la résistance de certaines unités), les Allemands trouveront bien le moyen, malgré leurs problèmes logistiques, de passer.

En Juin 1940, mais ça vous le savez déjà, l'Armée française doit se replier la nuit, après contenu l'ennemi le jour, pour ne pas être encerclée et tomber à court de munitions, tant la France manque de troupes pour boucher les intervalles par lesquels les Panzers parviennent à s'infiltrer.

Je reviens là dessus mais avec un POD le 16 Juin, les dirigeants ne sont plus prêts psychologiquement à défendre la Métropole jusqu'à Marseille.

J'ajouterai que sur mon ancien topic, des membres de la première heure de l'équipe FTL m'ont dit que le premier POD était le 15 Juin mais qu'ils l'avaient avancés car la situation était trop désespérée à cette date pour le sursaut.
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loic
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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 20:31    Sujet du message: Répondre en citant

Napoleon III a écrit:
J'ajouterai que sur mon ancien topic, des membres de la première heure de l'équipe FTL m'ont dit que le premier POD était le 15 Juin mais qu'ils l'avaient avancés car la situation était trop désespérée à cette date pour le sursaut.

C'est parfaitement exact.
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dado



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 22:39    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, avec un POD le 16, et des résultats sur le terrain pas avant le 17-18 le temps que les décisions politiques soient appliquées, la situation est bien plus désespérée qu'en FTL.


Je rebondis sur une remarque d'Imberator:
Citation:
Et de toute façon, les problèmes logistiques allemands seront les mêmes.

Les Français ne peuvent l'ignorer et, dans la situation critique qui est la leur, ne peuvent pas ne pas en profiter pour évacuer le plus de monde possible quitte à se contenter de combats de retardement, même désespérés, tout au long des axes de progressions ennemis.


C'est une très bonne question que je me suis déjà posé (mais que j'ai du oublier de demander): les français savaient-ils ou auraient-ils pu deviner que les allemands allaient avoir besoin d'une pause logistique courant juin? Pouvaient-ils avoir un ordre d'idée de quand/ où une telle pause logistique auraient lieu, ou alors est-ce que ce n'est que avec le recul, en étudiant les chiffres de source allemandes, que de nos jours on sait qu'ils devaient forcément faire une pause logistique mais qu'à l'époque ils ne pouvaient en être sûrs?
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Juin 02, 2016 05:23    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:

Napoleon III a écrit:
J'ajouterai que sur mon ancien topic, des membres de la première heure de l'équipe FTL m'ont dit que le premier POD était le 15 Juin mais qu'ils l'avaient avancés car la situation était trop désespérée à cette date pour le sursaut.

C'est parfaitement exact.

Cela m'avait échappé.

Du coup je suis curieux de voir ce qu'il adviendra ici d'un sursaut tenté à une période jugée désespérée par les spécialistes de la FTL.


dado a écrit:
Je rebondis sur une remarque d'Imberator:
Citation:
Et de toute façon, les problèmes logistiques allemands seront les mêmes.

Les Français ne peuvent l'ignorer et, dans la situation critique qui est la leur, ne peuvent pas ne pas en profiter pour évacuer le plus de monde possible quitte à se contenter de combats de retardement, même désespérés, tout au long des axes de progressions ennemis.

C'est une très bonne question que je me suis déjà posé (mais que j'ai du oublier de demander): les français savaient-ils ou auraient-ils pu deviner que les allemands allaient avoir besoin d'une pause logistique courant juin? Pouvaient-ils avoir un ordre d'idée de quand/ où une telle pause logistique auraient lieu, ou alors est-ce que ce n'est que avec le recul, en étudiant les chiffres de source allemandes, que de nos jours on sait qu'ils devaient forcément faire une pause logistique mais qu'à l'époque ils ne pouvaient en être sûrs?

Sûrs, ce serait peut-être un peu s'avancer.

Mais, si les préoccupations logistiques n'ont pas encore à l'époque l'importance qu'on leurs connait aujourd'hui, elles ne sont pas non plus négligées par les États Majors de l'époque, même dans le vieillotte armée française.


Et puis en 40 les Français aussi ont des chars et des avions, même s'ils n'ont pas encore saisi comment s'en servir au mieux. Ils savent qu'il faut du carburant des pièces de rechanges, des munitions et des spécialistes pour entretenir tout cela au plus près du front. Ce qui n'est pas chose si aisée, et devient de plus en plus ardu en cas de campagne prolongée et d'étirement continue des lignes de communications de l'envahisseur depuis ses bases arrières.

Surtout face à des défenseurs décidés, connaisseurs du terrain et susceptibles de multiplier les obstacles sur la route de l'ennemi (Destruction des ponts, des gares de triages, des lignes de téléphone,... et de toutes sortes d'infrastructures dont l'adversaire pourrait avoir besoin.).
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