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La course à la bombe
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patzekiller



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MessagePosté le: Sam Mai 14, 2016 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

l'industrialisation de la chose était prévue, mais le bidule est tellement difficile à construire pour l'époque qu'il en produisent une par mois si je me souviens bien ...

il peut très bien n'y avoir que 2 bombe A en ftl mais j'explique ma reflexion :
les bombes seront prétes avant mais le japon sera t'il prêt?

-le camp des pacifistes aura t'il réussi à arriver au pouvoir : pour cela il faut que la campagne aérienne de la 20e air force ait acquis une certaine "maturité" et que le japon commence à ressentir sérieusement les effets des pertes de matiere premiere, bref que le blocus soit deja en place depuis un certain temps.

-les russes entrent aussi dans l'equation, les japonais en avaient une sacré pétoche : VE en europe en decembre veut dire russes en mandchourie en mars...et même si il n'ont pas les moyens de traverser, dans le mois qui suit, vu leur armée et leurs généraux, ils peuvent tres bien avoir conquis toute la corée

bref, ce que je veux dire est qu'il y a un certain nombre d'éléments préliminaires nécessaires à ce que le japon soit prêt à capituler en prenant pour excuse fat man et little boy

...d'ou ma reflexion sur le fait que les américains auront peut etre le temps d'en balancer 4 ou 5 avant que tous ces éléments soient en place

mais ce point n'a pas été débattu encore, on n'a pas encore trop de visibilité sur les russes en extreme orient à cette période.
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dado



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MessagePosté le: Sam Mai 14, 2016 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je dirais oui dans les deux cas: le blocus américain sera sans doute en place plus tôt qu'OTL (avec une situation militaire désastreuse plus tôt qu'OTL), et on aura une attaque soviétique plus tôt qu'OTL très certainement, et donc logiquement les conditions politiques pour la reddition du Japon pourraient être là un peu plus tôt qu'OTL?
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patzekiller



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MessagePosté le: Dim Mai 15, 2016 06:47    Sujet du message: Répondre en citant

je vois que dans ton "?" et l'emploi du conditionnel tu pense toi aussi que ce plus tot n'est pas clairement defini en terme, au moins, de semaines...selon les conditions, il peut y avoir de la place pour la N°3...

si je ne me trompe, le pacifique central est le front le moins avancé en terme de chronologie...on en est toujours au point de départ, la fin de Guadalcanal, et personne ne s'est collé à la remontée vers le nord (les carolines Peleliu....). ce qui fait que pour le début du blocus, on a une date approximative, mais rien de précis à un ou deux mois prés par exemple pour le début du blocus ou la campagne des Mariannes.

de meme, on est toujours en phase oui/non pour les philippines. les discussions initiales (il y a 15 ans, après que les gens du NFB aient décidé de tuer mac arthur) portaient sur une strategie 100% Nimitz-Taiwan, depuis quelques discussions ont fait réapparaitre cette option...mais rien de précis pour l'instant

quelques éléments surs :

-la fin de Guadalcanal et le début de la remontée australienne au sud courant 43
-la fin de la reconquete de la birmanie pour le printemps 44 et Dracula (en malaisie/reconquete ou neutralisation de singapour) à l'automne 44
-des russes en mandchourie dés mars 45 (ce qui laisse de la place pour aller plus au sud...
-quasi sur : la DP française retirée des reserves en europe et envoyée en indo à ce moment là, ou au pire en hiver 44-45
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loic
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MessagePosté le: Dim Mai 15, 2016 08:31    Sujet du message: Répondre en citant

Oui la chrono Pacifique ne progresse pas pour le moment, mais restons dans le sujet "bombe" svp.
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En principe (moi) ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Mai 15, 2016 09:23    Sujet du message: Répondre en citant

Juste une précision : ce ne sont pas les gens du NFB qui ont décidé de tuer MacArthur, mais un auteur d'une qualité exceptionnelle dont les choix ont été approuvés.
Et ce n'était pas il y a 15 ans, la FTL a commencé il y a 11 ans et demi pour être exact, la Mort de Mac date d'environ 8 ans.
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patzekiller



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MessagePosté le: Dim Mai 15, 2016 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

c'est dingue comme le temps passe vite Laughing
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Van Gogh



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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2021 18:55    Sujet du message: Répondre en citant

le poireau a écrit:
loic a écrit:
Il y a un sujet sur la course à la bombe, je vais déplacer ces échanges.


