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Variante FTL - juin-juillet 1940 - Le chemin des oiseaux
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DMZ



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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 03:44    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, j'avais laissé en plan cette histoire, profitons de la fin des vacances pour la reprendre...

Jeudi 27 juin
Opération Panache
Les MTB commencent leurs patrouilles de nuit sur la côte ouest de la Corse pour habituer les Italiens à leur présence, y compris occasionnellement dans les parages de l’île Asinara. On veillera toutefois à ne pas se montrer trop provoquant, il ne faudrait pas que des MAS soit positionnées à Porto Torres.

Dimanche 30 juin
Opération Panache
Une reconnaissance spécifique est faite sur la côte sud-est de la Sardaigne avec quelques pilotes qui participeront au parachutage sur Decimomannu car le trajet au dessus des massifs en suivant le fleuve Flumendosa, qui permettra d’arriver dans le soleil, est sinueux et le vol doit s’effectuer à 800 m d’altitude, au ras des cimes ; il ne faudra pas perdre de temps dans l’identification du relief.

Mardi 2 juillet
Déménagement aérien
Après deux semaines d’activité, le pont aérien est à son plus haut niveau. Deux cent soixante-dix appareils sont utilisés et transportent plus de sept mille hommes par jour en quatre cent quatre-vingt rotations.

Opération Panache
Les raids italiens de la nuit précédente sur les terrains de Calvi et Ajaccio donne un bon prétexte pour intensifier les attaques contre les installations sardes.

Mercredi 3 juillet
Opération Panache
Les navires désignés pour l’opération Marignan vont effectuer leur dernière rotation pour se positionner à leur port de départ. Des doublures ont été sélectionnées pour pallier une perte toujours possible avec les attaques des sous-marins, des MAS ou des bombardiers italiens.

Dimanche 7 juillet
Déménagement aérien
Depuis plus d'une semaine, Dornier 17 et Heinkel 111 tentent de s'attaquer à Marseille de jour, mais ils n'ont pour escorte que des chasseurs lourds Messerschmitt Bf-110. La chasse française, regroupée autour des grands ports et souvent alertée d'avance grâce au radar couvrant Marseille, inflige aux Allemands de lourdes pertes. Les raids diurnes sur Marseille et Toulouse sont provisoirement interrompus. Mais les Bf-110 continuent leurs incursions en visant maintenant plus spécifiquement les avions de transport. Après une hausse des pertes, surtout en région toulousaine non couverte par un radar, les procédures d'espacement et déroutement seront renforcées. Le déménagement ne sera toutefois pas fortement impacté, l'espace important à disposition rendant la tâche des ennemis fort difficile.

L'amélioration progressive du dispositif de guet visuel rendra très peu efficaces ces incursions.

Opération Panache
Le matériel lourd est embarqué à Oran sur les convois à destination de Cagliari et Oristano.

Samedi 6 juillet
Opération Panache
Les appareils destinés à l'opération Panache sont progressivement retirés du pont aérien et leur révision effectuée. Les équipages en profitent pour prendre un peu de repos.

Lundi 8 juillet
Opération Panache
Le matériel lourd pour la zone nord de Marignan est chargé sur les navires à Toulon.

Mardi 9 juillet
Opération Panache
Les hommes embarquent à Oran. Les navires appareillent en soirée et se forment en convoi.

Il a été préféré de partir d’Oran pour ne pas perturber les déchargements à Alger et pour donner moins de prises à d’éventuelles reconnaissances italiennes.

Mercredi 10 juillet
Opération Panache
Le convoi d’Oran se met en route à 6 heures.

A Toulon, les troupes à destination de Marignan embarquent sur les navires en fin de journée.

Bizerte, les dragueurs à destination du Golfe de Cagliari prennent la mer et patrouillent au nord de la Tunisie par petits groupes, escortés par des contre-torpilleurs.

Jeudi 11 juillet
Opération Panache
Les navires appareillent en soirée et se forment en convois à Toulon en fin de nuit.

