Fantasque Time Line

[Lynx999]

Bonsoir à tous
Je m'amuse actuellement à écrire de (petits) combats navals un peu bricolés et aussi il faut l'avouer, parfois un peu inspirée :
Étant certain de m'adresser ici à des spécialistes, je me demandais si vous pouviez juger (faisabilité, écriture....) ces écrits, et bien que cela ne soit peut-être pas le sujet le plus contributif à l'avancée de la FTL, ces avis m'aideraient beaucoup, j'en suis certain à me faire avancer. Peut-être, sait-on jamais, ces écrits seraient seraient utiles ?
L'histoire part donc d'un fait déjà impossible: l'USS Wasp est prêté aux français sous le nom de Joffre et le Jean-Bart est achevé en cuirassé pour mars 1941 (impensable j'en conviens).
Encore désolé si je vous fait perdre votre temps par mes écrits d'amateurs et bonne lecture

I. Bataille de mer de Chine meridoniale (modifiée):

Il est minuit,à l'heure du nouvel an, nous sommes en Mer de Chine Meridoniale, à bord du navire-amiral de la puissante force Z, le cuirassé Prince of Wales. Le rapide bâtiment, fleuron de la Navy, file à 25 nœuds, à la tête d'une longue et majestueuse colonne menaçante d'acier et de canons de fer. Nous voguons à la rencontre de l'ennemi. Il y a quelques heures, nous avons essuyé des raids de la part des porte-avions nippons, le combat a été terrible, nos chasseurs, des Marlet aidés par des beaufighter du Coastal Command, nous ont défendu avec une bravoure élogieuse à 1 contre 4, quelle injustice, et les porte-avions ont attiré la plupart des coups, nous épargnant une torpille assassine.
Le brave Formidable a été coulé, touché par 10 bombes lourdes et 3 torpilles, son sistre-ship, l'Illustrious, plus heureux, a pu s'échapper, bien que gravement blessé, escorté par notre vieux compagnon, le Malaya, également touché. Ces sacrifies nous ont permis d'éviter les coups des avions de l'empire du soleil levant. Seul le pauvre Tourville, un de nos croiseurs lourds français a été torpillé mais le reste a pu continuer vers son devoir mortel.
Notre ligne de bataille, impressionnante et majestueuse, fendant solennellement la mer grise et douce ostriée ça et là de légères gerbes d'écume claire, est formée du tout neuf Prince of Wales, suivi du vieux croiseur de bataille Repulse, vétéran de Méditerranée, du superbe Richelieu français, le vainqueur du Bismarck. Viennent ensuite le North Carolina américain, un des plus modernes cuirassés de l'US Navy et enfin les puissants Nelson et Rodney, figures imposantes britanniques. Cette splendide file de navires de lignes est suivi par plusieurs croiseurs lourds parmi lesquels l'Algérie, le plus jeune croiseur lourd français, qui a terrassé son homologue allemand, le Prinz Eugen, suivi des jumeaux anglais Devonshire et Dorteshire, de l'Australien Canberra, de l'Exeter, qui a combattu le Grap Spee à Montevideo . Les flancs de cette armada sont protégés de chaque côté par 4 destroyers anglais. À tribord, sont également les 4 puissants torpilleurs français classe le Hardi et de l'autre 4 destroyers américains. Les croiseurs légers Emerald, Entreprise, La Motte-Picquet, Duguay-Troin, Mauritius et Boise, ainsi que les contre-torpilleurs Tigre, Lynx, Léopard et Panthère forment un groupe indépendant de torpillage, commandé par Béranger, un contre-amiral français, sur le La Motte-Picquet, et placé à Bâbord arrière du groupe principal. Mais attention, j'entends le bip-bip du radar emmetre, l'ennemi n'est plus loin.... il se rapproche !
Branle- bas de combat! Les commandants hurlent confusément des ordres à leurs équipages, l'amiral Philipps, qui commande la force Z, et à côté duquel je me trouve, identifie la ligne japonaise comme contenant 4 cuirassés rapides, 2 croiseurs lourds et plusieurs destroyers. Mais l'écran radar montre déjà d'autres adversaires. Philipps autorise les destroyers flancs bâbord à effectuer une attaque à la torpille tandis que la colonne Berenger accélère. La tension monte, les hommes sont prêts. L'ennemi est à 26000 mètres, il est plus que temps d'ouvrir le feu!
D'un coup, le silence est brisé, la foudre vient de tomber du ciel, les canons rugissent et déchirent les tympans, le Prince of Wales a ouvert le feu!
