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Appel à textes: Première Guerre mondiale

 
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patrikev



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1774

MessagePosté le: Ven Mai 03, 2013 22:50    Sujet du message: Appel à textes: Première Guerre mondiale Répondre en citant

Un appel à textes pour un futur recueil de nouvelles sur la 1e Guerre mondiale, à paraître pour le centenaire (30 août 1914), copie à rendre avant le 30 août 1913. Ce n'est pas spécifié dans l'appel, mais l'orientation de l'éditeur est plutôt fantastique-fantasy-SF et je suppose que les uchronies sont admises. Si le sujet vous inspire...

http://herosdepapierfroisse.fr/index.php?page=appel_texte Garde à vous
_________________
- Votre plan comporte un inconvénient majeur.
- Commençons par le plus facile: capturer la bête.
- Le voilà, l'inconvénient majeur.
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Berold
Invité





MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 13:36    Sujet du message: 1914 Répondre en citant

Et si la Bataille de la Marne :

L’armistice du 11 Novembre 1918. Triste cérémonie qui rapporte à nos mémoires le sacrifice librement consenti de plusieurs générations de jeunes hommes pour une boucherie jamais égalée dans sa forme. La Première Guerre Mondiale n’est jamais que le prolongement Républicain de la Guerre Impériale de 1870, tout comme le sera celle de 1939-1945. Cette guerre contre les Allemands / Prussiens a toujours été désirée par les militaires Français pour prendre leur revanche contre leurs homologues d’outre-rhin. Une revanche approuvée par l’ensemble de la classe politique française. Le bourrage de crâne procédé sur tous les écoliers mâles de 1875 à 1914 a porté ses fruits et donné à nos généraux la possibilité d’utiliser à outrance une chaire à canon béate et volontaire.
S’il y a une victoire qui tient bien du miracle pour l’Histoire de la France, c’est celle de la Marne. La première Guerre Mondiale a été encouragée et voulue en premier lieu par la France. Cela dans l’unique but d’effacer l’humiliation de la défaite de 1870. D’autres nations ont aussi trouvé leur compte dans l’état de tension du début du 20ème siècle : L’Autriche-Hongrie pour cimenter l’unité de son empire au conservatisme périmé, et aux peuples si disparates ; L’Allemagne afin d’asseoir le Pangermanisme, et ainsi dominer l’Europe. Il est quant même à noter que le Reich a, à plusieurs reprises, essayé d’éviter le conflit; La Russie qui, aux portes de la révolution, tente par la guerre de provoquer un regroupement autour du Tsar, symbole de l’Empire. Seule l’Angleterre, bien qu’ayant des accords avec la France resta pacifique, mais ses hésitations favoriseront aussi le déclenchement du conflit. Côté français, la stratégie mise en place est fort simple. Elle se borne à l’application du plan d’attaque N° XVII. Celui-ci est l’application des directives d’attaque du Colonel de Grandmaison : “l’attaque à outrance“, qui selon lui correspond à l’esprit gaulois. Foncer à travers les plaines d’Alsace et de Moselle pour arriver à une rencontre frontale avec l’armée allemande. Il faut bousculer l’ennemi, en obtenant une supériorité tactique en des endroits choisis, tout en opposant une résistance ferme sur d’autres points. “L’attaque à outrance“ se fait au son du clairon, la fleur aux dents, les képis et les drapeaux au vent, les hommes en ligne et la baïonnette au canon. Coûteux en hommes, cette stratégie de submersion de l’ennemi par la masse est très sommaire : employée depuis la Guerre en Dentelle, elle survit sous Napoléon et trouve encore sa place durant la Guerre de Sécession Américaine. Elle a peu à voir avec les notions d’art militaire que des généraux à l’esprit moderne tentèrent d’améliorer. Elle relève plutôt de l’antiquité, où les promesses de la victoire étaient dues au seul courage des combattants. Mais dans une guerre moderne, comme celle qui allait avoir lieu, est-ce que “l’esprit individualiste français“ avait encore sa place ? Pour mettre en œuvre le plan XVII les rennes de l’armée française sont entre les mains d’un Général quasiment à la retraite : Joffre. Celui-ci a fait toute sa carrière militaire dans le Génie. Il a été basé en Outre-mer sur sa demande suite à un chagrin d’amour. N’accusant ni supériorité dans une matière, ni défaillance dans une autre, il est tout bonnement un administrateur hors paire. Il prend des postes aussi bien en Indochine, qu’en Afrique où à Madagascar avec et sous le commandement du général Gallieni. Partout, il a donné satisfaction. Revenu en France, son passé militaire et sa bonhomie lui font aborder les “ hauts emplois “ de l’armée. Dès le début du conflit Joffre applique donc le plan N° XVII. Mais il lui apporte une variante : En fixant l’ennemi en Alsace-Moselle, il cherche à le prendre de flanc en passant par les Ardennes et le Luxembourg avec une seule armée de débord. De leur côté les généraux allemands font passer par la Belgique toutes leurs armées dédiées à la percée. Il va sans dire qu’avec une pareille stratégie la bataille des frontières fut perdue, et la retraite inévitable. Joffre considéra la manœuvre allemande en Belgique comme un débordement limité, et il jeta dans la bataille d’Alsace ses 37 divisions territoriales de réserve, pour accentuer la pression sur les villes de Metz et Strasbourg. Pendant ce temps, 200 000 allemands passaient la Meuse.
Durant la Bataille des Frontières, Il y eut du coté français 300 000 morts, et la retraite fut générale. Je dis bien retraite, car contrairement à 1940 il n’y eut pas de débâcle. Nulle part les armées françaises n’ont perdues de leur cohésion. Il n’y a aucune débandade. Les replis sont effectués en bon ordre, et le moral de la troupe n’est pas entamé. Les soldats n’ont nullement le sentiment d’être battus, et ne demandent qu’à retourner au combat. Il faut dire que 44 ans d’endoctrinement tourné vers la Ligne-Bleue des Vosges ça laisse des traces….Du coté de l’empire allemand, le plan stratégique mis en place est l’œuvre du Comte Von Schlieffen. Il est le petit neveu du général Von Moltke et qui dirige l’armée impériale, vainqueur des conflits de 1862 contre le Danemark, de 1866 contre l’Autriche et de 1870 contre l’empire français, ainsi qu’en 1871 contre la République. La carrière de Von Schlieffen a été toute tracée : compagnon de l’empereur Guillaume II, il a bénéficié de l’auréole prestigieuse attachée à son nom. Habitué aux bals, concerts et parades, il a une intelligence vive, mais manque de fermeté dans ses décisions. A 66 ans, il est plié à la volonté de l’empereur. Il sait cependant s’entourer d’hommes qui lui sont dévoués, tels que les officiers Von Tappen ou Von Hentsch. Ils ont des caractères qui lui sont proches dans la discipline hiérarchique, et le règlement militaire. Pour la réussite de son plan, Von Schlieffen avait toujours insisté pour que sa stratégie aboutisse à l’encerclement de l’armée française : un vaste mouvement tournant depuis l’ouest, en la fixant aux frontières. Elle ne devait en aucun cas la faire reculer pour quelle puisse s’échapper. Il fallait encercler les armées françaises et les faire capituler comme à Metz, à Sedan, ou à Paris en 1870. Ce ne fut pas le cas en août 1914. Surpris par les troupes allemandes, qui étaient passées par le sud de la Hollande et la Belgique, les généraux français, qui avaient retenus la leçon de 1870, reculaient leurs armées afin de préserver leurs hommes en vue d’une contre- attaque, ou de parer à tout désordre révolutionnaire. Mais faute de plan de rechange, par rapport au plan N° XVII, ils ne savaient pas comment procéder. L’armée française allait reculer jusqu’aux alpes. Elle perdrait la guerre certes, mais resterait structurer et opérationnelle. Pour relancer “sa marche victorieuse“ il lui manquait un tacticien, un intuitif dans l’action. Et cet homme là ce n’était pas Joffre. De leur coté les britanniques, entrés dans la guerre après le viol de la neutralité Belge, se faisait bravement étriller par les Prussiens. Ils étaient commandés par le médiocre général French : vétéran des guerres Boers et Zoulous. L’armée anglaise étant inexistante en 1914, le BEF n’avait pas reçut de mission de sacrifice sur le sol français. Afin d’éviter un désastre son action fut prudente. Les anglais cherchaient, avant tout, à protéger les ports de la Manche pour maintenir une liaison avec leur île. L’avance des 320 000 hommes du général Von Kluck de la première armée allemande fit peser sur le BEF une réelle menace d’anéantissement. Toujours est-il que du coté français, en 1914, l’état-major manquait désespérément d’idées pour renverser la situation. La population parisienne s’attendait à soutenir un long siège prolongé comme en 1871. De son coté Joffre travaillait avec méthode en suivant scrupuleusement les schémas et les plans, obsolètes, préétablis. Sa platitude sans imagination fut pour beaucoup sa plus grande qualité… Et aussi son plus grand défaut, car faute d’un plan de rechange pour relancer l’attaque, il resta sans ressource. En septembre 1914, à la poursuite des Anglo-français qui se dérobent devant eux, les soldats allemands marchent sans s’arrêter en faisant 40 KM par jour. Seule la certitude de la victoire prochaine soutient leurs nerfs, et fouette leur enthousiasme. Pour tenir le coup, les troupes allemandes sont alcoolisées à l’excès. Elles sont surmenées, fatiguées et poussées à bout par leurs officiers qui veulent à tout prix talonner leurs adversaires. Sans trêve, ni repos, les allemands ont la main lourde sur la population civile. Beaucoup de villages sont pillés de font en comble et brûlés. Il faut dire que les français leurs ont donné le bon exemple avec “la guerre de 30 ans“, et les guerres napoléoniennes (c’est le retour du bâton). Toujours est-il que de nombreux civils sont jetés sur les routes. Si il est inexacte de prétendre que les officiers ont encouragé les exactions (vols, viols, et pillages), il est vrai qu’ils les ont tolérés en proie à un orgueil Prussien porté à son comble.
Progressant à la poursuite des armées françaises qui reculent, Von Kluck peut s’estimer le mieux placer pour apprécier la situation. En tout cas, bien mieux que son Haut-Etat-major resté au Luxembourg, loin du front. Ainsi, Von Kluck décide, seul, de ne pas encercler Paris et de ne pas s’emparer de la capitale de l’hexagone. C’est pour lui une prise inutile, nécessitant un long siège, et une perte de temps précieux pour pourchasser les troupes françaises. Il veut avoir une liberté totale de mouvement, sans avoir à fractionner son armée. Il décide donc de passer à l’est de Paris, et de talonner la cinquième armée française. Depuis le Luxembourg, Von Moltke désira se rendre compte de la situation sur le front. Pour se faire il dépêcha avec les pleins pouvoirs le Lieutenant-colonel Von Hentsch, secondé par le Capitaine Koenig. Les deux hommes prirent la direction des lignes de batailles, pour voir si le plan initial de l’attaque suivait son court. Arrivés sur le front, Von Hentsch et Koenig découvrent que les impétueux généraux, Von Kluck et Von Bullow, poursuivent, dans la plus grande allégresse, les armées françaises qui reculent. La poursuite engagée ne tient aucun compte du plan Von Schlieffen. De plus Von Hentsch apprend qu’une armée française, la sixième, s’est regroupée dans la région parisienne. Ces troupes françaises pourraient porter une attaque sur le flanc droit de la première armée impériale. Pour Von Hentsch s’en est trop. Il prend une décision irréfutable : les généraux du Kaiser doivent suivre les directives du plan Schlieffen. Il en est fini de leur liberté d’action. Les troupes impériales doivent se réaligner, conformément au plan initial, et repartir à l’attaque après s’être réorganisées. Le réalignement entraîne un repli très ordonné des troupes de Guillaume II. Elles prennent ainsi position dans la vallée de l’Aine, sur des positions retranchées et fortifiées. Avant de passer à la suite de cette bataille, gardons bien en tête que jusqu’à ce redéploiement stratégique les troupes allemandes bousculaient sans cesse, et sans danger, les maigres troupes que les français laissaient derrière eux pour couvrir leur fuite, et retarder l’ennemi. Faute d’un second plan les français reculaient, reculaient… Finissant par se rendre compte qu’elles n’étaient plus poursuivies les armées françaises furent tout d’abord surprises. Nos différents généraux, totalement dans l’expectative, demandèrent conseil à leur Etat-major tout aussi surpris. C’est par un heureux hasard que le général Joffre, sortant de son apathie, eut la lumineuse idée de réoccuper le terrain abandonné par l’ennemi. Quelle stratégie !!!...En tout cas elle ne permit pas aux allemands de repasser à l’attaque, une fois réalignés selon leur plan initial. Les armées impériales stoppées, par la rigidité d’une doctrine militaire périmée, perdirent l’initiative, et l’opportunité, de mettre à la république une pâtée mémorable, dont la France ne se serait pas relevée. Sans plan de rechange, comme l’armée française plutôt, les troupes allemandes se contentèrent alors de repousser les Anglo-français qui tentèrent de réoccuper le terrain. L’armée allemande s’est arrêtée d’avancer. Pour les généraux français cela ne peut-être que le résultat d’une victoire. Laquelle ? Peut importe, pour Joffre et les politiques : la République est sauvée. Les lettres de félicitations sont envoyées aux armées. A Bordeaux, siège du gouvernement, on sabre le champagne. Certains généraux arrivistes en profitent pour tirer à eux la gloire de cette relance de l’offensive: Ainsi, les termes de Foch : «ma droite est enfoncée, ma gauche recule; situation excellente. J’attaque.» Sont une légende d’après-guerre faite pour auréoler le triple Maréchal (France, Angleterre, Pologne). Comment une situation pourrait être excellente avec des troupes allemandes qui refluent de partout tout en continuant à étriller les forces alliées. Car même dans son repli jamais l’aile droite allemande n’a été menacée. Von Kluck, qui voit ses rêves de victoire totale s’écrouler par l’intervention du Haut-conseil de la guerre impérial, inflige dans son repli des défaites significatives aux troupes du général Maunoury qui le poursuivent. La sixième armée française, dite armée de Paris, qui poursuit les allemands voit ses divisions N°55 et N°56 se faire décimer. C’est face à cette dernière situation précaire que, depuis Paris, le général Gallieni décide d’envoyer à leur secours des réserves le plus rapidement possible.
Pour ce faire le général réquisitionne les taxis parisiens et leurs chauffeurs. Les réserves se composent de 4 000 hommes répartis en cinq bataillons. Arrivés sur les bords du canal de l’Ourcq, les cinq bataillons furent jetés pêle-mêle dans la bataille avec l’illusion que la force des baïonnettes puisse faire la différence. De l’artifice de cette illusion il en résulta que les 4 000 hommes furent écrasés par les prussiens, et durent se replier. Le gâchis, le sacrifice, le massacre de ces soldats n’eut aucune répercussion sur la suite de la bataille stratégique. L’acheminement par taxis des “Piou-pioux“ n’a été marqué par aucun résultat. De plus, l’opération est plus à retenir comme une démonstration de la débrouillardise française, face à une situation désespérée, que comme une réelle volonté de progrès tactique grâce à des moyens autoportés. Si l’armée française a eu recours à cette opération automobile c’est quelle n’avait pas d’autre moyen pour acheminer ses troupes. La preuve: cette “tactique“ resta sans lendemain. Il est remarquable de constater la médiocrité du commandement français dont les troupes, poursuivant un adversaire en plein recul, se firent étriller. A cette date, le dernier rempart pour protéger la capitale sont les fusiliers-marins de l’Amiral Ronarc’h, basés à Dugny près du Bourget. Des “troupes de l’ouest“ prêtent à parer toute révolution communarde comme le spectre de 1871. Revenons à la bataille stratégique proprement dite. A la surprise des troupes alliées l’ennemi a rompu le combat. Pour Joffre il faut tout de suite exploiter ce repli surprenant, et incompréhensible. Il ne faut pas laisser aux allemands le temps de se ressaisir. En fin de journée du 10 septembre 1914, les français se rendent compte que partout les troupes impériales ont abandonné le terrain. Pour le combattant de base allier, le demi-tour de l’ennemi jusque-là victorieux, lui inspire une méfiance justifiée. Repartir en des assauts téméraires à la baïonnette lui inspire la prudence. Et c’est pourtant ce qui se produit. Comme un seul homme l’armée française fait un 180°, et repart au son du clairon, la baïonnette au fusil et les étendards au vent. C’est dans cet été torride que le second lieutenant Charles Péguy, qui a quitté sa boutique rue de la Sorbonne, se retrouve au milieu des hommes de la 19ème compagnie du 260ème régiment d’infanterie commandé par le capitaine Guérien. Quant Von Hentsch rentre au GQG du Luxembourg, et y fait son rapport, tout rentre dans l’ordre pour Von Moltke. Cependant, se rendant compte le 12 septembre que “ leur repli “ est l’une des plus grosses bévues de l’histoire militaire mondiale, les généraux prussiens interviennent l’un après l’autre auprès de l’empereur et de son entourage. Ceux-ci se rendent compte de l’énormité de la situation. Ils sont effarés par la totale incompétence d’improvisation de Von Moltke et de son état-major. Limogé il laisse sa place à Von Falkenhayn, l’instigateur de la percée sur Verdun en 1916. Pendant ce temps, les troupes allemandes désireuses de reprendre haleine, sans perdre le terrain conquis sur le nord de la France, ont aménagé des fortifications semi-permanentes: tranchées, réseaux de barbelés, nids de mitrailleuses et artillerie proche du front. Les allemands se sont retranchés dans la Vallée de l’Aine, après un repli de 80 km. Joffre, qui décide tout, tout seul, n’a pas perçu la volonté adverse de ne pas reculer d’avantage. Sur l’Aine, l’armée impériale a retrouvée sa cohésion et l’agressivité quelle avait trois jours avant sa retraite. Pour les français la poursuite se solde par un coup d’arrêt brutal. Sur la Vallée de l’Aine se sont des Kms de fils de barbelés que les allemands ont tendu. Nulle part les allemands ne sont vaincus, ou tactiquement battus. Tous les combats tournent à leur avantage. Face à une aussi formidable résistance, sur des positions préparées, les généraux français perdent des milliers d’hommes pour rien, et leurs illusions de victoire. Si les allemands acceptent cette bataille, sur ce nouveau front statique, c’est que pour eux l’artillerie devient l’arme essentielle de toute attaque. Pour sortir de cette impasse toute une série de débordements, résumés à des affrontements locaux, auront lieu en direction de la Mer du Nord. Ils se répandent comme autant d’incendies, et prennent le nom de “Course à la Mer“. C’est la bataille des Flandres qui en marquera le terme. Du coté allier, c’est le général Foch qui fut désigné pour coordonner les opérations.
Cette partie encore mouvante des combats s’immobilisera à son tour et Guillaume II qui n’était pas entré dans Nancy, n’entrera pas plus triomphalement dans Calais. Les combats s’éteignent le 15 septembre 1914 sur l’Aine, et seules les attaques des Stosstroupen en 1918 relanceront pour les allemands l’opportunité de gagner la guerre: quatre ans plus tard, aux mêmes endroits, mais bien trop tard.
1915, 1916 et 1917 ne seront qu’une suite d’offensives infructueuses où tout le manque de tactique, de lucidité et le dédain de la vie humaine de la part des généraux des deux camps prendront leurs essors sur les lignes de front. Des milliers de jeunes hommes sacrifiés par une caste étoilée sous le couvert de prendre une revanche sur leurs propres erreurs passées. Des Zouaves, que le commandement faisait charger dans les gaz allemands pour ne pas laisser le terrain libre d’accès à nos adversaires. La Somme sous le feu roulant de Nivelles. Mangin et sa “force noire“. Pauvres bougres venus d’Afrique se faire tuer pour rien. Les asiatiques d’Indochine enrégimentés ? Des mauvais. Pensez donc : ils refusaient de charger sans broncher l’ennemi qui lui tirait dessus. Bien sûr. On finira par dépit à attribuer aux indochinois des taches de manœuvriers. De 1946 à 1975, les vietnamiens ont démontré aux états majors adverses qui les déconsidéraient avec suffisance que les mots abnégation et sacrifice ne sont pas vains.
Verdun. Désarmer les forts face à l’ennemi…. Quelle stratégie. Mobiliser toutes les armées françaises pour reprendre ces mêmes fortifications tombées aux mains de nos adversaires….C’est exemplaire. Il faudra alors un général de “second plan“ à qui incombera une éventuelle défaite pour rétablir la situation : Pétain. Que penser aussi de l’expédition des Dardanelles ? La méconnaissance de l’adversaire et son mépris ont entrainé un désastre dont on voudrait taire le nom.
1917 : l’année de la honte où un soldat allemand sur dix est fusillé dans les régiments contestataires, réfractaires aux attaques à outrance, et où en France on muselle l’opprobre de notre état-major en exécutant de pauvres bougres qui refusent de se faire tuer pour des planqués et des affairistes qui tirent partis de la guerre. Exemple : le pantalon rouge des armées françaises en 1914 découle du Second Empire où Napoléon III, pour faire honneur à la Reine Victoria en visite dans l’Hexagone, fait porter à nos armées le Rouge Britannique. Cette tenue militaire va perdurer jusqu’au début de la guerre bien que l’on sache que le pantalon rouge attire le regard de l’ennemi. Mais le fournisseur du dit pantalon est le beau-frère du Ministre de la Guerre qui perdrait de l’argent si on en changeait la couleur….
1918, L’année de la désillusion : les généraux allemands font porter aux hommes politiques toute la responsabilité de leur défaite. Du côté français, mise à part Pétain, aucun de nos généraux ne veut prendre la responsabilité de porter la guerre sur le sol germanique pour annihiler outre-rhin toute velléité allemande postérieure au conflit. La France peut-elle encore supporter 100 000 morts de plus pour venir définitivement à bout du Reich ? Financièrement, il faut finir la guerre. Les Usa se remplissent les poches par leurs exportations d’armement et “l’aide“ financière américaine grève le budget de la France. La France comme l’Angleterre sont déjà surendettées vis-à-vis des Etats-Unis qui fournissent les devises nécessaires pour l’achat des armes et des matériels. Matériels Us, bien sûr. On ne devient pas une super puissance en étant philanthrope. Rien ne sera retenu de ces années de misère. Les Guerres de Colonisation n’apporteront aucune réponse à l’incompétence de nos états-majors. En 1927, durant la Guerre du Rif de petits groupes d’hommes surveillaient l’immensité d’un désert où rôdait le danger. Comme au Mexique entre 1862 et 1867, où des bataillons épars de belges, d’autrichiens et de français tentèrent d’imposer, à une population moins docile que ne le pensaient nos généraux, un empire à gouvernance étrangère. Rien ne sera retenu, et en 1940, après une humiliante défaite, une junte militaro-conservatrice française s’enlisera dans la collaboration en faisant porter à la République le poids de sa propre défaillance.
Il faudra alors toute la force politique d’un De Gaulle pour faire croire, admettre, aux Anglo-saxons que la “vraie France“, “la France Combattante“, s’est battue aux côtés des Alliés sans jamais cesser le combat. Et éviter d’avoir un gauleiter américain en charge de nos affaires à Paris.