Les convois pour Marignan se mettent en route :
• Devant Alger, le convoi en provenance d’Oran se scinde en deux et la partie à destination d’Oristano met le cap au 35, approximativement vers Toulon, il obliquera à 19 heures vers son objectif devant lequel il sera à quatre heures.
• Celui de Toulon à destination d’Alghero part à 12 heures, il quittera la route habituelle pour mettre le cap au 115 vers 21 heures pour se présenter devant Alghero à deux heures trente.
• Au large de Bône à 20 heures, le reste du convoi d’Oran met le cap sur Cagliari et force l’allure pour être à pied d’œuvre à 4 heures.
• Le convoi pour Porto Torres part d’Ajaccio à 20 heures, il arrivera sur zone à quatre heures. Un bâtiment d’escorte le précédera d’une demi-heure pour appuyer éventuellement l’assaut.
• Vers 20 heures, les dragueurs en provenance de Bizerte ont parcouru la moitié de la distance, ils mettent cap vers le nord à pleine vitesse pour être à pied d’œuvre à trois heures.
• A 21 heures, les dragueurs de mines quittent Propriano pour commencer les opérations de dragage au large de Porto Torres à partir de deux heures et en se rapprochant progressivement sans être à moins de cinq milles avant le début de l’assaut.
• Les barges présentes dans le golfe de Propriano le quittent, accompagnés par les VTB, à destination de Porto Torres à 21 heures 30 pour être à deux milles de leur cible à 3 h 45 au plus tard.
• Enfin, à minuit, les MTB partent d’Ajaccio à destination d’Alghero où ils seront sur place dès deux heures trente et attendront la flotte.

Les horaires ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre mais il a été préféré risquer un retard dans le démarrage des opérations plutôt que voir les Italiens alertés par des convois convergeant vers la Sardaigne. Les déroutements se feront tous à la tombée de la nuit et ne devraient pas attirer l’attention.
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loic
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 09:02    Sujet du message: Répondre en citant

Finalement, les barges viennent d'où ? Leur usage en Méditerranée aussi tôt me semble optimiste ...
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 09:18    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Finalement, les barges viennent d'où ? Leur usage en Méditerranée aussi tôt me semble optimiste ...

Voir la réunion du samedi 22 juin pour le détail. Les chiffres de disponibilité sont OTL. En deux semaine de reprise de construction plus une semaine d'acheminement, je n'ai rajouté que 10 LCM dont la construction n'avait été que ralentie chez Thornycroft.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un poil optimiste, pour quand prévois-tu le début de l'opération ?
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 12:37    Sujet du message: Répondre en citant

Demain Very Happy

Oui, c'est un peu optimiste, il n'y a que trois semaines de préparation. Mais ce n'est pas comme débarquer contre une côte fortifiée défendue par des unités nombreuses, aguerries et soutenues par de l'aviation et de l'artillerie.

Dix LCM est peut-être un peu optimiste (il y en avait tout de même 24 en cours de construction chez Thornycraft) mais même s'il n'y en a que, disons, six, on se retrouve avec 8 chars débarqués d'un coup (avec les deux MLC survivantes) contre lesquels les Italiens n'ont rien à opposer. Et on peut ensuite faire des navettes rapides.

C'est la partie unités parachutistes qui me parait la plus faible de mon histoire.

Après, ce n'est qu'un canevas et tout peut se discuter, c'est d'ailleurs là pour ça.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

Toute la première partie (le déménagement ) me convient à quelques détails près, dont la mise en service des MB 160-161-162 que j'ai développé par ailleurs. (un seul 162,au fait, et pas du tout adapté au transport de pax).

Par contre, j'ai un gros doute sur le raid sur la Sardaigne. Si tôt, c'est prématuré, il me semble que tous les efforts iront au GD. Pour lequel la protection des convois et transports aériens peut se faire avec les chasseurs de l'AdA et de la Marine, basés en Corse. Même les Potez 631 peuvent convenir.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 15:28    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, il y a deux idées bien distinctes en une seule histoire mais elles me semblent l'une et l'autre plausibles. Initialement, je les avais écrites séparément mais j'ai préféré les conjuguer.

