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Avril 1944, la 2e Campagne de France
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Casus Frankie
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Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13821
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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 10:47    Sujet du message: Répondre en citant

23 avril
Opération Cobra
Le siège de Romans
Alpes et vallée du Rhône
– Malgré les pertes, la 77. ID a réussi à se dégager du piège mortel tendu par les Français. En résistant au sud aux fantassins, paras et légionnaires et en pratiquant une répression féroce qui laissera des traces profondes dans la région, elle tient la porte ouverte pour le repli d’une partie des 157. Gebirgs et 2. Fallschirmjäger à travers Grenoble. Sous la pression de la 10e DI, la 2. FJ achève son évacuation du Vercors et se replie vers l’arrière du front, couverte par la 39. ID qui a également achevé son recul derrière l’Isère. Dans ce secteur, un point suscite l’inquiétude côté allemand : le pont de Beauvoir-en-Royans, fermement tenu par les Français à présent que la 83e DIA a relevé les commandos du 1er Choc.
Un peu au sud, le II/113e RI, toujours assiégé dans Romans-sur-Isère, continue de résister. Les commandos se paient même le luxe de capturer un Panzer IV et de s’en servir ! Baptisé Le Sans Os, il est aujourd’hui pieusement conservé par la municipalité comme un monument de l’Histoire locale et de la Libération. L’acharnement du II/113e est une épine dans le flanc de la 21. Panzer, car il distrait des troupes qui pourraient être précieuses pour tenir le cours de l’Isère face à la 5e DB.
Plus à l’ouest jusqu’au Rhône, les 2. Panzer et 14. SS Panzergrenadier, soutenues par les Tiger du 504. schw Pz Abt, contre-attaquent pour tenter de réduire les têtes de pont françaises. Mais celles-ci sont très efficacement soutenues par les feux des artilleries divisionnaires et de la 11e BACA. En fin de journée, si seuls les Zouaves de la 3e DIM sont passés entièrement sur l’autre rive, la mise en place d’un pont Bailey sur le bras nord de l’Isère à Châteauneuf va permettre au reste de la division de suivre.
La Luftwaffe fait de son mieux pour tarir le flot continu d’hommes, de véhicules et de ravitaillement qui passe l’Isère grâce aux différents ponts provisoires lancés par le génie français. D’abord, des He 177 du KG 100 ont tâché de se mettre en position de lancement pour leurs bombes planantes – si la réaction de la chasse alliée devait leur interdire d’atteindre les ouvrages, leur action servirait de diversion pour permettre aux JaBo du SG 10 de surgir à basse altitude et de bombarder les ponts. De fait, les Heinkel ont fait demi-tour dès l’apparition des Mustang de la 2e EC, sans empêcher le capitaine Robert Thollon d’ajouter une quatorzième croix noire sur son appareil. C’est alors qu’une vingtaine de Fw 190F, chacun armé d’une bombe de 250 kilos, sont arrivés à grande vitesse, au ras des collines. Ils avaient le champ libre… mais pas plus que les bombardiers français au printemps 40 : les abords de la rivière étaient hérissés d’affûts quadruples de 12,7 et de canons Bofors de 40 mm. Finalement, les JaBos n’ont obtenu qu’un seul impact direct et une demi-douzaine de near miss, les autres bombes ne servant qu’à effrayer le poisson. Tout cela au prix de quatre appareils abattus plus quatre autres déclarés irrécupérables après l’atterrissage. De plus, la diversion effectuée par les He 177 n’a pas garanti aux pilotes une mission sans opposition aérienne : les nouveaux Percheron (NA-102), très capables de jouer les chasseurs, traînent systématiquement au niveau du sol pour des missions d’appui et s’ils n’abattent ce jour-là aucun Fw 190, ils perturbent néanmoins leur repli.
En arrière du front, la 91. Luftlande Infanterie Division commence à se déployer vers Bourgoin et Jallieu grâce aux voies de communication venant de Lyon. Bien plus au nord, la Panzer Lehr achève de se mettre en ordre de bataille dans le secteur de Chalon-sur-Saône.
………
En Ardèche, la 4e DI belge tente de franchir en force la rivière Eyrieux, mais la 255. ID arrive à exploiter au mieux le terrain : en fin de journée, seules quelques têtes de pont précaires ont été conquises. Le général Libbrecht remonte le problème à son supérieur, Bastin, qui contacte les Français pour obtenir le soutien de quelques engins de débarquement à leur retour du secteur de l’Isère, où leur présence ne sera bientôt plus nécessaire.
Dans l’ouest du département, les 165. et 243. ID poursuivent leur repli dans un secteur de collines boisées surmontées de sommets dépassant souvent – et largement – les mille mètres. Avec un tel terrain à leur disposition, les officiers allemands pestent de ne pas disposer de davantage de troupes pour faire payer cher chaque mètre grappillé par les Français. En face, les 14e et 19e DI se contentent de suivre en harcelant leurs adversaires. L’arrivée dans leur secteur de la 10e DBLE, qui commence à traverser le Rhône à Loriol grâce au pont du génie, pourrait donner un peu de punch à leurs offensives.