Et si :

Août 1914, la 5ème armée française de Lanrezac se déploie rapidement dans les Ardennes pour stopper l’avance allemande en Belgique. Rapporté par des éclaireurs, Joffre a compris que les armées françaises vont se faire déborder par le Nord. Le 3ème corps se positionne à Quatre-Bras, les 1er et 10ème corps se stationnent entre Gembloux et Namur. Ils y accrochent la “Garde“ et le 10ème corps de la 2ème armée de Bülow. Le 18ème corps remonte très vite depuis Charleville-Mézières renforcer le 3ème corps qui le 22 août subit une terrible attaque.
Le BEF se retranche entre Namur et Nivelles. Il est renforcé par les 69ème et 53ème corps de réserve. La Cavalerie de Sordet assure les arrières de toute percée sur la Meuse, et contre-attaque au son du canon. Depuis Sedan, la 4ème armée du général Langle de Cary accroche la 3ème armée de Von Hausen. Comme pour la 5ème armée, la cavalerie de Conneau pare à tout débordement. Mais le front commence à plier.
Le Général Joffre décide alors d’engager les 37 divisions territoriales de réserve dans la bataille de Belgique. Le Corps Colonial porte une attaque sur Neufchâteau et le 24 août, le 14ème régiment de hussards par une audacieuse chevauchée où 75% de son effectif est décimé atteint Bastogne et s’y retranche.

- « Rendez-vous. » S’écriera un officier allemand aux cavaliers retranchés comme à Cameron.
- « Des noix. » Répondra le capitaine Busnel du 2ème escadron, qui a regroupé les survivants autour de lui. Ils se battront jusqu’aux dernières cartouches.

Arrivé sur le front, pour rendre compte à son état-major, le Lieutenant-colonel Von Hentsch, secondé par le Capitaine Koenig, découvre que l’attaque s’enlise. Il faut la relancer. Il n’est plus question ici de dégarnir le front de l’Ouest pour envoyer des divisions à Hindenburg. Trop tard pour les allemands. Déjà la 6ème armée du général Maunoury se déploie sur la ligne de défense qui court de Thionville à Gand. Bruxelles est tombée, mais l’armée Belge ne lâche rien. Les Russes, soulagés du poids qu’auraient pesé des renforts pour Ludendorff, maintiennent leurs positions face à la Prusse. Sedan, devient pour le restant de la guerre la plaque tournante des armées française face à l’ennemi. L’attaque allemande généralisée contre la cité ardennaise en 1916 fera de Sedan le symbole de la résistance hexagonale. Toutes les armées françaises y convergeront pour défendre le territoire national. La ville ne sera jamais prise et le souvenir des combats y ayant eu lieu ne sera pas oublié en 1940, car comme en 1914 les attaques des armées du 2ème Reich s’y briseront.

Et si :

Conformément au Plan Schlieffen, en poursuivant les armées des Alliés en déroute, les 1ère et 2ème armées allemandes se retrouvent aux portes de Paris. Von Klück longe l’Oise et investit Pontoise, et Von Bülow prolonge une ligne de front qui va de Meaux à Chantilly.
Les 4ème et 3ème corps de Von Klück foncent sur le Nord de Paris, le 9ème corps fixe la 5ème armée de Franchet d’Esperey sur la Marne, la 7ème division et la 43ème brigade contournent la capitale par l’Ouest. L’armée de Von Bülow repousse la 4ème armée française, et la 6ème reste enfermée dans Paris. Le siège est mis et les Anglais de Kitchener se replient vers la Manche.
Ici, il n’y a pas de “taxis de la Marne“. Les 4 000 soldats mobilisés par Gallieni se font étrillés lors d’une tentative de sortie depuis le fort de Nogent sur Marne. L’épisode restera célèbre. La 4ème division de cavalerie allemande tente une entrée en force depuis la Porte d’Orléans. Les hommes du 4ème Zouave la repoussent avec énergie et le sergent-chef Gilbert Autissier s’empare de l’étendard adverse lors d’une contre-charge à la baïonnette qui refoule les cavaliers. Cette sortie va redonner confiance aux troupes assiégées. Paris ne tombera pas. La vie va s’y organiser tout du long de la guerre. La capitale sera ravitaillée par la “voie sacrée“ qui la relie à Rambouillet. Les britanniques vont tenir les ports atlantiques : Dieppe, Fécamp, Boulogne, Calais (sic) et Dunkerque pendant tout le conflit. Ces ports serviront aux américains pour lancer des attaques en 1918 vers Bruxelles.
Le front va courir de septembre 1914 à novembre 1918 du Havre à Paris, et de la capitale à Verdun via Melun, Montereau, Romilly et Vitry le-François. En aout 1918, les armées de Guillaume II essayeront encore en vain de briser le front Parisien. Les allemands y laisseront leurs dernières forces avant le développement d’une formidable contre-offensive menée par le général Foch et les armées hexagonales.
En octobre 1914, Arrivé sur le front, pour rendre compte à son état-major de l’avancée de l’offensive, le Lieutenant-colonel Von Hentsch se sera rendu compte que le siège de Paris aura tout compte fait, fait perdre à son armée toute possibilité d’une guerre de mouvement pouvant anéantir les armées ennemies avant l’hiver.
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Berold
Invité





MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 13:40    Sujet du message: 1914 Répondre en citant

La Fin d’un Bel Eté :

En août 1914 l’Allemagne envahit la Belgique et ses armées déferlent sur le nord de la France. Les forces françaises engagées dans les Ardennes sont obligées de refluer. Les russes attaquent la Prusse-Orientale (Bataille de Gumbinnen) le 19 août 1914, et grâce aux attaques combinées de la 1ère et de la 2ème armée des généraux Ranainkampf et Samsonov encerclent et anéantissent la 8ème armée allemande à la Bataille de Tannenberg. La capitale de la Prusse Orientale : Königsberg, tombe le 30 août 1914 après des combats de rues épouvantables.

Du 04 au 22 février 1915, lors de la Bataille des Lacs Mazurie, les russes font plus de 100 000 prisonniers allemands et s’emparent de la ville de Dantzig le 04 mars 19/15 où le général Samsonov fait une entrée triomphale. La forteresse de Thorn tombe le 10 avril 1915 après un intense bombardement d’artillerie. Suite aux deux Batailles de Lemberg, les russes pénètrent en Galice Orientale et ferment les cols du Massif des Carpates. La 9ème armée allemande partie de Cracovie pour menacer Varsovie est encerclée dans les boucles de la Vistule en Haute-Silésie. Face à la menace russe à l’Est, les généraux prussiens font reculer leurs troupes à l’ouest, et se replient sur l’Aisne, où ils se retranchent pour supporter les attaques anglo-françaises en champagne, en Somme, en Lorraine et dans les Flandres durant toute l’année 1915. Il n’y a pas de course à la mer. Les positions restent figées en Picardie.

Du 1 au 3 mai 1915 les austro-hongrois repoussent les attaques russes lors des Batailles de Tarnov et de Görlitz en Galicie et Bukovine. Le 01 juillet 1915 les armées russes sous le commandement du général Samsonov lancent une grande offensive sur la Warthe. La ville de Posen est prise le 05 août 1915, Glogau tombe le 18 août 1915 et Breslau est assiégé le 25 aout 1915. La ville-forteresse est bombardée et conquise le 18 septembre 1915 après une résistance acharnée de la part des allemands de violents combats de rues. A son tour la Turquie entre dans la guerre aux côtés des puissances centrales. Les anglais qui visent le pétrole du golfe persique n’attendaient que cette occasion pour envahir le Moyen-Orient.
Depuis le saillant de Verdun, les Français lancent une grande offensive entre le 21février 1916 et le 21 juillet 1916 qui débouchent sur la libération des villes de Montmédy et de Longwy. Cette Bataille restera dans les mémoires sous le nom de “l’Enfer de la Meuse“, où des milliers d’hommes se seront entretués pour des gains territoriaux journaliers dérisoires. Saignée à blanc, malgré le roulement des troupes, l’armée française ne peut prolonger son offensive sur le Luxembourg pour culbuter les forces du Kaiser comme le souhaite le général Pétain. Les anglais profitent des offensives françaises pour lancer des attaques depuis Cassel, La Bassée, Lorette et Arras. Face à l’effondrement de l’immense front de l’Est les allemands sont obligés de transférer des hommes depuis l’ouest pour consolider leurs positions orientales et espérer pouvoir contre-attaquer. Ils ne laissent face aux anglo-français qu’un cordon défensif de troupes retranchées. Depuis l’Est jusqu’à l’ouest, l’Empire Prussien est pris dans un étau et subit de plein fouet le blocus maritime économique Anglais. Les armées de Guillaume IIs ne peuvent tenir des fronts élargis et se replient sur l’Escaut d’une part et l’Oder à l’Est.
Le 14 avril 1916, Constantinople et la flotte Turque sont incendiées et coulées par des opérations conjointes de l’armée de terre russe depuis la Roumanie et de la marine du Tsar partie d’Odessa via la Bulgarie, qui entre en guerre du côté des russes contre les ottomans. Entre les 4 et 6 août 1916 le général Broussilov lance une énorme offensive sur la Galicie et s’empare de Cracovie et de Limanova. Les pertes autrichiennes sont considérables. La Bataille de Tarnopol, du 6 au 19 septembre 1916 finit par démoraliser la population hongroise qui revendique son indépendance. Les allemands tentent de reprendre la Bukovine mais sont repoussés et des mutineries éclatent sur tous les fronts.

En 1917, les russes contrôlent la Thrace et les détroits. Les anglo-français font le blocus de la Grèce et la force à entrer dans la guerre à leur côté. Depuis son territoire les français lancent de puissantes attaques contre les autrichiens qui refluent de Serbie vers la Croatie. En Mars 1917 le blocus du 2ème Reich est total et A partir du mois d’avril des grèves et des révoltes urbaines éclatent dans une Allemagne où l’on meure de faim contre la poursuite de la guerre.

Le 3 mai 1917, la Hongrie fait sécession sous l’égide du Comte Károlyi. A Prague les tchèques s’insurgent contre la Monarchie Danubienne. Le 6 juillet 1917, révolution éclate en Allemagne ce qui marque le départ de Guillaume II pour l’exile, et des armistices sont contractés sur tous les fronts par les généraux prussiens qui tentent de sauver leur statut. Le 24 octobre 1917, la Révolution Spartakiste éclate à Berlin : des combats de rue sanglants opposent les rouges aux corps francs des nationalistes. L’Empire sombre dans la guerre civile entre Révolutionnaires Socialistes et Militaires Conservateurs. Les communistes allemands finissent par s’imposer dans tout l’Est et le Centre de l’ancien empire germanique.
Lors de la conférence de Versailles le 2 novembre 1917, les Alliés octroient le droit de sécession pour tous les peuples de l’ancien Reich. Bien que cela remette en cause leur propre politique impériale les russes signent les accords le 5 janvier 1918.

