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1940 - La France continue la guerre
 
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De Juillet chaud (par Carthage)
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Casus Frankie
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Inscrit le: 16 Oct 2006
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 09:16    Sujet du message: Répondre en citant

Quatre façons de mourir

18 juillet 1940, 05h10 (GMT+1), Notre-Dame des Neiges et Sainte-Agnès

Le Capitaine regarda ses mains en soupirant, elles étaient dans un triste état, il ne rejouerait pas de piano d’ici un bout de temps, ils avaient enfourné près de soixante-dix mètres de tuyau souple dans les entrailles des dessus du fort. Ses compagnons l’aidèrent à endosser son encombrante tenue avant de se mettre à couvert derrière la muraille du château, il chaussa ses bottes, passa ses gants et mit son masque ; les bouteilles d’air qu’il portait sur le dos alimentèrent le circuit fermé qui lui permettait de respirer avant qu’il ne s’empare de la lourde bouteille métallique sous pression. Il vissa directement le raccord du manodétendeur à l’extrémité filetée de la dernière section, ouvrit le robinet et regarda l’aiguille monter lentement vers trois bars, il y en aurait pour une demi-heure, peut-être quarante-cinq minutes, quoique avec l’aide de la source !
………

Le coq, modèle de ponctualité, décarra de la cambuse à cinq heures trente de relevée, accompagné d’un cuistot d’occasion venu de la bordée de quart, comme dans toutes les armées du monde on choisissait pour la corvée, bien sûr au hasard, un pékin quelconque qui, présentement, poussait sans trop d’effort leur étonnante brouette, ils cheminèrent doucement en direction du bloc 3 et abordèrent au bout d’un petit quart d’heure une portion de coursive en virage, faite de roche nue, directement taillée dans la montagne et qui n’avait pas bénéficié du revêtement habituel peint d’une couleur plutôt pisseuse. C’est alors que le wagonnet coinça net sur les empreintes en creux qui le guidaient, le fantassin se baissa et entreprit de dégager un corps étranger de la roue avant droite, pendant ce temps le regard du coq était attiré par quelque chose qui pendait du plafond, monté sur le wagonnet pour y voir plus clair, il distingua un bout de tuyau avec un embout métallique compliqué qui présentait une sorte de cupule de protection, toute terreuse, d’où sortait une buée transparente avec un sifflement aigu, le coq y porta la main pour tirer dessus et, la vue complètement brouillée, s’affala d’un coup en vomissant dans le wagonnet, son compagnon n’était pas mieux loti, il agonisait sur le sol peint, tenant en son poing crispé une piécette d’une lire. La bille d’acier, quant à elle, animée d’un mouvement isochrone, s’était arrêtée, guidée par le rail de droite, juste au seuil de la porte de la salle de ventilation que le Pacha avait franchi un peu plus tôt.
………

Le Capitaine regarda sa montre, trente minutes étaient passées et l’aiguille du manomètre oscillait autour de cent millibars, tout était fini, ses hommes étaient tous remontés dans la cour du château, même ceux de la source, ces derniers portaient tous des bouteilles, plus petites que la sienne et d’un modèle différent, certains portaient des perche courbes et des sections de tuyaux, ils avaient l’air très las, d’aucuns arboraient un rictus de mauvais aloi et d’autres tremblaient malgré eux, il en faut du courage pour tuer son prochain, surtout d’une certaine façon. Le Capitaine referma le manomètre, dissocia la bouteille du tuyau qu’il équipa d’un bouchon fileté et commença à se déséquiper tout en gardant les gants qu’il déposa en toute fin dans le sac de caoutchouc épais qu’il laissa ouvert contre le muret de la chapelle. Deux hommes descendirent le rejoindre et tirèrent sur le tuyau qui résista dans un premier temps mais ne put que céder d’un coup aux hommes arc-boutés, la récupération prit dix minutes jusqu’à ce que l’on constate la rupture de l’avant-dernière section, elle avait dû se perdre quelque part dans le forage, le Capitaine haussa les épaules, vissa un autre bouchon et fit reboucher l’orifice après avoir récupéré l’introducteur. Tout le monde se réunit dans les ruines de la chapelle où l’on crut voir le Capitaine prier derrière ses mains jointes, puis, à six heures, il donna l’ordre de faire mouvement. Il portait la grosse bouteille dans le sac sur son dos.
………

