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Africa Oriental Italiana
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 10:22    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis posé la question. Historiquement, les 4 sous-marins qui ont fait le voyage ont été ravitaillés par deux navires allemands. Là il y en a seulement 2, qui se suffisent d'un ravitailleur.
Cette réduction m'a semblé suffire (et n'a pas scandalisé Frégaton).
Par ailleurs, je pense que le chemin contournant l'Afrique est préférable, car c'est de toute façon la remontée de l'Atlantique qui pose problème.
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 19:14    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, un ravitailleur peut suffire. De toutes façons, les 2 sous-marins sont quasi inutilisables lorsqu'ils rejoignent Bordeaux.
C'est tout le contournement de l'Afrique qui pose problème, pas seulement l'Atlantique.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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folc



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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 19:46    Sujet du message: Sort des deux sous-marins italiens survivants Répondre en citant

Solution alternative (plus de problème de ravitaillement) : pourquoi pas l'internement de l'un d'entre eux (sinon les deux) au Mozambique ?
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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 20:14    Sujet du message: Pétrolier Niobe et aviso Eritrea Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:


Le troisième fut le Niobe…
………
–– Euh… Oui. Bien. Et il s’avère qu’il s’agit d’un petit pétrolier italien. Mais vous dites qu’ils veulent…
– Ils veulent vous le vendre, évidemment. Que voulez-vous qu’ils fassent d’un pétrolier ?
– Admettons. Mais vous m’avez bien dit qu’en montant à l’abordage, ils n’étaient pas sûrs de ce qu’ils attaquaient. Et si le navire avait été neutre ?
Monfreid sourit : « Eh bien, je pense qu’ils auraient oublié de vous en parler… Mais, diable ! Je me demande à qui ils auraient pu le vendre ! »
(CV Guillaume Rochefort, op. cit.)
………
Quand le Ramb II tenta l’aventure, début octobre, les “corsaires de Monfreid” (comme les appelait Rochefort) étaient aux aguets dans les îles Dahlak, mais ils identifièrent avec regret un croiseur auxiliaire, qui ne se laisserait pas faire comme l’inoffensif Niobe.


Le pétrolier Niobe déplaçait tout de même ses 3160 tonnes (voire 3740 suivant les sources) et il était armé de trois à quatre pièces de 76/40. A moins d'admettre que, comme en OTL, les Italiens ont débarqué son armement pour renforcer la défense de Massaua. Mais, dans ce cas, l'auraient-ils envoyé jouer, désarmé, les forceurs de blocus avec sa vitesse de 11 noeuds ?

Quant à l'aviso Eritrea, qui remplaça 1937 en Mer Rouge le vieux croiseur protégé Bari, il était désigné initialement comme "navire colonial (nave coloniale)". Rien dans ce que j'ai pu lire n'indique qu'il s'agissait à l'origine d'un cargo ou qu'il dérivait d'une coque de cargo. Il pouvait servir de navire d'appui aux sous-marins et était également susceptible de mouiller des mines.

Amitiés
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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 23:52    Sujet du message: Commandants des navires de surface italiens Répondre en citant

Pour Casus Frankie

Une première indication : le commandant du contre-torpilleur Francesco Nullo était le capitaine de corvette Costantino Borsini.
En OTL, Medaglia d'Oro al Valore Militare à titre posthume.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2009 00:51    Sujet du message: Répondre en citant

Merci ! Je crains qu'il gagne sous peu la même médaille de la même façon en FTL.
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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2009 20:57    Sujet du message: Répondre en citant

L'ERITREA est la version italienne de nos avisos coloniaux type Bougainville.

Il nous sera transféré après guerre au titre des réparations de guerres et deviendra le Francis Garnier.

Coulé comme cible en 1966 dans le Pacifique.

Rejoindra le Japon après une odyssée mémorable.

Very Happy
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2009 21:17    Sujet du message: Répondre en citant

Vous noterez que j'ai conservé le destin de l'Eritrea (j'avais trouvé je ne sais plus où qu'il était un cousin des Ramb, mais je ne m'y accrocherai pas...).

J'ai légèrement remanié la version définitive de l'abordage du Niobe (les Italiens comptaient sur la discrétion pour le sauver, non sur la vitesse).
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MessagePosté le: Mer Jan 21, 2009 01:11    Sujet du message: Fin de partie en AOI Répondre en citant

Ci-dessous les événements OTL ayant marqué la chute des ports d'Erythrée et pouvant inspirer à Casus Frankie une ou deux pages colorées de la FTL.

