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Avril 1944 - Balkans et Hongrie
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 22:45    Sujet du message: Répondre en citant

Dessiné par Hugo Boss - on ne le rappelera jamais assez. Le mec s'en est pas vanté après. Coté yougoslave, c'est plus bigarré .. (cliquez sur le lien - raison de place ...).

https://zupimages.net/up/19/42/ob9f.jpg

https://zupimages.net/up/19/42/p5zk.jpg



par contre je me demande toujours à quoi ressemble l'armée grecque FTL ...


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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

7 avril
La campagne des Balkans
Salve d’éclairs vengeresse
Balkans
– Le temps épouvantable de la veille s’est dissipé comme cauchemar au matin, cédant la place à un beau ciel de traîne orné de longues écharpes blanches courant sur toute la Hongrie et la Yougoslavie. Les nuages gris ne sont pas très loin – ils seront même de retour dès cet après-midi. Mais pour l’instant, la Balkans Air Force peut déchaîner ses foudres pour aider autant que possible les forces titistes en difficulté. Pendant une bonne partie de la journée, Beaumont des 237th et 238th Wing, Spitfire et Banshee du 239th Wing et Tornado des Sqn 335 (H) et 336 (H), renforcés des Mustang “Percheron” de la 39e EC Ardennes, tournent sur la Bosnie, martyrisant les forces de l’Axe, interdisant tout mouvement à découvert et détruisant leur ravitaillement. Il est vrai que Churchill lui-même aurait téléphoné à Athènes pour s’inquiéter de la situation sur le terrain ! Message bien compris : les SS auront du mal à exploiter leurs succès…
“Perun” ne néglige pas de préparer l’avenir. La 81e EB yougoslave Kosovo passe en Hongrie pour attaquer l’aiguillage de Püspökladány, qui dessert tout à la fois les Carpathes et la Slovaquie orientale. Le raid, menée sous la protection des Tchèques du Bohême-Moravie, est interceptée par les chasseurs de la JG 52, toujours renforcés de Bf 109 slovaques. La mêlée qui suit est légèrement favorable aux hommes de Barkhorn : deux tchèques et un yougoslave contre un allemand et un slovaque. Toutefois, l’essentiel n’est pas là – une fois de plus, la Luftwaffe s’avère bien incapable d’arrêter les assauts aériens alliés, se contentant de simples passes frontales avant de disparaitre pour ne pas laisser à l’escorte le temps de réagir. Ce faisant, pour un résultat mineur, elle encaisse des pertes faibles mais sensibles sans rien changer à la réalité du terrain. Les auxiliaires slaves de la Luftwaffe semblent d’ailleurs en être chaque jour un peu plus conscients…
Les Beaufighter du Sqn 39 poursuivent quant à eux leurs patrouilles sur le Danube et jusqu’à Baja, sans toutefois aller plus au nord. Sans être franchement craints, les “Pumas rouges” sont une nuisance que l’aviation alliée tente d’éviter… pour l’instant.
Comme pour le démontrer, dans la nuit, les Wellington des Sqn 104, 202 et 205 Squadron sont de retour au-dessus de Budapest pour un raid sur la gare d’Obuda, dans la banlieue nord de la capitale hongroise (quartier de Törökkő). Une attaque couronnée de succès – la cible est bien visible sous un ciel clair. Mais cette clarté arrange aussi la DCA. Elle abat deux des Wellington et en endommage un troisième, qui est achevé plus tard par des Me 210-Ca en maraude. Le bombardier malchanceux est une des premières réussites du 5/1 Bagoly. Cette victoire lui coûte cependant un de ses appareils, victime des Beaufighter français avec le concours involontaire de la DCA magyare, qui a illuminé pendant de longue minutes la malheureuse chouette en la prenant pour l’ombre d’un grand-duc britannique…