Merci Loic, je ne savais même pas que ce fil dédié existait !

Pour préciser, la TL en question est bien une projection du programme atomique français dans l'après-guerre.
[...]

Quoi qu'il en soit j'essaie de vous poster les premiers éléments de la TL d'après-guerre aujourd'hui.


Je n'avais pas lu que cela concernait l'après guerre (comme mes élèves qui ne lisent pas le texte Confused ). Mais nous avons un peu des problèmes similaires à OTL :
- les savants français savent que la Bombe est possible et connaissent les principes qui marchent (le canon à masse critique et l'implosion).
- les calculs des détails sont faisables.
- MAIS : la production d'uranium et de plutonium est très difficile : pas d'infrastructure initiale, même si on sait plus lesquelles sont à privilégier
- les américains vont garder leurs approvisonnements jalousement : il va falloir ouvrir des mines dans les colonies en Afrique ou en chercher en France, comme Louis XIV l'a fait pour le kaolin.
- l'oncle Sam peut même proposer de "subventionner" le programme atomique français, au prix de son autonomie, comme les britanniques OTL
- il faut reconstruire (beaucoup) le pays en même temps... du beurre ou des canons atomiques ?
- que va dire le PCF ?

Je suis impatient de voir tes propositions, Le Poireau !
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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2021 20:23    Sujet du message: Répondre en citant

Je commence donc à poster ce qui est une proposition sommaire d'un possible programme atomique français dans l'après-guerre en FTL.

Je m'excuse par avance pour l'abondance dans le texte de termes parfois abscons...mais la matière est par essence extrêmement technique !
Si vous avez besoin d'une explication de texte n'hésitez pas à demander.

Voici donc la première partie, qui couvre les années 1945 à 1957 :

- 1945 : création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) chargé de piloter la recherche sur les applications civiles et militaires de l’énergie atomique.
- 1946 : McMahon Act, les Etats-Unis mettent fin au projet Concorde et à l’échange d’informations concernant l’arme atomique avec la Grande-Bretagne et la France.
- 1947 : début des recherches fondamentales sur un potentiel programme nucléaire militaire.
- 1948 : la pile atomique à uranium naturel et eau lourde EL-1 dite « Zoe » est mise en fonctionnement.
- 1949 : premier essai nucléaire soviétique.
- 1951 : accélération du programme français avec la création du comité pour les applications militaires de l’énergie atomique.
- 1952 : premier essai nucléaire britannique (opération « Hurricane ») ; accord de coopération franco-britannique sur les réacteurs nucléaires de la filière uranium naturel-graphite-gaz carbonique (UNGG en France, Magnox en Grande-Bretagne) ; échanges informels entre équipes atomistes françaises et britanniques au sujet des armes nucléaires.
- 1953 : face aux progrès soviétiques le gouvernement français acte définitivement la constitution d’une force de frappe nationale.
- 1954 : création des deux comités des plans nucléaires interalliés, le premier au sein de l’OTAN (présidé par les Etats-Unis), le second au sein de la CED (présidé par la Grande-Bretagne) ; ces comités étudient les plans de déploiement et d’utilisation des armes nucléaires au sein de l’Alliance et de la Communauté et sont des instances de réflexion stratégique, ils ne sont cependant pas des outils de coopération dans le développement et la fabrication des armes atomiques ; accord anglo-américain sur l’adoption commune du missile balistique britannique Blue Streak de portée moyenne/intermédiaire (accord non respecté par les Américains dont les différentes branches des forces armées développent leurs propres missiles).
- 1955 : mise en service du réacteur G-1 (5 MWe), début de la production de plutonium militaire.
- 1956 : la France achète la licence de fabrication du bombardier Vickers Valiant pour en faire son futur vecteur nucléaire.
- 1957 : premier essai nucléaire français (« Gerboise Bleue » engin rustique à fission par implosion au plutonium comparable à la Mark.3 « Fat Man » et d’une puissance d’une vingtaine de kilotonnes) ; premier essai thermonucléaire britannique (« Grapple X »).
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Paul