Carcassonne
Grand Sud-Ouest
– La progression méthodique des Américains se poursuit, avec la libération de Mende et de Millau. Plus au sud, une défense acharnée de la 708. ID derrière le Tarn bloque momentanément la progression de la 7e DI-US en direction d’Albi. Cependant, la 3rd Armored Division Spearhead réussit à s’emparer d’un pont sur le Thoré, au sud-est de Castres, malgré les efforts des Tiger du 503. schw Pz Abt.
Profitant de leur énorme avantage en artillerie, la Big Red One et les 1st et 2nd Armored Divisions (Old Ironsides et Hell on Wheels) continuent d’avancer dans la plaine de Carcassonne, contournant la ville par le nord et par le sud. Le General der Panzertruppen Walther Nehring a finalement estimé que défendre la cité médiévale n’en valait pas la chandelle, car ses blindés n’auraient pu manœuvrer que dans les rues de la ville basse et il manque d’infanterie avec la perte de la 158. ID. Côté américain, la progression est bien trop lente au goût de certains, mais il faut dire qu’en face, il y a deux Panzer Divisions, dont les tankistes profitent de la protection offerte par le canal du Midi pour reculer en bon ordre ; la plupart des ponts ne peuvent en effet supporter le poids d’un blindé et les autres sont détruits impitoyablement.
Un tel spectacle aurait désolé l’illustre visiteur de passage plus de cent cinquante ans auparavant : alors ambassadeur américain en France, Thomas Jefferson, l’un des Pères fondateurs et futur président des États-Unis, a en effet parcouru l’intégralité du canal en rédigeant un témoignage précieux sur la vie à cette époque (1). Il aurait été aussi horrifié d’apprendre que les arbres qui bordent le canal sur toute sa longueur seraient en grande partie abattus au milieu du XXe siècle… par la faute involontaire de ses compatriotes. Car c’est dans le bois des caisses de munitions américaines débarquées sur les côtes méditerranéennes que vient d’arriver le chancre coloré, un champignon qui s’attaque au platane (2) et le fait mourir à petit feu.
Plus au sud, la 85e DI-US débouche de la vallée de l’Aude en poursuivant une 344. ID très affaiblie. Celle-ci arrive enfin au contact de la 3. Panzergrenadier, à qui l’on a confié la mission de tenir la plaine entre Pamiers et Mirepoix, en soutien de la 3. Fallschirmjäger, qui tient toujours le massif du Plantaurel.
Enfin, à l’extrémité sud du front, les éléments de pointe du 179th RCT progressent jusqu’à Ferrières, dans la banlieue sud de Foix, tandis qu’en face, les premiers trains de la 159. ID arrivent à Saint-Gaudens. Cette petite division, constituée de soldats âgés et de jeunes recrues, corsetés par des convalescents du Front de l’Est, n’était quelques semaines plus tôt qu’une division de réserve et ne dispose de presque aucun moyen de transport.