Il tire le premier sur le Haruna qui riposte avec ses sistre-ships et les premières salves introduisent ce combat implacable. Le Prince est vite imité par le Repulse, sur le Kongo, avec une précision stupéfiante, le Richelieu sur le Kirishima et le North Carolina sur le Heie. La distance décroît tandis que nous obtenons nos premiers coups au but.
Mais voilà que 4 torpilleurs japonais, émergeant du brouillard et s'approchant sournoisement tels un groupe de hyènes,passe furtivement à l'assaut de notre longue colonne de navire. Mais alors que nous pensons qu'ils n'ont pas encore lancé et nous apprêtons à les recevoir chaudement, nous apercevons au dernier moment les sillages meurtriers des torpilles. Notre Prince est touché 1 fois sans trop de gravité, bien que le choc sourd mais terrifiant me fasse chanceler et le Repulse hélas 3 fois. Notre vieux camarade quitte la ligne de bataille, dérivant comme un homme ivre. Le Cardinal français est épargné par pur chance mais le North Carolina encaisse 2 des sillages meurtriers, toutefois, il reste dans la ligne de bataille, continuant à cracher sa vengeance. Nos braves petits DD attaquent rageusement et coulent 2 de leurs homologues japonais à coups de torpilles et d'obus mais perdent 3 des leurs à cause des longues-lances, les perfides torpilles nippones. Les Japonais subissent malgré tout des dommages, le Kongo, déjà malmené par les canons du Repulse, perd son artillerie sous les coups du Richelieu, il flambe en plusieurs endroit et le Haruna est bien atteint par le Prince. C'est à ce moment que Béranger intervient. À la tête de ses 10 bâtiments, fonçant à 35 nœuds dans un gigantesque panache d'écume, faisant feu de toutes pièces comme s'il commandait un escadron de hussards, il s'est approché à 3000 m après avoir lancé ses torpilles. 48 sont lâchées et filent vers la ligne japonaise, qui ignore le danger, les résultats sont dévastateurs, le Kongo est achevé par 3 ou 4 torpilles et sombrent rapidement, le Haruna en encaisse 2 et commence à ralentir tout en ayant perdu 3 tourelles sur 4 de la part du Prince of Wales, le Heie 3 qui font taire son artillerie principale et qui stoppe le beau bâtiment tandis que le Kirishima n'est frappé que par un projectile. En revanche, le croiseur lourd Ashigara qui le suivait se casse en 2 sous 4 ou 5 sillages d'acier ainsi que 1 DD japonais qui coule sous 2 projectiles. Les DD survivants veulent bien riposter, mais les 3 torpilleurs sont vite coulés par le tir meurtrier des 6 croiseurs légers et de 4 contre-torpilleurs mais pas avant que le Panthère, un de ces énormes torpilleurs français, ne soit touché par une longue lance; stoppé, il est sabordé et son équipage est transféré sur d'autres bâtiments.
La situation se renverse ainsi et la force Z reprend du poil de la bête, le Prince of Wales s'acharne sur le Haruna mais ce dernier est provisoirement sauvé par le croiseur lourd Atago qui décoche une salve de torpilles à l'anglais dont l'une atteint son objectif, de nouveau sans trop de casse pour mon Prince malgré une belle frousse!
Le Richelieu, qui nous suit, tout en gardant la puissance de toute son artillerie principale, fait face à l'Atago, évitant ainsi les sillages mortels
Le croiseur nippon est cependant contré par l'Algérie et les 4 le Hardi. Anglais. Le duel s'engage, l'Atago est bien plus gros que l'Algérie (15000 contre 10000 t) mais ce dernier est mieux conçu, son blindage est plus épais, utilise un radar et est de plus soutenu par ses 4 torpilleurs. Le croiseur japonais doit s'incliner face au français et les 4 Hardi, fonçant tels des vautours sur le malheureux navire nippon achèvent par 3 torpilles le bâtiment-amiral, entraînant avec lui Kondo.
C'est à ce moment précis que de longues et puissantes gerbes d'eau montent de la surface de l'eau, résonnent et s'affalent autour des navires français, signalant que 4 nouveaux adversaires sont entrés dans le ring. Il s'agit en effet des vieux Hyuga et Ise, suivis des Fuso et Yamashiro, apparemment désireux de venger leur glorieux amiral; ces 4 navires de ligne sont accompagnés par le croiseur lourd Maya et 4 destroyers.