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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2021 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

La France ne l'aurait pas avant 1957 FTL? Think

À moins que les travaux du Capitaine ne soient remis en cause, il avait plutôt suggéré que ce serait en 1954 FTL, non ? Rolling Eyes
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loic
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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2021 21:18    Sujet du message: Répondre en citant

Echanges déplacés du sujet "La course à l'espace"

le poireau a écrit:
Van Gogh a écrit:
Je suis un peu pris par ma préparation à l'agrégation (oui, encore un), mais je peux jeter un coup d'oeil, ne serait-ce que parce que je suis intéressé et curieux.
Après, les arguments avancés lors de la précédente discussion me semblent bon. Les savants français font bien avancer un peu la chronologie (ne serait-ce que grâce à leurs cahiers de labo, mesures -notamment les surface efficaces de choc par le cyclotron de Joliot-Curie, qui montrent la possibiltié d'utiliser des neutrons rapides, ce que n'a pas vu Heisenberg en Allegagne- et capacités de calcul supplémentaire), mais en fin de compte, il reste à produire de l'uranium enrichi et du plutonium en quantités industrielles... Tout est à faire et découvrir, et le général Leslie Grove aura les mêmes choix à faire, avec les mêmes contraintes (et sans doute les mêmes erreurs et impasses).
Les savants auront peut-être un peu plus de temps libre en 1943-1944 une fois la théorie faite. Edouard Teller saura les occuper avec son idée de bombe H.

En cas de besoin, j'ai quelques références bibliographiques.


Bien vu : en effet le principal problème que j'ai identifié dans cette TL réside dans les capacités de production en plutonium et uranium enrichi.
Pour avoir en FTL une Bombe A française en 1954 et une Bombe H en 1960 il faut accélérer le calendrier de production du premier de 3/4 ans et du second de 5/6 ans, ce qui à la réflexion ne me semble pas très réaliste... D'où la révision nécessaire !

Si je peux je commence à vous poster cela ce soir ou demain.

solarien a écrit:
La France avait déjà commencer ses recherches sur la bombe Atomique, d'ailleurs, elle était en avance sur quasi tout le monde en 1939-1940, mais l'invasion à bloquer cela, par contre, les ressources déjà acheter par le gouvernement français seront évacuer en priorités.

il y a déjà l'eau lourde, mais on peux aussi supposer qu'un stock d'Uranium ou de plutonium avait été produit.
Sans oublier que les ingénieurs et technicien français pourront éviter certaines erreurs OTL car ils les ont faites avant.

Quand à la bomba A française, une avance de 3/4 ans parait trop gros, sauf si une partie des composant est acheter au USA avant qu'il ne puissent être produit en France.
La, c'est une question plus politique, est ce que les USA vont soutenir la recherche nucléaire française ou à l'inverse la bloquer ?

le poireau a écrit:
loic a écrit:
Il y a un sujet sur la course à la bombe, je vais déplacer ces échanges.


Merci Loic, je ne savais même pas que ce fil dédié existait !

Pour préciser, la TL en question est bien une projection du programme atomique français dans l'après-guerre.