24 avril
Opération Cobra
Déverrouillage
Alpes et vallée du Rhône
– Les premiers éléments de la 4e BMLE atteignent la banlieue sud de Grenoble, mais les hommes de la 77. ID vont se battre jusqu’au bout en s’appuyant sur la ceinture fortifiée de la ville pour permettre le repli d’un maximum de Gebirgsjägers et Fallschirmjägers. Leur sacrifice aura permis à la 2. FJ de sortir du piège que constituait le plateau du Vercors, mais celle-ci a perdu dans l’affaire une bonne partie de ses effectifs et la majorité de son matériel lourd. La 157. Gebirgs Division s’en tire à peine mieux et remonte aussi vite qu’elle le peut vers Chambéry et Albertville, pour conserver un lien ténu avec le LI. GebirgsArmeeKorps et couvrir la frontière suisse.
Du côté français, la 13e DBLE gagne le plateau du Vercors pour une large opération de nettoyage, libérant la 10e DI qui rejoint à son tour les berges de l’Isère sur la droite de la 83e DIA. Celle-ci a élargi sa tête de pont au niveau du pont de Beauvoir-en-Royans et va en faire bénéficier la brigade Roche (2e RC et 1er RDP) de la 5e DB. Dans l’après-midi, cette brigade passe en force, soutenue par l’artillerie et l’aviation qui tiennent la 21. Panzer en respect.
En fin de journée, le siège de Romans est levé. Le II/113e RI a tenu la ville pendant trois jours, immobilisant une partie de la Panzerdivision, qui doit à présent se replier, très amoindrie, imitée par la 39. ID.
………
En vallée du Rhône, l’usure de la 14. SS-Panzergrenadier et de la 2. Panzer est de plus en plus marquée, tandis que le 504. schw Pz Abt n’a plus qu’une vingtaine de machines opérationnelles. Ces unités commencent elles aussi à reculer vers le nord. En début de soirée, le général Montagne (1ère Armée) peut annoncer à son supérieur, Aubert Frère, que l’Isère est définitivement franchie.
………
En Ardèche, les blindés belges, bloqués depuis trois jours à l’embouchure de la rivière Eyrieux, reçoivent le soutien de quelques engins de débarquement rescapés de l’assaut mené à Pont-sur-Isère. Pris entre deux feux, les défenseurs de la 255. ID dans ce secteur doivent céder et reculer au cœur des monts du Vivarais, ce qui permet à la 4e DI belge de franchir la rivière sur un large front. La Tancrémont va pouvoir avancer le long du Rhône, tandis que l’infanterie belge et française, appuyée par la 13e BACA, poursuivra l’ennemi sur un terrain toujours aussi boisé et accidenté. Averti, le général Montagne ordonne à la 3e DB de franchir le Rhône pour se diriger vers Lyon par la rive ouest.

Foix
Grand Sud-Ouest
– Les 334. et 355. ID continuent de décrocher vers le nord-ouest, à l’abri du Lot et de ses nombreux affluents, non sans avoir truffé le terrain de mines et autres pièges. Les 3e et 88e DI-US trouvent donc un terrain libre d’adversaires, mais difficilement praticable. Dans ce mouvement, la 355. ID a retrouvé le contact avec la 266. ID, qui recule en direction de Rodez.
La 3rd Armored réussit à déborder Castres par le sud, menaçant d’encerclement le corps blindé allemand qui se bat à l’ouest de Carcassonne. Le recul se fait dans un certain désordre : ainsi, la 327. ID, ou ce qu’il en reste, voit ses régiments entremêlés avec des éléments des 9. et 15. Panzer. On trouve aussi dans ce secteur la dernière douzaine de Tigre du 503. schw Pz Abt, positionnés sur la route Castres-Toulouse.
Cette retraite a aussi des conséquences au sud. La 3. Panzergrenadier doit à présent faire face à la 2nd Armored au nord-est, mais aussi positionner son 8. PzrGr Rgt en réserve au sud de Pamiers, pour s’opposer à la 45e DI-US. Dans le massif du Plantaurel, les 8. et 9. FJ Rgt sont obligés de glisser vers l’ouest pour maintenir le lien avec la 344. ID qui recule. A l’aile, la 159. ID pousse une reconnaissance vers Saint-Girons, mais sans s’engager davantage, pour profiter de la défense offerte par la Garonne et, plus au sud, par le col de Portet-d’Aspet, sur la RN 618 (ou Route des Pyrénées).
En face, anticipant les prochains mouvements, les 776th TD Btn et 757th Tk Btn sont envoyés renforcer la Thunderbird. Celle-ci livre toute la journée de difficiles combats autour de Foix. De plus, elle doit assurer son aile gauche, sur la route de Saint-Girons, mais aussi se garder d’une éventuelle contre-attaque venant du secteur de Pamiers.
Dans la ville de Foix même, contrairement à ce que pouvait craindre la population, les parachutistes allemands n’ont pas tenté de se retrancher dans le château, faute d’avoir pu y accumuler vivres et munitions. Quand bien même ils auraient choisi cette option, cette forteresse se trouve dominée par deux massifs très proches, Plantaurel et Prat d’Albis, à partir desquels les mortiers américains auraient pu rendre la position des défenseurs rapidement intenable. La leçon de Villefranche-de-Conflent n'a pas été oubliée ! En revanche, les petites ruelles de la vieille ville facilitent grandement la résistance des parachutistes.
………
L’appui aérien joue un rôle majeur dans la progression américaine – par contre, la Luftwaffe est absente du champ de bataille. Cependant, l’écart est de plus en plus flagrant entre les machines et surtout entre les pilotes. Aujourd’hui, le lieutenant Forst du 86th FG, volant sur P-51B-A, engrange une cinquième victoire. Le lieutenant terminera son tour d’opération dans quelques semaines sans autre succès, mais rentrera aux Etats-Unis avec le sentiment du devoir accompli.