Tandis que le North Carolina affronte toujours le Kirishima, que le Repulse, protégé par l'Exeter est stoppé, que le Prince et le Cardinal poursuivent en vain le Haruna, les Nelson et Rodney, accompagnés des Devonshire , Dorsetshire et de 4 destroyers font face aux nouveaux venus. Le duel s'engage, les 2 puissants amiraux britanniques se défendent de leur mieux, causant d'importants dommages à l'Ise et au Fuso, et les croiseurs lourds matraquent le Maya. Cependant, les cuirassés anglais sont à 1 contre 2, et les torpilleurs japonais, bousculant leurs homologues alliés, parviennent à lancer, touchant une fois le Nelson et une fois le Dorsetshire qui stoppe, ce qui ne l'empêche pas de faire entendre sa puissante artillerie. Les japonais perdent 2 destroyers sous l'artillerie secondaire des cuirassés et la principale des torpilleurs anglais dont 2 subissent le même sort. La situation est critique pour les navires anglais, lorsque, répondant à l'appel angoissé du Nelson, le Richelieu, suivi de l'Algérie et des 4 torpilleurs, émerge à travers la brume, tel un archange, chargeant les Japonais à plus de 30 nœuds, son artillerie, placée à l'avant, illumine la mer de ses lueurs vespérales. Les japonais ouvrent le feu sur le français mais rien ne semble pouvoir arrêter le vainqueur du Bismarck.
Répondant lui aussi à l'appel du Nelson, le fougueux Béranger, accourt également et fonce avec une vitesse déconcertante, entraînant ses 9 bâtiments rapides, chargeant tels les chevaliers d'Azincourt, vers les bâtiments japonais qu'il prend à revers, les torpilles filent et les sillages argentés disparaissent à la vue des marins jusqu'à l'explosion. Les japonais, acculés entre les croiseurs de Béranger, qui s'embrasse tant leurs canons font feu, les grands Nelson et Rodney et le bouillant Cardinal, sont achevés par 32 torpilles alliés:
le résultat est dramatique, le Yamashiro, épave enflammée, chavire très promptement, touché par 5 projectiles. L'Ise est frappé par 2 torpilles et n'est plus qu'un brasier fumant, il est à la merci de ses ennemis. On aperçut soudain une explosion apocalyptique, éclairant brièvement la nuit opaque: le Richelieu, d'un obus bien placé mît fin à la carrière du cuirassé et le choc souffla, projeta dans les airs des tourelles entières. Pour le Hood,... devait songer le commandant du navire car on croyait en effet assister, quelques mois plus tôt , à la fin mythique du croiseur de bataille face au chancelier de fer.
Pendant ce temps, l'Hyuga fut frappé par seulement un projectile mais reçut plusieurs salves du Rodney qui ne lui firent pas que du bien , le vieux navire se dissimula derrière un rideau de fumée.
Enfin, le dernier navire de ligne, le Fuso, fut atteint par plusieurs obus du Nelson et du Richelieu et, couvert par une charge effrénée des deux derniers destroyers japonais, s'enfuit également piteusement. La colonne légère s'interpose et coule les deux téméraires mais le Boise est bien touché par une ultime torpille (de la nuit, car il y en aura d'autres), et ralentit. On pourrait bien poursuivre les trainards , mais les équipages sont épuisés , les navires fourbus et il reste quelques combattants ennemis parmi lesquels le Maya, affrontant l'Algérie et le Devonshire, il est alors littéralement exécuté par 15 canons de 406, 8 de 380, 12 de 203, 36 de 152 et 155 et plusieurs dizaines de plus petits calibres. 3 torpilles français des infatigables le Hardi abrègent la fin du malheureux navire.
Enfin, le Prince of Wales, ayant stoppé la poursuite du Haruna, retourne soutenir le North Carolina qui se débarrasse pour de bon du Kirishima, s'enfuyant dans le brouillard. Ces deux navires de lignes nippons survivants sont très endommagés.
Nos bâtiments se rassemblent enfin, nous sommes tous fourbus, morts d'épuisement et de fatigue et nos navires sont l'image de notre état physique. Nous réformons une colonne, protégée par nos escorteurs survivants, le Repulse et le Boise, les plus touchés se placent au centre. Le malchanceux Dorsetshire est , lui , bien obligé de se saborder. Après avoir ramassé le plus de survivants possibles (1 destroyer restera plusieurs heures supplémentaires), nos navires quittent le champ de bataille, blessés, vannés mais victorieux!