En ce qui concerne le projet Manhattan lui-même, l'apport des savants et techniciens français est assurément appréciable sur le plan théorique, mais constitue t-il pour autant un facteur d'accélération significatif ? Ce n'est pas dit car comme le fait remarquer à juste titre Van Gogh les contraintes matérielles et industrielles restent elles les mêmes...et elles sont énormes !
La seule chose qui pourrait éventuellement donner un coup d'accélérateur au programme serait que l'on fasse comme les français et les chinois OTL : se concentrer sur une seule filière, soit le plutonium, soit l'uranium enrichi et mettre tous les moyens dessus. Mais en la matière le projet Manhattan défrichait un domaine totalement nouveau et encore largement inconnu : qu'on ait voulu se garder deux fers au feu était donc une décision parfaitement censée, raisonnable et somme toute justifiée. Je ne vois pas trop pourquoi il en serait différemment FTL.
A tout prendre on pourra peut-être gagner un mois ou deux sur le calendrier, davantage ce sera difficile.

Quoi qu'il en soit j'essaie de vous poster les premiers éléments de la TL d'après-guerre aujourd'hui.

Martel a écrit:
Bonjour,

pour avoir commis une partie des textes de la course à la bombe, une partie du temps gagné est pris notamment sur la prise en compte plus précoce par les américains du projet concorde (cf. visite Tizard/Curie en FTL ) et la demande des américain de participer à ce projet. En OTL les britanniques avec leur projet "tube alloys" n'avaient pas répondu favorablement à cette demande de coopération. Le reste des évènements est quasi inchangé.

Pour mémoire, la partie de 1945 est rédigée depuis quelques temps déjà Wink

Casus ou Loic pourront s'ils le peuvent "rafraichir" les débats agités de l'époque sur le temps gagné sur la course à la bombe en FTL vs OTL par la création du projet Concorde franco-britannique. Nos amis américains de l'époque avaient réagi de manière assez enflammée.

OTL, les anglais ont été victimes de la loi Mac Mahon, en FTL il est probable que les français en soient également victimes. Le driver reste le même dans les deux cas.

le poireau a écrit:
Et tu estimais que cela aurait quel impact sur le calendrier du projet Manhattan ?

Martel a écrit:
Bonjour,

Je reprends un extrait de post de 2008 qui résume ce qui a été intégré dans le canon de la chrono ( 12 ans déjà )...

"Pour clarifier le débat avec nos amis d'outre atlantique, je voudrai rappeler un certain nombre de points :

1- sur le long terme on parle de 3 à 4 semaines de gain sur le projet total.

2- je pense avoir pris des options qui me paraissent plausibles, je cite pèle mêle :

-Impact d'équipes de recherche communes franco-Britannique sur l'accélération de la production des 2 rapports Maud ( postulat )
-Détection dès fin 1940 du rôle nocif de Briggs dès fin 1940 . Il a bloqué en OTL la prise de conscience des enjeux par les scientifiques. En accélérant la prise de conscience des avancées franco-britannique par les USA et réciproquement, cela permet un gain de temps sur l’OTL.
-Pas de projet autonôme britannique qui refusèrent en OTL en 1941 une main tendue des américains et attendirent 1942-43.
-De ce fait les accords de « Québec » de 1943 OTL me paraissent plausibles à la conférence Argentia en 1941. Il s'agit donc d'un accord politique tripartite intéressant pour les USA à un moment ou les scientifiques des deux pays peuvent mettre en commun de façon réciproque beaucoup de choses ( découvertes, scientiques....).
Cela dit donc une décision politique, donc la possibilité de mettre en commun des équipes sur le sol américain. Et il me parait plausible que la contrepartie demandée par les USA à l'accord à 3, soit que toutes les recherches se fassent sur son sol dès fin 1941.

3- Le point le plus important est l'intégration de la france dans Manhattan/Concorde témoin le "Hourra pour la France" du Général

le poireau a écrit:
@Martel

A la lecture de ce que tu m'as envoyé je me souviens que c'est bien dans la chrono.

Sur le calendrier du projet Manhattan je ne tablais que sur une accélération d'un mois, deux maximum : je vois qu'on est sur la même ligne !