25 avril
Opération Cobra
Grenoble !
Alpes et vallée du Rhône
– Grenoble est officiellement libérée par la Légion. Les restes de la 77. ID se replient vers Chambéry sur les traces de la 157. Gebirgs Division, l’irruption de la 5e DB au nord de l’Isère rendant leur repli par Voiron trop risqué. D’ailleurs, le 8e RC vient se positionner rapidement à Voreppe pour fermer cette porte de sortie ; certains notent l’ironie de cette situation, qui est l’exact opposé de celle de juillet 1940. La 36e DI commence à contourner Grenoble vers les cols alpins qui mènent à la vallée de la Maurienne, tandis que les 4e et 6e BMLE poursuivent l’ennemi en remontant le cours de l’Isère.
Plus au sud dans cette même vallée et sur le plateau du Vercors, la 13e DBLE achève de nettoyer le terrain des derniers noyaux de résistance. Après les combats éprouvants pour la libération de Grenoble, les 11e et 14e DBLE sont mises au repos.
Au nord de l’Isère et à l’est du Rhône, le IIIe Corps d’Armée repousse peu à peu le LVIII. PanzerKorps vers le nord. La 1ère DB commence à monter en ligne en s’intercalant entre les 1ère et 3e DIM pour affronter la 2. Panzer. À côté de celle-ci, la 21. Panzer se démène – et s’use encore un peu plus – face à la 5e DB, pour permettre à la 39. ID et à la 2. Fallschirmjäger Division de se replier. Ces dernières sont talonnées par les 10e DI et 83e DIA, qui ont été rejointes par la 3e BMLE. Au nord de Tain-l’Hermitage, la 14. SS-Panzergrenadier, appuyée par le 504. schw Pz Abt, auquel il ne reste que neuf Tiger en état de marche, fait face à une 1ère DIM agressive, qui cherche la faille avec le soutien de la 11e BACA. Les Allemands ont du mal à maintenir la cohésion du front, mais ils s’accrochent néanmoins au terrain, d’autant plus qu’ils savent que des renforts arrivent.
En effet, la Panzer Lehr Division commence à se déployer au nord-est de Lyon et en Champagne, tandis que la 16. SS-Panzer Division Hitlerjugend poursuit son voyage vers le sud. Dans la capitale des Gaules elle-même, le général von Choltitz prend toutes les dispositions pour détruire non seulement les ponts (souvent frappés par les bombardements et plus ou moins réparés) mais aussi le réseau ferré, les gares, et même la basilique de Fourvière, symbole, sur sa colline, de la deuxième ville française.
………
À l’ouest du Rhône, la brigade blindée belge reprend une progression laborieuse vers le nord ; en effet, le fleuve a creusé son lit entre Givors et Montélimar en s’appuyant sur tout le flanc est du Massif Central ; la rive droite est par conséquent plus étroite que celle d’en face, voire escarpée par endroits. Il va sans dire que les Allemands exploitent au maximum le terrain pour tendre des embuscades et gêner l’avancée des véhicules ennemis par des éboulements judicieusement placés.
Plus à l’ouest, un élément précurseur de la 15e DBLE atteint le mont Gerbier-de-Jonc (1 551 mètres), l’ancien volcan au pied duquel naissent les trois sources de la Loire. L’événement donnera lieu dans la soirée à une petite cérémonie qui sera immortalisée par un photographe de guerre.
La 3e DB commence à traverser le Rhône sur le pont du génie à Loriol, avant de prendre la direction du front. La division a pour l’occasion été transférée au 2e Corps d’Armée belge, où les Belges sont à présent minoritaires… Mais comme la France a su préserver sa position à la tête d’une armée majoritairement composée de ses alliés dans les Balkans, elle ne va pas chipoter pour le commandement d’un corps d’armée !
À l’extrémité ouest du dispositif franco-belge, la 19e DI tente de conserver le contact avec le 7th RCT de la 3e DI-US Rock of the Marne, mais les rythmes de progression des Français et des Américains sont difficiles à coordonner du fait du terrain très cloisonné que constitue le Massif Central.
Le schéma du repli allemand à l’ouest du Rhône commence à devenir clair pour l’état-major du 2e Corps d’Armée : la 165. ID recule vers le Puy-en-Velay et la 255. ID vers Saint-Etienne ; la 243. ID est intercalée entre les deux, tandis que le 200. StuG Abt fait office de pompier.