II. La bataille des Mariannes.
En décembre 1943, les Mariannes viennent d'être conquise. Yamamoto le sait et il veut donner un coup d'arrêt à la puissance navale américaine afin de redonner du moral à ses troupes et afin de faire chuter celui des américains. Pour cela, il a rassemblé les 4 cuirassés les plus puissants de sa flotte: les Nagato et Mutsu et les géants Yamato et Mushashi accompagnés par 6 croiseurs lourds, 2 légers et une douzaine de destroyers. En face, la flotte américaine est divisée entre la force de porte-avions (l'Entreprise, le Joffre, et 5 Essex plus 4 Indépendance) escortés par les cuirassés Jean-Bart, Iowa, New Jersey, Missouri et Wisconsin plus le croiseur de bataille Alaska et le Guam. Se trouve aussi la force d'escorte avec 4 cuirassés anciens qui gardent les convois. Une troisième force, avec les cuirassés South Dakota, Alabama et Indiana, le Richelieu français, le Prince of Wales anglais, le croiseur de bataille Renown et les deux cuirassés légers Dunkerque et Strasbourg , est parée dans le cas d'une intervention ennemie.

...suite pour plus tard...


Bravo si vous avez tout lu et veuillez pardonner les trop nombreuses fautes d'orthographes.


Amicalement
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"Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La Garde Impériale entra dans la fournaise"
Victor Hugo

[Thomas27]

Hello,

J'ai tout lu et je trouve ça plutôt sympa. Deux critiques toutes foi:
1/Je trouve que les japonais se font mouché un peu trop facilement.
2/Le style est très "littéraire" ce qui me concernant ce genre ne texte ne me semble pas idéal... mais ça c'est plus une question de goût.

J'ai hâte voir ce que tu prépare dans les Mariannes.
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[pcfd]

un régal,il est vrai que tu n'es pas tendre pour les Japonais ,pour équilibrer,peut être plus de pertes chez messieurs les Anglais (qui ont tiré les premiers,comme d'habitude),mais surtout pas plus de pertes coté français. Que les japs coulent tout ce qu'ils veulent mais pas les notres !!!
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Respectez toutes les religions au combat; ne prenez aucun risque quant à votre destination si vous êtes tué.