Le 6 janvier 1918, prétextant son désaccord avec le traité de Versailles, le Tsar Nicolas II en profite pour abdiquer comme il en avait depuis longtemps envie. Son fils étant hémophile, Nicolas II choisit le Prince Lvov pour lui succéder. Celui-ci proclame l’avènement d’un Empire Libéral avec une constitution fédérale. Kerenski devient son premier ministre. Dans le même temps l’Autriche-Hongrie se disloque. Jusqu’en 1920, plusieurs Pays accèdent ainsi à l’indépendance : la Bohême-Moravie, la Slovaquie, la Galicie, la Hongrie et la Yougoslavie sous la protection de la France. La Pologne devient indépendante à son tour avec un fort partenariat russe. L’Alsace et la Moselle reviennent à la France, alors que la Prusse Orientale est annexée à la Russie. Face à l’anarchie qui déchire l’Allemagne, la Bavière proclame son indépendance le 18 janvier 1919, et le Palatinat ainsi que le Wurtemberg se place sous protection française dans une zone démilitarisée. Certains politiques anglais y voient une résurgence de l’ancienne Confédération Germanique Napoléonienne. La France sans complaisance annexe la Sarre. L’Empire Ottoman conquis par les Alliés est partagé entre les vainqueurs. Ce qu’il reste de la Turquie est placé sous protection (protectorat) russe. Les anglais s’emparent du Moyen-Orient et de l’Arabie. La France occupe la Syrie et le Liban. L’Italie annexe plusieurs territoires autrichiens et place Vienne sous sa protection face aux revendications de l’Etat Communiste Allemand de Saxe.
La Pologne en 1921, après une guerre larvée contre des corps-francs germaniques, se voit ajouter les provinces de Haute-Silésie, de Poznanie et de Prusse Occidentale.
Suivant les recommandations du président américain Wilson qui cherche à préserver les fonds Us investis en Europe, un Cordon Sanitaire est créé entre la France et l’Allemagne Communiste:

1) les Länder de Bade et du Wurtemberg sont rattachés à la Bavière. Cet état est dirigé par Anton Drexler depuis 1919 et le départ des Wittelsbach. Son bras droit, Adolf Hitler, en devient le Président en 1923. Ce dernier milite pour un rattachement de la Bavière à l’Autriche, son Pays d’origine. Cela sera chose faite en 1938 lors de l’Anschluss après la Conférence de Munich où les Alliés anglo-français voient d’un bon œil la formation d’un état allemand méridional fort qui fait face à la RDA. Hitler dirigera “l’Ostmark“ jusqu’en 1964, année de sa mort. Le “Guide“ de la République Fédérale d’Allemagne bien connu pour son homosexualité notoire aura réussi à se faire élire sans interruption. Il aura été un ardent mécène de la culture germanique mais son antisémitisme prononcé et outrancier aura fait s’exiler quelques personnalités scientifiques et artistiques de premier plan vers la France, les USA ou l’Australie.
2) Les Provinces de Rhénanie et du Palatinat, rattachées au Luxembourg et à la Belgique formeront l’état de Bourgogne-Lotharingie sous l’autorité du Roi des Belges et de la protection anglo-française.

La guerre d’Espagne verra s’affronter sur le sol Hispanique les italiens fascistes, les allemands communistes de RDA aidés par les Brigades Internationales. La guerre va durer de 1936 à 1943 et servir, tour à tour, de champ de bataille à toutes les nations européennes qui viennent y tester leurs armes nouvelles. Le général Franco sortira vainqueur du conflit face à des adversaires divisés et l’Espagne ruinée se tournera vers l’Angleterre pour se reconstruire.
A partir de 1925, le Japon et les USA s’affrontent en un conflit diplomatique et économique qui va s’étendre à l’ensemble du Pacifique. Dès 1916, les nippons ralliés aux franco-anglais se sont emparés des possessions allemandes dans l’Océan Pacifique. En 1936, les japonais qui rêvent de dominer l’Asie attaquent la Chine déchirée en un ensemble d’états où règnent les “Seigneurs de la Guerre“. Toute une série de victoire faciles enivrent les généraux japonais qui en 1939 afin d’asseoir leur hégémonie sur la politique de l’Empire du Soleil Levant décident d’attaquer les russes depuis la Manchourie afin de prendre le contrôle de la Mongolie. Il est vrai qu’à cette époque là, la Russie est en pleine restructuration : la crise mondiale de 1929 a démontré tout le retard des slaves en matière de stabilité économique par rapport aux autres pays industrialisés. Les russes qui ont besoin de ressouder leur unité nationale autour du Tsar mobilisent alors toutes leurs armées. Ils font preuve d’une abnégation individuelle et leur industrie produit des armes et des blindés comme jamais un pays développé ne l’a fait. Les russes repoussent alors les japonais de Mandchourie et depuis Vladivostok lancent une puissante contre attaque qui verra la reprise de Port Arthur et de la Chine occupée par les troupes tsaristes en 1941 au terme d’une guerre où la mobilité slave l’aura emportée sur une défense statique asiatique. Humiliés par une telle déconvenue les généraux nippons se verront désavoués par l’empereur et le Japon entrera dans une phase de démocratisation. De leur côté les USA auront jeté un protectorat total sur le continent américain où leur économie trouvera des marchés aptes à satisfaire leur économie libérale. L’Afrique, l’Asie du Sud-est comme le Maghreb sont mis sous coupe et resteront sous tutelle occidentale. Leur développement fluctuera en fonction des besoins économiques européens.
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Berold
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MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 13:41    Sujet du message: 1914 Répondre en citant

Histoire Alternative WWI 2 :

C’est en Septembre….

En 1914, l’Empire Allemand envahit la Belgique et déferle sur la France. Du 6 au 9 septembre 1914, la Bataille de la Marne fait rage : les allemands ne battent pas en retraite et Joffre inerte à son GQG ne trouve pas de manœuvre pour contrecarrer l’avance ennemi. La parade des “Taxis de la Marne“ épuise inutilement les réserves françaises et les régiments anglais sont étrillés au sud de Soisson. Les allemands repoussent les français jusqu’à la Seine, et le 10 septembre la 1ère Armée allemande met le siège de Paris. De son côté la 10ème Armée allemande occupe les ports de la Manche et repoussent les restes du “Corps Expéditionnaire Anglais“ qui faute de pouvoir se réembarquer à tant pour la Grande Bretagne est anéanti à Calais.

En janvier 1915, l’Angleterre déclare que la Mer du Nord est territoire de guerre et fait le blocus maritime de l’Allemagne. Dans le même temps les forces de la 8ème armée allemande sous les ordres du général Hoffman écrasent les russes à Tannenberg. Eu février, toutes les tentatives de percées parties depuis la Loire et de Tours pour secourir Paris échouent pendant la “Drôle de Guerre d’Hivers“. Le gouvernement français accepte l’armistice le 22 avril. C’est la fin des hostilités sur le Front de l’Ouest. Ayant appris que la guerre allait prendre fin les italiens sont entrés en guerre aux côtés du Reich une semaine avant la fin des combats. Ils ont pénétré dans l’Hexagone jusqu’à Menton. C’est dans les faubourgs de Nice que les Troupes Alpines sous les ordres du général Foch ont arrêté l’infâme invasion du “Coup de Poignard dans le dos“ et repoussé les Transalpins.
Le 06 novembre 1915, débutent dans le Sud-ouest de la France ainsi qu’en Provence, des mouvements contestataires.
Le 24 juin 1916, lors du Congrès de Tours pour doter la France d’une nouvelle constitution les affrontements entre conservateurs royalistes et révolutionnaires socialistes débouchent sur la guerre civile : l’armée du gouvernement de Clémenceau composée en majorité de régiments venus de Bretagne et de Vendée tire sur les manifestants et les députés venus du Centre et du Sud de la France. Les régiments du Midi, à fort électorat de gauche n’ayant pas été démobilisés et ayant gardés leurs armes se mutinent. Leurs soldats fusillent les officiers conservateurs et passent dans le maquis. L’insurrection ouvrière soutenue par une grève généralisée plonge le pays dans le chaos. La peur d’une terreur du type 1793 fait se rallier aux conservateurs toute une population agricole peut enclin à soutenir des ouvriers citadins. La Guerre civile dure jusqu’en 1923, année où le général Pétain ayant réussi à centraliser le pouvoir réduit le dernier foyer communiste situé dans la Nièvre. La gauche trop divisée politiquement et sans réelle structure n’aura pas su vaincre ses adversaires libéraux qui se seront appuyés sur les troupes coloniales africaines pour vaincre les rebelles.
Pendant la révolution française de 1916, en Mer du Nord la “guerre sous marine“ fait rage. Les USA exigent que l’Angleterre lève le blocus maritime et économique de l’Allemagne pour favoriser le commerce du “Libre-échange“ dont ils sont les principaux bénéficiaires. Les U-Boots se gardent bien d’attaquer les navires neutres qui ravitaillent la Grande-Bretagne, mais des raids de dirigeables bombardent Londres. En contrepartie la “Chasse Anglaise“ se développe et le ciel de la Manche devient l’enjeu d’un affrontement aérien colossal. La marine britannique et ses porte-aéronefs dominent la Méditerranée pour bloquer les ports italiens. Si les détroits Turques restent inaccessibles, les flottes ottomanes, italiennes et autrichiennes sont coulées en Mer Egée et dans l’Adriatique. La force de projection aéronavale anglaise devient irrésistible.
En 1917, en réparation des “Dommages de Guerre“, le Reich exige un fort tribut de la France et annexe la Meurthe et Moselle. Les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont rattachés à la Belgique qui devient protectorat allemand. Le Luxembourg et la région de Liège sont annexées à l’Allemagne. Le Maroc, enjeu d’avant guerre, recouvre une indépendance pleine et entière sous “protection“ allemande. La Tunisie est annexée par l’Italie qui en contrepartie lève ses exigences sur le Comté de Nice et la Savoie. La Grèce et la Roumanie restent neutres durant toute la Guerre et la Serbie est vaincue par les Empires Centraux. la Bulgarie annexe la Macédoine. L’Empire Ottoman tente d’envahir l’Egypte, mais est battu sur terre comme sur mer par les britanniques qui finissent par s’emparer et tout le Moyen-Orient. Seule la Turquie est sauvée par l’implantation de garnisons allemandes sur son sol.
Suite à la Bataille du Jutland en Mer du Nord, les flottes anglaises et allemandes se défient sans interruption au large des côtes du Danemark. Les sous-marins de l’Amiral Muller finissent par forcer le blocus Anglais et mettent à mal la Royal Navy qui est obligée de retraiter à Scapa Flow. La Russie sombre à son tout dans le chaos révolutionnaire et l’Allemagne en profite pour créer de nouveaux pays qui s’ajoutent à son espace vital : l’Ukraine (22/01/18), l’Estonie (18/11/18), la Géorgie et l’Azerbaïdjan (26/05/18), la Pologne (03/11/18), la Lettonie (18/11/18), et la Lituanie (11/12/18). Cette dernière sera finalement annexée à l’Allemagne en 1939. En 1923 suite à une guerre civile sanglante, les communistes prennent le pouvoir en Russie. En France comme en Russie, l’Allemagne préfaire voir ses rivaux sombrer dans des conflits internes et elle rester un modèle de stabilité où la démocratie finit par s’imposer. En Autriche Charles 1er donne à son empire une constitution fédérale. Lui, comme sa femme Zita, ne sont pas pro-allemands. Il cherche donc une sortie à la guerre. Le 10 septembre 1919, l’Autriche cède une partie de l’Istrie à son alliée l’Italie et entame des pourparlers avec Londres. Par le Traité de Trieste l’Autriche et l’Empire Britannique signe la paix le 10 août 1920. Sous la pression du Président Wilson l’Angleterre, ruinée par la guerre et isolée politiquement, signe l’armistice en 1922 lors des accords de Washington où les espaces maritimes pour les droits de pêches en Atlantique Nord entre anglais, canadiens et américains sont redéfinis. Les colonies africaines sont conservées telles quelles avant la guerre. Seul dans le Pacifique le Japon s’est emparé des territoires allemands avec l’accord de l’Angleterre. Les nippons en ont profité pour envahir des portions de la Chine alliée de l’Allemagne. Cela crée à partir de 1927 une certaine tension entre les USA et le Japon pour la domination du Pacifique. Pour le général Tanaka le Japon doit dominer l’Asie. En 1929, les nippons tentent d’envahir le Mongolie mais sont repoussés par l’Armée Rouge conduite par le général Joukov en pleine reconstruction. Sous la pression des généraux japonais humiliés qui cherchent à redorer leur blason la guerre devient inévitable entre les USA et l’Empire du Soleil Levant. Cela dégénère en conflit ouvert en juin 1937, lors de l’attaque de la Chine par les nippons. Le conflit de type maritime tourne essentiellement autour des îles Philippines. La supériorité industrielle des américains vient à bout de l’Empire du Soleil Levant en 1943 lors de l’opération “Olympique“ avec le débarquement des GIs dans l’archipel japonais. Les russes qui entrent dans la guerre occupent la Manchourie et Port Arthur en 1944.

En 1937, la Guerre d’Espagne voit s’affronter sur son sol d’un côté “les forces progressives“ avec les socialistes et communistes espagnols, les troupes russes et les Brigades Internationales composées à forte majorité par des français, résurgence de la guerre civile dans l’Hexagone. Dans l’autre camp se masseront les conservateurs espagnols et les fascistes italiens déjà engagés dans la conquête de l’Afrique Orientale. La guerre dure jusqu’en 1940 et se concrétise par une victoire du général Franco soutenu par l’Angleterre, qui a signée des accords économiques avec lui.

En 1933, l’Empire allemand redéfinit sa politique extérieure afin de faire sortir l’Europe de plus d’un quart de siècle de crise. C’est le “Printemps des Peuples“, qui voit le jour avec l’avènement du 3ème Reich et la montée sur le trône de Guillaume III en 1941 ainsi que la mise en place d’un gouvernement socialiste d’ouverture constitutionnelle. Dans un mouvement d’apaisement international et pour parer à toute nouvelle guerre, la Wallonie est rattachée à la France qui retrouve aussi ses départements du Nord. La Flandre est elle annexée aux Pays-Bas. Cela coupe cours à la montée d’un certain fascisme dans l’Hexagone qui exacerbait le patriotisme franchouillard. L’Allemagne règne alors sur l’Europe en paix en ayant des accords politico-commerciaux avec La Grèce, l’ensemble de la Scandinavie, la Pologne, la Serbie et les Yougoslaves, l’Ukraine, la Roumanie, les Pays-Bas, la Turquie et la Bulgarie.

En 1968, lors de la “Révolution Culturelle“ française une liesse sans précédant de bic-nics, de punks et d’intellos-gauchisant voit l’Alsace-Moselle revenir dans le giron de la « Gaîte France » : des milliers de français et d’alsaciens franchissent la frontière entre les deux pays et réclament le retour de “la Ligne Bleue des Vosges“ au sein de la République. Des accords sont alors signés aux profits d’une “Union Européenne“ qui veut rester en paix. La réunification à la France sera chose faite en 1989 avec la chute du “Mur de Strasbourg“. La Russie devient à son tour un Pays démocratique en 1992 et passe des accords commerciaux avec l’Angleterre et les USA pour relancer son économie.
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Berold
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MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 14:03    Sujet du message: 1914 Répondre en citant

Une Histoire repensée :

Août 1914, la 1ère guerre mondiale est déclarée. Il s’en suit toutes une série de défaites et de victoires de part de d’autre, qui le 28 août 1916 amènent les généraux Hindenburg et Ludendorff à assumer la direction générale de l’état major impérial allemand. L’Empereur autrichien François-Joseph meure le 21 novembre 1916. En décembre, les troupes françaises reprennent les forts de Verdun, et lancent de stériles et meurtrières attaques dans la Somme et l’Artois. Une fois de plus l’armée française est saignée à blanc.

Le président américain Wilson proclame le 22 janvier 1917 dans un discours : “la paix sans victoire“. Il envisage la rectification des frontières Belges et Françaises. La Pologne serait incluse dans une zone d’influence allemande et il n’y aurait aucune répartition des colonies. Le 29 janvier, les belligérants, sauf l’Autriche et la Russie, répondent favorablement à l’entreprise de médiation américaine : l’Alsace et la Moselle à la France, le rétablissement dans leurs pleines indépendances de la Serbie et du Monténégro, l’expulsion des Turcs hors d’Europe, la libération des peuples par le principe des nationalités. Mais la guerre continue….

03 mars 1917, les armées du Reich retraitent entre Arras et Soissons, et prennent position sur un terrain préparé à l’avance formant “la ligne Siegfried“. Suite aux déclarations pacifistes des partis politiques allemands le prestige de Guillaume II chute. Il s’en suit un bras de fer entre le Haut Commandement et le gouvernement. Les militaires prennent peur de perdre leur prérogative et de ce fait le 19 juillet Herr Michaelis devient le nouveau chancelier du Reich. L’influence du Haut Commandement prend un ascendant considérable sur le Reichstag. Les partis politiques sont muselés et la censure établie sur les journaux. Néanmoins, le Cartel des Généraux en charge des opérations militaires, sur les recommandations du général Groener, comprend que la guerre ne être menée à bien que si l’empire est stable et qu’il faut donc ménager les partis. Sur le front Ouest les mutineries des soldats au sein de la Heer sont réprimées dans le sang. L’ordre est maintenu dans l’armée impériale.