Pour la TL d'après-guerre je la posterai sur le fil "la course a la Bombe" qui est plus indiqué.

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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2021 23:31    Sujet du message: Répondre en citant

Paul a écrit:
La France ne l'aurait pas avant 1957 FTL? Think

À moins que les travaux du Capitaine ne soient remis en cause, il avait plutôt suggéré que ce serait en 1954 FTL, non ? Rolling Eyes


C'était le problème de la TL d'origine : elle ne tenait pas suffisamment compte des lourdes contraintes industrielles.

Pour faire sa Bombe A la France a besoin de produire du plutonium en quantité. OTL son premier réacteur plutinogène, Marcoule G-1, est mis en service en 1956.
J'ai avancé cette date à 1955, mais pour avoir une Bombe en 1954 il faudrait l’avancer à 1952-1953, soit 3/4 ans avant la date OTL...ce qui ne me semble pas très réaliste !
Et encore, avec son faiblard 5MWe G-1 ne peut guère produire qu'environ 5 kg de plutonium 239 par an, de quoi faire...une seule bombe !
D’où la puissance moindre du premier test français par rapport à son équivalent OTL : il y a tout simplement moins de plutonium disponible !
Donc le test de 1957 est davantage un démonstrateur (aussi bien technologique que politique) que le départ de la constitution de la force de frappe !
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solarien



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MessagePosté le: Ven Fév 05, 2021 01:32    Sujet du message: Répondre en citant

La création du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) en 1945 me parait être assez tard, de même que le début des recherches fondamentale sur un programme nucléaire militaire.

Je verrais plutôt le CEA être crée dés 1941, avec la mission Juliot-Curie en GB et les accords de recherche passer avec les britanniques, pour pouvoir structurer et encadrer la mission française même si à se moment la, le CEA est encore mal définit.

Même chose pour le programme nucléaire militaire, je crois qu'on en parle dés 1942-1943 avec les essaies bombe volante en AFN, ou on sous entend que le missile pourrait porter autre chose que du TNT.

De même, je mettrais les accords de coopération franco-britannique bien plus tôt, 1949-1950, parce que les deux pays ont déjà pris l'habitude de coopérer et qu'avec la menace soviétique, cela accélèrera leur recherche et diminuera les couts.

En fait, les accords se font plus vite et plus tôt, mais les infrastructure mettent plus de temps car c'est pas encore la priorité du gouvernement.
Le petit avantage, c'est qu'il y a moins de risque que l'argent dépenser parte dans des impasses donc un poil plus de pognon pour construire les infrastructures.

Désolé si je mon raisonnement ne parait pas logique ou peu compréhensible.
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le poireau



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MessagePosté le: Ven Fév 05, 2021 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

solarien a écrit:
La création du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) en 1945 me parait être assez tard, de même que le début des recherches fondamentale sur un programme nucléaire militaire.

Je verrais plutôt le CEA être crée dés 1941, avec la mission Juliot-Curie en GB et les accords de recherche passer avec les britanniques, pour pouvoir structurer et encadrer la mission française même si à se moment la, le CEA est encore mal définit.

Même chose pour le programme nucléaire militaire, je crois qu'on en parle dés 1942-1943 avec les essaies bombe volante en AFN, ou on sous entend que le missile pourrait porter autre chose que du TNT.

De même, je mettrais les accords de coopération franco-britannique bien plus tôt, 1949-1950, parce que les deux pays ont déjà pris l'habitude de coopérer et qu'avec la menace soviétique, cela accélèrera leur recherche et diminuera les couts.

En fait, les accords se font plus vite et plus tôt, mais les infrastructure mettent plus de temps car c'est pas encore la priorité du gouvernement.
Le petit avantage, c'est qu'il y a moins de risque que l'argent dépenser parte dans des impasses donc un poil plus de pognon pour construire les infrastructures.

Désolé si je mon raisonnement ne parait pas logique ou peu compréhensible.