« Terre brûlée » à Massaouah :

Tandis que les Britanniques avançaient vers l’Erythrée, le contre-amiral Mario Bonetti, successeur du contre-amiral Carlo Balsamo à la tête de Marisupao depuis janvier 1941, réalisa que le port ne tarderait pas à être pris d’assaut par l’ennemi. Durant la première semaine d’avril 1941, il commença à détruire les équipements portuaires afin d’en empêcher l’utilisation par les Britanniques. Bonetti ordonna de couler les deux docks flottants (l’un pour des unités jusqu’à 7500 tonnes de déplacement, l’autre pour des unités jusqu’à 1600 tonnes) et mit au point le sabordage de seize grands navires de commerce (plus le petit Impero) dans les passes de la base navale (au nord), le port de commerce (au centre) et le port principal (au sud), bloquant la navigation tant à l’entrée qu’à la sortie. Il fit également saborder une grande grue flottante. Quand le port fut rendu aux Britanniques le 8 avril 1941, il était inutilisable. Il ne sera remis en service qu’au début mai 1942 pour être pleinement opérationnel en août suivant.

Les navires de guerre :

Coulé à Massouah le 4 avril : torpilleur Giovanni Acerbi
Coulé à Massaouah par la RAF le 8 avril : mouilleur de mines Ostia
Sabordés à Massaouah le 8 avril :
Torpilleur Vincenzo Orsini
MAS-204, MAS-206, MAS-210, MAS-213, MAS-216

Les navires de commerce :

Le vapeur allemand Bertram Rickmers (4188 GRT), parti de Massaouah le 29 mars, est intercepté en Mer Rouge le 1er avril par le destroyer HMS Kandahar. Il se saborde près de Gondurmiat.

Deux bateaux ont été coulés par bombardement aérien le 2 avril 1941 près des Iles Dahlak :
Vapeurs Giuseppe Mazzini (7669 GRT) et Urbania (7099 GRT).

Sabordés à Massaouah :
Six étaient allemands, tous les autres italiens.

(4 avril)
Vapeurs allemands
Crefeld (8045 ou 9573 GRT suivant les sources)
Frauenfels (1920, 7487 GRT, Deutsche Dampfschifffahrts-Gesellschaft « Hansa » ou Hansa Line)
Gera (5155 GRT)
Lichtenfels (1929, 7566 GRT, Hansa Line ; a essayé en vain de s’évader le 1er avril)
Liebenfels (1921, 6318 GRT, Hansa Line)
Oliva (7885 GRT)

Vapeurs
Adua (3564 GRT)
Arabia (5943 GRT)
Brenta (5400 GRT)
Impero (caboteur, 488 GRT)
Romolo Gessi (5148 GRT)
Vesuvio (5430 GRT)
XXIII Marzo (5006 GRT)

(6 avril)
Vapeurs
Antonia C. (5877 GRT)
Riva Ligure (2136 GRT)

(8 avril)
Vapeurs
Clelia Campanella (3245 GRT)
Colombo (11760 GRT)

Caboteurs et chalutiers
Ardita (19 GRT)
Pirano (108 GRT)
San Giorgio (90 GRT)
Sole (15 GRT)
Trieste (96 GRT)

Sabordés aux Iles Dahlak :
(6 avril)
Vapeurs
Capitano Bottego (2316 GRT)
Nazario Sauro (8150 GRT)
Tripolitania (2722 GRT)

(8 avril)
Pétrolier Giove (5211 GRT)
Vapeur Prometeo (4958 GRT)

Sabordés à Assab (le 10 avril) :
Vapeurs italiens
India (6366 GRT)
Piave (7565 GRT)
Sannio (9834 GRT)

Caboteurs et chalutiers italiens
Circeo (59 GRT)
Dante (80 GRT)
Scillin (57 GRT)
Sicilia II (64 GRT)

J’ai un peu exagéré en écrivant que les Britanniques avaient surtout récupéré de la ferraille. En OTL, ils ont pu remettre en état et utiliser pour leur compte au moins cinq des navires de commerce sabordés :
Trois allemands :
Frauenfels devenu Empire Niger
Gera devenu Empire Indus
Liebenfels devenu Empire Nile

Deux italiens :
Clelia Campanella devenu Empire Prize
Pétrolier Giove devenu Empire Trophy

Ils ont également renfloué et utilisé la canonnière Giuseppe Biglieri devenue HMS Biglieri.