03 juillet 1917, échec d’un coup d’état bolchevique à Petrograd, mais Nicolas II est forcé d'abdiquer et Lénine s’enfuit en Finlande. Le 11 juillet Kerenski devient premier et fait tout son possible pour que la Russie continue la guerre aux côtés des alliés. Les marins de Kronstadt ne l'entendent pas ainsi et entrent en guerre ouverte contre le régime. Le front s’effondre de toutes parts. Les officiers du Tsar se rendent compte que la situation est désespérée : le chaos bolchevik gangrène l’arrière du front, et les troupes se mutinent. Soutenu par Denikine et Krasnov, le général Kornilov fait un coup d’état en octobre, et stoppe toutes les offensives.
Les Généraux Russes entament alors des pourparlers avec les Allemands pour sauver ce qui peut l’être. Plusieurs officiers de hauts rangs sont destitués et remplacés par des subalternes favorables aux putschistes qui ne rejoignent pas ainsi les rangs des révolutionnaires. 24 octobre 1917, lourde défaite italienne à Caporetto. Les Italiens se replient sur la Piave. Les Français envoient des renforts pour maintenir le front de Venise. Dans les Balkans les Bulgares tentent de percer le front Grec. Les Français et l’armée Hellène les repoussent au-delà de la Thrace.

Le 30 janvier 1918, la Turquie, dont le front de Palestine est enfoncé à Jaffa, sort de la guerre. Mais des garnisons Allemandes demeurent à Ankara et protègent les Détroits des Dardanelles.

Le 03 mars 1918, la Russie signe la paix à Brest-Litovsk. Elle renonce à la Livonie, la Courlande, la Lituanie, l’Estonie et la Pologne Orientale. La Finlande, la Galice et L’Ukraine soutenue par les forces du Reich, se déclarent indépendantes. Le 20 mars, les forces Russes, sous la pression des troupes Allemandes conduites par le général Hoffman, évacuent les nouveaux pays. Le 04 avril, les Puissances Centrales signent des accords de paix, militaires et commerciaux avec Kiev, Helsinki et Cracovie.

Le 07 mai 1918, par le traité de Bucarest la Roumanie sort de la guerre contre les Empires Centraux. Suite à son immense victoire sur le front de l’Est l’influence du général Groener est optimale. Il conseille Ludendorff de maintenir ses forces en attente sur la ligne Siegfried, où les forces Anglo-françaises viendront se briser lors d’un éventuel assaut. L’Allemagne renforce donc ses positions défensives car pour négocier en position de force il faut : préserver les acquis de la guerre et les troupes en vue d’une reprise de l’offensive à l’Ouest. L’Autriche quant à elle renforce sa ligne de front sur la Piave. Les Italiens se maintiennent à Venise.

(Lors de la bataille de Tannenberg en 1914, alors que le vieux, malade et dépassé général Hindenburg dormait, c’est Ludendorff, selon un plan de Groener assisté de Hoffman, qui a remporté la victoire contre les Russes. Il n’est pas étonnant que dans cette histoire alternative Ludendorff, très intelligent, suive les conseils de son adjoint. De plus celui-ci, ayant brisé le blocus continental, sut très habilement s’attirer les faveurs des partis politiques, promettant du blé pour tout le Reich. Il n’y a pas ici d’obligation absolue de remporter une victoire rapide. Donc pas de 2ème bataille de la Marne.).

Juillet 1918, les troupes Alliées, soutenues par des chars, attaquent les positions Allemandes depuis Amiens. Celles-ci sont très bien retranchées: elles ont évacué les premières lignes et résistent sur des positions annexes. Le 08 août lors de la bataille, les chars anglais ne parviennent pas à briser les lignes de défense adverses. Le 14 août, lors de la conférence de Spa, le haut commandement du Reich, loin d’être défaitiste et sûr de sa force, déclare que la guerre n’a plus de sens.
Du côté Français les opérations sont stoppées et le front est stabilisé : bientôt les troupes Américaines seront opérationnelles. Ludendorff et Groener le savent, et ne veulent pas subir une nouvelle offensive Alliée. Suivi par Hindenburg, ils exigent auprès de Guillaume II un armistice. Sur ordre des militaires le prince Max de Bade devient chancelier, en vue de préparer les négociations.

Le 22 août, les Anglais attaquent dans les Flandres avec les restes de l’armée belge, soutenus par leurs chars en direction de Courtrai.
Le 30 septembre 1918, la Bulgarie sort de la guerre suite à sa terrible défaite de Dobropol en Macédoine : La Serbie s’empare du territoire. Les troupes Alliées menacent ainsi directement le front Sud de l’Empire Austro-hongrois. Le Reich Allemand est obligé d'envoyer des renforts sous les ordres du général Hoffman sur les fronts méridionaux (Italie, Croatie et Roumanie) pour que ceux-ci ne faiblissent pas.

Le 03 octobre 1918, le gouvernement Allemand fait au président Wilson une offre d’armistice sur la base des 14 points. Les généraux Français ne veulent rien lâcher et lancent une grande offensive sur l’ensemble du front : les troupes vétérantes Anglo-françaises encadrent les fraîches recrues du général Pershing. Les Alliés percent dans l’Artois et élargissent le front en Belgique. Face à ces revers, les partis politiques Allemands réclament la fin de la guerre. Les généraux du Reich se déchargent de la responsabilité du conflit sur la personne de l’Empereur. Pour sauver leurs postes et l’armée ils décident secrètement d’agir rapidement en leur faveur. Guillaume II est de plus en plus politiquement isolé.

Le 17 octobre 1918, l’Empereur Charles I d’Autriche promet de donner à son empire une constitution fédérale. Les représentants Hongrois qui ne veulent pas d’une Triple Monarchie quittent l’assemblée impériale. Le 20, sous l’influence de députés pro-Allemands : création d’une assemblée “Autrichienne Allemande“ à Vienne. L’assemblée Autrichienne vote à 99,30 % en faveur de l’union avec le Reich. De leurs côtés les soldats Tchèques et Hongrois ne veulent plus faire la guerre pour les Allemands : des désertions ont lieu par compagnies entières. Le 28, la chambre des députés Autrichiens proclame l’autonomie du territoire Tchèque au sein de l’empire Autrichien. Une assemblée Tchèque est mise sur pieds.

Le 29 octobre 1918, sur ordre du général Groener, des troupes d’infanterie s’emparent de la flotte impériale du Reich à Wilhelshaven. Cette démonstration de force a pour but de parer à tout soulèvement révolutionnaire de gauche, et à impressionner la maison impériale. Par des accords secrets le général assure les partis politiques qu’ils auront un rôle à jouer après une éventuelle déchéance de l’Empereur. Les socialistes exigent alors une place au gouvernement : ils auront la Chancellerie.

Le 01 novembre, sous l’impulsion du comte Michel I Károlyi, la Hongrie fait sécession. En plus de son territoire national elle comprend : la Transylvanie, le Banat et la Slovaquie.
Les troupes Slaves par régiments entiers désertent et quittent les fronts occidentaux pour rentrer chez eux. Il s’en suit un énorme flottement dans les armées du Reich : le soldat Allemand de base se sent trahit par l’arrière. Lui qui donne son sang, comment peut-il combattre correctement, et depuis tant d’années, si on ne lui en donne pas les moyens ? Les généraux prennent peur. Les soldats Autrichiens et Allemands se retranchent sur le front Italien le 03 novembre.
Le 07 novembre 1918, des militaires Allemands, aux ordres de Ludendorff, font un coup d’état en Bavière et chasse le gouvernement. La fuite du roi Wittelsbach n’émeut personne et est ressentit par le peuple comme une désertion face à ses responsabilités. Tout cela n’est que la répétition d’un large plan mis sur pieds par Groener : Le 09, le haut commandement Allemand proclame la déchéance de l’Empereur, qui part en Hollande. Les militaires font un coup d’état militaire à Berlin. Groener appelle le social-démocrate Ebert qui entre à la chancellerie avec un gouvernement de coalition. Accords Stinnes-Legien : collaboration des syndicats avec les chefs d’entreprises pour maintenir le pays à flot.

Le 11 novembre, une partie des armées du Reich évacuent la Belgique et prennent positions dans des fortifications sur la rive droite du Rhin. Des troupes légères (stosstroupen) couvrent la retraite en lançant des opérations coup de poing sur des objectifs ciblés. Le 12 novembre, proclamation de “l’Autriche-Allemande“ : état faisant parti de la Nation Allemande et Germanique ce qui entraine la dissolution de la Monarchie Danubienne. L’Empereur Charles I est déposé.

Le 18 janvier 1919, les pays Alliés fixent lors de la conférence de Versailles leurs objectifs à atteindre. Il en découle que le 07 mai une grande offensive Anglo-américaine débouche en Belgique. Les chars font des percées fulgurantes. L’avance des Alliés est néanmoins stoppée sur une ligne de front allant d’Anvers à Verdun.

Le général Pétain, le plus virulent des généraux Français, exerce une terrible pression sur les politiques et le GQG pour poursuivre la guerre de façon raisonnée. Les armées Françaises et Anglaises sont saignées à blanc, et les troupes Américaines, bien que courageuses et prolixes de leur sang, se sont faites étrillées de la Somme aux Ardennes.

Le 01 juin, Bruxelles est libérée. Dans les airs s’affrontent les avions de la RAF, épaulés par ceux de la division française Dufour, contre ceux des cirques Goering et Richthofen. Les Alliés surclassent les Allemands.

Sur les champs de batailles les tanks, les chars et les panzers accompagnés par une armée de terre de plus en plus autoportée se livrent de durs combats entre Anvers et Longwy. L’artillerie couvre de ses obus tous les fronts occidentaux. La guerre est totale….

1919, Gabriel d’Annunzio et des volontaires Italiens s’emparent de la ville de Fiume par un débarquement audacieux sur les arrières des Armées Autrichiennes.

Le 16 juin 1919, devant le danger grandissant d’une reprise de l’avance des armées du généralissime Foch, l’assemblée nationale Allemande donne son accord pour la signature d’un traité avec les Alliés. Le 26 juin, des négociations de paix ont lieu à Compiègne entre les deux camps. Partout sur les fronts les troupes, bien que disciplinées, en ont assez de cette guerre qui dure depuis des années et ne débouche sur rien. Le général Pétain, qui ménage ses soldats, s’attire la sympathie de ceux-ci.
Il finit par devenir général en chef des Armées Françaises.

Le 10 septembre 1919, a lieu le traité de St Germain en Laye. La cessation des combats est effective, mais les troupes restent sur leurs positions. L’Allemagne-Autriche cédera l’Alsace-Lorraine à la France et l’Istrie à l’Italie : conditions sans appel de l’arrêt des hostilités. Pour sa part elle annexera le sud du Slevig du nord, la région d’Eupen après plébiscite, et la Lituanie. Concrètement, le traité débouche sur : la formation d’une Pologne indépendante avec les territoires de l’ancienne Pologne Russe, de la Polésie et de la Volhynie sous les dictatures du maréchal Pilsudski et du colonel Beck. La Bohême Moravie, la Pologne et l’Ukraine deviennent effectivement indépendantes, dans une sphère d’influence allemande. Celle-ci garantit leurs frontières avec la Russie. La Lettonie devient un pays libre et neutre. La Finlande et l’Estonie se fédèrent en un pays commun reconnu par l’Allemagne : l’Ostmark.

A partir de février 1919 la Russie est en proie à la famine et la misère a raison de la stabilité du pays. Les pays occidentaux envoient des troupes sous les ordres de Foch pour soutenir les Armées Blanches contre les troupes bolcheviques. C’est la “Grande Croisade Occidentale“ contre toute forme de révolution. L’amiral Koltchak rétablit l’ordre dans le centre de la Russie grâce aux troupes Tchèques qui étaient maintenues prisonnières en Sibérie suite à la guerre. Contre leur aide les Russes les laissent regagner leur pays.
Les japonais profitent du Chaos ambiant pour étendre leur influence en Sibérie. Ils annexent les territoires et les archipels Allemands dans le Pacifique. Cela crée une forte tension entre Tokyo et Berlin qui n’ose pas envoyer sa flotte à l’autre bout du monde : Le risque des voir ses navires interceptés par les Alliés est trop grand.

A Berlin des troubles éclatent : Des communistes assassinent les députés Erzberger, Eisner et Rathenau. La répression antibolchevique des généraux Kapp et Von Seeckt est terrible. Les derniers soubresauts d’une révolution marxiste auront lieu en juin à Hambourg avec des combats de rues. Ces événements renforcent la main mise des militaires sur le Reich.

Les généraux Youdénich, Denikine, Miller, Krasnov et Wrangel encerclent les forces du révolutionnaire Trotski qui se terrent en Russie centrale.
En 1920, la Roumanie annexe la Bessarabie avec l’accord de l’Allemagne.
Les troupes Russes stationnées dans le Caucase et soutenues par des corps francs Français s’emparent des territoires d’Erevan et de Kars.

Suite au traité de Sèvre du 10 août 1920, les Alliés entrent dans le Bosphore : internationalisation des détroits qui sont occupés par les Anglais et les Italiens. La Turquie et la Bulgarie cèdent leurs territoires côtiers de la Thrace à la Grèce qui annexe la région de Smyrne. Sous la pression de la France le Premier Ministre Venizélos s’empare du pouvoir par un coup d’état. L’Italie annexe le Dodécanèse, Rhodes, la Libye définitivement et la bande d’Antalaya.

La France annexe la Cilicie et la bande du Sandjak d’Alexandrette. Elle crée l’état du Liban, celui de l’Attaquie et de la Syrie sous protectorat avec l’émir Fayçal, fils du Chérif de la Mecque, comme roi de Syrie.
La Grande-Bretagne annexe la Palestine : émigration des juifs du monde entier, selon les accords de Balfour, qui retrouvent la terre promise. Les Troupes Allemandes évacuent la Turquie par la Mer Noire et se regroupent en Ukraine.

Les Anglais créent la république d’Arménie avec Erzeroum comme capitale, et forment un état kurde. Ils reconnaissent le royaume d’Irak, mais s’emparent du Koweït qui devient leur chasse gardée pour le pétrole. Devant le dépouillement de son pays le général Mustafa Kemal et ses jeunes turcs attaquent les forces d’occupation. Celles-ci ont une réponse immédiate qui noie le pays dans le sang. Ankara devient la capitale du nouvel état turc, et les anglais maintiennent le Sultan sur le trône. Les troubles durent jusqu’en 1921, surtout dans la partie centrale du pays propice à la guérilla. Les Arméniens, les kurdes, et les Grecs auxiliaires des Anglais se seront rendus responsables de nombreuses exactions : pillages et viols réponses à plusieurs siècles de soumission.

04 juin 1920, la Hongrie proclame officiellement son indépendance sous la chancellerie de l’amiral Horthy. Les Hongrois se retrouvent à leur tour en proie à des troubles révolutionnaires. Les troupes Allemandes entrent en Hongrie pour réprimer les insurrections et impressionner la population. Rien n’y fait : les insurgés sont matés, mais la Hongrie déterminée reste politiquement libre. Les Allemands ne peuvent se permettre une nouvelle guerre qui ouvrirait l’Europe Centrale aux Alliés et leur donnerait un prétexte d’intervention depuis la Serbie.

Par le traité de Rapallo en 1922, sous la pression des Américains la reprise des relations diplomatiques est effective entre le Reich et les Alliés.
Cependant l’expansionnisme colonial, politique, diplomatique et capitaliste de la France et des Britanniques déplait aux Américains qui ne voient dans le prolongement de la guerre qu’une façon pour les Occidentaux d’assoir sur l’ensemble du Globe leurs dominations respectives.

A la suite de négociations l’Allemagne signe une paix séparée avec les USA et le gouvernement du Président Warren Harding, le 17 février 1922.
Le Président Harding a été élu pour mettre un terme à la guerre : les boys rentrent chez eux, leur guerre est finie. La France et l’Angleterre qui ne peuvent continuer la guerre seules contre le Reich sont dépitées. Les créanciers Américains réclament leur dû aux deux Démocraties car les prêts-bails ont, selon les financiers Américains, assez durés.

Les USA effectuent un repli sur eux même en politique étrangère et mettent en place un protectionnisme économique rigoureux : début d’une énorme crise économique planétaire dû au gonflement des crédits. Le Japon commence sa politique expansionniste en Asie depuis la Corée contre la Chine. Cette dernière alliée à l’Allemagne depuis 1916 pour lutter contre les Nippons reçoit des armes en provenance du Reich.

1923, fin officielle de la guerre entre le Reich et la Russie : le gouvernement Russe est assuré par le général Denikine. Les troupes allemandes évacuent tous les pays où elles avaient des garnisons : Hongrie, Pologne, Ukraine, Bohème Moravie et Pays baltes.
Plusieurs généraux Français, dont Gamelin et Weygand, encadrent les divisions Russes et servent d’instructeurs. La France assure ainsi, diplomatiquement ses investissements financiers dans l’Empire des Tsars en maintenant dans un pays en crise une présence militaire discrète.

Les Anglais se maintiennent en Turquie pour faire valoir leurs droits sur le Moyen-Orient. De 1919 à 1924, pour le contrôle de l’Arabie, Hussein le Cherif de la Mecque soutenu par les Britanniques engage une lutte armée contre l’Emir Nedjd Ibn Séoud. Ce dernier est soutenu par les Allemands à qui il fournit du pétrole. La guerre se propage au Yémen.

Création de la Yougoslavie par la France avec les territoires de la Serbie, de la Macédoine, de la Bosnie et du Monténégro. La Croatie devient indépendante dans la sphère économique Allemande.

