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loic
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MessagePosté le: Ven Nov 29, 2019 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai souvent pensé à une action visant à bloquer les colonnes allemandes dans les Ardennes. Il y a plusieurs conditions pour que cela fonctionne (à supposer que la manœuvre allemande soit anticipée) :
- une pleine coopération franco-belge ou belgo-française comme vous voulez (histoire de ne rejeter la faute sur personne), décidée au plus haut niveau et en place depuis plusieurs mois (échange d'officiers de liaison, reconnaissances sur le terrain, etc)
- une évacuation rapide des populations civiles côté français comme belge
- prépositionnement d'observateurs français (éventuellement des militaires à la retraite) dotés de moyens radio en Belgique mais aussi et surtout au Luxembourg, qui grouille d'Allemands avant même le 10 mai ; dans le Grand Duché OTL, on peut vraiment parler d'une 5ème colonne infiltrée, que les autorités luxembourgeoises ont eu le plus grand mal à combattre (même si l'objectif qui avait été assigné à ces commandos, à savoir semer la pagaille et empêcher la fermeture des barrières de la ligne Schuster n'a pas été atteint)
- des stocks de mines, essence, munitions et explosifs prépositionnés de façon à suppléer ce que les troupes apporteront (cf. point n°1 coopération)
- faire sauter rigoureusement (et dans le bon ordre) chaque pont et tunnel (pas nombreux mais il y en a)
- prévoir des abatis à proximité de tous les points où les routes et voies ferrées franchissent des terrains difficiles (cols, défilés) ; on parle ici de centaines ou milliers d'arbres à faire tomber, il faut donc probablement maintenir cette disposition secrète pour éviter les fuites et l'opposition des populations et des propriétaires forestiers.
- tendre des embuscades aux mêmes endroits (on ne cherche pas à s'accrocher au terrain ; dès que les Allemands rameutent des éléments lourds ou cherchent à tourner la position, on file)
- miner le plus de secteurs possibles où les véhicules allemands peuvent progresser en-dehors des routes ; étant donné le temps nécessaire pour placer un champ de mines correct, ceci sera plutôt réalisé pas trop profondément en territoire belge
- si possible faire couvrir tous les secteurs où les Allemands vont devoir ralentir par de l'artillerie (mobile donc), celle-ci devant être en plus protégée de l'aviation allemande (pas simple !)
- et cerise sur la gâteau, bombarder (de nuit) les concentrations de véhicules immobilisées (on peut imaginer que des hommes auront été laissés sur place chargés d'allumer des fumigènes (ou mettre le feu à une grange ou tout ce qui vous passe par la tête) pour délimiter les secteurs à bombarder (codification de couleurs à mettre en place)
- si vraiment la coopération entre les deux pays est décidée assez tôt, on peut envisager la construction de bunkers légers à certains endroits-clés (rien d'énorme, mais toujours quelques heures de gagnées)

Bref, un Koursk avant l'heure ! Pas vraiment dans la doctrine de l'armée française (ou belge) ni même facilement acceptable par les autorités belges. Et le manque de matériel moderne (radios, artillerie tractée ou auto-propulsée, mortiers, mitrailleuses, mines) risque de réduire les ambitions. Surtout si les armées des autres secteurs se voient privées d'une partie de leur matériel pour cette opération ("comment ça les Ardennes, mais ils ne passeront jamais par là, c'est un scandale d'y gaspiller autant de matériel ...").

Quand on voit l'excellence résistance menée par les Belges à leur frontière des Ardennes (des heures perdues par l'ennemi), cela donne à réfléchir si toutes les Ardennes avaient été défendues de la même façon.