Runes contre pentagramme – “Etoile du matin”
Goražde (Bosnie centrale)
– Au matin, malgré l’aviation alliée qui maltraite ses véhicules et entrave son ravitaillement, le régiment SS Artur-Phleps repart à l’assaut des positions du 3e Corps “bosniaque”, retranché en hâte à Ustiprača. Bloqués par la mitraille rouge durant toute la journée, les SS doivent se contenter de sauts de puce d’un couvert à l’autre pendant qu’ils tentent d’écraser leurs adversaires avec leurs canons. Pour cela, le tir des chars ex-français leurs est bien utile, jusqu’à ce que les petits blindés soient repérés puis reconnus par les pilotes de “Percheron” de la 39e EC Ardennes. Les aviateurs vont alors mettre un soin particulier à éliminer l’un après l’autre les Somua de prise…
Dans l’après-midi, sitôt les avions partis, les soldats en noir remontent à l’assaut, traversant obstacles et rivière malgré la résistance des Italiens de la brigade Garibaldi qui hurlent en vain leur cri de guerre – Bisogna morire ! [Apparemment tiré de La Passacaglia della vita de Stefano Landi – un compositeur baroque du XVIIe siècle.]
A 15h00, le front des Partisans est bien percé et les hommes de Kosta Nađ se replient dans les montagnes. Plus rien ne semble pouvoir arrêter la vague noire, mais celle-ci est asséchée. Les rares S-35 encore opérationnels n’ont plus ni carburant ni munitions et les effectifs de l’infanterie sont tombés à plus grand chose sous l’effet des combats, des bombardements et de l’obligation de sécuriser les arrières. Pourtant, les SS ne sont qu’à 20 kilomètres à peine de Višegrad et du QG de Tito, où les troupes de réserve montent d’ultimes barrages pour couvrir l’évacuation en cours. “Morgenstern” va mourir à leurs pieds.
………
Bosnie centrale – Région de Foča – Le hommes du Reinhard-Heydrich et du 105. SS-StuG Abteilung constatent que leurs adversaires ont décampé. Le 1er Corps “prolétarien” et le 8e Corps “dalmate” sont désormais en pleine retraite vers l’est ; ils ont déjà dépassé Foča et tentent à présent de rejoindre Goražde puis Višegrad pour défendre leur maréchal… ou pour fuir plus loin et se réfugier auprès des troupes alliées.
Schmidhuber sait que le 27. Waffen-Gebirgsjäger Rgt de la Handschar n’est plus très loin – il devrait les rallier ce soir. Dans l’attente de renforts, et alors que son matériel et ses hommes ont quelque peu souffert (le StuG Abt a perdu 20 % de ses automoteurs italiens sous les coups des avions alliés !), le SS-Standartenführer décide de faire une pause à Foča. La cité désertée est donc pillée – elle en a malheureusement l’habitude. Ce ne sont pas les hommes du 2e Corps “de choc”, qui arrivent à peine à Plužine, qui pourraient l’empêcher. La brigade de cavalerie de la Handschar tient désormais Avtovac, fermant la porte à toute contre-infiltration.
………
Sud de la Croatie – Lika-Senj – Rien à signaler dans ces secteurs, où les Partisans continuent de se préparer fiévreusement à l’inévitable contre-offensive de l’Axe.
………
Nord de la Croatie – Požega – La Légion noire arrive à Batrina – c’est-à-dire face à la trouée de Pleternic, qui mène aux positions présumées du 6e Corps “slavon” de l’AVNOJ. Rafael Boban prévoit de s’y engager demain – ses hommes sont fatigués d’avoir marché depuis Banja Luka et ses mésaventures passées l’ont rendu prudent face aux bandits bolcheviques.