D’autres navires sont indiqués comme sauvés, mais le transport Nazario Sauro, toujours coulé dans les eaux de la Grande Dahlak, étant du nombre, je me demande s’il ne s’agit pas au mieux de remise à flot sans réutilisation et dans certains cas de simple récupération des choses utiles.

Enfin, il semble que les Britanniques ont pu renflouer et remettre en service les deux docks flottants.

Amitiés

P.S. - Dans les évasions OTL réussies, celle du M/V italien Himalaya qui rejoignit Bordeaux depuis la Mer Rouge, via l'Océan Indien, le Pacifique, le Cap Horn et une étape à Rio de Janeiro. En FTL, avec plus de navires alliés, pourquoi pas un épisode du style "La grande chasse à l'Himalaya" (il y a là un clin d'oeil littéraire Smile)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Jan 23, 2009 20:55    Sujet du message: Appel au peuple et fin de partie navale Répondre en citant

Texte relu par Frégaton. Le destin final du Leone est historique. Quelqu'un peut-il me trouver le nom de son commandant ?
Bonne lecture !


La bataille des îles Farasan
Il est probable que le contre-amiral Bonetti avait été très marqué par les mésaventures des semaines et des mois précédents – il n’avait plus que deux sous-marins sur huit, ses navires auxiliaires avaient pour la plupart connu un sort contraire et ses forces légères étaient engagées dans une sorte de cache-cache avec des brigands locaux lâchement armés par l’ennemi. De plus, ses réserves de carburant étaient limitées, nuisant à l’entraînement quotidien, et le climat était néfaste aux hommes comme aux mécaniques. Lorsque des reconnaissances aériennes lui signalèrent, le 20 octobre, l’approche d’un important convoi allié, il décida de tenter son va-tout dès le lendemain.
Le convoi en question était le BN7, allant d’Aden à Suez. Il comptait trente-deux transports, escortés par six navires de Sa Majesté britannique, qui résumaient à eux seuls une bonne partie du Commonwealth : le croiseur léger HMNZS Leander (Captain Henry E. Horan, commandant l’escorte), le destroyer HMS Kimberley (Lt-Cdr John S. Richardson), le petit destroyer HMAS Waterhen (Lt-Cdr James H. Swain) et les avisos HMIS Indus, HMAS Parramata et HMAS Yarra. Bonetti ignorait évidemment l’importance exacte de cette escorte, mais il espérait bien que ses bâtiments pourraient en venir à bout et semer le désastre parmi les transports. Il lança à l’attaque la totalité de sa flotte (en dehors des deux petits torpilleurs et des deux canonnières, toujours requis pour la chasse au corsaire) : les contre-torpilleurs Leone, Pantera et Tigre et les torpilleurs Cesare Battisti, Daniele Manin, Francesco Nullo (CC Costantino Borsini) et Nazario Sauro. Le plan italien était d’envoyer les contre-torpilleurs, armés de huit canons de 120 mm et quatre torpilles chacun, chercher l’affrontement direct avec le gros de l’escorte, pendant que les torpilleurs, armés de quatre 120 mm et six torpilles, effectueraient un mouvement tournant pour s’en prendre aux transports.
Le 21 octobre 1940, à 12h24 locales, les vigies italiennes aperçurent, défilant au large des îles Farasan (situées sur la côte arabique de la Mer Rouge), la masse du convoi, indistincte sur le fond des vagues scintillant au soleil.
………
« Seuls les chiens fous et les Anglais sortent au soleil sans chapeau. » Ce dicton arabo-égyptien trottait dans la tête du Captain Horan alors qu’il s’efforçait d’identifier, dans le miroitement de la Mer Rouge, les trois silhouettes grises qui arrivaient de l’ouest. Sans doute, sur la passerelle du Leander, il était à l’abri du terrible soleil qui pesait sur cette mer entre deux déserts – et de toute façon, il était Néo-Zélandais et pas Anglais. N’empêche qu’il avait le sentiment qu’il n’allait pas tarder à avoir très chaud et que son convoi, dont les trente-deux lourdes coques le suivaient docilement sur tribord arrière, risquait fort l’insolation… Il abaissa ses jumelles et secoua la tête. Inutile d’espérer que ces trois-là étaient un mirage, ou qu’il s’agissait de voiliers arabes, ou que les Français étaient en avance. La presse de Londres (et de Wellington aussi, d’ailleurs) racontait complaisamment que la flotte italienne avait décidé que la discrétion était la meilleure part du courage et qu’elle avait élevé l’esquive au rang d’un des Beaux-Arts, mais ces trois… (il jeta un nouveau coup d’œil dans ses jumelles) ces trois destroyers de classe Leone n’avaient pas l’air de cet avis. Quelques minutes plus tôt, il avait déjà fait mettre aux postes de combat. « Dites au Waterhen de nous rallier au plus vite. Et que l’Indus commence dès que possible à tendre un rideau de fumée entre nous et ces… gentlemen. » Si c’était bien des Leone, son Leander et ses huit 6-pouces leur était nettement supérieur – à un contre un. Le Waterhen, avec ses quatre 4,7-pouces, qui arrivait ventre à terre de son poste à tribord avant du convoi, leur était au contraire bien inférieur. Et le petit aviso de la Marine Indienne, avec ses deux 4,7-pouces, serait plus utile avec sa fumée qu’avec ses obus.
– Le Kimberley demande des ordres, Sir, indiqua son second à mi-voix.