Il est peu probable que la France puisse mettre en œuvre une véritable structure de recherche proprement nationale pendant la guerre vu que les recherches atomiques sont mutualisés dans Concorde.
Pour comparaison : OTL la Grande-Bretagne a justement mis fin aux ébauches d'infrastructures de recherche nucléaire nationales pour les fondre dans Concord après les accords de Quebec.
Je ne vois pas de raison qu'il en soit autrement FTL d'autant que la France n'a pas vraiment les moyens de se disperser.

De même qu'avoir l'idée est une chose, mais mettre en place les infrastructures de recherche avec des locaux, des moyens, du matériel et du personnel en est une autre.
Vu l'état de la France d'après-guerre je crains qu'il ne faille attendre un peu pour que les véritables recherches expérimentales (c'est à dire au-delà de petits tests en labo) démarre vraiment.

Sur l'idée d'une coopération franco-britannique précoce que crois qu'il ne faut pas être exagérément optimiste quant à mutualisation d'emblée des recherches des deux pays.
Jusque en 46 France et Grande-Bretagne veulent croire que les USA partageront la Bombe avec eux, le McMahon act met fin à cette illusion. Ensuite chacun la voudra, mais s'agissant d'un enjeu majeur de souveraineté nationale alors que chacune de ces nations essaie de consolider ou préserver son statut de puissance mondiale abîmée par la guerre va t'on d'emblée mettre ses moyens en commun ?
Que l'on échange oui, mais que l'on mutualise tout de suite je ne crois pas (surtout après le geste des américains qui fait comprendre la nécessité d'un programme strictement national). Le grand avantage c'est que la confiance mutuelle est là d'entrée, ainsi que l'habitude de coopérer Mais il faut plutôt envisager une collaboration franco-britannique qui se mettrait en place plus progressivement, étape par étape, en fonction à la fois de contraintes extérieures (guerre froide, velléités américaines...) et de difficultés internes (techniques notamment). J'y viendrai dans la suite de la TL.
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le poireau



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MessagePosté le: Sam Fév 06, 2021 01:59    Sujet du message: Répondre en citant

Voici la deuxième partie, qui couvre les années 1958 à 1970.
Les divergences se développent alors que la force de frappe prend forme...