Un général chasse l’autre
Vladimirci (vallée de la Save, Serbie)
– Le général von Niedermayer, qui commandait les deux régiments constituant ce qu’on continue d’appeler la 162. ID, a reçu l’ordre de rentrer en Heimat. La crédibilité de celui qu’on surnommait autrefois “le Lawrence allemand” ne s’est jamais vraiment remise de la trahison de ses Tatars, à Leskovik, en septembre 1943. Le général en est pour ses frais – lui qui espérait monter une Ostlegion constituées des minorités opprimées par Moscou et destinée à porter le fer contre le bolchévisme n’aura finalement pas eu plus de succès que lorsqu’il essayait de soulever l’Afghanistan contre l’empire britannique en 1916. Sa médiocre compétence militaire aura achevé de sceller son destin. Et puis… son aide de camp était jusqu’à l’année dernière un certain colonel von Stauffenberg, à présent de fort mauvaise compagnie (posthume) pour tous ceux qui l’ont côtoyé…
Oskar Ritter [chevalier] von Niedermayer est remplacé par Johann Fortner, un Bavarois très lié au Parti nazi et qui rôde depuis longtemps entre Tyrol et Croatie, affecté à d’obscures tâches d’espionnage ou de liaison. Le général Fortner aurait d’ailleurs pu arriver plus tôt – mais il a choisi de s’arrêter d’abord à Sarajevo, pour rendre un petit service à l’Einsatzstab du Reichsleiter Alfred Rosenberg : mettre la main sur la Haggadah [Récit de la Sortie d'Egypte des Hébreux conduits par Moïse.] de Sarajevo, joyau d’enluminures du musée de Sarajevo et l’un des manuscrits hébraïques les plus précieux au monde.
Toutefois, Fortner va être déçu : présenté à Jozo Petrović, conservateur du musée (et imam de la principale mosquée de Sarajevo), il voit son interlocuteur lui expliquer, navré, que l’ouvrage a déjà été réquisitionné par « un autre officier allemand ». Le Bavarois tonne, face au méprisable Bosniaque : « Quel autre officier ? » Impossible à dire, bien sûr… « Un homme en noir, Herr General ! » Ha ! La ville grouille de Schutzstaffel ! « Scheisse ! L’Ahnenerbe du Reichsführer SS aura été plus rapide ! A moins que ça ne soit tout bêtement la Künsberg… »
Et Fortner repart comme il était venu, dépité et maudissant intérieurement ces fichus SS qui ne jouent pas franc-jeu et ce maudit musulman qui leur a permis de se servir en premier… Il ne se doute pas que Petrović, dès la nuit tombée, va filer au plus profond de ses réserves, pour en ressortir avec un gros paquet soigneusement emballé. Il emprunte ensuite un modeste chariot pour rendre visite à un collègue, l’imam d’un petit village dans les montagnes dominant la ville. C’est là que la Haggadah de Sarajevo passera le reste de la guerre, blottie au milieu des Corans de la mosquée locale [Le manuscrit traversera le conflit sans dommage et survivra même aux affrontements inter-yougoslaves ultérieurs à l’abri d’un coffre de la Banque Nationale. Transférée en grande pompe vers la synagogue ashkénaze de Sarajevo en présence du président bosniaque, elle fera un temps la navette entre cette ville, Banja Luka et Mostar, symbole émouvant de réconciliation culturelle entre bosniaques, serbes et croates. Elle est aujourd’hui conservée aux Archives nationales de la République de Bosnie-Herzégovine. ]
………
« Oskar Ritter von Niedermayer, 1885-1947, diplomate, espion et général allemand. Issu d’une famille de commerçants de Ratisbonne, le jeune Niedermayer rejoint l’armée impériale le 15 juillet 1905, en tant qu’élève officier au sein du 10e RAC bavarois basé à Erlangen. Très vite promu lieutenant, l’homme s’intéresse assez peu aux aspects techniques de son métier, préférant fréquenter l’université locale pour suivre les cours de sciences naturelles, géologie et… philologie, sous la direction de Herr Jacob – un spécialiste des cultures sémites. L’officier orientaliste et curieux apprend rapidement l’anglais, le russe, l’arabe, le turc et le persan – pour faire fructifier ses nouvelles connaissances, il obtient un congé payé de recherche de deux ans, qu’il passe en Perse et en Inde.
Officiellement, von Niedermayer fait là-bas des études ethnologiques et des fouilles archéologiques. Officieusement – et ce n’est nullement contradictoire – il est chargé par l’état-major de Berlin de procéder à des relevés géographiques sur les possessions britanniques, et d’identifier les peuplades susceptibles d’être soulevées contre Londres. Il sera le premier Européen à traverser le désert volcanique du Lut – la région la plus chaude de la terre, en Iran oriental. Ses recherches lui valent d’être rapidement repéré par les services britanniques, dirigés par Sir Percy Molesworth Sykes, qui ne trouve toutefois pas de raison de l’arrêter immédiatement. En février 1914, alors qu’il se trouve à Ispahan, les services diplomatiques de Berlin l’envoient rejoindre la mission allemande en Afghanistan.