Richardson, qui commandait le destroyer anglais (le seul Anglais de l’escorte, en fait), était toujours aussi combatif. « Dites-lui de rester tranquille et de couvrir le flanc du convoi avec le Yarra et le Parramatta. J’ai besoin d’une réserve, pour parer à toute éventualité. »
………
Dans les jumelles du fdsdfds, sur le Leone, le croiseur anglais se mit à venir sur tribord, certainement pour démasquer toute son artillerie. Devant lui, un destroyer commençait déjà à émettre un rideau de fumée, pendant qu’un autre, un peu plus loin, accourait. « Dites aux machines de donner le maximum et transmettez au Pantera et au Tigre d’en faire autant. D’un instant à l’autre, ce croiseur va commencer à nous tirer dessus et j’aimerais que nous puissions riposter très vite. Nous gardons le cap sur eux tant que nous ne sommes pas à portée, puis nous virons de 75° sur bâbord. Signalez au Tigre de répondre au croiseur et au Pantera de tirer sur le destroyer qui fait de la fumée, nous nous occuperons de celui qui est en tête. » Huit mois plus tôt à peine, il était allé avec sa femme et ses enfants voir un de ces films américains, avec des cow-boys. C’était la paix alors, et trois contre trois sous le soleil, c’était du cinéma…
………
Le Lt-Cdr John S. Richardson, commandant du HMS Kimberley, enrageait. Depuis dix minutes, le Leander avait commencé à tirer. Il semblait bien prendre l’avantage sur son adversaire, pendant que le Waterhen tenait bravement sa place et que le petit Indus, à force de zigzags, avait réussi jusque là ne pas prendre trop de coups. Et il fallait suivre ça à la radio !
Du coup, quand une vigie signala trois bâtiments inconnus approchant rapidement par bâbord, il sauta presque de joie. Enfin de l’action !
………
Sur le Francesco Nullo, le capitaine de corvette Costantino Borsini avait lui aussi hâte de se retrouver dans l’action. Une défaillance des machines du Cesare Battisti avait ralenti tout le monde et ce n’est qu’au bout d’un quart d’heure qu’il avait décidé que le Battisti rejoindrait quand il pourrait et que les trois autres attaquaient sans attendre. Sous ses pieds, il sentait trembler son torpilleur lancé à pleine vitesse, comme le Daniele Manin et le Nazario Sauro, échelonnés sur tribord. Mais malgré l’action du groupe du Leone, dont il entendait les échos à la radio, il y avait encore des Anglais entre eux et le convoi. Trois escorteurs, dont l’un – un classe K, apparemment, plus puissant que les torpilleurs – ouvrait déjà le feu. En réponse, les Italiens abattirent sur tribord pour démasquer leurs tourelles arrière.
………
Le croiseur néo-zélandais tirait depuis maintenant plus d’une demi-heure. Le Captain Horan avait eu la satisfaction de voir son adversaire direct gravement touché. De fait, il avait presque cessé le feu et semblait uniquement préoccupé d’éteindre les incendies qui le dévoraient. Mais il n’avait pas succombé sans se battre ; le croiseur portait les marques des obus de 120 italiens et une de ses tourelles était hors service. Surtout, les compagnons du Leander n’avaient pu dissimuler leur infériorité face aux grands destroyers adverses. Le petit Indus avait cessé de faire volontairement de la fumée pour traîner un panache de fumée très involontaire. Comme il tentait désespérément de s’échapper, sa vitesse réduite à 8 nœuds, le Lt-Cdr James H. Swain avait lancé son Waterhen pour repousser l’ennemi par une attaque à la torpille. L’aviso indien avait pu se sauver, mais l’Australien s’était retrouvé pris pour cible par deux adversaires à la fois. Criblé de coups, il était stoppé au milieu du champ de bataille. Le Leander était à présent seul contre deux – avec une tourelle en moins.
………
Enfin ! Le CC Borsini poussa un soupir. Le Battisti venait de rejoindre ses équipiers. En face, l’un des deux plus petits escorteurs s’éloignait en clopinant. Le Nullo avait perdu une tourelle dans sa lutte avec le destroyer anglais, mais il était temps d’en finir. « Ordre au Sauro d’emmener le Manin et le Battisti. Les petits escorteurs ne les gêneront plus. Qu’ils foncent dans le convoi et coulent le plus de monde possible. Nous nous chargeons du destroyer. »
Apparemment, le second du CC Borsini n’avait pas bien compris les intentions de son chef. « C’est pourtant simple ! Il a plus de canons que nous, mais nous allons lui foncer dessus et lui envoyer une salve de torpilles. Ça devrait le faire réfléchir ! »
………
Sur le Kimberley, John Richardson ne souriait plus. L’un des avisos australiens, le Yarra, durement touché, ne pouvait plus lui être d’un grand secours, et le Parramatta ne valait guère mieux. Il se retrouvait à un contre quatre. Dans ces conditions, comment empêcher les Italiens de s’en prendre au convoi !
………
Le Captain Horan grogna en voyant des gerbes s’élever de l’eau près du second destroyer italien. « J’ai dit de tirer contre l’ennemi de tête, Charles ! Vous êtes sourd ! » Dans le transmetteur, la voix de l’officier artilleur du Leander ne frémit pas. « Nous tirons bien contre l’ennemi de tête, Sir. »
– Alors qui…
………