- 1958 : mise en service des réacteurs G-2 et G-3 (43 MWe chacun) ; échec des négociations sur l’accord de défense mutuel américano-franco-britannique, les discussions butent sur les exigences américaines quant à l’intégration des forces nucléaires britannique et française dans l’OTAN, la coopération avec les Etats-Unis se poursuivra néanmoins mais par des accords catégoriels limités (ainsi entre 1959 et 1963 les Etats-Unis déploient 60 missiles Thor en Grande-Bretagne et 45 missiles Jupiter en France en réponse à la menace des SS-4 et SS-5 soviétiques sur l’Europe) ; suite à cet échec les Etats-Unis « déconseillent » aux Britanniques l’utilisation des îles Gilbert pour leurs futurs essais nucléaires et le Département d’Etat américain met son veto à l’acquisition par la France auprès de Westinghouse de la licence d’un réacteur civil à eau pressurisée à construire en collaboration avec la Belgique sur le site de Chooz dans les Ardennes, cette technologie étant transposable aux réacteurs de sous-marins (la France finira par acquérir à la place la licence pour un réacteur à eau bouillante auprès de General Electric).
- 1959 : après l’échec des négociations transatlantiques signature du protocole de coopération nucléaire franco-britannique, Londres et Paris s’entendent pour coopérer sur le développement des vecteurs nucléaires, la France entre dans le programme du bombardier Valiant B.2 et le développement commun de missiles balistiques est acté (tout d’abord un missile balistique intérimaire à ergols liquides stockables, puis un missile à propergols solides décliné en une version sol-sol et une version mer-sol), le protocole est étendu l’année suivante à la mise au point en commun des éléments d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (réacteur et tranche missiles principalement).
- 1960 : seconde série d’essais nucléaires français ; ceux-ci incluent le test d’un engin optimisé de forte puissance (« Gerboise Blanche » une soixantaine de kilotonnes), militarisé l’année suivante en la bombe AN-11 embarquée sur les bombardiers Vaillant ; ainsi que le test d’un prototype d’engin miniaturisé (« Gerboise Rouge »), dont le développement donnera la bombe améliorée et allégée AN-21/-22 mise en service en 1964.
- 1961 à 1963 : troisième série d’essais nucléaires français, ceux-ci incluent notamment les premiers tests d’engins à fission augmentée (« Rigel » et « Sirius »).
- 1962 : mise en service de l’usine d’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse, destinée au programme de bombe à hydrogène et à celui des SNLE (réacteurs navals), puis ensuite aux réacteurs civils ; fourniture d’eau lourde par le Royaume-Uni et la Norvège pour la production de tritium.
- 1963 : extension du protocole franco-britannique à une collaboration sur les essais nucléaires, le Royaume-Uni loue auprès de la France l’atoll polynésien de Fangataufa pour y conduire ses essais (les essais français seront effectués sur l’atoll voisin de Mururoa et les infrastructures mises en commun) ; mise en fonctionnement d’un prototype à terre de réacteur naval franco-britannique.
- 1964 : premier essai thermonucléaire français (« Procyon » bombe à hydrogène à deux étages).
- 1965 : début des essais du missile balistique franco-britannique SSBS-1 (Sol-Sol Balistique Stratégique-1)/ Blue Streak Mark.2 à ergols liquides stockables et étage unique ; mise sur orbite des premiers satellites français et britannique à cette occasion.
- 1966 : nouvelle extension du protocole de coopération franco-britannique au développement et à la conception des armes nucléaires.
- 1967 : mise en service du missile balistique SSBS-1 ; les exemplaires français sont armés d’une charge à fission de forte puissance (MR-31) et sont déployés en silos sur le plateau d’Albion.
- 1968~1969 : mise en service des premiers SNLE des classes Resolution (Grande-Bretagne, cinq unités) et Le Redoutable (France, six unités), les deux classes disposent d’un réacteur et d’une tranche missiles communes, chacun embarque 16 missiles MSBS-1 (Mer-Sol Balistique Stratégique-1) à deux étages et propergols solides (les exemplaires français sont armés d’une charge à fission augmentée MR-41) ; déploiement des premières armes nucléaires tactiques françaises (bombes aéroportées AN-52) ; signature du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
- 1970~1971 : le missile SSBS-2 remplace le SSBS-1 sur le plateau d’Albion (le SSBS-2 est un dérivé du MSBS-1 qui utilise la même moitié supérieure mais avec un premier étage plus volumineux) ; la France adhère au traité d’interdiction des essais nucléaires atmosphériques.
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MessagePosté le: Dim Aoû 06, 2023 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

Je relance ce sujet après avoir vu le film Oppenheimer, que je recommande globalement.

Il faudrait reprendre la trame du programme nucléaire Manhattan, car la chrono ne mentionne pas du tout Los Alamos pour le moment. Globalement, on a arrêté de suivre le sujet en mai 1942.

Avis aux amateurs ! Wink

Au 19 juillet 1940 rubrique Avenir, il y a ce passage que je propose de supprimer :
Citation:
L’ouverture des archives britanniques et françaises a révélé que cette unité spéciale a participé activement au sabotage des efforts allemands pour se procurer de l’eau lourde en Norvège, à la fuite en Angleterre du physicien danois Niels Bohr et au sabotage d’installations de recherche allemandes. Aucun élément ne vient cependant indiquer que cette cellule ait participé, en 1944-45, à la chasse aux savants atomistes allemands. La guerre finie, chaque pays adoptera en effet à ce sujet la politique du chacun pour soi !


