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1940 - La France continue la guerre
 
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Histoires belges (et sérieuses)
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Benoit XVII



Inscrit le: 24 Oct 2006
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MessagePosté le: Dim Jan 03, 2016 20:58    Sujet du message: Répondre en citant

Et puis, ce transfert est parfaitement historique. Sauf que ce fut début 1943 OTL, après Torch. Un certain nombre de soldats belges réfugiés en France s'étaient engagés dans la Légion après 1940, Vichy leur ayant laissé le choix entre cette option et l'internement. Près de 300 légionnaires belges ont historiquement été transférés. Le chiffre est ici bien moindre, évidemment.
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Hendryk



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Jan 03, 2016 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Ce n’est pas dangereux, l’Afrique du Nord ?
– Actuellement, pas plus que la Belgique et même moins. On n’y verra pas un seul Allemand et nos alliés ont même pris la peine d’envoyer les Italiens qui s’y trouvaient en camp de prisonniers pour qu’ils ne nous gênent pas.

Des Allemands en Afrique du Nord, quelle idée!
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gaullien



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Messages: 920
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MessagePosté le: Dim Jan 03, 2016 22:24    Sujet du message: Re: Juin 40 - Ajouts belges Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
[b]
Le même jour, le ministre des Communications, Antoine Delfosse, qui, pris dans le chaudron des Flandres, n’avait pu rejoindre ses collègues en France, met sa signature à la disposition du Roi… mais ce dernier n’en fera rien !

(à suivre !)


Antoine Delfosse a t-il aussi proposé sa signature version OTL ?
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loic
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MessagePosté le: Dim Jan 03, 2016 23:00    Sujet du message: Répondre en citant

Benoit XVII a écrit:
Et puis, ce transfert est parfaitement historique. Sauf que ce fut début 1943 OTL, après Torch. Un certain nombre de soldats belges réfugiés en France s'étaient engagés dans la Légion après 1940, Vichy leur ayant laissé le choix entre cette option et l'internement. Près de 300 légionnaires belges ont historiquement été transférés. Le chiffre est ici bien moindre, évidemment.

À quelle unité ces légionnaires ont-ils été transférés ?

En fait, mon propos était plutôt de souligner le côté cocasse des "faux Belges", cela pourrait donner un passage savoureux à écrire (mais je ne suis pas doué pour ça).
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En principe (moi) ...
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Lun Jan 04, 2016 09:40    Sujet du message: Répondre en citant

Ma foi, si ils sont déjà en AFN, ils n'auront qu'a rester dans les Unités belges sur place...et puis, comme il connaisse déjà la tactique françaises, ils pourront aidé les nouvelles recrues à s'adapter...
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Benoit XVII



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Localisation: Belgique

MessagePosté le: Lun Jan 04, 2016 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
À quelle unité ces légionnaires ont-ils été transférés ?


Historiquement, certains vers les commandos SAS, mais la plupart vers la Brigade Piron.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Avr 15, 2016 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Le texte qui suit est un "patch" de Wil Coyote (relu par B-XVII) sur la bataille de Redon…

17 juin 1940
Malestroit
– Après avoir reçu ses ordres du colonel Vandenheede et avoir récupéré des Mauser pour ses troupes, le major Lorent se dirige vers les T-13 qui ont été mis à sa disposition.
– Lieutenant, nous allons nous diriger vers Redon. Les Français mettent quelques camions à notre disposition. Vous saurez suivre ?
– On tâchera, mon Major.
– Parfait, on démarre à 18h00. Que vos hommes soupent auparavant !
Les équipages des quatre T-13 survivants vérifient les véhicules… Ce serait un comble de tomber en panne !
– Espérons que ces foutus Stuka nous laissent tranquilles, broubelle [marmonne] le caporal Bert Anckaert.
Le caporal Joos Devos, qui regarde une photo, ne répond que par un grognement.
– Eh, manneke, à quoi penses-tu ?
– A Marieke.… J’espère qu’elle va bien.
– Je te comprends… Moi, c’est pour mes parents que j’ai peur. Mais bon, pour le moment, hélas, on ne peut pas faire grand-chose. Tu as entendu ce qu’on dit ? On doit retarder les Moffen un maximum, ensuite on nous embarque vers l’Angleterre !
– Et moi qui n’ai jamais quitté le pays !
– Le canon est fin prêt, Joos ? interroge le sergent Depraetere.
– Oui, Sergent.
– Tant mieux, je crois que tu vas avoir du boulot.
– Alleï, je rejoins mon véhicule, lance Anckaert. Fais attention à toi, Joos.
– Toi aussi, Bert.
Les quatre moteurs Ford se mettent en route. Les chauffeurs s’apprêtent à suivre la collection disparate de camions et de bus qui a été mise à la disposition du détachement Lorent pour rejoindre Redon.