Mais n'oublions pas que les Allemands (mais ça les Français ne le savent pas encore, bien qu'une analyse fine des opérations en Pologne puisse le laisser penser) vont appliquer leur doctrine de "l'eau ruisselante" : ne pas insister en cas d'obstacle sérieux et chercher à percer ailleurs.
Or, la ligne Maginot n'étant pas costaud partout, à hauteur de Verdun et Sarrebruck notamment, ils tenteront de passer par là ou reporter leur effort dans la plaine belge. D'où l'obligation de positionner 2 voire 3 DLM ou DCR dans le nord-est de la France pour contrer toute percée (la ligne Maginot ne peut pas résister à l'artillerie lourde allemande). L'essentiel aura néanmoins été atteint, à savoir forcer l'ennemi à mener un combat du fort au fort, à perdre des hommes et surtout du temps (l'Empire français a de la ressource et des divisions de l'Empire britannique sont également en route).
Par contre, dans la plaine belge, ça risque d'être un carnage dans les deux camps.
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Nov 30, 2019 07:05    Sujet du message: Répondre en citant

Très intéressant Loic. Quand le chat noir lâche ses ciseaux, on voit le résultat. Wink
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DMZ



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MessagePosté le: Sam Nov 30, 2019 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Il me semble que tout ce qui est décrit était peu ou prou les tâches assignées aux Chasseurs ardennais et qu'ils les ont correctement réalisés tant qu'ils étaient présents.

J'ai lu quelque part que les Allemands avaient réussi à détruire ou prendre une partie des réserves d'explosif par des agents infiltrés mais j'ai aussi lu ailleurs que cette opération avait échoué...

D'autre part, ces Chasseurs ont été renvoyés vers le nord après la chute du fort Eben Emael, laissant le champs libre aux Allemands.

Cette coopération aurait bien permis aux Français de renforcer les troupes belges et d'augmenter significativement la résistance.

Mais c'est au Nord jusqu'à la Dyle qu'elle aurait été plus profitable, elle aurait permis de préparer des positions défensives sur la Dyle, les officiers qui ont découvert les fortifications ont été catastrophés de l'état d'impréparation ; les pilotes de chasse sont arrivés sur des terrains n'ayant parfois pas de soute à carburant...
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Romogolus



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MessagePosté le: Sam Nov 30, 2019 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir à tous

Concernant l'extinction des phares. certes ça ne se fera pas immédiatement. Mais j'imagine que ça fait partie des précautions élémentaires qui ont été prise avant le départ : on entend un bruit d'avion : on coupe et on transmet l'ordre, même si on est que simple conducteur. Quand bien même le délai n'est pas suffisant ça n'empêche pas une erreur de visée ou d'appréciation du vent etc. Ensuite, avec le bruit des première bombes, le convois éteindra ses phares. Donc pour les suivant, la visée sera plus compliquée et devra s'effectuer à l'aide des premiers incendies ou des bombes éclairantes (normalement il doit y en avoir)

D'autre part, je ne prends pas nos officier pour des imbéciles. Lisez mieux mon blog et vous le constaterez. En revanche j'ai comme une vague idée que la navigation de nuit en terrain non éclairé c'est un art difficile. Votre méthode, en théorie, elle fonctionne mais en pratique... c'est moins sûr. Car il faut connaître parfaitement le vent pour prévoir la déviation que subira l'avion et vraiment prévoir les manœuvres pile-poil pour rester sur la trajectoire.
D'autre part, il ne faut pas compter forcément en appareil opérationnel mais en équipage. Le problème est là : même si les groupes volant sur Amiot 143 sont relégués à la nuit, tous les équipages ne sont pas qualifiés ! loin de là. D'ailleurs, il suffit de lire leur activité pour voir qu'ils n'engagent que peu d'appareil à chaque nuit.

DMZ a écrit:
D'où sors tu le blindé ? Je n'ai parlé que de véhicules.
Cela étant, une bombe de 200 kg à 20 - 30 m d'un blindé de l'époque ne va pas lui faire du bien.

Heu... c'est pas des divisions blindées qu'on envoie à travers les Ardennes ? D'ailleurs, vous en avez même parlé plus tôt... Quand à utiliser des bombes de 200 kg, je ne pense pas. Contre des convois, je pense qu'on aurait plutôt employé des bombes de 50 kg comme sur les Bre 693. L'intérêt est, en outre, qu'on emporte plus de projectiles. Compte-tenu de la précision du bombardement de nuit, ça peut paraître plus intéressant (plus de projectiles = plus de chance de toucher quelque chose).