Le 01 janvier 1924, Constantinople après avoir été internationalisée par les Alliés, est rétrocédée aux Grecs. Les Italiens occupaient la ville depuis 1918 et espéraient pouvoir annexer le Bosphore. Cette résurgence de l’Empire Hellène se fait contre la volonté non avouée de l’Italie qui voit dans la Grèce une rivale pour son expansion méditerranéenne.

1925, conférence de Locarno : elle met fin officiellement à la guerre. Il n’y a plus de raison de guerre. Les troupes sont démobilisées. Par tranche les soldats rentreront chez eux jusqu’en 1929.

Dans le Reich, Comme suite aux accords passés entre militaires et politiques : Hindenburg devient président du 3ème Reich avec Stresemann comme Chancelier. Il s’en suit en Europe une politique d’application des traités.

Par défiance en vers le Reich, et pour rassurer la bourgeoisie Hongroise, les militaires danubiens font appel à Charles II de Habsbourg pour restaurer la monarchie. Il devient le souverain de la Hongrie.

1926, traité d’amitié et pacte de “l’Entente Baltique“ entre le Reich, la Finlande et la Lettonie. Alliance militaire entre l’Italie et la Bulgarie, face à la puissance Grecque. La France, l’Angleterre, la Belgique, la Grèce et la Yougoslavie signent des accords d’entraide militaire. En Arabie les Allemands ne peuvent maintenir leur influence et les Britanniques s’imposent à tous comme arbitre des conflits d’intérêts : Séoud devient Roi du Hedjaz et du Nedjd et Hussein Calife du Yémen.

1928, un pacte d’apaisement des politiques extérieures est signé entre Messieurs Briand et Kellogg : suite à la crise économique qui touche l’ensemble de la planète les Occidentaux préfèrent assurer une stabilité intérieure à leurs nations, que de se relancer dans une course aux armements. Création de la SDN.


L’après guerre :

France. Vu que l’Allemagne n’a pas été vaincue, il n’y a pas d’apaisement dans l’esprit des militaires Français. Le Reich reste l’ennemi à abattre. Les crises économiques de 1922 et de 1929, plus les insipides et grotesques affaires de certains politiciens font tomber le pays dans une crise majeure.

Le 06 février 1934, les anciens combattants marchent sur la chambre des députés. Le parti du colonel De La Roque fait un putsch. La réponse du parti socialiste et des syndicats ne se fait pas attendre : le 12, le “front populaire pour la défense des libertés“ paralyse le pays. Entre les fermetures d’usines, les grèves, les manifestations et les graves heurs avec les forces de l’ordre le pays s’enflamme et semble sombrer dans le chaos. La cagoule multiplie les attentats, et une résurgence communiste s’empare des grandes villes. Ne voulant pas céder aux sirènes des Fascismes brun ou rouge, le 01 juillet 1935, le parlement fait appel au maréchal Pétain pour devenir chef de l’état, et pour former un gouvernement “apaisement national“.
Léon Blum devient président du conseil : La semaine des 40 heures est adoptée. Les congés payés et l’augmentation des salaires calment les partis de gauche et relancent l’économie du pays. Le colonel De Gaulle, secrétaire de Pétain, devient ministre de la guerre : les militaires de carrière se sentent ainsi en confiance et assurent le gouvernement de leur soutient indéfectible. Suite aux révoltes nationalistes sur le sol Africain les militaires vont pour la plupart faire la guerre en Afrique : guerre du Rif et expéditions dans le Sud saharien. Le long de la frontière avec le Reich la ligne Maginot est construite. Son extension se prolonge le long de la Belgique et jusqu’à la Mer du Nord. Les ingénieurs Français, suite aux accords de 1934, construisent en Belgique plusieurs sites fortifiés.

La montée des fascismes :

En Italie et en Espagne les grandes sociétés capitalistes et les grands propriétaires confient le pouvoir aux partis fascistes afin de faire baisser les salaires, de détruire les avantages sociaux que la classe ouvrière avait acquis durant et à la sortie de la guerre, et d’éliminer les syndicats et leur position de force. En habiles démagogues les fascistes jouent sur l’antagonisme de la petite et la grande bourgeoisie envers le marxisme. Leurs desseins populistes, réformistes et émancipateurs servent d’écran de fumée à leurs vrais objectifs de pouvoir absolu et autoritaire. (Arno j Meyer). Les militaires leurs apportent tout leur soutient.

Le Reich voit la victoire démocratique des Conservateurs en 1933. Les Français et les Anglais cherchent alors à renouer le dialogue avec le Reich en matière de politique étrangère lors des accords de Munich en 1936. L’Allemagne assure les Occidentaux qu’elle ne recherche pas à relancer de conflit armé. A la mort du Maréchal Von Hindenburg le lieutenant-colonel Hans Oster devient chancelier du Reich, et le général Erwin Von Witzleben son président. La paix est préservée ainsi que l’ordre intérieur.
Des accords commerciaux sont signés entre le Reich et la Russie le 05 juin 1940, concernant l’Ukraine et la Pologne : les greniers à blé de l’Est. Le Reich s’engage à fournir du blé à la Russie contre du pétrole Caucasien.

La Russie devient un “état monarchique fédéral“ en 1935. Les différentes régions de l’Empire deviennent autonomes, mais leurs gouvernements restent attachés à la personne du Tsar Nicolas III, oncle du précédent souverain. Rapprochement Russie-Ukraine en 1938 : Par le “Traité de Kiev“ les peuples Slaves relancent le Panslavisme pour faire face économiquement et militairement à une éventuelle menace extérieure.

Italie. Dès 1919, Mussolini rassemble ses premiers militants. En 1920, avec ses formations d’assaut : Squadri et Fasci, rassemblant des anciens combattants, il aide les troupes royales à faire régner l’ordre et à briser les grèves d’ouvriers de gauche. Les “Troupes de Sécurité“ de Mussolini rassurent le Roi, les nobles et les bourgeois face aux fauteurs de troubles qui réclament plus d’égalité sociale. Le 28 octobre 1922, le Roi charge Mussolini de former un gouvernement, il devient le président du conseil. Il prône l’hégémonie romaine sur l’ensemble de la Méditerranée. Outre des revendications continentales : Tyrol du Sud, Nice et la Savoie, le Duce réclame la Tunisie, la Corse et le contrôle de l’Egypte.
En 1925, une réforme de la Constitution lui assure les pleins pouvoirs en tant que “Duce“. En 1934, par le “Protocole de Rome“ Mussolini signe des accords militaires avec la Hongrie : par ce traité le Duce espère former un “Axe“ contre la Croatie dont il convoite la côte Dalmate. La Hongrie sous la pression internationale se ravise : c’est un échec diplomatique pour Mussolini.

De son côté la Grèce signe plusieurs accords économiques avec les Anglais, et militaires avec les Allemands. C’est sous la pression Franco-anglaise que l’Italie restitue Istanbul aux Grecs qu'elle occupe depuis 1918. Se sentant isolé Mussolini fait profil bas et tente par la diplomatie de reprendre la main: En 1935, il tente de former le “Front de Stresa“ contre l’Allemagne. La France et les Anglais refusent d’y adhérer, c’est un nouvel échec diplomatique. La France donne cependant son aval à l’Italie pour des opérations armées en Afrique. La France elle-même effectue des opérations de maintien de l’ordre en Afrique, et au Moyen-Orient contre les Druses. A partir de 1936 les troupes Italiennes débarquent en Espagne pour soutenir les nationalistes. Paradoxalement, le Reich envoie des armes aux républicains. Italiens et Allemands se combattent à Guernica.

En 1938, l’Italie annexe de l’Albanie. Les Yougoslaves y voient un acte d’ingérence dans leur zone d’influence. Sur le continent Africain elle mène en 1936 une guerre difficile pour le contrôle de l’Ethiopie : utilisation de gaz mortels pour réduire la population indigène non soumises.
En 1940, pour des questions de prestige et conforter sa politique d’expansion, Mussolini revendique la Slovénie au Reich et l’annexion de la Croatie à la SDN. Les Grecs du général Metaxás de leur côté, soutenus par les Allemands, réclament le retour de Corfou et de Rhodes dans leur giron. A force de provocations armées l’Italie déclare la guerre à la Grèce en 1941. Les Grecs, en deux semaines, repoussent les transalpins et libèrent l’Albanie dont Ahmed Zogu redevient le Roi. Le 19 août 1941, la marine Italienne sur ordre du Duce bombarde Athènes. Face à la menace d’une intervention Allemande et de la marine Anglaise les généraux Badoglio et Messe renversent le Duce avec l’accord du Roi. Un gouvernement de coalition parlementaire est formé par le comte Ciao. Mussolini est interné dans le Château de Salo.

USA. Election de Charles Lindbergh à la présidence. Son principal adversaire Roosevelt ayant une importante maladie, la presse s’est empressée d’en faire ses choux gras : On n’élit pas un impotent à la présidence. Cette élection marque la continuité du désengagement total du pays en matière de politique extérieure : isolationnisme politique et économique. Le vice-président Stevenson (Grand Cyclope du Klan qui rassemble 15 millions de personnes) et le chef du FBI, Hoover, tiennent le pays par la corruption et la terreur : discrimination raciale envers les latins, les slaves, les afro-américains et les juifs.
Devant les violences policières de plus en plus fréquentes, de nombreux “indésirables“ quittent le pays : le Canada, pays du “Grand Refuge“, accueille une forte immigration. Celle-ci booste son économie qui s’en voit multipliée par trois. La forte récession économique aux USA entraîne des tentions avec le Royaume-Uni en matière du contrôle des eaux territoriales pour les zones de pêche dans les eaux Canadiennes. La France, par la personne d’Aristide Briand, arrive à calmer les esprits avant que l’affaire ne dégénère en guerre ouverte. Les Britanniques et les Américains maintiennent leur flotte en état d’alerte dans l’atlantique nord.
Au Moyen-Orient, avec le retour des juifs en Palestine des troubles éclatent avec la communauté arabe dès 1923. Les Britanniques maintiennent un calme relatif par leur présence.

1932, en Arabie constitution d’un royaume saoudien sous Ibn Séoud, après une lourde guerre civile où les Anglais ont soutenu le parti leurs étant le plus favorable. En 1934, la Palestine s’embrase à la suite de l’arrivée massive de colons Juifs venus de Pologne et de Russie. Les heurs sont de plus en plus fréquents, et en 1936 toute la région dégénère en guerre ouverte : toute la communauté Arabe se ligue contre les Juifs.
Au grand dam de la France, la Syrie solidaire des ses frères du désert se jette dans le conflit. Devant l’ampleur des affrontements les Anglais sont dépassés. Le Reich apporte son soutient aux musulmans : armes modernes, fonts et instructeurs. Les Français envoient des troupes en Syrie pour rétablir le calme. Pour éviter tout débordement du conflit vers la Turquie, la France sécurise la bande du Sandjak. Pour résoudre la crise tous les belligérants se retrouvent à Munich en 1938. La Palestine est coupée en deux : le sud est donné aux Juifs : formation de l’état d’Israël, et le nord est rattaché pour partie à la Syrie et au nouveau royaume de Jordanie qui a pour souverain l’Emir Abdallah, fils d’Hussein.

Le Japon. De 1912 à 1926 les Nippons renforcent leurs marines commerciales et de guerre, ainsi que leur armée de terre. Les USA ne voient pas d’un bon œil l’émergence d’une puissance économique concurrente dans le Pacifique. Une Conférence visant à freiner l’hégémonie du Japon sur la Chine est un échec : En 1922, Washington expulse tous les Japonais vivant sur le sol Américain. Il s’en suit une forte tension entre l’Empire du Soleil Levant et les USA. Le général Tanaka dit que son pays ne doit pas renoncer à “l’Expansion Positive“. Pour faire preuve d’une bonne volonté, qui en réalité masque un fort désir de conquête, le Japon évacue le nord de l’île de Sakhaline par un Traité avec la Russie en 1925, mais dès 1931 les Japonais envahissent la Manchourie.

De 1931 à 1936, ils occupent les régions Chinoises où sévissent des “Chefs de Guerres Rebelles“ qui menacent leurs comptoirs commerciaux. Fort de ses conquêtes, et sans que personne ne puissent s’y opposer le Japon déclare la guerre à la Chine en 1937 sous le prétexte que celle-ci soutien la guérilla qui harcelle les troupes de l’Empire. Mais le général Tanaka en veut toujours plus et il décide de créer une “Grande Sphère de Coprospérité Asiatique“ sous l’autorité du Japon. Dans un premier temps il décide de tourner son attaque contre la Russie affaiblie.
Ainsi, les troupes Nippones attaquent la fédération Russe en 1939, pour s’emparer de la Mongolie et de Vladivostok. Cette guerre prolonge celle déjà en cours en Chine, où les Nippons contrôlent une grande partie Nord du pays. Le général Vlassov tente de repousser les Japonais hors de la Mongolie avec des troupes Sibériennes. Il stoppe les Nippons à la frontière Mongole alors qu’ils se déversaient vers Oulan-Bator.
Le Tsar en appelle aux peuples de la Sainte Russie pour chasser l’ennemi qui tente d’envahir les terres de l’Empire, de prendre la revanche de 1904, et de libérer la Manchourie avec pour objectif Port Arthur : Les divisions de chars russes sont transférées à Irkoutsk et déferlent dans les plaines Sibériennes et Mongoles. Là où les Russes procèdent à la guerre de mouvement en comptant sur une infanterie portée, les Nippons s’enterrent dans des postes fortifiés pour essayer de limiter les débordements ennemis.

Entre 1940 et 1942, les japonais subissent plusieurs défaites face aux troupes Sibériennes du général Joukov en Mandchourie et le long de la Côte Pacifique. Le président Américain, pour sortir son pays de la crise économique finance l’effort de guerre Russe. Grâce à l’apport de fournitures US les Slaves obtiennent un net avantage matériel sur leurs adversaires. Les japonais en replis se retranchent en Corée, et lancent leur puissante Flotte Maritime à l’assaut des Indes Néerlandaises pour s’ouvrir des marchés. Ils débarquent en Thaïlande et s’emparent de la Birmanie. Le Sud-est Asiatique s’embrase avec la Guérilla : Les nationalistes Asiatiques soutenus par les Japonais veulent chasser les Européens de leurs terres et proclament leur indépendance. Les Anglais tentent diplomatiquement de résoudre le conflit pour sauver leur Empire d’une crise majeur. Les Japonais les enjoignent à quitter l’Inde et l’Asie. En réponse Londres décide d’envoyer une force navale dans l’océan Indien. Gandhi appelle à la “désobéissance civile“ en Inde.

En 1943. Énorme défaite de la flotte Anglaise face à la flotte combinée Nippone lors de la bataille de Ceylan. La flotte aéroportée Japonaise ravage Calcutta et Bombay et les troupes de l’Empire du Soleil levant prennent pied en Inde. Chandra Bose crée “l’Armée Indienne libre“ pro Nippone et s’attaque aux soldats Britanniques au Bengale.
Aux USA, le 10 mars 1944, Truman est élu président des USA. Belliciste il sert les intérêts des financiers qui voient dans la guerre un moyen de s’enrichir en vendant des armes. Lindbergh trop à cheval sur ces principes pacifistes finit par être évincé de la vie politique. Néanmoins, le Klan reste puissant dans les états du Sud. Face à la menace de l’hégémonie Japonaise dans le Pacifique et aux horreurs commises par les troupes d’occupation Nippones envers la population civile Chinoise et relayées par les médias, les Américains décident sans sortir de leur isolationnisme de recourir à la politique de prêts-bails pour aider le gouvernement Chinois. Un embargo sur les produits de première nécessité est mis en place pour forcer les Japonais à sortir de la guerre. Le 06 juin 1944, les troupes de marines Américaines débarquent aux Philippines pour renforcer la présence des Etats-Unis dans le Pacifique. Les Nippons y voient une provocation.

07 décembre 1944, des Navires Corsaires Allemands au service de la Chine et en accord avec Berlin commencent à arraisonner les bateaux de commerce Nippon traînant dans le pacifique sud.
La guerre qui ravage les océans Indiens et Pacifiques prend une nouvelle tournure lorsque le 22 décembre les japonais sous les ordres de l’amiral Yamamoto attaquent l’île d’Oahu. La flotte pacifique US est coulée, porte-aéronefs compris, dans son ensemble. Les Japonais donnent ainsi un avertissement aux USA et pensent limiter leurs actions navales. Les Américains loin d’être démoralisés et en émoi suite à “l’infâme attaque“ entrent en guerre aux côtés des Anglo-russes et des Hollandais le 01 janvier 1945. Le canal de Panama est fermé suite à une mission commando Japonaise et à l’explosion d’une bombe Nippone qui l’a endommagé.

08 août 1945, une flotte combinée Anglaise est défaite par les Croiseurs du général Hâta aux Maldives. A Madagascar les services secrets Nippon développent, comme au Vietnam, une guérilla nationaliste sous la férule général Terauchi qui a débarqué avec des troupes pour y installer des postes radios afin de contrôler l’accès à l’Océan indien. Plusieurs postes et garnisons Françaises sont prises d’assaut et le chaos s’empare des colonies Asiatiques de l’hexagone. Les Français reprennent le contrôle de l’Ile Rouge après avoir envoyer leur flotte depuis Toulon, et grâce au débarquement des troupes du général Juin. Il s’en suit une terrible reprise en main de la grande île jusqu’en 1949 où 90 000 malgaches sont tués dans de sanglants combats au centre des forêts tropicales.