Chasse au Tiger
Grand Sud-Ouest
– Pendant que la 3e DI-US poursuit la 334. ID vers le nord-est de l’Aubrac, le 349th RCT, assisté du 755th Tk Btn, exploite dans le trou en direction de Le Monastier, Pin-Moriès et Chirac ; des M-5 du 755th poussent même des pointes jusque vers le village de Marvejols. Pour la 334. ID, le risque de se retrouver piégée est réel. Le reste de la Blue Devils Division et la 10th Mountain Division passent la journée en opérations de nettoyage et ne recollent à la 355. ID qu’en fin d’après-midi.
Plus loin, la 266. ID s’est repliée derrière l’Aveyron de part et d’autre de Rodez. La vieille ville, dominant la plaine, permet de suivre la progression ennemie, mais elle ne pourra en aucun cas constituer un point d’arrêt car, plus à l’est, la 28e DI-US est déjà en train de franchir le Lot, qui se situe plus au nord.
La 265. ID, cantonnée auparavant dans le Bordelais, arrive dans le secteur de Montauban. Elle ne prend pas position dans la ville même, mais à l’ouest et au nord de celle-ci, derrière les rivières Tarn et Aveyron.
Dans le Tarn, la 708. ID a atteint Albi dans la nuit et met en défense les ponts pour gêner la progression de la 7e DI-US. Plus au sud, la 327. ID quitte la Montagne Noire pour les coteaux nord du Lauragais. Elle est couverte par le 104. Panzergrenadier Rgt, à présent renforcé par les douze derniers Tiger du 503. schw Pz Abt, qui tient en respect la 3rd Armored.
Les fauves allemands restent prudemment à longue distance, d’où ils punissent sévèrement les pointes blindées américaines. Le travail de couverture est laissé à l’infanterie, bien que celle-ci n’ait pas été entrainée à opérer avec les chars lourds. Surtout, l’artillerie et l’aviation alliées contraignent ces derniers soit à reculer, soit à prendre des risques et à subir des pertes. Par ailleurs, le Tiger est une machine complexe, comme en témoigne le temps nécessaire pour changer un simple roulement. Si les problèmes mécaniques ont été réglés depuis plusieurs mois, la logistique des pièces de rechange ne suit pas, ce qui contraint à cannibaliser et abandonner certaines machines. En effet, il est très difficile de récupérer les engins endommagés lorsqu’on se bat en reculant, surtout, comme c’est le cas du 503., lorsque les deux Bergepanzers (chars de dépannage) de l’Abteilung ont été détruits.
C’est dans ce secteur que se déroule l’exploit du jour. Le Captain Shelton Picard, de la 3rd Armored, parvient à détruire un Tiger à 2 000 mètres avec son Sherman “français”. Les tankistes américains étaient déjà convaincus que cette variante, grâce à son canon long, est vraiment meilleure que le Sherman à 75 court qui les équipait quelques mois plus tôt.
Les Allemands ont laissé les Américains s’avancer à l’ouest de Castres, espérant les fixer puis les piéger, grâce à une contre-attaque sur l’aile d’un Kampfgruppe de la 9. Panzer constitué du 11. Panzergrenadier Rgt et du 50. Panzerjäger Abt. C’est compter sans la présence à cet endroit des Texans du 142nd RCT, dont les vétérans ont déjà vécu une telle situation en Italie et sont soutenus par le 6th Artillery Group. La contre-attaque est un échec très net.