Je m'arrête, là je pense que vous avez assez prouvé votre manque de connaissance. Et je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà écris, notamment sur le manque de précision : une grosse partie de ma démonstration se base là-dessus, mais comme vous n'en tenz pas compte, c'est inutile d'aller plus loin. Au passage, inutile de me faire passer pour un crétin : ça ne fait que diminuer la valeurs de vos arguments.

Cordi@lement à tous
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Romogolus
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DMZ



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MessagePosté le: Sam Nov 30, 2019 23:02    Sujet du message: Répondre en citant

Romogolus a écrit:
Le repérage de l'objectif est certes aisé . Mais, si les avions sont entendus arriver, l'ordre d'éteindre les feux risque de tomber, annulant l'avantage que nous avions. Quand bien même il persisterait, la précision des viseurs et les conditions atmosphériques ne préservent pas d'un éparpillement des projectiles et ne garantit pas l’atteinte de la cible.

C'est un peu du YAKAFOKON cette réponse, d'où mon irritation et mon ironie dans ma propre réponse. Nulle volonté de faire passer qui que ce soit pour un crétin mais quand je passe une heure (c'est le temps moyen d'un message que je poste, ça n'y parait pas mais c'est vrai), j'apprécie mal les réponses à l'emporte pièce qui me demandent à nouveau une heure de plus.

Romogolus a écrit:
Concernant l'extinction des phares. certes ça ne se fera pas immédiatement. Mais j'imagine que ça fait partie des précautions élémentaires qui ont été prise avant le départ : on entend un bruit d'avion : on coupe et on transmet l'ordre, même si on est que simple conducteur. Quand bien même le délai n'est pas suffisant ça n'empêche pas une erreur de visée ou d'appréciation du vent etc. Ensuite, avec le bruit des première bombes, le convois éteindra ses phares. Donc pour les suivant, la visée sera plus compliquée et devra s'effectuer à l'aide des premiers incendies ou des bombes éclairantes (normalement il doit y en avoir)

Un appareil larguera ses bombes en quelques secondes, il est trop tard pour éteindre quoi que ce soit. Si les bombardiers sont en groupe, ils largueront les bombes ensemble ou presque, au top du leader ou à l'explosion des premières bombes, pas le temps de réagir non plus.

Et puis [mode ironie on]
"Chef, j'entends un avion !
- Ben freine Hans !
- Hé devant, qu'est-ce que vous foutez ?
- Il a entendu un avion.
- C'est encore Muller qui ronfle. Redémarre, tu viens de bloquer 200 km de camions !"
[mode ironie off]
C'est totalement irréalisable.

Aucune réponse à toutes mes autres objections.

Romogolus a écrit:
Votre méthode, en théorie, elle fonctionne mais en pratique... c'est moins sûr. Car il faut connaître parfaitement le vent pour prévoir la déviation que subira l'avion et vraiment prévoir les manœuvres pile-poil pour rester sur la trajectoire.

Je rappelle qu'on cherche une cible qui fait 200 km de long !
Le I/38 est à La Ferté-Gaucher, cap au 60 et on arrive au bout d'une heure à 10 km à l'Ouest d'Arlon. Dix nœuds de vent de travers non compensés et on est un peu à l'Est d'Arlon ou pas loin de Bouillon, toujours au dessus des colonnes avançant vers Sedan, Monthermé ou Dinant... Mais il y avait des conditions anticycloniques début mai. Et les équipages des Amiots 143 étaient entrainés au vol de nuit, ils ont d'ailleurs fait des missions de nuit OTL.
II/34 à Montdidier : cap au 15 vers Dinant.
I/38 à Troyes : cap au 45 vers Luxembourg.
II/38 à Chaumont : cap au 10 vers Bastogne.

Romogolus a écrit:
Heu... c'est pas des divisions blindées qu'on envoie à travers les Ardennes ?

Heu... Une division blindée c'est des chars et beaucoup d'autres véhicules. Et puis il y avait aussi quelques divisions d'infanterie qui baguenaudaient dans le coin. Beaucoup plus de camions que de chars. Après, si on tombe sur un char, c'est jackpot : ça prend plus de temps à dégager la route.

Romogolus a écrit:
Quand à utiliser des bombes de 200 kg, je ne pense pas. Contre des convois, je pense qu'on aurait plutôt employé des bombes de 50 kg comme sur les Bre 693.