1946. Les Russes et les Chinois nationalistes atteignent Pékin, et libèrent tout le nord de la Chine. Les Anglais repoussent les Nippons de Birmanie. Les Français commencent à reprendre le contrôle du Vietnam où une forte guérilla indigène c’est développée. Les généraux De Hauteclocque et De Lattre De Tassigny font progresser leurs divisions jusqu’aux faubourgs de Kumming où campent les troupes du général Nippon Mikawa. Les japonais luttent pied à pied et de lâchent rien.

1947. En juin, la réouverture du canal de Panama est effective après réparation. La flotte US de l'atlantique arrive dans le pacifique. La Bataille navale des îles Bismarck sonne le glas de la flotte Japonaise : les cuirassés de l’Amiral Nimitz y attaquent les navires de l’amiral Yamashita, et depuis les porte-aéronefs Hancock et H-B Richard les avions Corsair, Tigercat, Privateer, Mustang, Skyraider, Boston et Superforteresse basés à Guam surclassent dans les airs les A6M3 et les Ki-102. Avec les pertes dues à l’attrition les Japonais se retrouvent rapidement sans pilotes de chasse expérimentés ou vétérans. Les Sous-marins US annihilent le commerce maritime Nippon dans le Pacifique et resserrent le blocus autour des îles principales de l’archipel du Soleil Levant. Les bombes incendiaires Américaines ravagent les villes industrielles Nippones. Les Américains durant la bataille des Philippines achèvent les restent des forces navales de l’Amiral Yamamoto. Le 09 juin, les premiers kamikazes s’écrasent sur des navires Alliés croisant dans la Mer de Chine tandis que les Sous-marins de l’empereur maintiennent les croiseurs occidentaux hors de portée de l’archipel du Soleil Levant.

1948. Au Vietnam les combats redoublent d’intensité : les forces du Vietminh épaulé par les restes des troupes du général Ushijima, résistent dans les hauteurs du Laos : Les parachutistes du général Bigeard ratissent la jungle depuis la base de Dien Bien Phu. Des commandos Allemands prennent le contrôle de la base de Tsing Tao en juillet tandis que les Russes envahissent la Corée.

1948-1954. Fin de la Guerre du Pacifique. L’opération Olympic met un terme au conflit suite au débarquement des troupes Alliées dans l’archipel Japonais. Les Anglo-saxons auront du faire preuve d’un sang froid à toute épreuve pour venir à bout du fanatisme Nippon. Les bombardements des forteresses volantes ont rasé les grandes villes, et traumatisé les civiles. Après le suicide collectif du gouvernement Japonais, le général Mac Arthur met en place un Comité International de gestion de l’archipel pour favoriser sa reconstruction.

1950-1960. Mise en place d’une politique d’Union Française. Après avoir éliminer toute opposition indigène néfaste aux intérêts des grands groupes capitalistes de métropole : 60 000 morts en Afrique du nord, 45 000 en Asie du Sud-est, et 10 000 morts en Afrique centrale, la France sortant des “sales guerres coloniales“ accorde l’indépendance à ses anciennes colonies au sein d’une sphère économique Française.

Entre 1960 et 2000, dans le cadre d’une politique globale et mondiale des gouvernements d’opérette indigènes Africains et Asiatiques sont mis en place pour satisfaire à l’exploitation des ressources locales aux profits de grands groupes financiers Occidentaux. Les dictateurs de ces gouvernements fantoches sont renversés au gré du bon vouloir des décisions des politiques de l’Hexagone, des Britanniques, du Reich, des Russes et des Américains. Il en va de même pour les Chinois et les autres pays d’Europe Centrale. Les USA règnent sans partage sur le Pacifique et l’Amérique Latine.
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Berold
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MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 14:50    Sujet du message: 1914 Répondre en citant

HISTOIRE ALTERNATIVE.


Juillet 1914. Jaurès, après avoir échappé à un assassinat et conformément à ses intentions, fait un discours mémorable où il invite tous les français à lier leur sort à la République, et à voir dans la guerre contre la Prusse : un combat légitime, de la démocratie contre la tyrannie. Jaurès rentrera dans le gouvernement de Clémenceau. Face à la radicalisation des socialistes français, les socialistes allemands apportent tout leur soutient à la chancellerie impériale. Août 1914, la 1ère guerre mondiale est déclarée. Il s’en suit toutes une série de défaites et de victoires de part de d’autre, qui le 28 août 1916 amènent les généraux Hindenburg et Ludendorff à assumer la direction générale de l’état major impérial.

L’empereur autrichien François-Joseph meure le 21 novembre 1916. En décembre, les troupes françaises reprennent les forts de Verdun, et les généraux, Alliés comme Germains, lancent de stupides et meurtrières attaques dans la Somme et l’Artois.

Le 22 janvier 1917, Le président américain Wilson proclame dans un discours : la paix sans victoire. Il envisage la rectification des frontières belges, françaises, et la création d’une république polonaise dans une zone d’influence allemande, ainsi qu’aucune répartition des colonies. Le 29, les belligérants, sauf l’Autriche et la Russie des Tsars, répondent favorablement à l’entreprise de médiation américaine : La France réclame le retour dans son giron de l’Alsace et la Moselle et la libération des peuples par le principe des nationalités, le rétablissement de la Serbie et du Monténégro, qui eux même souhaitent l’expulsion des turcs hors d’Europe. Néanmoins, les combats continus sur l’ensemble des fronts.

Le 03 mars 1917, les armées du Reich retraitent entre Arras et Soissons, et prennent position sur un terrain préparé à l’avance formant la ligne Siegfried. Suite aux déclarations pacifistes des partis politiques allemands le prestige de Guillaume II chute irrémédiablement. Il s’en suit un bras de fer entre le Haut Commandement et le gouvernement. Les militaires prennent peur, et de ce fait le 19 juillet Herr Michaelis devient le nouveau chancelier du Reich. L’influence du Haut Commandement prend un ascendant considérable sur le reichstag. Les partis politiques sont muselés. Cependant, les généraux sur les recommandations du général Groener comprennent que la guerre ne être menée à bien que si l’empire est stable, et qu’il faut donc ménager les partis. Sur le front Ouest les mutineries des soldats sont réprimées dans le sang. Le 03 juillet 1917 : échec d’un coup d’état bolchevique à Petrograd, mais le Tsar Nicolas II est forcé d'abdiquer. Lénine pourchassé par la police secrète s’enfuit en Finlande. Le 11 juillet Kerenski devient premier et fait tout son possible pour que la Russie continue la guerre aux côtés des alliés. Les marins de Kronstadt ne l'entendent pas ainsi et entrent en guerre ouverte contre le régime. Le front russe s’effondre de toutes parts.
Les officiers du Tsar se rendent compte que la situation est désespérée, et que leurs troupes vont se mutiner. Soutenu par Denikine et Krasnov, le général Kornilov fait un coup d’état en octobre, et stoppe toutes les offensives. Les russes entament alors des pourparlers avec les allemands pour sauver ce qui peut l’être. Plusieurs officiers de hauts rangs sont destitués et remplacés par des subalternes favorables aux putschistes. Les politiques français enragent. Nicolas II s’exile à Monaco.

Le 24 octobre 1917 : lourde défaite italienne à Caporetto. Les italiens se replient sur la Piave. Les français envoient des renforts pour maintenir le front de Venise. Dans les Balkans les bulgares tentent de percer le front grec. Les alliés et l’armée hellène les repoussent en Thrace.

Le 30 janvier 1918, la Turquie, dont le front de Palestine est enfoncé, sort de la guerre.
Le 03 mars 1918, la Russie signe la paix à Brest-Litovsk. Elle renonce à la Livonie, la Courlande, la Lituanie, l’Estonie et la Pologne Orientale occupées par les allemands. La Finlande, et L’Ukraine soutenue par les forces du Reich, se déclarent indépendantes. Le 20 mars, les forces russes sous la pression des troupes allemandes conduites par le général Hoffman évacuent les deux nouveaux pays.
Le 04 avril 1918, les puissances centrales signent des accords de paix, militaires et commerciaux avec Kiev.
Le 05 mai 1918, par le traité de Bucarest la Roumanie sort de la guerre contre les empires centraux. Suite à son immense victoire sur le front de l’Est l’influence du général Groener est grandissante. Il conseille Ludendorff de maintenir ses forces en attente sur la ligne Siegfried, où les forces anglo-françaises viendront se briser lors d’un éventuel assaut. L’Allemagne renforce donc ses positions défensives. Pour négocier en position de force il faut : préserver les acquis de la guerre et les troupes, en vue d’une reprise de l’offensive à l’Ouest. L’Autriche quant à elle renforce sa ligne de front sur la Piave. Les Italiens se maintiennent à Venise. Lors de la bataille de Tannenberg en 1914, alors que le vieux, malade et dépassé général Hindenburg dormait, c’est Ludendorff selon un plan de Groener qui a remporté la victoire. Il n’est pas étonnant que Ludendorff, très intelligent, suive les conseils de son adjoint. De plus celui-ci, ayant brisé le blocus continental, sait très habilement s’attirer les faveurs des partis politiques, promettant du blé pour tout le Reich. Il n’y a pas ici d’obligation absolue de remporter une victoire rapide. Donc pas de 2ème bataille de la Marne.
En Juillet 1918, les troupes alliées, soutenues par des chars, attaquent les positions allemandes depuis Amiens. Celles-ci sont très bien retranchées: elles ont évacué les premières lignes et résistent sur des positions annexes. Les chars anglais, le 08 août, pendant la bataille d’Amiens, ne parviennent pas à briser les lignes de défense adverses. Le 14 août, fort de sa victoire, lors de la conférence de Spa, le haut commandement du Reich, loin d’être défaitiste et sûr de sa force, déclare que la guerre à outrance n’a plus de sens.
Du côté français, les opérations sont stoppées et le front est stabilisé : bientôt les troupes américaines seront opérationnelles. Ludendorff et Groener le savent, et ne veulent pas subir une nouvelle offensive alliée. Suivi par Hindenburg, ils exigent auprès de Guillaume II un armistice auprès des alliés. Sur ordre des militaires le prince Max de Bade devient chancelier, en vue de préparer les négociations. Le 22, les anglais attaquent dans les Flandres avec les restes de l’armée belge.

Le 30 septembre 1918, la Bulgarie sort de la guerre suite à sa terrible défaite de Dobropol en Macédoine. La Serbie s’empare du territoire, et les troupes alliées menacent ainsi directement le front Sud de l’empire austro-hongrois. Le Reich allemand est obligé d'envoyer des renforts sous les ordres du général Hoffman sur les fronts méridionaux : Italie, Croatie et Roumanie, pour que ceux-ci ne faiblissent pas.

Le 03 octobre 1918, le gouvernement allemand fait au président Wilson une offre d’armistice sur la base des 14 points. Les généraux français ne veulent rien lâcher et lancent une grande offensive sur l’ensemble du front : les troupes vétérantes anglo-françaises encadrent les fraîches recrues du général Pershing. Les alliés percent dans l’Artois et élargissent le front en Belgique. Face à ces revers, les partis politiques allemands réclament la fin de la guerre. Les généraux du Reich se déchargent de la responsabilité du conflit sur la personne de l’empereur. Pour sauver leurs postes et l’armée ils décident secrètement d’agir rapidement en leur faveur.

Le 17 octobre 1918, l’empereur Charles I d’Autriche promet de donner à son empire une constitution fédérale. Les représentants hongrois qui ne veulent pas d’une triple monarchie quittent l’assemblée impériale. Le 20 octobre a lieu la création d’une assemblée “autrichienne allemande“ à Vienne. Les militaires autrichiens se mettent sous les ordres du général Groener. Il y a quelques grincements de dents de la part des vieux généraux danubiens, mais ils sont rapidement limogés pour laisser la place à de jeunes officiers plus compétents. L’assemblée autrichienne vote à 99,30 % en faveur de l’union avec le Reich. Les tchèques et les hongrois ne veulent plus faire la guerre pour les allemands : des désertions ont lieu. Le 28, la chambre des députés proclame l’autonomie du territoire tchèque au sein de l’empire autrichien.

Le 29 octobre 1918, sur ordre du général Groener, des troupes s’emparent de la flotte impériale du Reich à Wilhelshaven. Cette démonstration de force a pour but de parer à tout soulèvement révolutionnaire, et à impressionner la maison impériale. Par des accords secrets le général assure les partis politiques qu’ils auront un rôle à jouer après une éventuelle déchéance de l’empereur. Les socialistes exigent alors une place au gouvernement.

Le 01 novembre 1918, sous l’impulsion du comte Michel Károlyi I, la Hongrie fait sécession. En plus de son territoire national elle comprend : la Transylvanie, le Banat et la Slovaquie. Les troupes slaves, par compagnies entières, désertent et quittent les fronts occidentaux pour rentrer chez elles. Énorme flottement dans les armées du Reich : le soldat allemand de base se sent trahit par l’arrière. Lui qui donne son sang, comment peut-il combattre correctement, et depuis tant d’années, si on ne lui en donne pas les moyens et sans soutien ? Les généraux prennent peur.
Les soldats et autrichiens allemands se retranchent sur le front italien au début du mois de novembre. Le 07 novembre, les militaires allemands font un coup d’état en Bavière : Fuite du roi Wittelsbach. Le 09, le haut commandement allemand proclame la déchéance de l’empereur, qui part en Hollande.
Coup d’état militaire à Berlin : Groener appelle le social-démocrate Ebert qui entre à la chancellerie avec un gouvernement de coalition. Accords Stinnes-Legien : collaboration des syndicats avec les chefs d’entreprises. Le 11 novembre, une partie des armées du Reich évacuent la Belgique et prennent positions dans des fortifications sur la rive droite du Rhin. Des troupes légères ou Stosstroupen couvrent la retraite en lançant des opérations coup de poing sur des objectifs ciblés. Le 12, proclamation de “l’Autriche-Allemande“ : état faisant parti de la nation allemande. Dissolution de la monarchie danubienne. L’empereur Charles I est déposé.

Le 18 janvier 1919, les pays alliés fixent lors de la conférence de Versailles leurs objectifs à atteindre. Il en découle que le 07 mai une grande offensive anglo-américaine débouche en Belgique centrale. Les chars font des percées fulgurantes. L’avance des alliés est stoppée sur une ligne de front allant d’Anvers à Verdun. Le général Pétain, le plus virulent des généraux français, exerce une terrible pression sur les politiques et le GQG pour poursuivre la guerre de façon raisonnée. Les armées françaises et anglaises sont saignées à blanc, et les troupes américaines, bien que courageuses et prolixes de leur sang, se sont faites étrillées de la Somme aux Ardennes. Le 01 juin, Bruxelles est libérée. Dans les airs s’affrontent les avions de la RAF, épaulés par ceux de la division Dufour, contre ceux des cirques Goering et Richthofen. Sur les champs de batailles les tanks, les chars et les panzers accompagnés par une armée de terre de plus en plus autoportée se livrent des combats entre Huy et Longwy. L’artillerie couvre de ses obus tous les fronts occidentaux. La guerre est totale….

Le 16 juin 1919, devant le danger grandissant d’une reprise de l’avance des armées du généralissime Foch, l’assemblée nationale allemande donne son accord pour la signature d’un traité avec les alliés. Le 26 juin, des négociations de paix ont lieu à Compiègne entre les deux camps. Le président Wilson assure les anglo-français qu’il faut rapidement trouver un accord avec le Reich ou, las de la guerre, il retirera ses boys. Partout sur les fronts les troupes, bien que disciplinées, en ont assez de cette guerre qui dure depuis des années et ne débouche sur rien. Le général Pétain, qui ménage ses soldats, s’attire la sympathie de ceux-ci.
Le 10 septembre 1919, a lieu le traité de St Germain en Laye. La cessation des combats est effective, mais les troupes restent sur leurs positions. L’Allemagne-Autriche cédera l’Alsace-Lorraine à la France et l’Istrie à l’Italie. Pour sa part elle annexera le sud du Slevig du nord, la région d’Eupen après plébiscite, et la Lituanie. Concrètement, le traité débouche sur : la formation d’une Pologne indépendante avec les territoires de l’ancienne Pologne russe, de la Polésie et de la Volhynie sous les dictatures du maréchal Pilsudski et du colonel Beck.

La Bohême-Moravie, sans les Sudètes, la Pologne et l’Ukraine deviennent effectivement indépendantes, dans une sphère d’influence allemande. Celle-ci garantit leurs frontières avec la Russie en proie à l’agitation politique. La Lettonie devient un pays libre et neutre. La Finlande et l’Estonie se fédèrent en un état commun, soutenu par le Reich.