[loic]

J'ai déplacé le sujet.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Lynx999]

Merci pour ces premières critiques.
Il est vrai que certains paragraphes font un peu trop poèmes plus que carnet de bord mode Grand Cirque.
Pour ce qui est des pertes, je prévoyais des attaques sous-marines (Malaya coulé comme FTL, Kaga bien endommagé par un français ou un anglais) et aériennes (Repulse et Boise achevés par avions de porte-avions, Fuso par Beaufort anglais) postérieures, bien que je ne l'ai pas indiqué. Si ce n'est toujours pas équilibré, j'aurais pu couler le Nelson ou le North Carolina mais je tiens à conserver le Prince.
Si une suite intéresserait quelqu'un, ma bataille (de surface en tout cas) des Mariannes est beaucoup trop inspirée des écrits du sujet (bataille décisif aux Salomons, avec Yamato, Mushashi contre Iowa et New Jersey etc) et il faut que je la réinvente un peu. Elle est aussi un peu desiquilubré.
En revanche, je peux vous servir le combat Jean-Bart vs Vittorio Veneto ou encore Richelieu, Jean-Bart vs Tirpitz et D&S vs Scharhnost en parallèle.

Si vous avez d'autres idées de combat naval, indiquez le moi.
Encore merci
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"Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La Garde Impériale entra dans la fournaise"
Victor Hugo

[la montagne]

Salut,

Texte sympa, pour le combat Dunkerque, Strasbourg contre Scharnhorst et Gneisenau, je l'ai pratiqué à plusieurs reprises sur "Amirauté" .
Le résultat est loin d'étre garanti car le camp français non seulement n'a pas toujours eut la victoire mais en prime chaque fois que les jumeaux ont étés victorieux, ils ne sont pas rentrés intact loin de là ...
Et pourtant, je les accompagne de 6 CT classe Le Fantasque qui sont trés supérieurs aux Zestroyers Allemands ...
C'est d'ailleurs à cause d'eux ou grâce à eux que les français sont vainqueurs la plupart du temps .
Ceci prouve tout d'abord qu'un bateau ne fait pas une flotte car chaque navire est unique et ne peut être bon partout et comme au rugby, le vainqueur est celui qui bénéficie du meilleur soutient; de plus, D & S ne furent pas conçus dés leur construction comme des cuirassés mais c'était des croiseurs de bataille en réponse au lancement des panzerschifts Allemands , mis en chantier dans la première moitié des années 30,ils étaient parfaits dans ce rôle car nettement supérieurs aux classe Deutchland. En effet ils étaient nettement superieurs en vitesse, en armement et en blindage...
Avec les classe Scharnhorst, ce n'est plus la même chanson car lancés dans la deuxième moitié des années 30, ils étaint une réponse aux D & S .

Petite comparaison :

DUNKERQUE:
le blindage, avait une inclinaison de 12° et se trouvait de surcroît non à l'extérieur mais bien à l'intérieur légèrement en arrière du bordée, la ceinture faisait 241 mm ; le pont de batterie allait de 115 à 130 mm le pont de protection en dessous atteignait 40 mm au centre et 50 mm pour les bords inclinés ; 4 parois longitudinales assuraient la protection des oeuvres vives, dont les plus extérieures prolongeaient le double fond et les deux plus intérieures faisaient 30 mm d'épaisseur.
Avec une vitesse de 30 noeuds pour une puissance de 135 000 CV .
un armement de 8 X 330 mm ( 2 X 4 ) et 16 X 130 mm ( 3 X 4 + 2 X 2 ) ;
long de 214,3 m et large de 31,1 m , il déplaçait 35 500 t et avait une autonomie de 7500 miles . Il fut le prototype des cuirassés rapides qui seraient construits ultérieurement par toutes les grandes marines du monde ...