Moi, je veux bien. Je ne suis pas un spécialiste. Mais on ne met pas une 50 kg à la place d'une 200, ça n'est pas le même lance-bombe. J'ai donc donné l'armement standard d'un Amiot 143. Quand je pense que tout le monde dénigre le LN 401 car il ne portait qu'une 225 kg !

Mais comme je suis totalement incompétent, j'arrête ici.
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solarien



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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 01:38    Sujet du message: Répondre en citant

Romogolus a écrit:
Concernant l'extinction des phares. certes ça ne se fera pas immédiatement. Mais j'imagine que ça fait partie des précautions élémentaires qui ont été prise avant le départ : on entend un bruit d'avion : on coupe et on transmet l'ordre, même si on est que simple conducteur. Quand bien même le délai n'est pas suffisant ça n'empêche pas une erreur de visée ou d'appréciation du vent etc. Ensuite, avec le bruit des première bombes, le convois éteindra ses phares. Donc pour les suivant, la visée sera plus compliquée et devra s'effectuer à l'aide des premiers incendies ou des bombes éclairantes (normalement il doit y en avoir) [/code]


Toute la stratégie allemande est basé sur le bombardement aérien et la l'exploitation par les chars, cela implique la supériorité aérienne pour les allemande et la necessité pour les chars allemands d'être toujours mobile.
Donc en Mai 1940, les allemands n'imagineront pas que les français ose envoyer un groupe de bombardier de nuit pour attaquer leur colonne de blindés.

Les procédures ne doivent pas ou quasi pas exister, il suffit de se rappeler que les villes allemandes ne sont pas soumis au couvre feu en 39-40.

Ensuite, les chars allemand de l'époque, c'est 20 mm de blindage au max, et généralement entre 20 et 30 tonnes, donc même si une bombe tombe a 20 mètres, le souffle et les débris devrait surement les endommagés le chars.
Enfin, c'est une forêt, plutôt dense, donc excepter l'infanterie, tout les véhicules doivent passer sur les routes, quand au routes, ils ne doit pas s'agir de route moderne, large et bien entretenus mais des routes étroites, sinueuse, peut être encore enpierrés, avec la végétation proche,
or un bombardement va aussi taper dans les arbres, donc éclats de bois, branches et troncs cassé qui peuvent bloquer la route.

Alors oui, l'hiver dans le nord est plus humide que dans le sud, donc le bois a plus de difficulté a prendre feu, d'un autre coté, le risque de feu de forêt en été étant plus faible, il y a beaucoup plus de bois mort, sensible au flamme, sans oublier que l'hiver étant la période ou on coupe du bois, des stocks de troncs peuvent se trouver a proximité des voies de com pour facilité leur transport.

Autre chose, a partir du moment ou le feu,un bon feu, est parti dans la forêt, la zone sera invivable, car les moyens pour l'éteindre seront faible et difficile a mettre en place rapidement.
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Archibald



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Messages: 9407

MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 07:56    Sujet du message: Répondre en citant

Ne vous fâchez pas comme ça, votre débat est passionnant.

Solarien et DMZ, beaucoup de choses intéressantes dans vos messages.

Donc entre éclats de bois, troncs qui tombent, et éventuellement, feu de forêt, il est bien possible de mettre une belle pagaille dans ce fichu bouchon de panzers.

Pas mal aussi le débat sur l'extinction des phares. Certes les blindés allemands ont des radios donc quelqu'un pourrait gueuler "ETEIGNEZ TOUT" mais encore faut il que le message fasse le tour de tout les véhicules de toute la colonne et en effet ce n'est peut être pas gagné du tout surtout si on a 150 ou 200 avions du Bomber Command au dessus en train d'envoyer la purée.

Mon humble opinion est - ou ça passe, ou ça casse.