Sur le Leone, le dsfdsf serra les poings. Apparemment, ce n’était pas un western du genre Duel au Soleil. C’était un de ceux avec les méchants Indiens, les bons cow-boys et la cavalerie qui arrive à temps. Et c’était lui et ses hommes qui jouaient les Indiens. « Cap au 200. Vitesse maximum. Signalez au Pantera de nous suivre. Si le Tigre nous reçoit encore… Dites-lui adieu, et vive l’Italie. Et prévenez les torpilleurs de décrocher eux aussi. »
Il y avait même sur le Tigre en flammes quelqu’un pour répondre au Leone : « Viva Italia ! » Sur aucun des deux navires on ne s’étonna de l’absence du rituel « Viva il Duce ! »
………
Le Captain Horan respira profondément. « Oh, désolé, Charles. Mais il faut dire que ce n’est pas tous les jours que le commandant d’un vaisseau de Sa Majesté se réjouit de voir arriver des navires français sur le champ de bataille. »
………
Le CC Borsini en aurait pleuré. Il avait réussi à éloigner l’Anglais, en écopant de quelques obus pour sa peine, ses trois équipiers étaient passés sur le corps d’un petit escorteur, ils s’apprêtaient à tomber sur le convoi et il fallait décrocher. « Signalez au Sauro. Déployez-vous en éventail et lancez toutes les torpilles vers le convoi sur des trajectoires croisées. Puis décrochez vers le sud et rentrez à la base. Nous avons encore trois torpilles pour retenir notre Anglais un moment. »
………
– Sir…
Le second du Leander affichait le même sourire étonné que tout l’équipage, sauf peut-être les blessés et ceux qui s’efforçaient de réparer les dégâts et d’éteindre les incendies causés par une dizaine d’impacts de 120 mm. En tout cas, ceux qui achevaient tranquillement de couler le destroyer italien qu’ils avait déjà réduit à l’état d’épave souriaient aussi.
– Sir, un message du commandant du croiseur… heu, Duguay-Trouin (en essayant désespérément de prononcer le nom du Français, le second fut heureux qu’il n’y ait aucun de leurs alliés pour l’entendre). Il dit qu’il a eu des ennuis de radio et qu’il n’a pas pu nous prévenir qu’il arrivait. Il a avec lui les destroyers Basque, Forbin et Fortuné. Il dit qu’il sait que nous n’avions rendez-vous qu’à 7 PM (19h00, pour lui), mais il a voulu voir si nos gars à Alexandrie avaient bien travaillé sur ses machines, qui avaient eu un petit problème. Il dit qu’il regrette d’avoir laissé filer un destroyer ennemi, mais il a rattrapé et coulé celui qui a fait un détour pour achever à la torpille le pauvre Waterhen, Sir.
– Très bien, fit Horan. Et quelles nouvelles de Richardson ?
– Eh bien, Sir… Le Parramatta a été coulé en tentant de s’opposer à la charge de trois torpilleurs. (Fichus Australiens, se dit Horan. Ils ne sont pas fichus de nous battre en rugby, alors il faut qu’ils se montrent plus courageux que tout le monde.) Il semble que l’ennemi ait réussi à lancer une salve de torpilles vers les transports avant de s’enfuir. Il y en a un de coulé, et deux ou trois sont mal en point. Et, Sir… Le Kimberley poursuit l’ennemi.
Apparemment, les Anglais aussi avaient quelque chose à prouver aux Néo-Zélandais.
………
Les dix-huit torpilles italiennes lancées sur le convoi avaient fait cinq victimes. Un cargo malchanceux en avait encaissé eux et avait sombré instantanément, sans laisser de survivants. Un autre, touché une fois, avait coulé lentement. Un troisième, touché à l’arrière, était privé de toute propulsion, mais ne manifestait aucun désir de couler. Il fut remorqué jusqu’à Port-Soudan. Enfin, dans l’affolement, deux transports avaient tenté de manœuvrer comme des destroyers et l’un d’eux en avait éperonné un autre. Le premier avait la proue écrasée et le second donnait de la bande, mais tous deux parvinrent tant bien que mal à Suez.
Quelqu’un devait payer pour tout ça, et pour le pauvre Parramatta, sans parler des dégâts infligés au Yarra. Ce quelqu’un, pour le Lt-Cdr John S. Richardson, ce devait être l’Italien qui l’avait accroché depuis le début et qui s’était échappé en profitant de ce que le Kimberley remettait un peu d’ordre dans le convoi.
Le Kimberley rattrapa le Nullo aux abords de Massaoua, près de l’île Hamil. Six canons contre deux (le Nullo en avait perdu deux lors du premier choc), l’affaire fut vite réglée et l’Anglais acheva son adversaire d’une torpille. Plus de la moitié des marins italiens purent gagner le rivage, mais le CC Borsini n’était pas parmi eux. Il fut décoré de la Medaglia d’Oro al Valore Militare à titre posthume. Le Kimberley passa alors tout près d’une mauvaise surprise : les Italiens avaient installé une batterie de 105 sur l’île Hamil et celle-ci réussit à toucher le destroyer, coupant une canalisation de vapeur. Le navire s’immobilisa un moment, mais réussit à réparer avant que les choses se gâtent.
………
La bataille des îles Farasan avait coûté aux Italiens un grand torpilleur, le Francesco Nullo, et deux contre-torpilleurs, les Pantera et Tigre. Les Alliés avaient perdu le destroyer HMAS Waterhen, l’aviso HMAS Parramatta et deux cargos ; le Leander, le Kimberley, les avisos Yarra et Parramata et trois cargos étaient plus ou moins gravement endommagés.
La flottille italienne ne devait plus sortir de Massaoua jusqu’à ce qu’elle y soit forcée par l’avance des troupes alliées.