Si l'assaut précoce sur la Sardaigne semble plus difficile à imaginer que le GD aérien, et j'en conviens, sa nécessité est quand même impérieuse pour protéger le GD naval et la faiblesse de sa défense et la superficie à contrôler pour les Italiens en font une proie tentante.

La question est alors la faisabilité d'une autre opération importante en parallèle de Scipion alors que la campagne de France est toujours en cours. Mais Marignan-Panache ne requière pas des moyen si importants que ça. Les unités que je fais intervenir sont disponibles FTL mais auront-elles le temps de se préparer en si peu de temps ? D'un autre côté, les forces italiennes sont désespérément maigres et ne pourront s'opposer à une tentative en force, même mal préparée.

Au pire, la solution pourrait être de supprimer la partie sud de l'invasion (Marignan 1) pour se contenter de faire pression sur Cagliari en attendant d'avoir les moyens nécessaires de la réduire. Mais il ne me semble pas qu'un débarquement léger soit impossible ce qui ne permettrai peut-être pas de forcer les défenses de la plaine mais au moins de fixer les forces italiennes dans le secteur tout en neutralisant le golfe de Cagliari. La chute de la ville n'étant alors qu'une question de temps.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 16:24    Sujet du message: Répondre en citant

C'est exact, il n'y a qu'un MB 162 (mea culpa et toutes ces sortes de choses) et il n'est pas aussi facile à transformer que je l'avais imaginé au départ. Ceci vaut aussi probablement pour les gros hydravions patrouilleurs. Mais ça ne représente qu'un total de 10.000 personnes transportées sur toute la période.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 16:27    Sujet du message: Répondre en citant

On peut revenir sur la calendrier de Marignan. La neutralisation des bases aériennes de Sardaigne et de Sicile pour couvrir le GD et sécuriser l'AfN suffit amplement sans dévoiler qu'on prépare un débarquement.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 21:45    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, j'ai probablement pris trop de précaution alors que les terrains sardes sont des cibles toutes désignées. De même que la surveillance des ports est compréhensible dans le contexte du GD et permet de mener à bien la reconnaissance des objectifs de Marignan sans réellement attirer l'attention.
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MessagePosté le: Ven Aoû 28, 2020 23:07    Sujet du message: Répondre en citant

Vendredi 12 juillet
Porto Torres
Trois heures cinquante-sept, le port a été formellement identifié dans les premières lueurs, les VTB et les barges foncent (chacune à sa vitesse maximum, ces dernières à un pas de sénateur) vers l’objectif. Les dragueurs continuent à avancer et les torpilleurs Frondeur et Fougueux les suivent au plus près, pour appuyer les combats à terre en cas de besoin. Quatre heures et trois minute, les VTB entrent à pleine vitesse dans le port et se ruent chacune à leur zone assignée, les Italiens sont totalement pris par surprise et n’opposent aucune résistance organisée. Il y a si peu de combats que l’alerte n’est pas donnée immédiatement et qu’une partie des défenseurs se réveilleront virtuellement prisonniers. Quatre heures et dix-huit minutes, le gros des forces de la première vague débarque ; mille hommes sont à terre et commencent à progresser en ville, la gare est déjà atteinte et les trains présents sécurisés ; les Pascal-Paoli, Sidi-Okba et Ville-d’Ajaccio attendent impatiemment que les dragueurs aient fini de nettoyer les approches pour débarquer le gros des troupes et du matériel. Pendant ce temps, les ALC débarquent du Cyrnos les hommes du VI/373e. A cinq heures trente, le déchargement commence dans le port avec les premiers S35 en priorité. Et à six heures trente, c’est une curieuse et inédite colonne de six chars et d’un train transportant cinq cents hommes qui prend la route de Sassari appuyée par les canons de la flotte française.