Dans la plaine, ce qui reste des 9. et 15. Panzer Divisions s’est installé en défense à hauteur de Castelnaudary face à l’Old Ironside, renforcée à l’aile d’un RCT de la 1ère DI-US, constitué du 18e RI et du 645th TD Btn et puissamment soutenu par le 18th Artillery Group. Les deux adversaires seraient à peu près à égalité sans la présence de l’artillerie et de l’aviation. De plus, le départ des Tiger vers le nord laisse les deux régiments Panzer, équipés l’un de Panzer IV H/J et l’autre de Leopard, face à la seule division blindée US entièrement rééquipée de Sherman à 75 “français”, capables d’engager les Panzer IV hors de portée de leur canon et les Leopard à égalité. Malgré tout, les grenadiers du 115. PzrGr Rgt tentent la même manœuvre qu’à l’ouest de Castres, en attaquant du sud, avec les mêmes résultats : les fantassins de la Big Red One tiennent bon et la tentative de flanquer la 1st Armored échoue.
Plus au sud, la 344. ID s’effondre complètement, toujours poursuivie par la 85e DI-US et à présent prise à revers par la 2nd Armored, qui a modifié son axe de progression. Sur la brèche depuis octobre, la division allemande est restée sous la pression des Alliés pendant l’hiver, lors des opérations Dague et Pique. Les blindés américains arrivent ainsi à exploiter jusqu’aux abords de Mirepoix, où ils viennent buter sur les panzergrenadiers du 29. Rgt et les chars de la Panzer-Abteilung 103, qui couvrent ce secteur.
Non loin de là, le 9. FJ Rgt, privé de l’appui de la 344. ID, se retrouve pris en étau entre les 157th et 337th RCT des 45e et 85e DI-US, tandis que le 8. Rgt de la 3. Fallschirmjäger retraite vers Pamiers, poursuivi par le 180th RCT de la Thunderbird. Quant aux paras du 5. FJ Rgt, ils sont peu à peu repoussés au nord de Foix par les hommes du 179th RCT, appuyés par les 757th Tk Btn et 776th TD Btn. La barrière constituée par le massif du Plantaurel est donc perdue. Dans la soirée, on décide de replier sur Toulouse les rescapés de la 3. Fallschirmjäger, qui ont beaucoup donné depuis plusieurs semaines et ne peuvent pas faire face à des unités blindées en plaine.
À Toulouse justement, les hommes de la 245. ID commencent à prendre le contrôle des secteurs clés, notamment la gare et les ponts sur la Garonne. Dans le même temps, les maquis de toute la Haute-Garonne, mais aussi des départements voisins, convergent plus ou moins discrètement vers les quartiers périphériques de la Ville Rose. Les Allemands en sont bien conscients, mais n’ont pas les moyens de s’y opposer, car leurs troupes sont majoritairement engagées contre les Américains ou en train de préparer l’évacuation de la ville, ainsi que celle des stocks de la poudrerie, de la cartoucherie et des usines aéronautiques qui réparent des avions pour le compte de la Luftwaffe (3).