Un lion sur le sable
Le 7 février 1941, le contre-amiral Bonetti ordonna au contre-torpilleur Leone et aux grands torpilleurs Cesare Battisti, Daniele Manin et Nazario Sauro de se lancer dans un baroud d’honneur en allant attaquer les installations de Port-Soudan et les bateaux qu’ils y trouveraient à coup sûr. Les plus petites unités devaient être sabordées dans le port de Massaoua. Mais la chance tournait décidément le dos à la flottille de Mer Rouge.
Son départ fut d’abord retardé par une défaillance mécanique du Battisti. La réparation s’avérant impossible, le navire fut sabordé et le Leone s’élança rageusement pour sa dernière mission. Trop rageusement sans doute : le contre-torpilleur s’échoua peu après la sortie du port sur un des bancs de sable qui protégeaient si bien Massaoua. Incapables de le remettre à flot, les Italiens durent se résoudre à l’achever. La dernière MAS plus ou moins opérationnelle, la 213, en fut chargée, avec deux torpilles, avant d’aller se saborder.
Restaient le Manin et le Sauro. Ils se mirent vaillamment en route vers Port-Soudan, mais l’aviation britannique les repéra. Or, les Swordfish du squadron 824, normalement basés sur l’Eagle, avaient été déployés à Port-Soudan justement pour une pareille occasion. Les antiques mais efficaces biplans exécutèrent une véritable mission d’entraînement (la DCA des torpilleurs était symbolique) et logèrent deux torpilles dans le Manin, qui sombra, et une dans le Sauro, qui alla s’échouer.
La malchanceuse flottille de Mer Rouge avait vécu.
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MessagePosté le: Sam Jan 24, 2009 18:46    Sujet du message: Marisupao Répondre en citant