A partir de février 1919 la Russie sombre dans l’insurrection civile. La famine et la misère ont raison de la stabilité du pays, et les militaires ne savent que faire face à l’ampleur de la situation. De nombreux sous officiers de l’armée impériale rejoignent les forces révolutionnaires. Les pays occidentaux envoient des troupes, par Arkhangelsk, sous les ordres de Foch pour soutenir les armées blanches. C’est la “grande croisade occidentale“. Les japonais en profitent pour étendre leur influence en Sibérie orientale. Ils annexent les territoires allemands dans le Pacifique : Forte tension entre Tokyo et Berlin qui n’ose pas envoyer sa flotte à l’autre bout du monde. Le risque des voir ses navires interceptés par les alliés est trop grand. A Berlin des troubles éclatent : des activistes communistes assassinent les députés Erzberger, Eisner et Rathenau. La répression antibolchevique des généraux Kapp et Von Seeckt est terrible. Les derniers soubresauts d’une révolution marxiste ont lieu en juin à Hambourg lors de combats de rues. En Russie, Les généraux Youdénich, Denikine, Miller, Krasnov et Wrangel encerclent les forces de Trotski qui se terrent dans la région de Kaluga.

En 1920, les polonais soutenus par le Reich attaquent les troupes communistes du général Koniev et s’emparent de la Russie Blanche Occidentale. La Roumanie annexe la Bessarabie. Les troupes russes loyalistes soutenues par des soldats français s’emparent des territoires d’Erevan et de Kars. Suite au traité de Sèvre du 10 août 1920, les alliés entrent dans le Bosphore : internationalisation des détroits qui sont occupés par les anglais et les italiens. La Turquie et la Bulgarie cèdent leurs territoires côtiers de la Thrace à la Grèce qui annexe la région de Smyrne. L’Italie garde sous contrôle le Dodécanèse, Rhodes, la Libye et la bande d’Antalaya. La France annexe la Cilicie et la bande du Sandjak d’Alexandrette. Elle crée l’état du Liban, celui de l’Attaquie et de la Syrie sous protectorat avec l’émir Fayçal comme roi de Syrie et d’Irak. La Grande-Bretagne annexe la Palestine : émigration des juifs du monde entier, selon les accords de Balfour, qui retrouvent la terre promise. Les arabes y voient une trahison de la part des britannique.
Les anglais créent la république d’Arménie avec Erzeroum comme capitale, et forment un état kurde. Ils reconnaissent le royaume d’Irak, mais s’emparent du Koweït qui devient leur chasse gardée.
Devant le dépouillement de son pays Mustafa Kemal et ses jeunes turcs attaquent les forces d’occupation. Celles-ci ont une réponse immédiate qui noie le pays dans le sang. Ankara devient la capitale du nouvel état turc, et les anglais maintiennent le Sultan sur le trône. Les troubles durent jusqu’en 1921, surtout dans la partie centrale du pays. Les arméniens, les kurdes, et les grecs se rendent responsables de nombreuses exactions : pillages et viols, réponses à plusieurs siècles de soumission.

Le 04 juin 1920, la Hongrie proclame officiellement son indépendance sous la chancellerie de l’amiral Horthy. Les hongrois se retrouvent à leur tour en proie à des troubles révolutionnaires. Les troupes allemandes entrent en Hongrie pour réprimer les insurrections et impressionner les hongrois. Rien n’y fait : les insurgés communistes sont matés, mais la Hongrie déterminée reste libre. Les allemands ne peuvent se permettre une nouvelle guerre.

En 1921, les marins de Kronstadt rompent leurs accords avec les Bolcheviques. Par le traité de Rapallo en 1922, l’Allemagne offre son aide aux troupes russes blanches contre les révolutionnaires communistes, et ainsi la reprise des relations diplomatiques est effective entre le Reich et l'ex régime Tsariste.

L’Allemagne signe la paix avec les USA, le 17 février 1922 : les boys rentrent chez eux, leur guerre est finie. La France qui ne peut continuée la guerre seule est dépitée. Les subsides manquent, la dette est énorme et le gouvernement ne veut plus sacrifier de nouvelles générations d’hommes qui manqueront au développement du pays. Des élections évincent Clémenceau et Jaurès du pouvoir et donnent la part belle à Herriot, Millerand et finalement Raymond Poincaré.

Mai 1922, début d’une énorme crise économique planétaire. Les USA entrent dans une politique isolationniste pour s’en protéger. Le Japon commence sa politique expansionniste en Asie.

1923, fin de la guerre en Russie : le gouvernement est assuré par le général Denikine. Les troupes allemandes évacuent tous les pays où elles avaient des garnisons. Les français se maintiennent en Turquie, avec les anglais.

Le 01 janvier 1924 Constantinople est rétrocédée aux Grecs, après avoir été occupé par les italiens depuis 1918.

1925, conférence de Locarno : elle met fin officiellement à la guerre. Les troupes sont démobilisées. Hindenburg devient président du 2ème Reich avec Stresemann comme Chancelier.
Il s’en suit une politique d’application des traités. Par défiance en vers le Reich, et pour rassurer la bourgeoisie, les militaires danubiens font appel à Charles II de Habsbourg. Il devient le souverain de la Hongrie.
Mai 1926, traité d’amitié germano-russe, et pacte de “l’Entente Baltique“ entre la Russie, le Reich, la Finlande et la Lettonie. Alliance militaire et économique entre l’Italie et la Bulgarie.
Juillet 1926, La France, l’Angleterre, la Belgique, la Serbie et la Roumanie signent des accords d’entraide militaire et économiques.

1928, pacte d’apaisement des politiques extérieures entre Briand et Kellogg : suite à la crise économique les occidentaux préfèrent assurer une stabilité intérieure à leurs nations, que de se relancer dans une course aux armements. Création de la SDN. Tous les Pays européens y siègent.

L’après guerre :

France : Vu que l’Allemagne n’a pas été vaincue, il n’y a pas d’apaisement dans l’esprit des militaires français. Le Reich reste l’ennemi à abattre. Les crises économiques de 1922 et de 1929, plus les insipides et grotesques affaires de certains politiciens font tomber le pays dans une crise majeure. Le 06 février 1934, les anciens combattants marchent sur la chambre des députés. Le parti du colonel De La Roque fait un putsch. La réponse du parti socialiste et des syndicats ne se fait pas attendre : le 12, le “front populaire pour la défense des libertés“ paralyse le pays. Entre les fermetures d’usines, les grèves, les manifestations et les graves heurs avec les forces de l’ordre le pays s’enflamme et semble sombrer dans le chaos. La société secrète : La Cagoule multiplie les attentats, et une résurgence communiste s’empare des grandes villes. Ne voulant pas céder aux sirènes du fascisme brun ou rouge, le 01 juillet 1935, le parlement fait appel au maréchal Pétain pour devenir chef de l’état, et pour former un gouvernement “apaisement national“. Léon Blum, élu avec une large majorité, devient président du conseil : semaine des 40 heures, congés payés, augmentation des salaires calment les partis de gauche et relance l’économie du pays. Le colonel De Gaulle devient ministre de la guerre : les militaires de carrière se sentent en confiance et assurent le gouvernement de leur soutient indéfectible. Suite aux révoltes sur le sol africain les militaires vont pour la plupart faire la guerre en outre-mer : Guerre du Rif. Le long de la frontière avec le Reich la ligne Maginot est construite. Son extension se prolonge le long de la Belgique, qui elle-même se fortifie, et jusqu’à la mer.

La montée des fascismes :

En Italie, en Espagne et dans le Reich, les capitalistes et les grands propriétaires confient le pouvoir aux partis fascistes afin de faire baisser les salaires, de détruire les avantages sociaux que la classe ouvrière avait acquis durant et à la sortie de la guerre, et d’éliminer les syndicats et leurs positions de force.
En habiles démagogues les fascistes jouent sur l’antagonisme de la petite et la grande bourgeoisie envers le marxisme. Leurs desseins populistes, réformistes et émancipateurs servent d’écran de fumée à leurs vrais objectifs de pouvoir absolu et autoritaire. (Arno j Meyer). Les militaires leurs apportent tout leur soutient.

Le Reich. Victoire démocratique des nationaux-socialistes en 1933. En 1934, Hitler devient führer du 3ème Reich. Dans tout le Reich est mise en place une politique de discrimination envers les juifs : ceux-ci quittent l’Europe pour rejoindre la Libre Palestine. Pour Hitler, ils sont responsables de la crise économique, des troubles révolutionnaires et du statut quo de la grande guerre. Après les départs de l’Allemagne et de l’Italie de la SDN, les français et les anglais cherchent à renouer le dialogue en matière de politique étrangère lors des accords de Munich. L’Allemagne assure les occidentaux qu’elle ne recherche pas à relancer de conflit armé. Pourtant de retour à Berlin Hitler menace la Russie d’un conflit si celle-ci apporte son soutient à l’Ukraine qui cherche à s’émanciper de la tutelle allemande. Face à la menace de guerre qui menace l’Europe des militaires anti nazi menés par le Lieutenant-colonel Oster assassinent Hitler le 01 septembre 1939. Les formations ss sont démantelées, et leurs chefs arrêtés. Le lieutenant-colonel Hans Oster devient chancelier du Reich, et le général Erwin Von Witzleben son président. Von Witzleben est un Junker : Il rassure la noblesse prussienne, la bourgeoisie et les investisseurs étrangers. La paix est préservée. Les proches du führer (Himmler, Hess, Dietrich, etc.…) sont jetés en prison pour détournement de fonds, et actes de déstabilisation de l’ordre intérieur. Des accords commerciaux sont signés avec la Russie, le 05 juin 1940, concernant l’Ukraine et la Pologne : les greniers à blé de l’Est restent indépendants, et la paix est sauvée.

La Russie devient un état monarchique fédéral en 1935. Les différentes régions de l’empire deviennent autonomes, mais leurs gouvernements restent attachés à la personne du Tsar Nicolas III, oncle du précèdent souverain. Rapprochement Russie-Ukraine-Arménie en 1938. Le Japon nationaliste et recherchant un espace vital attaque la fédération Russe en 1939, pour s’emparer de la Mongolie et de la région de Vladivostok. Cette guerre prolonge celle déjà en cours en Chine, où les nippons contrôlent une grande partie du pays. Ils la prévoient rapide et peu coûteuse comme celle du début du 20ème siècle. Les généraux russes, sous les ordres du maréchal Vlassov, repoussent d’entrée les japonais hors de la Mongolie. Le Tsar en appelle aux peuples de la Sainte Russie pour chasser l’ennemi qui tente d’envahir les terres de l’empire, de prendre la revanche de 1904, et de libérer la Manchourie avec pour objectif Port Arthur : les divisions de chars russes sont transférés à Irkoutsk.

Italie. Le 28 octobre 1922, Mussolini devient le président du conseil. Il prône l’hégémonie romaine sur l’ensemble de la Méditerranée. Outre des revendications continentales : Tyrol du Sud, Nice et la Savoie, le Duce réclame la Tunisie, la Corse et le contrôle de l’Egypte.
C’est sous la pression franco-anglaise que l’Italie restitue Istanbul aux grecs qu'elle occupe depuis 1918. Se sentant isolé Mussolini fait profil bas et tente par la diplomatie de reprendre la main: En 1935, Mussolini forme le front de Stresa contre l’Allemagne. La France et les anglais refusent d’y adhérer, mais la France donne son aval pour des opérations Italiques armées en Afrique.

A partir de 1936, les troupes italiennes débarquent en Espagne pour soutenir les nationalistes. Paradoxalement, le Reich envoie des armes aux républicains. En 1938, annexion de l’Albanie. Sur le continent africain l’Italie mène une guerre difficile pour le contrôle de l’Ethiopie, depuis 1936 : utilisation de gaz mortel pour réduire la population indigène non soumises.

USA : Election de Charles Lindbergh à la présidence. Son principal adversaire, Roosevelt ayant une importante maladie, la presse s’est empressée d’en faire ses choux gras : On n’élit pas un impotent à la présidence. Cette élection marque le désengagement total du pays en matière de politique extérieure : isolationnisme. Le vice-président Stevenson (grand cyclope du Klan) et le chef du FBI, Hoover, tiennent le pays : discrimination raciale envers les latins, les slaves, les afro-américains et les juifs. Devant les violences policières de plus en plus fréquentes, de nombreux indésirables quittent le pays : le Canada, “pays du grand refuge“, accueille une forte immigration. Celle-ci booste son économie qui s’en voit multipliée par trois. La forte récession économique aux USA entraîne des tentions avec le Royaume-Uni en matière du contrôle des eaux territoriales pour les zones de pêche. La France, par la personne d’Aristide Briand, arrive à calmer les esprits avant que l’affaire ne dégénère en guerre ouverte. Les britanniques maintiennent leur flotte en état d’alerte dans l’atlantique nord.

Moyen-Orient : Avec le retour des juifs en Palestine des troubles éclatent avec la communauté arabe dès 1923. Les britanniques maintiennent un calme relatif par leur présence en essayant de limiter l’implantation juive.
En 1932, en Arabie constitution d’un royaume saoudien sous Ibn Séoud, après une lourde guerre civile.
En 1934, la Palestine s’embrase à la suite de l’arrivée massive de colons juifs fuyant les persécutions dans le Reich. Les heurs sont de plus en plus fréquents, et en 1936 toute la région dégénère en guerre ouverte : toute la communauté arabe se ligue contre les juifs. Au grand dam de la France, la population Syrienne, solidaire des ses frères du désert, se jette dans le conflit. A son tour la Turquie se révolte contre les présences étrangères sur son sol : les jeunes turcs de retour mettent le pays à feu. Devant l’ampleur du conflit les anglais sont dépassés. Le Reich d’Hitler apporte tout son soutient aux musulmans : armes, fonts et instructeurs.
Le 28 janvier 1937, le sultan turc est déposé, et la Turquie déclare la guerre à la Grèce. Les français envoient des troupes en Syrie pour rétablir le calme.
La région de Smyrne est évacuée par les grecs, celle du Dodécanèse par les Italiens. Les russes entrent en Arménie pour prévenir toute attaque contre Erzeroum. Pour éviter tout débordement du conflit turc sur la Syrie, la France renforce ses troupes sur la bande du Sandjak.

Pour résoudre la crise tous les belligérants se retrouvent à Munich en 1938. La Palestine est coupée en deux : le sud est donné aux juifs : formation de l’état d’Israël, et le nord est rattaché pour partie à la Syrie et au nouveau royaume de Jordanie. Les turcs sous la présidence de Mustafa Kemal signent la paix avec leurs différents adversaires et garantissent la neutralité pacifique des Dardanelles.

En 1940, pour des questions de prestige et conforter sa politique d’expansion, Mussolini revendique la Slovénie et la Croatie. Les grecs du général Metaxás, soutenus par les allemands, réclament le retour de Corfou et de Rhodes dans leur giron. A force de provocations armées l’Italie déclare la guerre à la Grèce en 1941. Les grecs repoussent les transalpins, libèrent l’Albanie dont Ahmed Zogu redevient le roi avec l’appui de Londres.

Le 19 août 1941, la marine italienne bombarde Athènes. Face à la menace d’une intervention française, serbe et anglaise, les généraux Badoglio et Messe renversent le Duce, qui est exilé à Gran Sasso. Un gouvernement de coalition parlementaire est formé par le comte Ciao en Italie.

En 1942, les japonais subissant défaites sur défaites, face aux troupes sibériennes du maréchal Vlassov, se retirent de Mandchourie. Le vice-président américain, pour sortir son pays de la crise économique, finance l’effort de guerre nippon. Grâce à l’apport de fournitures US, les japonais se retranchent en Corée, et lancent leur puissante flotte maritime à l’assaut des Indes néerlandaises et des possessions britanniques, pour s’ouvrir des marchés et trouver les ressources nécessaires à la poursuite du conflit. Pour retrouver leur prestige vacillant, les militaires impériaux engagent leur pays à corps perdu dans un brasier infernal. Ils débarquent au Vietnam et s’emparent de la Birmanie. Le Sud Est asiatique s’embrase dans la Guérilla. Aux USA, certains entrepreneurs s’émeuvent de la main mise des nippons sur les matières premières du Pacifique, surtout après le débarquement nippon en Australie.
En 1943 : Énorme défaite de la flotte anglaise lors de la bataille de Ceylan. La flotte aéroportée nipponne de l’amiral Nagumo ravage Calcutta et Bombay, et les japonais prennent pied à Madagascar.
Aux USA, l’apartheid mis en place depuis 1877 est renforcé par les membres du Klan. Les Etats-Unis mettent leur protectorat sur l’ensemble du sous-continent sud américain. Début de désaccord entre Lindbergh (parlementaire) et Stevenson (totalitariste) en ce qui concerne les politiques intérieure et extérieure des USA. La population civile dans son ensemble rejette les lois racistes du gouvernement : les Etats-Unis sont un pays de libertés pour tous déclare Lindbergh.
Le 10 mars 1944 : Tentative d'assassinat de Lindbergh à Dallas par des membres du Klan : il allait démissionner Stevenson. Celui-ci tente de prendre le pouvoir en s’appuyant sur le pouvoir des milices locales dans les états du Sud. Les militaires s’interposent. Hoover prend peur et pour sauver sa peau se place sous l’autorité du sénat : des élections sont organisées. Hoover, toujours pour conserver son poste, fournit à la presse des preuves accablantes sur les activités secrètes du vice-président : détournement de fonds publics, présence lors de scènes de lynchage, viols, etc….
Le 06 juin 1944, Harry S Truman est élu président. Stevenson, discrédité par les médias, est arrêté pour pédophilie, torture aggravée sur personne de sexe féminin et détournement de fonts. Le 07 décembre 1944, dans le développement d’une nouvelle politique internationale, les USA stoppent leur aide envers le Japon. L’opinion publique en est satisfaite. Reprise des relations diplomatiques avec l’Angleterre lors de la conférence de Paris : des zones de pêche mixtes sont aménagées entre les USA et le Canada.
Dans le pacifique sud, des navires corsaires allemands commencent à arraisonner les bateaux de commerce nippon trainant dans l’Archipel Bismarck. Pour le Reich c’est une revanche sur les japonais qui se sont emparés des colonies allemandes dans le Pacifique en 1918. Berlin s’engage ainsi dans le conflit de manière restreinte aux côtés des Alliés. Le Lieutenant-colonel Oster rassure les Anglo-saxons : Le Reich ne revendique que le retour de la concession de Tsing Tao dans son giron. Concession cédée par la Chine, elle-même alliée du Reich en 1916 et qui ne s’oppose pas au recouvrement de ce territoire par son ancien partenaire : Le développement du site par les germains intéresse le Dragon. La guerre qui ravage les océans Indiens et Pacifiques prend une nouvelle tournure lorsque le 22 décembre les japonais en représailles de l’embargo Us attaquent l’archipel d’Hawaï et l’île d’Oahu. La flotte pacifique américaine est coulée, porte-aéronefs compris, dans son ensemble. Le 01 janvier 1945, les américains entrent en guerre aux côtés des anglo-russes. Le canal de Panama est fermé suite à une mission commando japonaise et à l’explosion d’une bombe nippone, qui l’a endommagé. L’action des américains se tourne vers la défense de l’Australie. Ils y implantent plusieurs bases.
Le 08 août 1945, une flotte combinée anglo-russe défait les nippons du général Hata aux Maldives. Les français reprennent le contrôle de “l’Ile Rouge“ après avoir envoyer leur flotte depuis Toulon, et grâce au débarquement des troupes du général Juin. Il s’en suit une terrible reprise en main de la grande île où 90 000 malgaches, qui avaient pris parti pour les nippons du général Terauchi, sont tués dans de sanglants combats au centre des forêts tropicales. Les tirailleurs sénégalais font “des merveilles“.