Le lieutenant Pinon vivait un cauchemar. Il avait commandé la corvée des wagonnets, une fois le pont-levis baissé, le parapet avait été défoncé au quatrième essai, les wagonnets poubelles plongeant dans le ravin. Il avait fait relever au passage les blocs 5 et 6 puis tout le monde était rentré, Pinon, le pont-levis relevé, avait laissé partir les hommes vers les douches et s’était attardé avec l’équipe du bloc 1 où il avait marché du pied gauche sur une grosse tache de matières odorantes et huileuses cachée derrière la porte, puis avait pris le chemin du bloc 2 en claudiquant un peu, non seulement ça puait mais ça collait ! Un spectacle de désolation l’avait accueilli, sur les différents niveaux, tous les hommes étaient au sol dans des positions des plus baroques, la plupart avaient vomi et plus personne ne bougeait, un parfum d’ail extrêmement puissant imprégnait tout le bloc. Automatiquement il avait mis son beau masque, d’un modèle tout neuf, qu’il était le seul à avoir dans l’ouvrage – il l’avait perçu lors d’un voyage à Paris.
N’ayant constaté aucun impact de projectile, il était redescendu en courant et avait entrevu d’un coup d’œil l’équipage du bloc 1 étendu sur le sol, merde, qu’est-ce qui pouvait bien se passer, vite, prévenir le Pacha, il passa devant le casernement où la plupart les hommes étaient étendus sur leurs lits, les autres gisant au sol, il dépassa la cuisine où rien ne bougeait puis les lavabos où des corps débordaient de la porte, il attaqua enfin le couloir de la salle de ventilation lorsqu’il rencontra une petite chienne blanche titubante qu’il prit sous un bras et une belle bille d’acier toute luisante qu’il serra dans sa main gauche, il entra dans la salle de ventilation et découvrit le Pacha couché sur le sol, une mousse rosée aux lèvres et la face déformée par la douleur, il avait la main crispée sur la vanne du by-pass, en traction, comme s’il avait tenté de la refermer – pour la ventilation forcée, on avait ouvert le shunt pour contourner le filtre… Pinon tripota une fois de plus la bille d’acier poli et s’affala sur la chienne en vomissant dans son masque, tout vira au noir.

18 juillet 1940, 06h30 (GMT+1)
Dans son QG de Nice, le général Magnien s’agitait désespérément, les canons de Sainte-Agnès restaient muets ! Il réclama une fois de plus des informations à l’ouvrage du Mont Agel, qui ne put que lui répondre que la liaison en phonie était perdue et bien perdue. Des forces ennemies avaient-elles discrètement assailli le fort ?
En désespoir de cause, Magnien ordonna un tir de balayage sur les hauts de Sainte-Agnès. La batterie de 155 réagit en moins de trois minutes, les objectifs étant repérés à l’avance. Quatre obus s’abattirent sur la muraille ouest du vieux château, suivis d’une douzaine d’autres très rapprochés – le tir eut, sans que Magnien le sût, l’effet recherché sur les assaillants supposés. Le détachement du Capitaine fut anéanti. Les hommes épargnés par les obus furent écrasés sous des tonnes de blocs de pierre croulant du niveau du château sur celui de la chapelle, le Capitaine, blessé à mort par des éclats d’obus, fut projeté dans le fond du ravin. Mais cela n’aida pas Sainte-Agnès.