Un seul problème : en OTL, le contre-amiral commandant en Mer Rouge est Carlo Balsamo (di Specchia Normandia, pour donner son nom complet) jusqu'en décembre 1940 ou début janvier 1941. On le retrouve en septembre 1941 attaché naval à Tokyo.
Il est remplacé en Mer Rouge par Mario Bonetti.
Donc en FTL, pour le combat des îles Farasan, il faudrait remplacer Bonetti par Balsamo.
En revanche, Bonetti peut être le responsable pour la liquidation finale (en février 1941 au lieu d'avril), à condition : ou bien d'avoir été présent en Mer Rouge dès le début de la guerre ; ou bien d'avoir pu rejoindre son poste. Sans pouvoir faire escale en Afrique du Nord, je ne vois pas trop comment...
Inversement, d'ailleurs, on voit mal comment Balsamo aurait pu quitter l'A.O.I.
Alors, Balsamo à la tête de Marisupao en FTL du début à la fin ??

Amitiés
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Folc

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MessagePosté le: Sam Jan 24, 2009 18:59    Sujet du message: Répondre en citant

A moins d'une rocambolesque opération de contournement de l'afrique à bord de navires marchands déguisées en neutres et en station dans un port espagnol, je ne vois pas vraiment. Think
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Jan 24, 2009 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Folc - Carlo Balsamo di Specchia Normandia, donc.

Bonetti était-il venu d'Italie ou était-il déjà sur place ? (il a pu être promu pour succéder à Balsamo)
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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2009 00:23    Sujet du message: Quelques noms à toutes fins utiles Répondre en citant

Au cas où il y en aurait besoin pour colorer les fins de campagne.
En Somalie, le commandant de la base de Chisimaio était le capitaine de vaisseau Fucci.
En Erythrée, celui de la base d'Assab était le capitaine de vaisseau Bolla.
En OTL, Assab ne capitula que le 11 juin 1941.

Pour ce qui est de Mario Bonetti, il avait commandé comme capitaine de vaisseau une expédition hydrographique en Mer Rouge en 1938-1939, conduite par les navires Cherso et Magnaghi.
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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2009 13:53    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, de retour après un week-end mouvementé (je ne dois pas être le seul).
Le récit est très bien, mais quelque chose me gêne : dans le contexte FTL, je ne vois pas comment les Alliés laisseraient planer la menace de la flottille italienne sur la route vitale Suez-Aden jusqu'au mois d'octobre.
En OTL, les Anglais voient leurs forces étirées au maximum avec les Italiens (et Allemands) à combattre et les Français vichystes à surveiller.
Ici, on a la Libye quasiment hors jeu fin août et les Français du bon côté.
Même s'il est hors de question d'aller chercher les Italiens à l'intérieur des zones minées qui défendent Massaoua ou Assab, je pense qu'un bombardement naval ou aérien pour neutraliser la menace s'impose dès septembre. Au minimum miner les issues des bases italiennes ou bien poster quelques sous-marins.

Concernant le convoi BN7 (Bombay -> Aden -> Suez), voir http://www.convoyweb.org.uk/ et plus précisément ici :
Code:
http://www.convoyweb.org.uk/bn/index.html?bn.php?convoy=7!~bnmain

Il y a la composition du convoi (tiens, on retrouve le Félix Roussel) et de l'escorte, ainsi que la destination des différents navires (certains allaient à Port Soudan). Je pense qu'il faut garder au maximum les données OTL quand c'est possible.

Quelques navires arrivent en ordre dispersé de Bombay et se joignent au gros des troupes quittant Aden le 19/10. Certains navires décrocheront vers Port-Soudan qu'ils atteindront le 23 (pas de détails sur l'escorte éventuelle). Arrivée du gros du convoi à Suez le 26/10.