18 Juin 1940
Redon
– Les Français sont surpris de voir des Belges défendre la ville ! A midi, les hommes du détachement Lorent sont en place, les T-13 sont répartis entre le pont de la D164, qui enjambe la Vilaine, et celui du chemin de fer. On attend encore le passage de quelques lambeaux d’unités ou de soldats isolés. Ces derniers sont dirigés vers Vannes.
Le major Lorent fait le tour des positions : « Les ponts sont minés ? ».
– Oui, mon major, répond un adjudant du Génie. Quand nous sommes arrivés, les Français pestaient sur le manque d’explosif pour faire du travail correct. Alors, comme il nous en restait un peu, on a terminé le boulot. Quand ça sautera, il ne restera pas grand-chose des ponts ! Comme vous l’avez demandé, nous avons déjà détruit celui de l’Avenue Jean Burel, qui n’était pas défendable.
– Où est votre officier ?
– Mort la semaine dernière, mon major.
– Bon boulot, adjudant, bon boulot…
Lorent va ensuite discuter avec le lieutenant Appelmans, chef des T-13 : « Nous tenons les deux ponts en enfilade, explique ce dernier. Pour celui de la D164, nous profitons des couverts boisés ; pour le pont du chemin de fer, avec les hommes du génie on a aménagé des positions de tir avec le matériel de la SNCF qu’on a trouvé sur place, aussi bien pour nos blindés que pour le 2C. »
– C’est bien. Essayez de vous reposer un peu, lieutenant, ce soir ou au plus tard demain, les chleuh seront là.
– On tirera notre plan, mon major.
– Et sachez que l’on ne saura pas embarquer vos T-13, donc si il y en a qui sont touchés, n’essayer pas de les sauve, sabotez-les.
– A vos ordres, mon major.
A ce moment arrive le commandant Lemercier : « Mon major, un officier de la Marine française voudrait vous rencontrer. »
– La Marine ? Je sais que nous sommes en Bretagne, mais la mer est quand même assez loin ! Enfin, soit.
Lorent se dirige vers l’officier français.
– Enseigne de vaisseau Jouanic. J’ai été envoyé par l’EM du général Béthouard pour vous donner un coup de main avec nos canons de 90.
– Ça, c’est la meilleure nouvelle de la journée ! Soyez le bienvenu ! Combien de canons avez-vous ?
– Quatre, avec une trentaine d’hommes pour les armer.
– Bien, venez dans mon PC, je vais vous montrer une fois où les placer.
Au PC, Lemercier a pu trouver une carte Michelin du secteur : « Vous pourriez placer deux canons ici, près du pont de chemin de fer. J’ai déjà deux véhicules qui le tiennent en enfilade, vous vous mettrez dans les couverts de ce côté, pour battre la rive en face. Vos deux autres 90 iront renforcer la position à hauteur du pont de la D164, de chaque côté de la route, pointant l’un vers le NE, l’autre vers le SE. »
– A vos ordres, mon… hésite Jouanic.
– Major, lieutenant, major.
– Excusez-moi, mon major, mais je n’ai jamais travaillé avec des Belges.
– Ni moi avec des marins français… Il faut un début à tout ! Bonne chance, lieutenant. Comme vous savez, plus longtemps on tiendra, plus grand sera le nombre de soldats évacués.
………
Vers 21h00, un officier des Hussards vient signaler à Lorent que les prochains soldats qui arriveront sur la rive est seront allemands. Aussitôt, le major donne l’ordre de faire sauter les ponts. Aussitôt, ces derniers sont pratiquement pulvérisés.