Soit les bombardiers se perdent en route et seul un petit nombre tombe sur la colonne, qui éteint ses phares et là c'est fichu, encore que le choc pyschologique - HAAA, ON EST REPERES LES BOMBARDIERS ARRIVENT - peut mettre le souk depuis les tankistes jusqu'a Hitler lui même qui claque un ordre d'arrêt façon Rommel OTL

Soit ça se passe un peu comme dans la scène finale de Flyboys, quand ils font sauter le dépôt de munitions. Rolling Eyes

Plus sérieusement: le Bomber Command sort en force, trouve l'Ardennes avec une précision de navigation de 3 - 4 miles par rapport à la colonne de panzer.
Heureusement celle ci roule plein phares, alors des pilotes ou membres d'équipages dans certains avions la repèrent en visuel, transmettent aux autres qui suivent, et le bombardement a lieu vaille que vaille.
Les bombes de calibres divers et de faible précision ne cassent pas beaucoup de chars en coup direct mais
- elle foutent le feu au carburant
- hachent les arbres en copeaux meutriers
- les véhicules les plus légers sautent en l'air et se retournent
- des troncs d'arbres tombent en travers de la route
- et sur un coup de chance, la forêt finit par prendre feu
- les tankistes et autre paniquent; , l'effet de surprise du Sickle Cut est foutu, et ça remonte a Hitler qui prends peur et prends (comme toujours) la décision la plus pourrie possible, pour le grand soulagement des alliés.

Et qui sait, l'assaut du Bomber Command peut pousser les français a tenter leur chance avec les Amiots et les Farmans, pour mettre encore plus la pagaille.
Mais je pense vraiment qu'on a besoin des Britanniques qui avaient dix fois plus de bombardiers lourds que nous. C'est pas avec 40 Amiots et 20 Farmans qu'on va y arriver. Il faut du Hampden, du Wellington, et du Whitley en grande quantité, au moins 150 voire 200 avions. Peut être du Blenheim aussi.

Citation:
Je rappelle qu'on cherche une cible qui fait 200 km de long !
Le I/38 est à La Ferté-Gaucher, cap au 60 et on arrive au bout d'une heure à 10 km à l'Ouest d'Arlon. Dix nœuds de vent de travers non compensés et on est un peu à l'Est d'Arlon ou pas loin de Bouillon, toujours au dessus des colonnes avançant vers Sedan, Monthermé ou Dinant... Mais il y avait des conditions anticycloniques début mai. Et les équipages des Amiots 143 étaient entrainés au vol de nuit, ils ont d'ailleurs fait des missions de nuit OTL.
II/34 à Montdidier : cap au 15 vers Dinant.
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II/38 à Chaumont : cap au 10 vers Bastogne.

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Chevalier Dupin



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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

Mince, ma question du départ a sacrément bourgeonné Very Happy

Pour l'efficacité allemande lors d'un repérage aérien nocturne, ne devrait-on pas tenir - aussi - compte de cette petite pilule



qui devrait faire fit des craintes des Allemands d'être repéré et touché ?

Une Pervitine et ça repart (quel détournement publicitaire) Wink
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loic
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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 11:37    Sujet du message: Répondre en citant

Nous sommes à peu près tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'enrayer la belle mécanique allemande, pas de la stopper.
Le temps pour réorganiser une ligne de défense correcte à la sortie des Ardennes où nous étions censés "les pincer".
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JPBWEB



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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 11:50    Sujet du message: Répondre en citant

L’idée d’embraser la forêt d’Ardenne est assez risible pour qui y a jamais mis les pieds. Pour y avoir été en manœuvres a maintes reprises, je peux confirmer que l’humidité y règne partout et tout le temps. D’ailleurs, dans les nombreux maux qui affligent la Wallonie d’aujourd’hui, les feux de forêt n’en font décidément pas partie, alors que le territoire au sud de la vallée de la Meuse reste substantiellement boisé. Ca arrive, et parait-il plutôt au printemps, mais ca ne pend jamais l’ampleur qu’on connaît autour de la Méditerranée, dans l’ouest américain ou en Australie.

La vulnerabilite des panzers (et des chars en general), c’est leur chaîne logistique. Il ne faut pas attaquer les têtes de colonne, mais les convois de camions citerne. En general, pour attaquer en vol des colonnes en marche, il faut des chasseurs-bombardiers du genre Typhoon ou Tempest, qui n’existent pas encore. Les bombardiers classiques auront le plus grand mal a toucher quoi que ce soit, meme de jour.

