Fantasque Time Line

[Anaxagore]

Les armes chimiques et bactériologiques me terrorisent.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[ladc51]

Bonjour,

merci pour ce nouveau chapitre quotidien (j'espère que tu tiendras le rythme y compris en week-end et jours fériés 8) ), c'est toujours un régal; quelques commentaires :
- décidemment, les Italiens n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère en termes d'utilisation de gaz de combat... j'imagine qu'une décision d'utilisation de ces armes a été prise au niveau politique : cet aspect sera-t-il abordé ? Par ailleurs, je suis curieux de lire les réactions à tel ou tel niveau de la hiérarchie de l'église catholique quand sera fait le lien entre l'information transmise et la conséquence de l'utilisation de cette information... on est en plein "Le Parrain" (3 ?)...
- ma remarque précédente sur la réaction de Brécargue n'a pas été comprise, jessaie dond de mieux l'expliquer : en tant que soldat et ancien de la Grande Guerre, je n'attendais effectivement pas de surprise de sa part quant à l'utilisation de gaz... mais j'attendais de la peur, voire de l'horreur... ou de la colère ("encore les gaz !" ou "ces salauds ont osé utiliser cette horreur")... Bref, une trace d'émotion qui prend le dessus sur un raisonnement trop intellectuel et cartésien...
- des travaux en cours m'empêchent pour l'instant d'accèder à mes dossiers pour finir la vérification souhaitée sur les paras italiens...
- j'attends la suite avec impatience ! Encore merci et bravo à l'auteur !
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Laurent

[Capu Rossu]

Bonjour,

[Casus Frankie]

@ Laurent : n'oublie pas que c'est un journal de bord dont le rédacteur ne juge pas utile de clamer son émotion, il l'a vécue...
Je ne citerai que les derniers mots postés : "nous dînons fort bien mais en silence".
Inutile d'être télépathe pour comprendre que tous n'ont qu'une pensée, et qu'elle n'est pas gaie.
J'aime aussi beaucoup la touche du petit chien de Mathis (de la même race que la chienne du fort Sainte-Agnès...) qui hurle à la mort, puis se calme et commence à gémir...

@ Capu Rossu : un bienfait n'est jamais perdu !
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[bonatti]

il n y a qu un mot qui peut dire tout cela ;INNOMAME

[Anaxagore]

INNOMMABLE plutôt ? quoique là ce serait plutôt indicible.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[ladc51]

@ Casus : je comprends ce que tu écris et je ne remets pas en cause le texte de Carthage. Je compare juste ce que je lis et en particulier d'une part les réactions que Brécargue confie à son journal et d'autre part celles des lecteurs du forum (ces dernières qui rejoignent la mienne). je vois bien la tristesse (ou le malaise, peut-être d'ailleurs physique, symptome cliique d'un empoisonnement par les résidus de gaz ?) de Brécargue, mais je ne vois ni la colère ni l'horreur... Je me demande simplement si c'est un effet de style lié à la pudeur et la retenue de confier certains sentiments à son journal, ou un effet d'époque, les réactions d'un vieux soldat en 1945 étant différentes de celles d'un lecteur de 2014...
ou si ça cache autre chose...
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Laurent

[Casus Frankie]

Je pense que le lecteur de 2014 "s'horrifie" beaucoup plus facilement.
Celui qui avait vécu 14-18 et venait d'en remettre un coup pendant 6 ans devait "s'indigner" (TM) beaucoup moins facilement. Cela ne les empêchait pas d'être scandalisés, mais sur un mode moins "théâtral". Et puis, pour les gaz, ils savaient, entre autres, que leur propre camp s'en était servi en 14-18.
Eux savaient, pour l'avoir vécu, que "Guerre Gross Malheur" ce n'était pas juste une expression, ils n'avaient pas besoin de le clamer haut et fort.
Vous vous souvenez du scandale qu'a fait l'embuscade en Afghanistan où 10 soldats français sont morts, ces gens là avaient vécu des journées où les morts se comptaient par milliers, sans parler des blessés !
Ce qui ne les empêchait pas d'être touchés, je crois que le texte de Carthage l'exprime, de façon "intériorisée".
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[bonatti]

Brécargue me rappelle ces victimes errantes apres des catastrophes ou le cerveau est débranché , ,ils ne comprennent pas
Brecargue ne réagit que sollicité de l extérieur se reférent a ses reflexes de militaires donner des ordres , manger ......... il y a des cas ou le cerveau ne peut comprendre admettre la réalité pendant un certain temps
Pour d autres c'est au contraire une stimulation de violences

ce que



Carthage ne décrit pas c est l état des corps je ne le ferai pas non plus

[Capu Rossu]

Bonsoir,

Bonatti a écrit :

[Collectionneur]

Petite question, pendant l'Occupation, les forces italiennes n'ont pas recherché le commando pulvérisé après sa mission ?
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"La défaite du fanatisme n'est qu'une question de temps"
"L'abus d'armes nucléaires est déconseillé pour la santé"
"La Démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres"

[Casus Frankie]

[Capu Rossu]

Bonsoir,

[Casus Frankie]

Hé, c'est du Carthage. Et Carthage va souvent chercher des significations inhabituelles mais parfaitement correctes de mots courants...
Ainsi, envisager ne veut pas seulement dire "prévoir", mais "regarder en face". "Envisager sa mort avec fermeté" ne veut pas dire qu'on prévoit sa mort (tel celui qui doit se lancer dans une mission très dangereuse), mais qu'on lui fait face (tel le condamné devant le peloton).
(merci Larousse 1967)
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Anaxagore]

Envisagions est juste.
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