18 juillet 1940, 07h00 (GMT+1)
Pour l’ouvrage du Mont Agel aussi il était trop tard. Une vingtaine d’avions de transport venaient de larguer trois cents corolles blanches, chacune portant un homme. Le 1er Bataillon de Carabiniers Parachutistes entrait dans l’histoire du Regio Esercito. Pour une première opération, un parachutage en montagne, carrément ! Dans le même temps, les Italiens lançaient une attaque classique de grand style soutenue par l’artillerie et l’aviation sur Scuvion, Pierre Pointue et le Castillon, ce qui restait du Cap Martin n’était d’aucun secours, le Mont-Agel, assailli par les airs, ne pouvait intervenir, mais que faisait Sainte-Agnès nom de nom, le monde entier se le demandait !
Il y eut de la casse chez les carabiniers parachutistes, mais c’était prévu, plus de cinquante pour cent de pertes juste pour faire diversion, c’est ça, une troupe d’élite ! Moins d’un an plus tard, les survivants, fiers d’avoir donné naissance à la Division Folgore, tombèrent pour la plupart lors de la reconquête de la Sardaigne – nouvelle victoire, nouveau massacre. Du moins, tués dans les Alpes ou en Sardaigne, eurent-ils droits à des promotions, décorations et citations, même posthumes – pas comme les hommes du Capitaine, gisant sous Sainte-Agnès et dont le sort ne fut connu de leurs familles que par un bref avis de décès, des mois plus tard.
………

Au bout de quatre heures de lutte, c’était la percée. Le général Montagne, désolé, se prépara à défendre Nice par la Tinée, des troupes fraîches montaient en ligne, un bataillon de réserve de chasseurs alpins équipés à neuf et, dans trois heures, les restes d’un bataillon de tirailleurs sénégalais retiré du piège de Menton deux jours plus tôt – c’était plutôt léger mais il avait reculé l’artillerie deux ou trois heures avant, les 155 GPF gagnaient de nouvelles positions, hélas, à l’ouest de Nice, Montagne avait vu passer les pièces sous ses fenêtres.
Un bombardement de l’aviation italienne s’était heurté à la chasse française qui allait en se renforçant, cela dit, il fallait absolument renforcer les défenseurs de la Tinée, sinon, les Alpins et les Sénégalais n’allaient pas passer la nuit, il manquait tragiquement de troupes, l’air sombre, il décrocha son téléphone et demanda le QG de Marseille, pendant qu’il attendait, son aide de camp lui murmura à l’oreille, de la part de Magnien, qu’on était toujours sans nouvelle du fort de Sainte-Agnès, on ne savait pas ce qui avait pu se passer, le Cap Martin était tombé tout comme Scuvion, Pierre Pointue et le Castillon, décidément, ils avaient percé.

A suivre...


Dernière édition par Casus Frankie le Mar Juil 08, 2014 09:20; édité 1 fois
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 09:19    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, ce texte appartient, dirai-je, à la veine noire de Carthage.
Je tiens à préciser que le 1er bataillon de Carabiniers Parachutistes, aussi curieuse que paraisse cette appellation, est OTL...
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Casus Frankie

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ladc51



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 09:29    Sujet du message: Répondre en citant

C'est excellent et cela explique en effet bien des choses...

Je suis néanmoins dubitatif par l'utilisation de parachutistes : au-delà de l'existence de l'unité citée, je n'avais pas souvenir que l'armée italienne dispose (disposat ? Embarassed ) de parachutistes entrainés et opérationnels en juillet 1940... Je vais vérifier dans mes sources...
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Laurent
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

Petite question, est ce-que, OTL, les Italiens ont fait usages des armes chimiques?

Et en effet, c'est bien noir comme histoire...mais c'est la guerre comme dirait l'autre...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

D'après l'histoire de la division Folgore, les Carabiniers Paras étaient en effet opérationnels en 40 (un peu comme l'Infanterie de l'Air française). Bon, tout juste, mais enfin...

Pour les gaz, les Italiens en avaient l'expérience opérationnelle depuis la guerre d'Ethiopie. Pendant la 2e Guerre Mondiale, ils ne s'en sont pas servi... et FTL, ils s'efforcent de garder cette affaire secrète !
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Casus Frankie

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Jubilé



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 12:50    Sujet du message: Répondre en citant

Très noir en effet, mais c'est la guerre.

Je ne me rappelle pas que dans la chrono, on parle de la chute d'un fort français dans les Alpes.