Au 19 mars 1943 rubrique Occupée, nous avons actuellement ceci :
Citation:
Le célèbre physicien danois Niels Bohr, dont la mère est juive, rencontre le roi Gustave V de Suède pour le convaincre d’accepter la venue des Juifs danois dans son pays. L’entrevue est positive : le Roi semble acquis à la cause défendue par le physicien. Il est vrai que, depuis des mois, le Premier ministre Hansson et le ministre des Affaires étrangères Günther ont déjà travaillé dans ce sens.


C'est très incomplet ! Je propose les ajouts et modifications ci-dessous (purement OTL, aux dates près) :

15 septembre 1941 Avenir
Le physicien allemand Werner Heisenberg, responsable du programme atomique du Reich, arrive à Copenhague, officiellement pour participer à un colloque sur l'astronomie, les mathématiques et la physique théorique au nouvel Institut culturel allemand. Mais son véritable objectif est de rendre visite à Niels Bohr, son ancien mentor. Cette tentative va tourner court, le chercheur danois étant bien conscient de la possibilité d'utiliser de l'uranium 235 pour construire une bombe atomique, bien qu'il ne pense pas techniquement possible d'extraire une quantité suffisante de minerai.

8 avril 1943 rubrique Occupée (passage avancé, comme les suivants, par rapport à OTL pour tenir compte de la mainmise allemande sur le Danemark)
Ayant appris que les nazis considèrent leur famille comme juive, puisque sa mère est juive, et qu'il risque donc d'être arrêté, le physicien Niels Bohr, accompagné de sa femme, réussit à s'échapper par la mer vers la Suède. Le couple doit son évasion à la résistance danoise. Inutile de dire que Londres va être très rapidement au courant et que l'idée de récupérer Bohr va rapidement s'imposer.

9 avril 1943 rubrique Occupée (adaptation du passage présent actuellement au 19 mars)
Le physicien danois Niels Bohr, rencontre le roi Gustave V de Suède pour le convaincre d’accorder l'asile aux réfugiés juifs. L’entrevue est positive : le Roi semble acquis à la cause défendue par le scientifique. Il est vrai que, depuis des mois, le Premier ministre Hansson et le ministre des Affaires étrangères Günther ont déjà travaillé dans ce sens. Quelques jours plus tard, la radio suédoise annoncera que la Suède est prête à offrir l'asile et le sauvetage massif des Juifs danois par leurs compatriotes va pouvoir s'engager [Note : Après guerre, il sera estimé que plus de 7 000 Juifs danois se sont échappés vers la Suède, même si le rôle prêté à Bohr ne fut vraisemblablement pas déterminant.]

16 avril 1943 rubrique Avenir
Un de Havilland Mosquito (non armé) de la British Overseas Airways Corporation se pose sur un discret terrain écossais. Le personnel au sol extrait rapidement de la soute à bombes un passager quelque peu ankylosé par près de trois heures de vol dans une position inconfortable, allongé sur un matelas. Il s'agit ni plus ni moins que du célèbre physicien danois Niels Bohr, équipé d'un parachute, d'une combinaison de vol, d'un masque à oxygène et d'un casque. Casque qu'il n'a d'ailleurs pas utilisé, car trop petit pour lui, ce qui lui a valu de ne pas entendre l'instruction du pilote de mettre en marche son alimentation en oxygène lorsque l'avion monta à haute altitude pour survoler la Norvège. Bohr prétendit par la suite avoir dormi, mais il s'était bel et bien évanoui !
Chaleureusement accueilli par James Chadwick [Note : Inventeur du neutron en 1932.], un des responsables britanniques du développement des armes nucléaires, Bohr va être associé aux travaux en cours, mais de façon secrète. Le Danois va rapidement comprendre que d'importants progrès ont été réalisés depuis que la guerre a éclaté.

18 juin 1943 rubrique Avenir
Le physicien Niels Bohr arrive à Washington, où il est accueil par le directeur du projet Manhattan, le Brigadier-General Leslie Groves.

À suivre, donc...
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Dim Aoû 06, 2023 18:49; édité 1 fois
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