Fantasque Time Line

[Benoit XVII]

[Wil the Coyote]

Ici je parle de Léon Prévot, qui OTL (comme FTL) est resté en Angleterre. OTL, suite à son crash (Juin 42), il est revenue directement en Unité Ops...

Je l'ai pris pour l'OTU car à partir de 43 OTL, il est mis à l'instruction.
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Horum omnium fortissimi sunt Belgae

[Casus Frankie]

D'accord avec Anaxagore sur les nombres d'avions, en sachant que c'est valable pour la chasse et autres monoplaces (moins d'avions pour les multiplaces) et que c'est un effectif nominal (en réalité c'est souvent moins).
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Benoit XVII]

[patzekiller]

mon "papy" pilote anglais, s'est vu proposé deux choix après son retour en opération
pour son retour immediat, après son debriefing, il est monté sur spit au nord de l'écosse où il a connu mouchotte (c'est l'époque des ju 86 de reco au dessus de scapa flow abattu par les frenchy, l'anecdote est racontée dans le grand cirque)...ça situe la période.
mais pour son retour dans le sud de l'Angleterre en escadrille purement raf (sans problemes de personnel comme les belges ftl) on lui a donc proposé 2 choix : une escadrille de linsader sur le front italien pour faire du transport de "VIP" ou du convoyage sur la ligne maroc tunisie Italie ou maroc egypte, où là une autre équipe prenait le relai pour la direction de l'asie
il a pu ainsi voler sur quasiment tout ce qui ce faisait coté allié, y compris des corsair de la FAA (appel du pied si jamais les rédacteurs de l'épopée de lagadec ou du corsair ont besoin du nom d'un pilote anglais historique qui aurait cotoyé danny potter
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[Wil the Coyote]

Pas de problèmes pour moi si le Major Prévot est affecté directement en OTU après son évasion ou alors transfert vers la CAPF vers fin 43....qu'en pense mes compatriotes? Est-ce possible?
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Horum omnium fortissimi sunt Belgae

[Benoit XVII]

[Casus Frankie]

Merci Wil ! Merci Votre Sainteté !

23 mars
OTU Typhoon, Millfield – Pour commencer, Selys est pris en charge par le lieutenant Goethals, qui est “en repos” à l’instruction sur Typhoon après de nombreuses missions au sein du 348. La matinée passe à lire la documentation et à examiner l’appareil. Le lieutenant est bon professeur. Puis vient l’heure du repas.
– Je vous rassure mon capitaine, nous avons la chance de compter parmi nous deux cuistots belges qui réussissent des miracles ! Ils vont même essayer de nous faire des carbonnades à l’occasion.
– S’ils y arrivent, j’irai faire un pèlerinage à Saints-Michel-et-Gudule sitôt rentré au pays !
Après un repas effectivement fort correct, les deux hommes passent à l’amphi cabine. Les commandes d’armement sont prometteuses : « Même si le P-39 a du punch avec son 37 mm et ses deux .50, quatre canons de 20 mm ça vaut le détour, surtout pour ceux d’en face ! » observe Selys.
– Oui, et la plateforme est très stable, donc nous avons une bonne précision. Bon, demain nous attaquerons le démarrage ainsi que quelques mouvements roulants.
– J’ai hâte d’y être !
– Vous apprenez vite mon capitaine, mais il faudra faire attention, c’est une bête difficile à dompter. Par exemple, il est délicat au décollage. Et une fois en l’air, en cas de problème moteur, il vaut mieux sauter qu’essayer de se poser ou d’amerrir, son énorme radiateur en fait un très mauvais planeur !
– Et si j’ai bien compris, il a le même handicap que le P-39 : excellent à basse altitude mais médiocre en hauteur.
– Oui, au-dessus de 3 000 mètres ses performances sont… lamentables ! Mais en dessous, c’est autre chose ! Une superbe machine qui nous apportera la revanche de mai 40… En mémoire de nos malheureux Battle, ajoute le lieutenant avec une ombre de tristesse sur le visage.
– En effet. Si la journée est finie, je vais retrouver des camarades au pub. J’ai rencontré un pilote avec qui j’ai fait la campagne de Sicile l’année dernière. Voulez-vous vous joindre à nous ?
– Ce serait avec joie, mais je dois d’abord passer chez le CO.
– Pour lui dire si je reste dans… « les limites du raisonnable » ?
– Non, mais c’est la procédure quand on a un pilote qui a votre pedigree, capitaine !
– Je vois, à tantôt !
………
Peu après, le lieutenant va rendre compte au major Prévot, qui l’interpelle : « Alors Goethals, comment ça se passe avec notre Baron ? »
– Baron ?
– Oui, un vrai baron, c’est son titre de noblesse.
– Oh, je ne savais pas. Bon, ça se passe bien, il pose de nombreuses questions, le plus souvent pertinentes. Je dois dire qu’il ne me prend pas de haut malgré ses états de service. On voit qu’il a l’expérience du feu.
– Il ne faudra pas longtemps avant qu’il soit Ops, je pense.
– Oui, mais je me demande pourquoi il a demandé son transfert vers l’Angleterre. Il faisait du bon boulot en Italie.
– Officiellement, c’est pour être plus près de la Belgique, et faire des missions au-dessus du pays.
– Et officieusement ?
– Hmm, ça m’ennuie un peu, j’ai l’impression qu’il a une idée derrière la tête. Mais quoi précisément, je n’en sais rien.
………
Le soir au mess, les pintes de bière sont nombreuses à “voler”. Tout commence par des toasts aux rois Léopold et George, puis à leurs héritiers, puis à leurs forces aériennes, puis… Goethals arrête de compter après la douzième santé.