Le 21 Mars 1946, les russes et les chinois atteignent l’agglomération de Pékin, et libèrent tout le nord de la chine. Les anglais repoussent les nippons de Birmanie et aident les français à reprendre le contrôle du Nord-Vietnam où une forte guérilla indigène c’est développée.
Les généraux De Hauteclocque et De Lattre De Tassigny font progresser leurs divisions jusqu’aux faubourgs de Kumming où campent les troupes du général Mikawa. Les japonais luttent pied à pied et de lâchent rien.

En Août 1946, la réouverture du canal de Panama est effective après réparation. La flotte US de l'atlantique arrive dans le pacifique: Bataille navale des îles Bismarck. Elle sonne le glas de la flotte Japonaise : les cuirassés de l’amiral Nimitz y attaquent les navires de l’amiral Yamashita, et depuis les porte-aéronefs Hancock et H-B Richard : les avions Corsair, Tigercat, Privateer, Mustang, Skyraider, Boston et les Superforteresses surclassent dans les airs les A6M3 et les Ki-102. Les sous-marins Us annihilent le commerce maritime nippon dans le pacifique : aucun cargo japonais ne peut plus sillonner les océans. Les américains, à la bataille des Philippines, achèvent les restent des forces navales de Yamamoto.

Le 09 février 1947, les premiers kamikazes s’écrasent sur des navires alliés croisant dans la Mer de Chine, et les sous-marins de l’empereur maintiennent les croiseurs occidentaux hors de portée de l’archipel du Soleil Levant. Au Vietnam, les combats redoublent d’intensité : les forces du vietminh épaulé par les restes des troupes du général Ushijima, résistent dans les hauteurs du Laos : Les parachutistes du général Bigeard ratissent la jungle depuis la base de Dien Bien Phu. D’Hanoï, décolle un bombardier français qui lâche la première bombe atomique de l’Histoire sur Tokyo. Celle-ci à été mise au poing en suivant les travaux de Joliot-Curie associé à Einstein. Ce savant allemand avait fuit le Reich d’Hitler en 1934 et s’était mis au service de la France. Le bombardement de la capitale japonaise étant concluant, les allemands tirent depuis le cuirasser Bismarck deux missiles V2 transportant chacun des ogives atomiques mises au point par les scientifiques du Reich : L’une contre Hiroshima et l’autre contre Kumamoto. De leur côté, les parachutistes du général Kurt Student prennent le contrôle de la base de Tsing Tao en Mai, aidés par les Brandebourgeois de Skorzeny.

1948-1954. Fin de la guerre du pacifique. L’opération Olympic met un terme au conflit suite au débarquement des troupes alliées dans l’archipel japonais. Cette phase d’opérations est voulue par les américains qui veulent durablement mettre le Japon à genoux. Pendant neuf ans les anglo-saxons auront du faire preuve d’un sang froid à toute épreuve pour venir à bout du fanatisme nippon. Les bombardements des forteresses volantes ont rasé les grandes villes et traumatisé les civiles asiatiques. Après le suicide collectif du gouvernement japonais et la mort de l’Empereur dans le bombardement de son palais par “l’Enola Gay“, le général Mac Arthur met en place un comité international de gestion de l’archipel pour favoriser son occupation. Les américains se maintiennent en Chine où ils pèsent de tout leur poids sur le gouvernement nationaliste. Les communistes sont traqués dans les campagnes. L’arme aéroportée Us se développe pour cette grande “chasse“ dans des zones difficiles.

L’Asie est mise sous coupe par les occidentaux : Russes au Nord, américains en Chine et Thaïlande, français en Indochine et Anglais en Birmanie. Les anglais donnent l’indépendance à l’Inde après les fortes émeutes qui embrasent l’Empire. Ils gardent néanmoins toute leur emprise sur leurs colonies africaines en créant des Dominium où casernent leurs troupes de sécurité. Les investisseurs allemands se précipitent en Inde, Gandhi et Chandra Bose ayant de fortes accointances avec le Reich qui a soutenu les insurrections. Le Pakistan devient indépendant sous la férule des UsA qui en soutenant les musulmans s’implantent dans la région.

1950-….. Mise en place d’une politique “d’Union Française“ de par le monde. Après avoir éliminé toute opposition indigène néfaste aux intérêts des grands groupes capitalistes de métropole (60 000 morts en Afrique du nord, 45 000 en Asie du Sud Est, et 10 000 morts en Afrique centrale) la France loin de s’embourbée dans de “sales guerres coloniales“ accorde l’indépendance à ses colonies. Des gouvernements d’opérette sont mis en place pour satisfaire à l’exploitation des ressources locales. Un pays indépendant et soumis rapporte plus qu’une colonie à entretenir. Il en va de même pour les britanniques et les autres pays occidentaux qui maintiennent outre-mer des garnissons à même de sécuriser les sites miniers et pétrolifères. Comme dans les régiments de sénégalais, il en va de même dans les entreprises et la mise en valeur des pays sous tutelle : Les officiers, têtes pensantes et patronat, sont blancs, et la troupe, main d’œuvre à pas chère, est noire ou jaune.

1955-1965. Les USA sortent officiellement de leur politique isolationniste et s’installent avec les autres pays européens dans l’exploitation planétaire des ressources minières et pétrolières. L’Amérique et ses services secrets opèrent dans tout le sous-continent pour y maintenir l’hégémonie Us. La Zone Pacifique est partagée entre Australiens devenus indépendants et Américains. Dans les Caraïbes, la CIA élimine systématiquement toute opposition : Les activistes Castro et Guevara disparaissent….

1957. Les russes envoient un satellite dans l’espace.

1968. L’Afrique du Sud devient indépendante avec le soutien des USA. Une Union Sud-africaine est créée avec la Namibie et les deux Rhodésies. A cette fédération viendront se greffer l’Angola et le Mozambique en 1975, les portugais ne pouvant s’y maintenir. Une greffe, ou plutôt une annexion de fait : les USA y exploitant les ressources pétrolières.
En France, les étudiants gauchistes mettent “un beau foutoir“ dans la capitale. Il en ressortira en réaction un vote massif des partis de droite aux élections suivantes qui adouberont la politique du gouvernement libéral de Jean Lecanuet qui est le premier président de la république élu au suffrage direct sous la 4ème république. Jacques Chaban-Delmas lui succédera. Ses idées progressistes séduiront les électeurs en 1981. Et en 1987, le radical François Mitterrand poursuivra sa politique sociale.
La politique française ouvre l’Europe à des idées nouvelles et en Angleterre où les gouvernements de la famille Moseley se sont succédés, les Progressistes finissent par s’imposer dans une politique de rupture. En Allemagne le Reich prend fin : Les militaires ouvrent le parlement aux députés élus par le peuple et Helmut Kohl devient Chancelier de la République Fédérale en 1982. Lothar de Maizière le suivra à la prochaine élection entrainant l’Allemagne dans une politique sociale.

1969. Les allemands envoient sur la Lune 4 spationautes.

1970. Les russes sont à leur tour sur la Lune avec leurs cosmonautes.

1972. Les russes mettent en orbite une base spatiale.

1973- 1990. La mise sous tutelle des différents pays pétrolifères assurent à l’Occident un avenir radieux. Les anglais maintiennent leur emprise sur le Moyen-Orient et le Golfe Persique avec l’aide américaine, qui par “délégation de service“ assure l’approvisionnement de l’Europe en pétrole. Les tankers et supertankers se croisent sans discontinu au large d’Oman. Le Venezuela, puppet state Us, est soumis au dictat des “sept Sœurs“. Les russes et les scandinaves prospectent à leur tour en Arctique, tout comme les français et les anglais au large des Guyanes.

En 1990-1991, lors de l’opération “tempête du désert“, les anglo-saxons annihileront toute velléité arabe prétendant à l’indépendance économique et politique du Golfe Persique. Plusieurs opérations sont aussi menées dans les Caraïbes et en Amérique du Sud pour mater les émeutes contestataires. Argentine, Chili, Bolivie, Colombie et Brésil maintiennent en place de sérieuses juntes militaires avec l’aide de la CIA. De nombreuses personnes disparaissent sans laisser de traces. Aux Pérou, Paraguay et Equateur, les allemands implantent des bases de coopération : militaires et de maintient de l’ordre où ils testent leur armement comme lors de la traque des membres du “Sentier Lumineux“.
En Afrique, la politique Francafrique perdure sans discontinu.

2000-….. Les américains de Us Air Force, en coopération avec des savants chinois, envoient dans l’espace 6 astronautes et Taïkonautes, grâce à leur navette spatiale, en direction de Mars afin d’en faire le tour et d’y déposer des robots sondes munis d’un drapeau étoilé. Les français, eux, sont les plus gros lanceurs de satellites commerciaux du monde.
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patrikev



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MessagePosté le: Ven Juil 19, 2013 19:18    Sujet du message: Re: Appel à textes: Première Guerre mondiale Répondre en citant

patrikev a écrit:
Un appel à textes pour un futur recueil de nouvelles sur la 1e Guerre mondiale, à paraître pour le centenaire (30 août 1914), copie à rendre avant le 30 août 1913. Ce n'est pas spécifié dans l'appel, mais l'orientation de l'éditeur est plutôt fantastique-fantasy-SF et je suppose que les uchronies sont admises. Si le sujet vous inspire...

http://herosdepapierfroisse.fr/index.php?page=appel_texte Garde à vous


Erreur de date totalement involontaire Shhh En fait, 2013.

Sinon, le canevas est intéressant, il reste à en tirer quelque chose d'un peu plus romanesque.
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MessagePosté le: Sam Juil 20, 2013 10:35    Sujet du message: Répondre en citant

Nouvelle supprimée sur demande de l'éditeur.
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Dernière édition par Anaxagore le Mer Mar 19, 2014 15:40; édité 1 fois
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Juil 20, 2013 15:55    Sujet du message: Répondre en citant

Beau récit et belle chute, inattendue - alors qu'elle est souvent téléphonée.
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MessagePosté le: Sam Juil 20, 2013 19:04    Sujet du message: Répondre en citant

Merci !
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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2013 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
Nussenger « le Hussard de la Mors »


Nungesser a eu au moins un problème Smile

Sinon, récit très prenant !
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MessagePosté le: Dim Oct 06, 2013 23:06    Sujet du message: Répondre en citant

Ma nouvelle a été retenue, lorsque qu'elle sera parue, je vous dirais comment l'obtenir.
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MessagePosté le: Mar Nov 19, 2013 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Voici un petit texte mit sur FATac sur le site Air Defense sur un fil consacré à l’éventuelle entrée en guerre du Mexique contre les États-Unis en 1917 suite au télégramme Zimmermann :

<mode délire>

Le 29 octobre 1944, au large des Philippines dans l'est de Leyte, l'USS Franklin est touché par un kamikaze. Peu après c'est l'USS Veracruz qui est atteint de même, le kamikaze s'écrasant sur l'ascenseur arrière en provoquant un incendie et des explosions de munitions faisant 92 morts ou disparus et 54 blessés graves.

Le vétéran des campagnes du "Tir au pigeon des Marianes" et de la conquête des îles Gilbert (dont le célèbre assaut sur Tarawa la sanglante) doit quitter la campagne en cours et part pour de lourdes réparations à San Diego.

Ce porte-avion léger, basé sur une coque de croiseur léger de la classe Cleveland convertie, était nommé d'après le nom de la célèbre bataille qui opposa le corps expéditionnaire US aux armées mexicaines durant l'été et l'automne 1918.

Les troupes du Général James G. Harbord, débarquées dans la ville portuaire 4 ans après l'incursion de Frank F. Fletcher, comptaient l'utiliser comme base de départ d'un mouvement tournant, destiné à prendre à revers les troupes régulières mexicaines avec des régiments de Marines débarqués d'une noria de steamers venus de Virginie.

Malheureusement, cette manœuvre, éventée par une indiscrétion auprès d'un marin irlandais, membre de l'IRA et sympathisant de la cause mexicaine, s'est heurté à une résistance populaire forcenée - de type guérilla - dès que les troupes US ont commencé à fouler l'arrière pays.

Stoppant ses incursions le temps de rassembler assez de Marines pour constituer une colonne qui ne pourrait pas être arrêtée par une bande de pancho-villiste en pyjama blanc montés sur des mules, le Général Harbord en profite pour renforcer les défenses de la ville port, de manière à ancrer sa base dans la durée.

Bien lui en a pris, car les Mexicains ont rassemblé, en toute discrétion, une importante armée de siège.

Conseillés par des militaires allemands rapatriés de Russie à la suite de la révolution bolchévique, et équipés de matériel lourd peu nombreux, mais robuste et efficace, en provenance de la Ruhr, les généraux mexicains parviennent à mettre en place un barrage terrestre infranchissable et à dévier le cours des fleuves et rivières traversant la ville.

Commence alors un long siège dans la chaleur de l'été mexicain, au cours duquel les troupes américaines ne sont approvisionnées et renforcées que par voie maritime, alors que 6 U-Boat affrétés par les allemands et basés à Campeche maraudent dans le Golfe du Mexique pour torpiller les convois de renforts des alliés.

Coincés sur place, enfermés dans leur citadelle, les Marines meurent, décimés par les frappes d'artillerie mexicaines et les attaques aux gaz, mais davantage encore de soif, de faim et de maladie. Les traditionnelles pluies d'automne, en retard en 1918, arriveront à la toute fin d'octobre, relâchant un peu la pression sur un corps expéditionnaire très diminué, juste avant que le Mexique ne reconnaisse l'armistice conclus par les puissances centrales en Europe et ne cesse, à son tour, les hostilités le 14 novembre 1918.

Cette bataille, et la résistance héroïque du corps des fusiliers marins, est commémorée par le baptême de ce porte-avion. Mais elle sonne le glas des Marines en tant qu'unité autonome et en tant que troupes expéditionnaires.

Dorénavant, l'essentiel des combats au sol reposera sur l'US Army, habilement menée par le Général Pershing dans les états du nord et de l'ouest Mexicain où il a volé de victoire en victoire, approchant même à 200 km de Mexico au plus fort de son avancée. Le rôle des Marines restera cantonné à l'assaut maritime, de navire à navire, lors de possibles prises d'abordage.

Cela ne sera pas sans difficulté lors de la seconde guerre mondiale et lors de la reprise du Pacifique central, face à l'empire japonais. Notamment à Tarawa où l'US Army va faire le difficile apprentissage de l'assaut amphibie, perdant une grosse partie de ses moyens lourds (tanks, véhicules, logistique) lors du trajet des navires de débarquement jusqu'aux plages. La conquête des îles Gilbert devra se faire de façon rustique, primitive même puisque les GIs seront privés de tout support logistique et de tout confort au cours des 10 jours d'enfer que dureront les combats.

L'USS Veracruz, réparé, finit sa campagne du Pacifique en participant à la reddition du Japon. Par la suite, devenu surnuméraire en temps de paix, il fut placé en réserve en 1947. Pas assez moderne pour être réactivé pour la guerre de Corée, il fut cependant prêté à la France en 1953, à la suite de son sister-ship, le Lafayette.

La France le réarma sous le numéro de coque R97 et lui conserva son nom de "Veracruz" afin d'honorer la mémoire de l'expédition française au Mexique, en 1861, et l'arrivée de la flotte de l'Amiral Jurien de la Gravière.
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