Alghero
Le bombardement de la batterie de Punta Giglio commence à quatre heures quarante, avant même le lever du soleil dans les premières lueurs du nord-est alors que la flotte est encore dans l’obscurité au sud-ouest. En même temps, les MTB passent au ras de Capo Caccia, Punta Giglia et Capo Galera où les défenseurs, matraqués par la flotte française, ne les remarquent pas, puis continuent à pleine vitesse vers le port d’Alghero, 5.000 m plus loin, où elles entrent cinq minutes plus tard, déposant cent-vingt hommes qui bousculent les défenseurs du port encore peu nombreux et investissent… la maison d’arrêt pour la transformer en forteresse d’où ils bombardent les forts et les batteries du port avec des mortiers de 81, dirigés par le Loire 130 du La Galissonnière. Les Italiens mettront beaucoup de temps à comprendre d’où viennent les tirs et aucune tentative de déloger les Français n’aboutira avant l’arrivée des renforts. Les MTB repartent en arrosant les défenses de leurs 12,7 ou leurs 20 mm, deux seront toutefois touchées dans leur retraite dont une finira par couler.

Oristano
L’attaque commence à quatre heures cinquante par le bombardement de la batterie du Cap Frasca. Les barges de débarquement ont été mises à l’eau dès l’arrivée et la première vague part à quatre heures trente protégée par l’obscurité. A cinq heures trente, sans avoir été inquiétés par la batterie Canevaro trop occupée jusque là par son duel avec le cuirassé Lorraine qui l’a d’ailleurs réduite au silence quelques minutes auparavant, les hommes prennent pied sur les plages de part et d’autre de l’étang de Santa-Giusta, bientôt suivis par six chars H39. Les ALC et MLC commencent alors leurs navettes, aidés par les canots des Massilia et Sagitaire. Presque au même moment, les Potez 29 et 33, qui ont fait un détour par le sud au niveau de Guspini et en contournant le massif du Monte Arci, commencent à se poser moteur au ralenti à l’est d’Oristano ; il faudra de longues minutes avant que les Italiens ne se rendent compte qu’il ne s’agit pas d’appareils en difficulté mais d’un nouvel assaut. Malgré quelques casses, la majorité des hommes s’extrait sans trop de difficulté des appareils et se regroupe avant la réaction des défenseurs. Une poussée est immédiatement lancée vers Santa Guista et l’aérodrome d’Oristano situés à trois kilomètres. Les troupes de défense côtière de ce secteur, pris entre deux feux, se replient en désordre.

Lago del Coghinas
Cinq heures, au lever du soleil, les Laté La 298 qui ont remonté le fleuve Coghinas, survolent le barrage entre deux pics impressionnants et se posent sur le lac juste après la trouée, cap à l’est. Ils déposent les canots « torpilles », pris en charge par un des membres de l’équipage puis redécollent vers l’ouest, la largeur du lac permettant des amerrissages et des décollages simultanés sans aucun risque. Le chemin du retour leur fait contourner les Monts Sassu puis remonter vers le nord par la trouée de Chiaramonti. Ils défilent alors le long des hydravions de transport qui suivent leur trajet de l’aller à quelques kilomètres seulement à l’est. Aucune opposition n’est présente dans le ciel ni sur terre et les premiers transbordements débutent à cinq heures quarante. Les canots, longs de six mètres et larges de 80 cm, ne sont pas d’une stabilité à toutes épreuves et la manœuvre est lente mais trois cents hommes sont déposés en une demi-heure et les hydravions reprennent l’air au fur et à mesure et regagnent Ajaccio pour refaire le plein de troupes. Le premier objectif est Oschiri à quatre kilomètres au sud pour couper la voie ferrée en provenance d’Olbia.

Lago Omodeo
Le scénario est identique à celui du Lago Del Caghinas, les Laté La 298 ont franchi la côte à Porto Alabe et font route entre le Mont Ferru et Macomer survolant une zone très peu habitée. Arrivé au nord du lac, ils obliquent vers le sud et se posent à cinq heures puis, après avoir déposé leurs canots, redécollent dans le même axe pour repartir cette fois ci par le sud du Mont Ferru. Les transports les suivent et les hommes sont déposés sur la rive ouest du lac, objectif Abbasanta et la voie ferrée distante d’une douzaine de kilomètres.