24 mars
OTU Typhoon, Millfield – Selys-Longchamps découvre le Typhoon au roulage. Goethals lui rappelle de faire bien attention : vu le couple incroyable du moteur, l’avion a tendance à embarquer au décollage (ou lors d’une remise des gaz après un atterrissage avorté). Puis on passe à quelques tours dans les airs, sur avion d’entraînement, pour reconnaître les environs de Millfield, réviser les procédures en anglais et reprendre les bonnes habitudes de pilotage.


26 mars
OTU Typhoon, Millfield – Après toute une journée de travail théorique, d’exercices cabine et de courts vols sur avion d’entraînement, vient le premier vol sur Typhoon. Check-list avec Goethals sous les yeux de Prévot, mise en marche, contact avec la tour (ici, bien sûr, en anglais), seuil de piste et accélération. Le pilote a l’impression de recevoir un coup de pied aux fesses tout en se battant avec l’avion avant de décoller, mais le vol est une agréable découverte, le Typhoon répond bien aux commandes et Selys négocie parfaitement l’atterrissage. Suivent plusieurs tours de terrain satisfaisants.
Le major Prévot accueille Selys à la sortie du cockpit : « Alors Capitaine, qu’en pensez-vous ? »
– Il n’est pas à mettre entre les mains de jeunes pilotes, je pense. Mais une fois en vol, il est agréable à piloter et je pense que c’est une plate-forme de tir assez stable.
– Vous pourrez voir ça demain par vous-même. Cet après-midi, continuez à vous exercer, puis allez voir pour les réglages de vos armes de bord avec les armuriers.
De fait, dès le lendemain, Selys pourra constater que le Typhoon permet en effet un tir très précis.


10 avril
OTU Typhoon, Millfield – Le capitaine de Selys-Longchamps est déclaré Ops sur Typhoon.
– Félicitations Capitaine, votre conversion a été rapide, lui dit Goethals. Mais vous partiez d’une très bonne base ! Au vu de vos états de services, je ne suis pas étonné.
– Merci Lieutenant. Bien, il me reste à passer chez le Major pour mes papiers je suppose.
– Oui, et à la maintenance pour signer les documents pour votre avion.
– Pardon ?
– Le major ne vous a pas prévenu ? Vous allez rejoindre dès demain le 348 avec cet appareil. On devait leur en envoyer un, alors on s’est dit que le plus simple était de vous le confier ! Les mécanos vont y peindre ce soir l’insigne du squadron.
– Très bien ! Bonne idée. Mais pour mes affaires personnelles ?
– On les fera suivre. Voyez avec l’Adjudant d’Unité.
– Bon, je vais au bureau. Encore merci, Lieutenant… et à tout à l’heure au mess pour le verre de l’au revoir !
Peu après, c’est au tour du major Prévot de féliciter Selys-Longchamps : « Bravo Capitaine, la rapidité de votre formation prouve bien que vous êtes un homme de valeur, un peu tête brûlée paraît-il, mais passons… »
– Au départ, j’étais au 1er Guides.
– Je vois, ceci explique cela. Bien, voici tous vos documents. Vous êtes attendu avec impatience au 348. Le major Lamarche a besoin d’hommes de votre trempe. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon vol… et bonne chasse !
– Merci Major.
– Au fait, n’oubliez pas : les Anglais sont larges dans les limites à ne pas franchir, mais ils n’aiment pas quand on fait des choses sans les avoir prévenus. Sauf si ça vaut vraiment le coup, bien sûr…
– Bien reçu, Major !