Notes
1- Jefferson souhaitait étudier les sites antiques du sud de la France, mais aussi le système d’alimentation en eau du canal, car un projet similaire était à l’étude dans son pays : le canal Érié, reliant les Grands Lacs à l’Océan Atlantique. Il recherchait également des cépages pour créer un vignoble en Virginie.
2- À l’époque du passage de Jefferson, les arbres bordant le canal étaient surtout des peupliers, le platane ne devenant l’espèce dominante que sous l’Empire.
3- En fait, les fréquents bombardements ont poussé les Allemands à réquisitionner de nombreuses villas où se fait l’entretien des moteurs d’avion, avec parfois le concours forcé d’ouvriers français qui n’ont pas été Déménagés en 1940. Ceux-ci ne se privent pas de donner de temps en temps un coup de lime malicieux qui réduit de moitié la durée de vie des dits moteurs.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 11:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
commence à contourner Grenoble vers les cols alpins qui mènent à la vallée de la Maurienne, tandis que les 4e et 6e BMLE poursuivent l’ennemi en remontant le cours de l’Isère


Je m excuse de demander pardon mais à quels cols pensez vous ? Pour aller vers la maurienne depuis la vallée de romans, soit vous passez par oyonnax soit par Grenoble en remontant le gresivaudan. Y a pas vraiment de com- juste une méchante route de montagne ou la chartreuse !
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 12:28    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
commence à contourner Grenoble vers les cols alpins qui mènent à la vallée de la Maurienne, tandis que les 4e et 6e BMLE poursuivent l’ennemi en remontant le cours de l’Isère


Je m excuse de demander pardon mais à quels cols pensez vous ? Pour aller vers la maurienne depuis la vallée de romans, soit vous passez par oyonnax soit par Grenoble en remontant le gresivaudan. Y a pas vraiment de com- juste une méchante route de montagne ou la chartreuse !


Oyonnax? C'est pas un peu trop au nord? Sinon pour passer de Romans sur Isère vers la Maurienne sans le Grésivaudan, on a le tunnel des Echelles sur la N6 ou le col de l'Epine en dessous duquel passe désormais l'A43, ces deux routes débouchent à Chambéry, de là Montmélian puis la Maurienne.

Sinon Hip hip hip Hourra pour les notes en bas de page!!!! Dancing Dancing Dancing Dancing
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 12:42    Sujet du message: Répondre en citant

Et toute la région est infestée par les résistants qui (OTL) sont arrivés à couper les routes.
OTL dans la région on a le 6e B.C.A., Le capitaine Conus (Volume) qui commande un groupe de survivants du Vercors, la compagnie du capitaine Bennes (Bob) et celle du capitaine Villard (Adrian). Ils sont sous les ordres directs du lieutenant-colonel Huet (Hervieux) chef des F.F.I. de la Drôme et de l'Isère.

Je ne vois pas pourquoi en FTL, les résistants seraient moins efficaces qu'en OTL. OTL, les tanks du général Butler, envoyés par son supérieur Patch, pour libérer Livron eurent en guise de soutien d'infanterie, les F.F.I. de la région (le gros des effectifs de Patch n'ayant pas dépassé Orange OTL). La force qu'ils représentaient ensemble fut jufée assez dangereuse pour pousser au replis cinq divisions d'infanterie allemande et une blindée.
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raven 03



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 12:47    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
commence à contourner Grenoble vers les cols alpins qui mènent à la vallée de la Maurienne, tandis que les 4e et 6e BMLE poursuivent l’ennemi en remontant le cours de l’Isère


Je m excuse de demander pardon mais à quels cols pensez vous ? Pour aller vers la maurienne depuis la vallée de romans, soit vous passez par oyonnax soit par Grenoble en remontant le gresivaudan. Y a pas vraiment de com- juste une méchante route de montagne ou la chartreuse !



un peu trop au nord , Oyonnax,
de là on peu eventuellement aller en Suisse ou dans le Jura ou sur Bellegarde en Valserine ou redescendre dans la plaine de l'Ain via Nantua......mais certainement pas sur la Maurienne...sauf à continuer vers Annecy et Aix les Bains...


et griller par Bob .... oups !!! Laughing Laughing Laughing
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

C est ce que je dis - je connais bien la région j y suis né. Et je m étonne de faire passer une DI par le col de l échelle- une méchante route. Le tunnel existait pas bien sûr. Pour moi c est plus logique de passer par la chartreuse.
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

Bergpanzer et non bergepanzer.... 8)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 13:57    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Bergpanzer et non bergepanzer.... 8)


Assez bizarrement, pour le Leopard OTL (dont tu dois avoir l'expérience) on dit Bergpanzer, mais pour les dépanneurs de la 2e GM, on disait Bergepanzer…
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 15:27    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
C est ce que je dis - je connais bien la région j y suis né. Et je m étonne de faire passer une DI par le col de l échelle- une méchante route. Le tunnel existait pas bien sûr. Pour moi c est plus logique de passer par la chartreuse.