19 Juin 1940
Redon
– A hauteur des restes du pont de la D164, le sergent Depraetere observe la rive est aux jumelles. Le lieutenant des carabiniers qui commande la position a ordonné de n’ouvrir le feu qu’à son commandement. Un bruit de moteur se fait entendre et soudain, un side-car apparaît. Les Allemands observent la rive ouest, s’attardent quelques instants puis, pensant sans doute qu’il n’y a plus personne, font demi-tour.
– Jusque-là ça va, commente le sergent en s’adressant à Devos, mais ils vont revenir…
– Tant que la Luftwaffe nous laisse tranquilles ! répond le caporal.
………
Une heure plus tard, un grondement se fait entendre du côté du pont de chemin de fer. Cette fois, ce sont des blindés légers qui arrivent, suivis de camions chargés de matériel du génie. Lorent donne ses ordres : « Feu dès que vous voyez les véhicules ennemis, ce n’est plus le moment de finasser ! »
De l’autre côté de la Vilaine se présentent d’abord des Kfz 13 et des Sdkfz 222. Depraetere donne ses ordres : « Joos, le deuxième véhicule ! Tu le vois ? »
– Vu, gezien !
– Dès que prêt, feu !
Bang ! Le 47 crache son obus et un Sdkfz 222 explose.
– But ! s’écrie Depraetere. Rechargez ! Prends celui de tête avant qu’il ne recule.
– Prêt !
– Feu !
Re-bang, le Kfz 13 de tête flambe. De leur côté, les 90 de la Marine ne sont pas en reste. Les Allemands reculent, mais Lorent ne se fait pas d’illusions : « Soit ils appellent les Stukas, soit nous aurons sous peu une pluie d’obus » dit-il en observant aux jumelles l’autre rive.
Les minutes passent… De nouveaux blindés arrivent, des Panzer II qui tirent au canon de 20 mm pour faire baisser la tête aux Franco-Belges pendant que de l’infanterie se déploie le long du fleuve. Les carabiniers ripostent avec leurs quelques mitrailleuses Hotchkiss survivantes.
– Joos, le blindé de…
– Verdomme ! Joos, le chef est touché !
– Attends, j’aligne le Boche !
Bang ! De nouveau, un coup au but.
– Joos, prend le commandement, Jan va te remplacer, lance le chauffeur.
Des sifflements se font entendre, puis des explosions – l’artillerie allemande entre dans la danse…
………
13h00 – Deux des T-13 ont été détruits et un des 90 neutralisé, mais la position tient toujours.
Lorent passe de position en position pour motiver ses hommes. A hauteur du pont de la D164, il écoute le rapport d’Appelmans : « Aucun membre du T-13 détruit n’a survécu. Dans l’autre, c’est le caporal Devos qui a pris le commandement, le sergent Depraetere a été tué par une rafale de mitrailleuse. »
– D’autres pertes ?
– Non, mon major. J’ai fait bouger d’initiative un des 90 français pour qu’il prenne la place du T-13.
– Vous avez très bien fait. Bon boulot, lieutenant.
………
15h00 – Les Allemands repartent à l’assaut. Les Belges résistent tant bien que mal, les pertes se font d’autant plus sentir que contrairement à leurs adversaires, ils n’ont pas d’artillerie pour les soutenir. Mais de nouveau, l’attaque est repoussée.
………
17h00 – Un nouveau tir de barrage s’abat sur les positions franco-belges. Lorent, qui sortait de son PC pour rejoindre la position près du pont de chemin de fer, est touché par un éclat d’obus. Dans un état critique, on l’emmène vers l’arrière tandis que Lemercier prend le commandement.
………
18h00 – Il ne reste qu’un T-13 et deux canons de 90, mais les hommes gardent le moral envers et contre tout ! Depuis ce matin, ils tiennent tête à des Allemands nettement supérieurs en nombre et en matériel.
………
20h00 – La position devient intenable ! Ayant appris que les Allemands tentent de passer le fleuve plus au nord, Lemercier réunit son EM ainsi que Jouanic : « Faites passer les ordres, on décroche à 21h00. Lieutenant, que vos 90 tirent une dernière fois, puis détruisez-les. On ne saura pas les évacuer, les camions sont partis depuis longtemps !
– A vos ordres, mon commandant.
– On se replie vers Lorient. Lieutenant, je ne sais pas où vous devez aller…
– Si vous permettez, mon commandant, comme je n’ai aucune consigne, on va vous accompagner !
– Avec plaisir ! Point de rassemblement général, le lieu-dit la Dilleterie, ici sur la carte. Vu pour tout le monde ? Bon. Tout le monde présent sur place pour au plus tard 22h00. Belle défense, Messieurs.
………
21h00 – L’ordre est donné de décrocher. Le dernier T-13 recule en assurant les arrières des carabiniers et des canonniers-marins.