Olbia
Cinq heures trente, les Potez 650, 62 et 540 en provenance de Propriano ont traversé la Corse à basse altitude de Figari à Porto Vecchio où ils ont mis le cap à l’est puis au sud-ouest pour rester à bonne distance de l’archipel de La Maddalena et ne pas risquer de se faire repérer trop tôt. En file indienne, les appareils arrivent maintenant soleil dans le dos, apparemment en provenance de Rome. Les CR.42 belges passent au dessus de la ville puis au nord de l’aérodrome sans provoquer d’émoi, suivi par les Potez qui commencent à intriguer quelques observateurs mais déjà les parachutes s’ouvrent et en quelques minutes, les premiers hommes du 602 GIA sont à terre suivi de près par ceux du 23 RMVE. Des CR.42 italiens décollent alors que les Potez s’éloignent mais ils sont coiffés par des D520 venus en droite ligne de Figari. La bataille est inégale et il n’y a bientôt pratiquement plus d’opposition en l’air. A terre, les hommes du 602 GIA se positionnent au nord et au sud de la zone d’atterrissage et, dès les éléments du 23 RMVE regroupés au sol, commencent à progresser vers l’aérodrome, d’une part, et Olbia, d’autre part. L’aérodrome est vite pris mais la distance vers Olbia, six kilomètres, laisse le temps aux défenseurs de se ressaisir et les combats seront rudes. La deuxième vague de parachutages arrive une heure plus tard et le lâcher peut se faire à proximité de la voie ferrée, à trois kilomètres de la ville. Ce deuxième assaut démoralise les défenseurs qui commencent à lâcher pied mais les combats restent durs.

Golfe de Cagliari
Le bombardement des défenses côtières débute à quatre heures sous les fusées éclairantes. A quatre heures quarante, cinq MLC portant des R35 et une vingtaine de canots se détachent de la flotte pour débarquer les premiers éléments à cinq heures sept. Ici aussi, l’arrivée des chars met la panique dans les rangs des unités de défense côtière éprouvées par le bombardement naval et les troupes débarquées progressent rapidement jusqu'à la première ligne de défense de Cagliari.

Decimomannu
Les Farman ont décollé de Constantine à trois heures quarante et survolent Isola dei Càvoli au sud-est de la Sardaigne à cinq heures six minutes puis longent la côte est jusqu’à Muravera. De là, ils remontent le fleuve Flumendosa en volant au niveau des crêtes, découvrant un spectacle merveilleux au soleil levant mais les hommes, tendus, ne le goûtent guère. Six minutes quarante plus tard, au dessus de la petite ville minière de Ballao, ils mettent cap plein ouest, puis, après moins de trois minutes, reviennent au sud-ouest pour redescendre vers la plaine en cinq lignes parallèles de quatre ou cinq avions. Le parachutage a lieu exactement six minutes plus tard entre Villasor et Monastir, à trois kilomètres au nord de l’aérodrome de Decimomannu dont les appareils se préparent à décoller pour attaquer la flotte dans le golfe de Cagliari. Ici aussi, les trois CR.42 belges précédant les transports de trente secondes ont rassuré les Italiens voyant sortir des appareils du soleil, les moteurs à petite puissance ne les ayant trahis qu’au dernier moment, jusqu’à ce que les corolles des parachutes s’ouvrent. Mais il est trop tard et les avions passent au dessus de Villasor sans que la DCA du terrain puisse grand-chose à cette distance. Les unités italiennes du secteur, pas encore en alerte, ne peuvent empêcher les 920 hommes du 601 GIA et du 4 REI d’investir Villasor et de s’y retrancher avant toute réaction sérieuse, coupant la voie ferrée et la route de Cagliari et utilisant les faibles coupures du fleuve Mannu et du Riu Mannu comme défenses. Quelques tirs de mortier de 81 et de mitrailleuses vers l’aéroport suffiront à dissuader les Italiens de continuer à l’utiliser tant qu’ils n’auront pas réduit la poche. Les Farman se sont échappés par la trouée d’Iglesias et rentrent à Bône pour embarquer la deuxième vague.
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MessagePosté le: Sam Aoû 29, 2020 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Sur Porto Torres, les troupes débarquées ont la possibilité de bénéficier d'un soutien d'artillerie conséquent :
- Frondeur et Fougueux : 8 pièces de 130 mm (4 par bâtiment, toutes battantes sur un bord ou l'autre)
- Cyrnos, Ville d'Ajaccio, Pascal Paoli et Sidi Okba : 20 pièces de 100 (5 par bâtiment dont 3 battantes sur un bord ou l'autre, ce qui en font un total de 12 à la bordée).