Pour arrêter, ou simplement retarder, les colonnes allemandes qui traversent l’Ardenne, le plus efficace, ca reste les troupes au sol, dotées d’un matériel idoine. Bunkers aux points de passage obligé. Il y en a partout en Ardenne, du fait de la topographie. C'est ce qui fera l’importance de Bastogne pour les Américains en décembre 1944. Abattis, embuscades dans les enfilades avec canons antichar (les T-13 des ChA sont parfaits pour ca), mitrailleuses pour fixer l’infanterie et empêcher les débordements, d’ailleurs souvent difficiles ou impossibles du fait du relief.

A l’époque, les routes en Belgique sont toujours modernes, larges et bien entretenues. Le réseau routier belge de l’époque est le plus dense du monde. C’est la raison pour laquelle l’état-major a poussé a la mécanisation et la motorisation a outrance. C'est un des domaines où l’influence positive du roi Léopold III a été sensible. Ainsi, le corps de cavalerie ne compte plus un seul cheval. Par contre, il est exact qu’en Ardenne, hors des agglomerations, la configuration du terrain impose dans de nombreux endroits a une armée moderne de s’en tenir aux routes.
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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

Je n imagine pas un incendie comme dans le sud de la France. Mais un qui provoquerait de telle fumée que les Allemands seraient fortement incommodés.
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Romogolus



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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

DMZ a écrit:
Moi, je veux bien. Je ne suis pas un spécialiste. Mais on ne met pas une 50 kg à la place d'une 200, ça n'est pas le même lance-bombe. J'ai donc donné l'armement standard d'un Amiot 143. Quand je pense que tout le monde dénigre le LN 401 car il ne portait qu'une 225 kg !

Lors de l'attaque du 14 mai, les seuls projectiles prévus étaient des bombes de 50 et de 100 kg... Certes les lances bombes sont différents, mais, ça se change un lance-bombe.

Solarien a écrit:
Donc en Mai 1940, les allemands n'imagineront pas que les français ose envoyer un groupe de bombardier de nuit pour attaquer leur colonne de blindés.

Je ne prendrais pas Guderian pour une dilettante. Ces soldats ont dû être les premiers surpris de ne pas êtes bombardés dans les Ardennes. Ce qui les a surtout bien aidé, c'est notre état-major obnubilé par ce qui se passait en Belgique et l'impossibilité pour nos services de renseignement de quantifié les unités passant par les Ardennes pour lui faire tourner les yeux vers ce secteur.

JPBWEB a écrit:
L’idée d’embraser la forêt d’Ardenne est assez risible pour qui y a jamais mis les pieds. Pour y avoir été en manœuvres a maintes reprises, je peux confirmer que l’humidité y règne partout et tout le temps. D’ailleurs, dans les nombreux maux qui affligent la Wallonie d’aujourd’hui, les feux de forêt n’en font décidément pas partie, alors que le territoire au sud de la vallée de la Meuse reste substantiellement boisé. Ca arrive, et parait-il plutôt au printemps, mais ca ne pend jamais l’ampleur qu’on connaît autour de la Méditerranée, dans l’ouest américain ou en Australie.

La vulnerabilite des panzers (et des chars en general), c’est leur chaîne logistique. Il ne faut pas attaquer les têtes de colonne, mais les convois de camions citerne. En general, pour attaquer en vol des colonnes en marche, il faut des chasseurs-bombardiers du genre Typhoon ou Tempest, qui n’existent pas encore. Les bombardiers classiques auront le plus grand mal a toucher quoi que ce soit, meme de jour.

Pour arrêter, ou simplement retarder, les colonnes allemandes qui traversent l’Ardenne, le plus efficace, ca reste les troupes au sol, dotées d’un matériel idoine. Bunkers aux points de passage obligé. Il y en a partout en Ardenne, du fait de la topographie. C'est ce qui fera l’importance de Bastogne pour les Américains en décembre 1944. Abattis, embuscades dans les enfilades avec canons antichar (les T-13 des ChA sont parfaits pour ca), mitrailleuses pour fixer l’infanterie et empêcher les débordements, d’ailleurs souvent difficiles ou impossibles du fait du relief

Tout ça me semble frappé au coin du bon sens.