11 avril
Manston – Après avoir pris congé de l’OTU Typhoon, à Millfield, le capitaine de Selys-Longchamps se pose sur l’aérodrome de Manston au terme d'un vol sans incident. En s’extrayant du cockpit au parking du Squadron 348 (Belgian), il remarque le drapeau tricolore flottant au mât près de l’EM.
– Bienvenue à Manston, mon capitaine !
– Merci chef.
– Je suis le Sergent Larmuseau, votre nouveau mécanicien. Vous avez fait un bon vol ? Pas de problèmes ?
– Oui, un vol impeccable et l’avion tourne comme une horloge.
– Bien, on vous fait le re-plein et on vérifie vos armes en cas d’alerte. Le dispersal est là-bas. Le Major vous y attend, mais commencez par passer au Bureau.
– Je ne vois pas beaucoup d’avions.
– Non, la plus grande partie du squadron est en mission. Ils devraient bientôt être tous rentrés… enfin, j’espère.
Selys se présente au Bureau, où il est accueilli par l’Adjudant d’Unité du 348. Après les formalités administratives, il est introduit auprès du major Lamarche.
– Capitaine-aviateur Jean de Selys-Longchamps, à vos ordres Major.
– Repos et bienvenue Capitaine. Votre vol s’est bien passé ?
– Oui merci, mais je dois me faire à cette légère bruine, si britannique !
– Hé ! La météo locale ne vaut pas le soleil d’Italie… Bien, j’ai parlé au major Prévot à votre sujet. Il me dit que vous êtes un bon élément. Mais si l’on en croit votre dossier, vous n’avez pas peur de prendre des risques, est-ce correct ?
– Euh… Disons qu’en Italie, si nous voulions être précis, il fallait voler bas.
– Très très bas, paraît-il. Et avec une interprétation assez personnelle des ordres de mission, n’est-ce pas ?
– C’est-à-dire… Oui, en effet, c’est arrivé.
– Bien, j’aime la franchise. Vous êtes affecté au Flight B du commandant Gonay. Vous l’avez déjà rencontré.
– Oui, c’est lui qui m’a conduit à l’OTU.
Le bruit de nombreux moteurs les interrompt. Ce sont les Typhoon du squadron qui rentrent de mission. Le major bondit hors de son bureau : « Bottferdek ! Il en manque un ! »
– Et le dernier fume bien… observe Selys-Longchamps avec anxiété.
Les pompiers et l’ambulance se préparent au pire, mais l’atterrissage se passe sans casse. Par précaution, le dernier avion se fait copieusement arroser de mousse. Noirci par la fumée et criblé de trous de calibres variés, il est visiblement bon pour la réforme, mais son pilote sort tout seul du cockpit, indemne.
Peu après, Henri Gonay vient faire son rapport à Lamarche, qui dissimule mal son inquiétude : « On s’est fait accrocher au retour par des 109, à tout juste 3 000 pieds au-dessus de la Manche. Tant pis pour eux, on en a eu deux ! Mais Pierre-Léo [Pierre-Léopold Soesman] s’est fait avoir. Heureusement, il a su sauter. Il est à l’eau, mais la Navy s’en occupe, une vedette devrait le repêcher. »
– Bien, je n’aurai pas de lettre à écrire, tant mieux. Et le zinc touché ?
– C’est celui de Paul [Paul Nicod]. Il s’est fait poivrer un peu bêtement, mais il a su ramener sa machine !
– Bon, et la mission ?
– On a eu deux trains dans le secteur de Bruges. Par contre, ils ont renforcé la Flak sur la gare de triage de Zeebruges. Il faudra demander aux bombardiers de s’en occuper un peu.
– J'y penserai. Ton nouvel équipier est arrivé, je ne te le présente pas. Tu es au repos jusqu’à demain, sauf alerte urgente, alors tu le briefes et tu le présentes au reste de ton flight. Au fait, capitaine, ce soir c’est votre tournée au mess.
– Comme nouvel arrivant ?
– Pas seulement ! Le ministre vous décerne la Croix de Chevalier de l’Ordre de la Couronne pour vos faits d’arme en Sicile et en Italie. Félicitations !
………
Peu après, Gonay présente Selys-Longchamps à ses équipiers : « Voici les lieutenants Engelen, Ceuppens et Wilmet, qui formeront avec toi la section Bleue, que je te confie ! »
– Bienvenue à Manston, mon capitaine, déclarent en chœur les trois hommes.
– Merci. Nous aurons l’occasion de faire connaissance tantôt. Je vous laisse vous remettre de la mission pendant que le commandant Gonay me fait faire le tour des installations.
………
– Bon, je vais te dire une chose : sauf le Major, on s’appelle par nos prénoms. Moi comme tu sais, c’est Henry.
– Bien reçu, Henry.
– Notre job consiste surtout en missions Rhubarb, les Français appellent ça Mandragore, je crois. En fait, c’est de la chasse libre à tout ce qui bouge dans un secteur donné : nous cherchons les trains, les convois, tout ce qui peut valoir la peine. On nous demande aussi d’attaquer les navires marchands ennemis qui se risquent en Mer du Nord, et on participe parfois à des attaques de sites radars ennemis – mais là, avec une bonne escorte.
– On n’attaque pas les aérodromes ?
– Oh, ça peut arriver, mais on préfère envoyer les bombardiers. Tu te débrouilles en vol de nuit ?
– Pas trop mal, mais je n’ai pas eu beaucoup d’occasions de m’exercer en opérations.
– On nous demande des missions de nuit si la flak est trop importante sur un secteur, ou si on veut s’assurer que le trafic ferroviaire soit bien perturbé dans une région vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Alors les mécanos posent des cache-flammes sur les échappements et on y va.
– Je vois que les missions sont variées !
– Oui, on ne s’ennuie pas !
………
Il ne faudra pas longtemps à Selys-Longchamps pour démontrer sa précision et son sens du pilotage aux dépens de la logistique allemande, tout en donnant des sueurs froides à ses équipiers. Mais comme le répète Gonay : « Plus on est de fous, plus on rit ! »
Au bout de quelques missions, le capitaine fera peindre sous son cockpit son insigne personnel, les armes de sa famille : d’azur à la croix d’argent chargée de cinq coquilles de sable. Le blason deviendra vite fameux.