@+
Alain
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MessagePosté le: Sam Aoû 29, 2020 10:35    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette précision. Cet appui appréciable ne va pas être utile très longtemps dans les faits car la petite garnison de Porto Torres sera vite balayée. Tout au plus il pourra réduire d'éventuels points de résistance sur la route de Sassari et jusque dans ses faubourgs pour les pièces des Frondeur et Fougueux.
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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 08:33    Sujet du message: Répondre en citant

Vendredi 12 juillet - plus tard dans la journée
Porto Torres
Supportées par les pièces 130 des Frondeur et Fougueux qui matraquent l'artillerie adverse et toutes les places de résistances rencontrées, le convoi arrive en milieu de matinée à Sassari qui est contournée et assiègée. Une partie des H39 se dirige vers Alghero.

Alghero
Une fois les batteries côtières annihilées, les transports peuvent se risquer dans le port et, avec l'arrivée des chars en provenance de Sassari, la garnison se rend dans l'après-midi. Les travaux de remise en état du port et du terrain d'aviation débutent aussitôt.

Oristano
Les troupes italiennes stationnées à Marrubiu ont promptement réagi et le II/45e RI se jette dans Mussolinia mais le I/45e RI, qui s’est mis en marche vers Oristano avec une partie de l’artillerie, ne peut prendre position avant l’arrivée des assaillants et, pilonné par les canons du Colbert et de la Marseillaise, face aux chars H39, reflue vers Mussolinia.

Oristano est prise sans vraiment de combat et un train est immédiatement envoyé vers Abbasanna pour transporter vers le nord une partie des troupes déposées sur le Lago Omodeo en vue de sécuriser toute la voie jusqu’à Macomer puis Chilivani. Ce train reviendra ensuite sur Abbassana pour diriger les renforts suivant vers le front sud. L’effort se porte vers le sud pour faire la jonction avec les parachutistes lâchés à Decimomannu.

Lago del Coghinas
Les troupes remontent vers Chilivani, distante de vingt kilomètres, pour bloquer complètement les voies de communication nord-sud et isoler les défenseurs de Sassari. Les troupes suivantes seront déposées sur la rive nord du lac où une marche de trente kilomètre les attend pour aller prendre Perfugas sur la route entre Sassari et Tempio Pausiania, coupant la dernière voie de repli. Puis les renforts seront alloués équitablement entre les deux avancées.

La quasi absence d’opposition permet l’atteinte de ces objectifs sans problème en milieu d’après-midi mais les hommes sont épuisés par leur marche et ne peuvent que se retrancher en espérant qu’il n’y aura pas de riposte trop violente. Celle-ci ne viendra pas avant le soir, sous la forme d’un train de renforts du I/59e RI en provenance de Tempio Pausania à destination de Sassari. La voie, minée, se dérobe sous le train qui déraille. Des combats sporadiques s’engagent mais les forces de part et d’autre ne sont pas suffisantes pour prendre l’avantage.