Par contre, cela me rappelle la chute d'un fort de la ligne Maginot que j'ai visité il y a bien longtemps. Tombé suite au décès de l'ensemble de l'équipage, intoxiqué par l'incendie de matelas si je me souviens bien.
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Jubilé



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 12:59    Sujet du message: Répondre en citant

C'est de ce fort dont je parle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouvrage_de_la_Fert%C3%A9
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

Jubilé a écrit:
Je ne me rappelle pas que dans la chrono, on parle de la chute d'un fort français dans les Alpes.


Non, on parle juste de la percée italienne, sans détailler. Ce que Carthage a voulu faire.
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Casus Frankie

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ladc51



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 14:53    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
D'après l'histoire de la division Folgore, les Carabiniers Paras étaient en effet opérationnels en 40 (un peu comme l'Infanterie de l'Air française). Bon, tout juste, mais enfin...


Un rapide survol des infos présentes sur internet ne me permet pas de trancher entre deux hypthèses :
- Le 1er Bataillon de Carabiniers Parachutistes a été officiellement formé en juillet 40 (hommes regroupés, drapeua etc mais pas encore entrainés !)
- Le 1er Bataillon de Carabiniers Parachutistes est opérationnel en juillet 40

J'avais collecté des infos sur le sujet dans le temps, je vais essayer de retrouver cela ce soir... je suis aussi preneur de références en la matière (pour me cultiver, pas pour me convaincre..).
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Laurent
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 16:08    Sujet du message: Répondre en citant

Horrible dénouement. Ces gaz, quelle saloperie.

Si j'ai bien compris, c'est un concours de circonstances qui permet aux Italiens de réussir aussi totalement leur sale coup ? Si le fort n'était pas passé en ventilation forcée (un événement qu'ils ne pouvaient pas deviner, malgré leurs renseignements précis sur la vulnérabilité du fort a une attaque chimique), le dispositif de filtrage aurait, sinon évité le drame, du moins limité les dégâts au point ou le gaz de combat avait pénétré dans le fort ?

Et la petite chienne blanche (brave petite bête), n'aurait-elle pas succombé ou montré des signes d'intoxication avant les humains qui l'entouraient, donnant ainsi une forme d'alerte ? Apres tout, l'équipage était pleinement en alerte. Les servants des pièces et le personnel de quart au moins devaient être dotes de leurs masques. Et donc, les masques a gaz sont totalement inefficaces contre le gaz italien, même celui tout neuf du Lt Pinon ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 17:07    Sujet du message: Répondre en citant

Tout (ou presque) sera dûment expliqué (c'est le principe du feuilleton), patience...
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Casus Frankie

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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Ts, ts, ts, toutes les ficelles pour fidéliser le lectorat Smile
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 19:12    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

L'abbé Brucellaï m'était déjà antipathique dans "La Geste des Joyeux" mais vu ses antécédents, il est regrettable que le policier de service au GG de Tunisie n'ait pas laissé l'administrateur Chapouillard l'étrangler. Comme Carthage n'a pas évoqué leurs retrouvailles dans leur exil simultané dans le bled à Tozeur, c'est peut-être ce qui est arrivé.
C'est peut-être une forme de justice expéditive mais l'intéressé ne valait pas plus !

@+
Alain
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Hendryk



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Messages: 3233
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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 20:34    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:
L'abbé Brucellaï m'était déjà antipathique dans "La Geste des Joyeux" mais vu ses antécédents, il est regrettable que le policier de service au GG de Tunisie n'ait pas laissé l'administrateur Chapouillard l'étrangler.

Je plussoie. On avait déjà deviné Brucellai crypto-lavaliste, mais carrément à la solde de Mussolini? En attendant une hypothétique justice divine, j'espère que celle des hommes ne retiendra pas son bras.

Partager avec une puissance ennemie des informations obtenues sous le sceau de la confession, sa conscience d'ecclésiastique doit quand même le travailler un peu, surtout s'il sait que tous les défenseurs du fort y sont restés (même s'il ignore la méthode utilisée).
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De la Rochejacquelein



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

loin de moi l'idée de vouloir spoiler, certains gaz (moutarde par exemple ...) n'ont ils pas une odeur reputée piquante et n'agissent ils pas également par action cutanée?
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