Je répète pour ceux qui prennent leurs rêves pour des réalités :
  • en 1940, il n'y a pas de vol de groupe la nuit dans la RAF ! Les appareils suivent chacun leur route et arrivent quand ils peuvent sur l'objectif. Quand ils y arrivent. Ils attaquent ensuite comme ils veulent. Donc pas d'attaque groupée même s'il peut y avoir plusieurs appareils sur le secteur au même moment (vu la longueur de la cible, il y a le choix comme point de visée). Et surtout, extinction des phares au plus tard dès les premiers bruits de bombes... sauf grosse panique mais comme les unités fer de lance sont des pro...
  • les Français sont incapables d'aligner suffisamment d'équipages aptes à voler de nuit. Globalement, Il y a entre une dizaine et une quinzaine de sorties d'Amiot 143 les premières nuits. Les Farman n'interviennent que dans la nuit du 14 au 15 et réalisent... 6 sorties !
  • pour avoir été pilote d'ULM, et avoir constaté le même contenu dans les cours de navigation du manuel du gradé de l'armée de l'air de 1940 : le vent à un impact sur la direction prise par un aéronef. Il ne suffit pas de prendre le cap tant à partir de la base, mais bien de prendre en compte les paramètres météo connus et de tracer sa route en fonction de points de repère visibles (on voit quand même 2-3 trucs de nuit) pour recaler sa trajectoire.
  • Si on voit des choses de nuit, il me semble impossible d'identifier si ce qu'il y a en dessous de soi est une colonne de ravitaillement ou d'infanterie motorisée. Avec les bombes éclairantes peut-être, mais elles servent principalement comme aide à la visée.
  • une colonne de véhicules, c'est un objectif étroit. Soit on l'attaque en long mais il faut être sûr de bien avoir pris en compte la vitesse du vent et d'être pile-poil là où il faut, sinon ça tombe plus ou moins loin à côté. Soit on attaque par le travers, mais dans ce cas on a pas le droit à l'erreur dans le déroulé du bombardement sinon, ça tombera trop court ou trop long... Ajoutons à toutes ces difficultés la précision toute relative des viseurs de l'époque, on obtient une probabilité de coup intéressant assez limitée... même en y mettant le nombre.


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MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

Romogolus a écrit:
Lors de l'attaque du 14 mai, les seuls projectiles prévus étaient des bombes de 50 et de 100 kg... Certes les lances bombes sont différents, mais, ça se change un lance-bombe.

Oui, on peut vraiment rêver... changer un lance-bombe !... Non, un appareil est conçu pour porter tel type de bombe ou telle combinaison de bombes mais ça ne se change pas en un claquement de doigts, en général, ça ne se change pas du tout.
Nota : les lance-bombes de 225 kg lançaient indifféremment des bombes de 225 kg ou de 100 kg ; les 50 kg nécessitaient un autre lance-bombe incompatible.
Au passage, j'ai du mal à voir l'intérêt de remplacer UNE bombe de 100 ou 200 kg par UNE bombe de 50 kg. À moins que, cerise sur le gâteau, on remplace UN lance-bombe de 100-200 kg par DEUX lance-bombe de 50 kg ; on n'est plus dans le rêve là !

Romogolus a écrit:
Je répète pour ceux qui prennent leurs rêves pour des réalités :
  • en 1940, il n'y a pas de vol de groupe la nuit dans la RAF ! Les appareils suivent chacun leur route et arrivent quand ils peuvent sur l'objectif. Quand ils y arrivent. Ils attaquent ensuite comme ils veulent. Donc pas d'attaque groupée même s'il peut y avoir plusieurs appareils sur le secteur au même moment (vu la longueur de la cible, il y a le choix comme point de visée). Et surtout, extinction des phares au plus tard dès les premiers bruits de bombes... sauf grosse panique mais comme les unités fer de lance sont des pro...