Lago Omodeo
En début d’après-midi, deux compagnies sont envoyées vers Sorgono, distante de 35 kilomètres, où, après une marche épuisante sur des mauvaises routes de montagne, elles prendront le train sur les voies étroites qui les emmèneront vers Mandas puis Arbatax au terme d’un périple de deux jours vue la lenteur des trains sur ces voies. Il n’y a pas d’autre objectif autour du lac et seules quelques troupes seront envoyées ultérieurement au nord et au sud pour sécuriser le lac contre une improbable incursion pouvant gêner les va-et-vient des hydravions.

A dix heures, Abbasanta est enlevée contre une petite garnison qui n’oppose qu’une très faible résistance. Dès onze heures, le train « affrété » par les assaillants d’Oristano arrive alors que la deuxième vague en provenance du lac arrive tout juste. La progression reprend par voie ferroviaire vers Macomer. Trop tard, si les défenseurs ne sont pas très nombreux, ils sont en surplomb de la voie en provenance du sud et ont eu tout le temps de se préparer, les assaillants sont bloqués. Les Italiens auront tout le temps de saboter les installations de la gare et la progression vers le nord est interrompue. Une équipe de cheminots, arrivés tant par voie de mer que par hydravion, attend la prise de la ville pour se mettre à l’ouvrage pour rétablir la voie.

Olbia
Devant les difficultés plus grandes que prévues, la garnison ayant été sous-estimée, la décision est prise d’envoyer une troisième vague qui sera déposée directement sur l’aérodrome. Ces renforts finiront par faire craquer la défense et Olbia est prise en fin d’après-midi mais la gare et le port ont été sabotés et les vedettes lance-torpilles sont parties depuis longtemps. Les forces françaises se préparent à repartir pour effectuer leur jonction avec les troupes déposées au Lago del Coghinas.

Sous la menace des MAS et de l'aviation italienne, le projet d'envoyer un transport à partir de la Corse a été abandonné.

Golfe de Cagliari
Les forces françaises, soutenues par quelques Loire-Nieuport LN 411, pressent la ligne de défense principale de la capitale de l'île et la débordent par le nord en fin d'après-midi, une exploitation débute en direction de Decimomannu.

Decimomannu
Les Farman sont de retour à huit heures et larguent la deuxième vague au plus près de Villasor pendant que des Breguet 691 attaquent les Italiens du III/46e RI qui vient de Decimomannu, avec plus de succès que contre les Allemands en France du fait de la faiblesse de la DCA. La casse est toutefois plus importante pour les nouveaux parachutés qui tombent en plein combat mais, ici aussi, l’arrivée de ces renforts et le matraquage aérien atteint le moral des Italiens et arrête pour un temps leurs assauts contre Villasor maintenant tenu par plus de 1.500 hommes.

Bilan de la journée
8.000 hommes ont été déposés sur l’île par voie aérienne en une seule journée et des chars ont été débarqués en nombre dans les premières minutes de l’assaut ce qui constitue un exploit qui inquiètera grandement les Allemands qui songeront déjà à prémunir leurs nouvelles possessions contre de telles opérations.

Porto-Torres et Alghero ont été prises avec des installations portuaires intactes qui ont permis de débarquer rapidement le matériel lourd et, en particulier, les S35. Les combats se sont portés sur Sassari qui est investie mais où les poches de résistances sont nombreuses bien que les défenseurs sachent leur position désespérée, toute retraite étant coupée. La voie ferrée à voie étroite Algheri – Sassari est entièrement sous contrôle et permet l’acheminement des renforts sur le front.

Olbia est prise mais les installations portuaires et surtout ferroviaires sont inutilisables. Les troupes ne pourront pas jouer un rôle important à court terme mais le seul port important à l’est de l’île est sous contrôle (Arbatax est trop enclavé et difficilement accessible), aucun renfort ni aucune évacuation ne pourra passer et l’aérodrome est pris.

La voie ferrée est entièrement sous contrôle d’Olbia à Chilivani et de Macomer à Oristano, on ne pense pas avoir à faire à forte partie entre ces deux sections mais les combats dans Sassari bloquent les mouvements ferroviaires vers le sud à partir de Porto Torres ou d’Alghero. Les S35, relayés par des H39 et R35, contournent la ville par le sud et se portent sur Macomer pendant la nuit.