Code:

                     | tonnes | year | notes
HMS ANTENOR (Br)     | 11,174 | 1925 | escorte, AMC, 6x152mm, 2x76mm, 15 knots
ARUNDO (Du)          |  5,163 | 1930 |
ASKOT (Nor)          |  1,323 | 1938 |
AUSTRALIND (Br)      |  5,020 | 1929 |
BRITISH COLONEL (Br) |  6,999 | 1921 |
HMIS CLIVE           |        |      | escorte, aviso classe 24, 2x4", 2x2pdr, 14.5 knots
CRANFIELD (Br)       |  5,332 | 1919 | vers Port Soudan
HMS DERBY            |        |      | escorte 19/10 - 23/10, chasseur de mines classe Hunt (WW1), 1x4" 1x3" AA, 16 knots
EGERO (Nor)          |  7,590 | 1929 |
EKMA (Br)            |  5,108 | 1911 |
ERICA (Br)           |  5,112 | 1926 | vers Port Soudan
ETHIOPIA (Br)        |  5,574 | 1922 |
FELIX ROUSSEL (Fr)   | 17,083 | 1930 |
HMS GRIMSBY          |        |      | escorte 23/10 - 26/10, aviso classe Grimsby, 2x4.7"/45, 1x3" AA, 4x.5" AA, 16.5 knots
HANNAH MOLLER (Br)   |  2,931 | 1911 |
HATARANA (Br)        |  7,522 | 1917 | vers Port Soudan
HMS HUNTLEY          |        |      | escorte 19/10 - 23/10, chasseur de mines classe Hunt (WW1), 1x4" 1x3" AA, 16 knots
HMIS INDUS           |        |      | escorte 19/10 -, aviso classe Grimsby, 2x4.7"/45, 1x3" AA, 4x.5" AA, 16.5 knots
INVIKEN (Nor)        |  4,171 | 1925 |
JALAKRISHNA (Br)     |  4,991 | 1937 |
KARAGOLA (Br)        |  7,053 | 1917 |
HMS KIMBERLEY        |        |      | escorte 19/10 - 20/10, destroyer classe K
KING ARTHUR (Br)     |  5,224 | 1928 |
KINGSWOOD (Br)       |  5,080 | 1929 |
HMNZS LEANDER        |        |      | escorte 16/10 - 23/10, croiseur léger
MANDALAY (Br)        |  5,529 | 1911 |
MARCELLA (Br)        |  4,592 | 1928 |
MARGOT (Br)          |  4,545 | 1926 |
MARION MOLLER (Br)   |  3,827 | 1909 |
MYRTLEBANK (Br)      |  5,150 | 1925 |
NEVASA (Br)          |  9,213 | 1913 | vers Port Soudan
NURMAHAL (Br)        |  5,419 | 1923 | vers Port Soudan
NYCO (Nor)           |  1,345 | 1938 |
NYHOLM (Nor)         |  5,843 | 1927 |
ODYSSEUS (Gk)        |  4,577 | 1913 |
HMS RANCHI (Br)      | 16,738 | 1925 | escorte 10/10 - 16/10, AMC, 8x152mm, 2x76mm,17 knots
SERBINO (Br)         |  4,099 | 1919 |
SIVRIHISAR           |        |      | mouilleur de mines turc en cours de livraison
SUBADAR (Br)         |  5,424 | 1929 |
TYNDAREUS (Br)       | 11,361 | 1916 |
VARSOVA (Br)         |  4,701 | 1914 |
HMAS YARRA           |        |      | escorte 18/10 - 23/10, aviso classe Grimsby, 2x4.7"/45, 1x3" AA, 4x.5" AA, 16.5 knots


On a donc pour l'escorte le jour de la bataille :
- CL Leander
- DD Kimberley
- AMC Antenor
- PS Indus, Yarra
- PS (vieux) Clive
- AM Derby, Huntley

Je vois bien les 2 chasseurs de mines en tête du convoi, se repliant après détection des navires italiens.
De plus, les torpilleurs qui s'en prennent aux navires marchands vont avoir affaire à l'Antenor et probablement au Clive.

Par ailleurs :
- le Parramatta apparaît au 24 décembre 1941 ; il ne peut donc pas être coulé, ce qui tombe bien, car il n'était PAS dans l'escorte OTL ; note : la fin du récit le donne coulé (avec deux 'r') ET endommagé (avec un seul 'r').
- le Waterhen n'est pas présent non plus OTL (il est en Méditerranée), mais là je me souviens bien avoir dit à Casus de l'utiliser et même de le couler Smile
- en OTL, le Francesco Nullo a été seulement échoué par l'attaque du Kimberley. Il sera achevé par un Blenheim du Sqn 45 le lendemain.
- le Kimberley endommagé par la batterie côtière devra être remorqué à Port-Soudan.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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