Si on parle bien du Tunnel des Echelles sur la D1006 (anciennement N6), il existait bien durant la guerre car ouvert depuis...1820, construction ordonnée par Napoléon, voir le wikipédia. Donc utilisable par les troupes françaises.
Mais bien sûr c'est facile à miner et boucher pour empêcher le passage.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 15:50    Sujet du message: Répondre en citant

Donc non utilisable - d'où mon raisonnement.
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delta force



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 16:08    Sujet du message: Répondre en citant

tout d'abord bravo pour la travail accompli , il nous tient en haleine...

Je me faisais cette réflexion que depuis l'automne 43 les progrès des alliés au delà de la Provence et du Languedoc sont bien modestes. Je m’imaginais qu'après l'échec de norwind, les alliés en contre attaque défoncent les divisions affaiblies d ela Heer et foncer vers Paris et /ou le Rhin ...et je ne cache pas d'avoir été un peu déçu.
Mais au final et notamment après avoir lu notamment le livre de Michel GOYA sur le cheminement de l'armée française de 1917 vers la victoire de 1918-, je dois reconnaître que ce rythme lent entre l'automne 1943 et le printemps 1944 s'explique, selon moi par les facteurs suivants :

- la France combattante met en ligne en Provence l'essentiel et le meilleur de son armée, qui a été reconstruite à grand frais MAIS QU'ELLE N A PAS LES MOYENS DE RENOUVELER, donc il y a une prudence manifeste à engager le corps de bataille dans des percées grand style , car la Heer reste encore très dangereuse en bataille de mouvement ; la France n'a plus le luxe de perdre une bataille terrestre,

- l'objectif stratégique de Dragon est de fixer et épuiser les réserves allemandes particulièrement en blindés pour les empêcher d'intervenir au nord ouest , d'une certaine manière et à une plus petite échelle c'est la méthode coup de boutoirs de Foch en 1918

- l'influence de la doctrine de la "bataille conduite" qui a mené à la victoire en 1918 (cf livre de Michel Goya) doit être encore forte dans les états majors français ; après tout OTL elle a été reprise et modernisée par les alliés (voire les soviétiques) avec les résultats que l'on sait; modernisée avec le développement technique (motorisation liaison terre aviation, communications) elle peut donner de très bon résultats; cette doctrine a pour corollaire (telle que je la comprend) qu'elle demande une préparation et une avancée méthodique;

Je constate dans le déroulé d'avril 44 que la Heer en est réduite à utiliser ses Pzd et PzGrd en réserve tactique et qu'il ne semble pas y avoir de constitution d'une masse de manœuvre à l'échelle du Groupe d'armée qui pourrait être lancé en contre attaque. Cela rappelle un peu le déroulé de la bataille de Normandie OTL

voilà voilà j'espère ne pas faire fausse route.


Dernière édition par delta force le Mer Oct 30, 2019 17:31; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 16:25    Sujet du message: Répondre en citant

En fait pour avoir une avancée foudroyante comme OTL, il aurait fallu qu'il n'y ai plus d'unités blindées et/ou mécanisés en ligne coté de l'axe.

Le coté irrésistible de l'avancée OTL est principalement du au fait que tout ce qui aurait permis un combat anti char ET mobile n'était plus présent dans ce secteur.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 17:22    Sujet du message: Répondre en citant

Les trois explications de Delta force sont pertinentes.
Je les compléterai sur un point : les Alliés venant du sud ne doivent pas repousser les Allemands au point de les faire échapper à l’encerclement par les Alliés venant du nord.
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Wil the Coyote a écrit:
Bergpanzer et non bergepanzer.... 8)


Assez bizarrement, pour le Leopard OTL (dont tu dois avoir l'expérience) on dit Bergpanzer, mais pour les dépanneurs de la 2e GM, on disait Bergepanzer…


Surprenant en effet.....j en apprends tout les jours avec la FTL.

Ca va ls relecture des coloriages ?
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MessagePosté le: Mer Oct 30, 2019 18:34    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:

Ca va ls relecture des coloriages ?

Loïc s’en occupe.
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