Fantasque Time Line

[Chasseur Corse]

la DCA française souffrait de plusieurs mot(Instructions getteur, manuel silhouettes avions non remise au troupes, fixité des positions de tir) les troupes n'avait pas d'armement qui fut adaptée a leur défense(sauf mitrailleuses de 20 mm, ou canons de 25 mm) mais se materiel était trop vieux car datant du permier conflit, et d'autre part les régiments n'avait pas dans leur moyens organique de l'armement anti arérien qui pouvait les suivre pour assurée leur défense en cas de mouvement.
en revenche la DCA allemande était mieux organisée car elle avait fait l'objet de réflection des état major, elle ne souffrait pas des maux de la fraançaise(instruction poussée des guetteurs, manuel silhouette remis a toute les troupes, armement plus puissant) elle était équipée de canon de 88 mm qui avait portée plus importante, et d'autre part ce qui était nouveau c'est que chaque régiment avait dans ses moyens organique un formation de DCA qui le suivait assurant ainsi sa couverture contre l'aviation ennemi. il faut prendre en compte les batteries de forteresse mais cela est un autre probléme.
que pense les membres spécialiste en aviation
amitié
chasseur corse

[Van Gogh]

Arme formidable, le 8.8cm Flak18 /Flak36 occulte la pléthore d'armes légères contre avions des forces allemandes. Même si elles sont encore relativement peu mobiles en 1940 (pas encore d'affuts automoteurs blindés), ce sont les 2cm (simples ou quadritubes) et 3.7cm tractés qui cassent la contre-attaque aérienne sur les ponts de la Meuse : le acht-acht est trop lourd et lent pour être efficace contre les attaques rapides à basse altitude (Breguets 691/693 et autres). On peut noter que jusqu'en 1944, rien ne protège vraiment depuis le sol les chars de tête (les Shturmoviks ont apprécié, une fois la couverture de chasse occupée )

Pour les armes françaises... C'est vrai que le 25mm (jeune aussi ! 193x) avait énormément de défauts (les japonais l'apprendront à leur dépend), mais leur mise en oeuvre n'est pas différente des armes allemandes : il manque juste une dotation renforcée dans les GU pour faire face à un assaut aérien massif et des servants entrainés. Les armes lourdes sont aussi la (au pire, des pièces de marine recyclées) et le 75 sur affut moderne (mod.39) fait le travail.
Après, si la guerre durait, rien n'empêcherait d'emprunter le Bofors aux suédois par l'intermédiaire des pommies...

[solarien]

En fait , au début de la guerre , l'armée française doit avoir a peut prêt le meilleur des équipements militaires dans tout les domaines mais soient ils sont en trop petite quantités , soit mal utilisée mais surtout , ils possèdent tous des "petits" défauts de jeunesse .

- char pour trois personne et tourelle monoplace
- D520 avec des problèmes de moteurs
- AC de 47 avec des obus trop lent de quelque m/s
- manque de radio
- manque de radar alors qu'on en est les créateurs et les plus avancées a cette époque .

Le réarmement allemand a commencé en 33-34 mais surtout prototype achevée et production industrielle a partir de 36-37 .
En France , c'est le Front populaire qui va relancer le réarmement et la modernisation de l'armée française .

J'avais lus sur un livre une comparaison des mises aux points des chasseurs standards allemand , anglais et français .

- Me 109 , mise au point 36-37 , donc quasi plus de défaut de production en 39
- Spitfire , mise au point 37-38 , quelques petits défaut de production résolue au tout début de la guerre .
- D520 , mise au point 38-39 , beaucoup de défauts de production sont résolus au débuts de la guerre mais il a encore beaucoup de marge de progression .
Je crois que les D520 été prêt à 60-70% en sortant d'usine .

[Capu Rossu]