Oristano est le solide point de départ de l’offensive vers le sud mais elle est pour le moment arrêtée au niveau de San Gavino di Monreale. L’aéroport de Villacidro est sous le feu des batteries françaises.

À Villasor, les parachutistes sont retranchés et ils subissent depuis la tombée de la nuit de nouvelles offensives italiennes en l’absence de support aérien. Mais le mordant des Italiens et émoussé depuis longtemps et ils se savent pris entre deux feux des deux côtés de la petite ville, aucune attaque ne présentera de menace pour les Français qui contre-attaqueront dès le retour des avions d’attaque au sol à l’aube. Cette opération aéroportée a neutralisé l’aéroport de Decimomannu et fixé une part importante des forces italiennes qui n’ont pas été disponibles pour contenir le débarquement.

A l’ouest du Golfe de Cagliari, le débarquement a permis de créer une importante tête de pont qui menace la capitale de l’île et n’est plus qu’à une dizaine de kilomètre de Villasor.

Les Italiens n’ont pratiquement plus d’appareils en état de vol dans l’île, les aérodromes de Cagliari-Elmas et Decimomannu étant sous le feu des forces alliées, seul celui de Monserrato étant, pour le moment encore, hors de portée des canons de la flotte ou des troupes débarquées.

Les aérodromes d’Algheri-Fertilia et d’Oristano sont déjà en cours de remise en état par les forces française pour accueillir les rotations en provenance de France.

Les forces navales sont retirées partout où c’est possible pour éviter de servir de cible à l’aviation italienne et pour revenir au Grand Déménagement. À Porto Torres, des contre-torpilleurs restent en position pour contrer la menace des MAS. A Cagliari, des forces plus conséquentes croisent au large pour repousser une très hypothétique attaque navale et fournir un appui au sol autour de Cagliari. A Alghero et Oristano, les forces de soutien se retirent. Des navires anti-sous-marins patrouillent au nord et au sud de l’île. Dans tous les lieux, sauf à Oristano manquant d’infrastructure et dont les barges vont être détournées vers le golfe de Cagliari, quelques navires de transport vont faire des rotations pour continuer à amener du matériel en restant présent le moins de temps possible et de préférence la nuit pendant que les hommes continueront à être acheminés par avion à Alghera et sur les lacs.

La menace aérienne et navale contre les convois a très fortement chutée et leur défense peut désormais se concentrer sur la partie nord du trajet. Les quelques pertes de cette journée seront compensée par une baisse notable de celles des convois, comparé à la période précédente.

Les Italiens sont assommés par cette attaque surprise alors qu’ils attendaient l’assaut en Libye, à tel point que l’état-major italien hésitera plusieurs jours avant de donner finalement la priorité au support de la Lybie, la Sardaigne étant considérée comme perdue.

Lettre de Villasor
Chers parents,
Nous sommes ce soir dans une petite ville qui était riante encore ce matin mais qui est maintenant sinistrée. Les habitants se terrent et de nombreuses maisons sont détruites ou montrent des murs béants. En survolant les montagnes de la Sardaigne ce matin, j’étais subjugué par le spectacle à la fois superbe et désolé et je pensais, en voyant les villages accrochés sur les pitons ou nichés dans les vallées, combien ses habitants devaient être proches de leur terre.
(...)

_________________
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loic
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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 11:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sous la menace des MAS et de l'aviation italienne, le projet d'envoyer un transport à partir de la Corse a été abandonné.

Une menace à ce point ?
Un transport escorté par des VTB et sous la couverture d"hydravions ne craint pas grand chose de vedettes ennemies (sauf de nuit bien sûr). La menace sous-marine est plus crédible.
Pour Olbia, je ne pense pas que les sabotages soient d'ampleur énorme : sans doute les moyens de levage détruits et quelques coques coulées, mais pas de destructions des quais en particulier.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Dim Aoû 30, 2020 13:41; édité 1 fois
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