[JPBWEB]

Le protocole...

[patzekiller]

2-3 petites remarques :

pour rhubarb je pense qu'il aurait été plus simple de ne pas changer le nom, juste le franciser RhubarbE, maintenant que j'y pense, il me semble même qu'il a déjà été utilisé dans la chrono

je reserve le lieutenant du vivier pour mes aviateurs belges en Italie, merci
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[Casus Frankie]

[Wil the Coyote]

@JPBWeb, méa culpa méa maxima culpa...j'ai honte de ne pas avoir vu cela....

Par contre pour Pat, qui est du Vivier....ai-je loupé un épisode??
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[patzekiller]

il est donné comme étant un pilote belge au 239 wing sur spit otl et il s'agit plus précisément de leroy du vivier qui doit etre lieutenant (ou peut etre capitaine) à ce moment de la guerre
http://www.sbap.be/museum/manston/manston.htm
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[Wil the Coyote]

hum si je puis me permettre, je me demande si il ne commande pas l'escadre de Bombardement en AFN ou tout du moins un de ses Groupes, car je me rappel en avoir parler lorsque l'on chercher des Officiers pour commander les Groupes de Chasses et de bombardement. OTL en 43 il est Wing Co.
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[patzekiller]

zut cacaboudin!!!
il est déjà chez moi(maintenant chez anax), il commande le 1er gpe de chasse belge en indo
il va falloir que je m'en trouve un autre
grrrr!

pendant qu'on y est : quelqu'un sait où opère la 3escadre de chasse ada et sur quel matos, merci
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