22 Juin 1940
Lorient
– Après deux jours et demi de marche, les hommes du détachement Lorent (trois cents hommes, plus les quelques survivants de la batterie de 90 de la Marine Nationale) sont enfin arrivés au port. Les Allemands ne sont pas loin derrière. Le capitaine-commandant Lemercier espérait simplement qu’on ne les a pas oubliés ! Mais non : joie et soulagement, la malle Prince-Philippe est revenue spécialement pour eux de Portsmouth ! L’infatigable commandant Victor Billiet, après avoir pratiquement forcé la sortie du port anglais, dont la capitainerie refusait de le laisser repartir, a ordonné d’attendre jusqu’à la dernière minute. Malgré les risques, le général Van Daele a fait le voyage pour récupérer lui-même ses hommes.
Vers deux heures du matin, les hommes embarquent avec résignation, sous le regard mauvais et les remarques acerbes d’un des derniers officiers français présents, qui lance que les Belges « ne savent que fuir ou capituler ». Jouanic et ses quelques canonniers encore valides, coiffés du béret à pompon rouge (ils n’avaient pas reçu de casques avant de monter au front), prennent énergiquement la défense de leurs camarades de combat. L’enseigne affirme : « Les Belges savent se battre, mon capitaine, je l’ai vu de mes yeux, et mieux que d’autres peut-être ! » Pour éviter que la situation s’envenime, Lemercier fait monter en hâte les canonniers français à bord de la malle.
Sur le quai, juste avant le départ, Devos boute le feu à son cher T-13. « Ils ne l’auront pas ! » se dit-il sombrement. Puis il rejoint son camarade Bert sur le Prince-Philippe, où sont mises en batterie quelques mitrailleuses.
Sur le pont, le général Van Daele, qui accueille les hommes et les réconforte, demande le major Lorent.
– Il est mort avant-hier, mon général, répond Lemercier. Il a été touché à Redon et n’a pas survécu à ses blessures. C’est moi qui commande ce qui reste du détachement : 300 hommes et une vingtaine de marins français que l’EM du général Béthouart nous avait envoyés en renfort.
– Vous avez superbement accompli votre devoir, commandant. Maintenant, nous filons pour l’Angleterre préparer la revanche. Nous le devons au major Lorent, n’est-ce pas !
Alors que les Allemands atteignent les portes de la ville, le Prince-Philippe sort du port et prend la direction de l’Angleterre à pleine vitesse, 25 nœuds.
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Imberator



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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 04:31    Sujet du message: Répondre en citant

Épique !
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JPBWEB



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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 07:03    Sujet du message: Répondre en citant

Magnifique récit de guerre.

J'ai été surpris par la vitesse mentionnée pour la malle Prince-Philippe (25 noeuds). J'ai vérifié, et il s'avère qu'en effet les récentes malles mises en service en 1934 sur la ligne Ostende-Douvres atteignaient 25,25 noeuds aux essais, propulsées par 2 moteurs diesels a accouplement direct, ce qui était remarquable pour l'époque, et en contraste avec la notre, nous qui vivons une époque de transport maritime lent (les navires recents, porte-conteneurs et autres, sont 5 a 7 noeuds plus lents que leurs prédécesseurs).
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Merlock



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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 09:49    Sujet du message: Répondre en citant

Superbe! Applause

On me permet un pinaillage, SVP ?

Quand un Belge dit

"aménagé des positions de tir avec le matériel de la SNCF" il devrait buter sur le mot. En France, on dit naturellement "SNCF" pour dire "train", mais pas en Belgique où c'est la SNCB et où doit exister le même genre d'automatisme verbal...

Donc il devrait dire:

"aménagé des positions de tir avec le matériel de la SN... heu! SNCF"

Non ?
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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

C'est surtout que la SNCF n'est a l'époque que de creation très récente (1938), au contraire de la SCNB, qui existe sous cette dénomination depuis 1936. Je pense que la similitude des deux abréviations, et l'ancienneté relative de l'appellation belge, ne devraient pas poser de problème. Les militaires belges se repliant a travers la France n'auront pas manqué de noter la similitude, et dont de pouvoir dire SNCF sans difficulté.
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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

Certes!

Mais en tant que Français, si je n'étais en Belgique que depuis quelques semaines, je ne sais pas si j'intègrerais si rapidement le fait de dire SNCB sans que ma langue ne fourche un peu...
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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 10:34    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, mais les Belges, ce n'est pas pareil Very Happy

Mais tu as raison, quand je travaillais en Hongrie avec des experts de logistique venus de France, ils n'arrivaient pas a se souvenir de dire MAV pour les chemins de fer hongrois, et ils avaient pris l'habitude de dire simplement SNCH Shocked
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Chabert



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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne sais si j'ai déjà évoqué ce magnifique exemple de belgitude.

Près de chez moi, la Belgique et, dans le village voisin, ce magnifique panneau non officiel bien sur indiquant "SNCF belge". A cette époque, pas de portable, pas de photo. Dommage.
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2016 21:35    Sujet du message: Répondre en citant

Merlock a écrit:
Superbe! Applause

On me permet un pinaillage, SVP ?

Quand un Belge dit

"aménagé des positions de tir avec le matériel de la SNCF" il devrait buter sur le mot. En France, on dit naturellement "SNCF" pour dire "train", mais pas en Belgique où c'est la SNCB et où doit exister le même genre d'automatisme verbal...

Donc il devrait dire:

"aménagé des positions de tir avec le matériel de la SN... heu! SNCF"

Non ?


C'est un truc auquel je n'avais pas penser.....mais on peut supposer que il doit être marqué sur la gare ou sur une partie du matériel le sigle SNCF....
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