SCHARNHORST :

le blindage se composait d'une ceinture de 350 mm au centre réduite à 270 mm dans la partie haute et 170 mm dans la partie basse ; la ligne de flottaison était protégée par des plaques d'acier à haute résistance de de 30 à 20 mm, le réduit faisait 45 mm d'épaisseur . la protection sous-marine était assurée par une double coque de 5 mètres d'espacement, les cloisons longitudinales faisaient 45 mm là aussi en acier spécial . Le pont faisait 50 mm et le pont de protection en dessous, 20 à 50 mm au centre et 105 mm sur les bords inclinés .
avec une vitesse de 31,5 noeuds pour une puissance de 165 000 CV,
il était armé de 9 X 280 mm ( 3 X 3 ) et 12 X 150 mm ( 4 X 2 + 4 X 1 )
long de 229,8 m et large de 30 m , il déplaçait 38 900 t . et avait une autonomie de 10 000 miles
Son étrave droite à l'origine fut remplacée par une étrave inclinée de 50° ce qui améliora nettement sa tenue à la mer , de plus il était prévu de remplacer ses tourelles de 280 mm par des pièces plus grosses sans doute des 380 mm doubles ou triples ? ça je l'ignore car j'ai vu les deux versions selon les archives ...

[zipang1]

pour le Scharnhnost c'est les tourelles doubles car les ascenseurs de chargement des obus était équipée pour desdoubles

[lebobouba]

Les deux cuirassés devaient être originellement équipés avec du 380mm, mais apparemment Hitler et l'état-major de la KM ne voulaient pas effrayer les Anglais étant donné que l'on était en pleines discussions pour l'accord naval anglo-allemand de 1935.
(J'avais lu cela il y a plusieurs années dans je ne sais plus quel ouvrage et que je n'arrive pas retrouver ou à me souvenir...)
Les Allemands OTL prévoyaient de les réarmer avec le même type de tourelles que le Bismarck après l'opération Cerberus.

[loic]

Voir une bonne page ici (en anglais) : http://german-navy.de/kriegsmarine/ships/battleships/scharnhorst/history.html
Les tourelles triples de 280 devaient être remplacées par des tourelles doubles de 380 après la construction des Bismarck et Tirpitz. La guerre empêchera cette transformation.
Une des faiblesses de cette classe était sa machinerie à vapeur à haute pression (comme sur les croiseurs lourds de classe Adm. Hipper/Prinz Eugen), conçue pour lui permettre d'atteindre des vitesses élevées, mais qui consommait beaucoup et était sujette à pannes.
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En principe (moi) ...

[Lynx999]

Oui mais là, le Scharhnost serait seul face aux D&S , tout comme le Tirpitz l'est face aux Richelieu et Jean-Bart, donc j'imagine que l'avantage revient aux français.
Un autre combat sympa opposerait d'une part le KGV , le Jean-Bart, le Renown, l'Algerie face aux Tirpitz , Scharhnost, Lutzow et Hipper.
Si vous avez d'autres suggestions n'hésitez pas à m'en faire part.
Bonne soiree
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"Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La Garde Impériale entra dans la fournaise"
Victor Hugo

[la montagne]

et les japonais ; tu envisage aussi de faire quelques batailles ?
Car je possede en archives de belles données sur la marine impériale

[Thomas27]

[Lynx999]

Contre les Japs?
Ok je suis partant.
Plutôt Guadalcanal, Okinawa,...
Ça va marcher au canon et à la torpille
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Victor Hugo

[Lynx999]

Par contre j'ai ma rentrée demain matin donc il faudra peut-être attendre le WE prochain où j'ai rien à part d'aller fêter l'armistice en bon français.
Je suis sur que vous êtes en train de vous dire que c'était le bon temps quand on avait 18 semaines de vacances par an et que c'est plus ce que c'était.
Bonne fin de WE (avant ce lundi maudit )
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Victor Hugo

[Anaxagore]

Je connais cette peine particulière... ma filleule retournant au collège je ne pourrais plus échanger de SMS avec elle (enfin sauf si elle veut faire hurler sa prof de russe). Donc moi aussi (à près de 40 ans) je n'aime pas la rentrée des classes
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.