Bonsoir,

Alors qu'à la sortie de la Grande Guerre, la France avait une DCA performante, divers errements vont faire que la modernisation de cette arme ne se fera pas. La querelle entre le Ministère de la Guerre et celui de l'Air pour savoir qui devait être la "patron" en matière d'artillerie antiaérienne freinera l'étude de nouvelles pièces autant que les contraintes budgétaires sans parler de l'opinion de certains porteurs d'étoiles qui déclareront que l'avion de bombardement en piqué est une "utopie" et que la nécessité de pièces à tirs rapides ne s'impose pas. L'inénarrable Gamelin lui même sortira sa "gamelinade" en affirmant que la Luftwaffe ne présente pas un danger majeur car son acion s'éteindra au bout de 48 heures par usure de son potentiel.
Fermez le ban !
A la veille de l'attaque allemande, la DCA française repose sur des batteries de 75 mm Mle 1915 ou 75 mm Mle 1915 - 34, pièces d'artillerie complètement dépassées, de 75 mm Mle 32 ou de 90 mm Mle 39. Ces deux dernières sont de bonnes pièces mais en trop petit nombre. La DCA légère comprend des mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm en affût simples, doubles ou quadruples. Ces pièces souffrent d'un défaut majeur : l'emploi de bandes rigides de 50 coups. A ce défaut des pièces s'ajoute celui des affûts qui sont manœuvrés à l'aide de deux volants un pour le pointage en direction et l'autre pour celui en inclinaison d'où la présence de deux pointeurs. Ces affûts se pointent donc lentement, trop lentement face à des chasseurs modernes. L'autre composante de l'artillerie légère est la mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm en affût simple ou double. Si elle présente le même défaut d'approvisionnement, bande de cartouches rigide, elle se pointe à bras et peut donc suivre plus facilement l'objectif mais son calibre est trop faible.
Quelques batteries légères sont armées de 40 mm bofors sur roues mais trop peu.
Enfin la DCA met en œuvre la nouvelle pièce Hotchkiss, qu'elle appelle d'ailleurs mitrailleuses, de 25 mm Mle 39. Malheureusement ce nouvel armement souffre du même défaut que les 13,2 mm : le pointage à l'aide de deux volants.
Pour la défense de ses installations à terre ou de ses bâtiments la Marine dispose de pièces de 75 mm Mle 22 (affût simple), de 90 mm Mle 32 (affût simple ou double) et 100 mm Mle 32 (affût simple), pièces de bonne qualité. Les pièces de 130 mm des Dunkerque et Strasbourg et de 152 mm du Richelieu sont bivalentes : contre buts flottants et contre buts aériens. Les 130 mm (tourelles doubles ou quadruples) ne seront jamais au point tandis que les 152 (tourelles triples) ne seront jamais utilisés en tir antiaérien mais uniquement contre des buts marins (à Dakar) ou terrestres (dans l'Eastern Fleet).
Sa DCA légère comprend des canons de 37 mm semi-automatiques Mle 25 (affût simple) ou Mle 33 (affût double). Une pièce de 37 mm Mle 39 automatique en affût double avec télépointage est en expérimentation à bord de l'aviso Amiens. Ses essais dans le cadre de la défense du Havre en juin 1940 seront prometteurs mais la suite des évènements fera que cet affût restera unique. Elle dispose elle aussi des mêmes mitrailleuses Hotchkiss de 13,2 ou de 8 mm mais dès l'automne 1939, elle met en service des 13,2 mm Browning avec chargement par bandes et pointage à bras. S'inspirant de ces pièces l'arsenal de Bizerte bricolera un affût double de mitrailleuses de 13,2 Hotchkiss pour équiper les trois torpilleurs de la 7ème DT, ce qui améliorera le pointage mais pas la cadence de tir car l'approvisionnement se fera toujours par bandes rigides. Dès le printemps 1940, elle met en service des canons Hotchkiss de 25 mm Mle 39 qui présentent les mêmes défauts que ceux de la Terre.
Nombre de commandants des contre-torpilleurs et torpilleurs utiliseront les FM 24-29 de leurs compagnies de débarquement comme appoint supplémentaires à la DCA dont sont dotés leurs bâtiments.
Enfin, la flotte auxiliaire, dragueurs et vedettes de port, ainsi que les bâtiments de commerce se verront dotés de la mitrailleuse Saint Etienne de 8 mm. Dans les rapports de mer que j'ai pu consulter, les commandants des navires marchands se plaignent que ces mitrailleuses ont une tendance chronique à l'enrayement et l'un deux déclarera que sa seule utilité réside dans le fait que le bruit qu'elle fait empêche d'entendre siffler les balles des mitrailleuses de bord des avions allemands !

@+
Alain

[julien]

Un autre problème qu'on retrouve dans les autres domaines industriels est que la phase de transition entre la production et le statut opérationnel de l'arme a été quelque peu négligée au profit de la cadence industrielle (on ne s'en inquiètera sérieusement que début 1940). Les finitions, l'instruction des servants font que seules 300 pièces de 25 mm sur 850 produites sont mobilisées au 10 mai.

Quant aux excellents 40 mm Bofors et 90 mm Schneider, leur nombre ne compte pas.

Le 37 mm Schneider, dont la conception avait été interminable, a pris trop de retard et sera finalement délaissé au profit du 25 mm, qui sera le canon de DCA léger standard et qui, malgré son problème de pointage, ne manquait pas de qualités.

Toutefois pendant la bataille, la machine était lancée et la production, axée sur le 25 mm, en sortira près de 500 exemplaires jusqu'à l'armistice.

Restait la question critique des munitions, dont seuls les vieux 75 étaient assez bien dotés pendant la Drôle de guerre...
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"L'Histoire est le total de ce qui aurait pu être évité" (Adenauer)