On se fout un peu d'avoir une attaque groupée ou non, le but étant de bloquer les colonnes ; trois ou quatre camions en feu ou renversés sur la chaussée sont suffisant pour faire perdre quelques heures et un avion seul peut parvenir au résultat.
Quand à envoyer le BC, il se pose un problème de cap : les bombardiers vont arriver grossièrement parallèlement aux colonnes motorisées, ils peuvent donc les rater ! On peut y remédier en faisant des zigzags qand on approche mais c'est au détriment de la cohérence du groupe.

Romogolus a écrit:
  • les Français sont incapables d'aligner suffisamment d'équipages aptes à voler de nuit. Globalement, Il y a entre une dizaine et une quinzaine de sorties d'Amiot 143 les premières nuits. Les Farman n'interviennent que dans la nuit du 14 au 15 et réalisent... 6 sorties !

  • Encore une fois, les GC I/34, II/34, I/38 et II/38 sont entraînés au vol et au bombardement de nuit et ont effectué des missions au dessus de l'Allemagne pendant la drôle de guerre, ce n'est qu'une question de volonté de l'É.-M. de les envoyer là où ils seront utiles.

    Romogolus a écrit:
  • pour avoir été pilote d'ULM, et avoir constaté le même contenu dans les cours de navigation du manuel du gradé de l'armée de l'air de 1940 : le vent à un impact sur la direction prise par un aéronef. Il ne suffit pas de prendre le cap tant à partir de la base, mais bien de prendre en compte les paramètres météo connus et de tracer sa route en fonction de points de repère visibles (on voit quand même 2-3 trucs de nuit) pour recaler sa trajectoire.

  • Bon, puisqu'on en est au CV, je suis marin (à la voile, s'il vous plaît) et pilote de planeur (ça vole un peu plus haut qu'un ULM...) Je sais calculer un cap en prenant en compte la dérive et me recaler en visuel, tout comme les pilotes le faisaient en 1940.

    Romogolus a écrit:
  • Si on voit des choses de nuit, il me semble impossible d'identifier si ce qu'il y a en dessous de soi est une colonne de ravitaillement ou d'infanterie motorisée. Avec les bombes éclairantes peut-être, mais elles servent principalement comme aide à la visée.

  • Encore une fois, on s'en fout : c'est une colonne tous feux allumés qui roule vers l'Ouest, c'est les Boches, on ne se pose pas de question, on bombarde !

    Romogolus a écrit:
  • une colonne de véhicules, c'est un objectif étroit. Soit on l'attaque en long mais il faut être sûr de bien avoir pris en compte la vitesse du vent et d'être pile-poil là où il faut, sinon ça tombe plus ou moins loin à côté. Soit on attaque par le travers, mais dans ce cas on a pas le droit à l'erreur dans le déroulé du bombardement sinon, ça tombera trop court ou trop long... Ajoutons à toutes ces difficultés la précision toute relative des viseurs de l'époque, on obtient une probabilité de coup intéressant assez limitée... même en y mettant le nombre.

  • À 1.000, 1.500 m, la vitesse du vent, on s'en tape un peu, elle sera moins néfaste que la faible précision des viseurs STAé 17. Donc on vole bas et on largue à vue. Une bombe de 100 kg va cribler des camions jusqu'à plus de 200 m ! Le bombardement aura été fait dans la longueur de la colonne puisque c'était la pratique à l'époque.
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    MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 17:53    Sujet du message: Répondre en citant

    Ca rappelles les raids Black Buck sur les Malouines... 11 ravitailleurs pour 1 Vulcan avec 21 bombes, lâchées en travers pour être sur de ne pas rater la piste... et en effet, une tomba en plein milieu ! Donc ça valait la peine de tenter le coup... ou pas...
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    MessagePosté le: Dim Déc 01, 2019 18:05    Sujet du message: Répondre en citant

    Si c'était facile de bombarder un objectif de petite taille (une route c'est quelques mètres de large) de nuit... on ne comprendrait pas que les bombardiers de la fin de la guerre avec tous les systèmes de guidages, les modes opérationnels et les bombes plus efficaces de la fin de la guerre n'ont pas réussi à détruire de gros objectifs.

    Non, un bombardement de nuit dans les Ardennes a très peu de chance de faire de gros dégâts. C'est bien parce qu'ils le savaient que les Allemands roulaient phare allumés... les accidents de la route de nuit arrivent plus facilement que les bombes.
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