Niedermayer rentre en Europe en mai 1914. Quand la guerre éclate, il repart immédiatement vers le lointain pays pachtoune pour tenter de forger une alliance avec les tribus locales, qui n’ont jamais reconnu l’autorité britannique que de l’extrême bout du fusil. Une démarche assez analogue à celle du lieutenant Lawrence, qui va soulever les tribus arabes contre les Ottomans… à ceci près que l’expédition Niedermayer-Hentig n’arrivera à rien de décisif dans ses négociations avec l’émir Babibullah. En mai 1916, comprenant que ses efforts sont vains, la mission se replie en territoire turc, en passant (discrètement !) par la Russie impériale. Elle arrive à Istanbul le 1er septembre 1916. Niedermayer est alors rattaché à la mission militaire allemande du maréchal-baron Colmar von der Goltz, qui l’envoie en Mésopotamie soulever les Arabes contre les Britanniques. Ne rencontrant pas plus de succès dans cette mission que dans la précédente, il est rappelé en Allemagne le 28 mars 1918. Désormais capitaine et décoré de l’Ordre militaire de Max-Joseph, il finit la guerre sur le front en Champagne puis en Flandres.
Après l’armistice, von Niedermayer reprend ses études à l’université de Munich, obtenant même un doctorat summa cum laude. Pas complétement éloigné de la chose militaire, il dirige le département de propagande du Freikorps Epp – l’armée républicaine munichoise. Le 12 décembre 1919, il est de retour dans l’armée, à l’état-major de la 23e DI puis comme assistant du ministre de la Reichswher, Otto Gessler. Il démissionne le 23 décembre 1921. En réalité, à compter de cette date, von Niedermayer travaille pour les services secrets allemands. Il sera l’un des artisans du rapprochement germano-soviétique des années 30.
Il rejoint la Wehrmacht en 1932, comme lieutenant-colonel au 2e RA prussien. Il la quitte à nouveau dès le 29 janvier 1933, pour retourner à ses chères études. Conférencier de géographie à l’université de Berlin, il soutient une thèse sur la Russie et il est remarqué pour la qualité de ses prestations. Hitler lui-même exige qu’il soit transféré à l’institut militaire de l’université. Entre-temps, il est redevenu officier (de réserve), le 1er novembre 1935. Le 1er octobre 1939, il est de retour sous les drapeaux comme colonel détaché au sein de l’OKW, où l’on espère mettre à profit ses connaissances en culture slave pour faciliter l’occupation de la Pologne, puis de l’URSS.
Cette tâche ingrate ne satisfait pas l’universitaire, qui souhaite regagner le front par réflexe patriotique – jusqu’à se heurter personnellement au maréchal Keitel, le 25 mai 1941. Le 30 septembre 1942, il prend officiellement le commandement de la 162. ID, une unité de seconde ligne qui comprend un régiment de transfuges turkmènes et de nombreux ex-prisonniers soviétiques. Cette formation, parfois pompeusement appelée Ostlegion, est déployée en Yougoslavie, où elle contribue à la neutralisation des unités italiennes lors du basculement de décembre 1942. Puis, elle descend en Albanie, pour tenter de maintenir le calme dans cette province si agitée.
En septembre 1943, la 162. ID connaît son baptême du feu contre les forces alliées engagées dans l’opération Présage – la libération de l’Albanie. Déployée face aux spahis tunisiens sur la route de Korcë, elle subit alors la défection massive de ses éléments musulmans, peu désireux de se battre pour le Reich et contre des coreligionnaires bien mieux entrainés et équipés… Ce qui reste de la division s’enfuit alors jusqu’au Monténégro, avant d’être redéployé dans la vallée de la Save. Ne commandant plus guère que deux régiments affaiblis, ses rêves d’intégration slave envolés devant la performance déplorable de sa troupe, von Niedermayer est finalement remercié le 7 avril 1944 – le fait qu’il ait longtemps côtoyé le colonel Stauffenberg n’ayant à coup sûr pas amélioré ses notes… L’état-major le considère à présent comme d’une éducation trop scolaire – bien que supérieure à la moyenne – et surtout comme un officier hésitant et trop lent dans ses prises de décision.
Niedermayer est alors affecté à un obscur poste de recrutement de volontaire slaves – il s’y fera remarquer en critiquant l’Ostpolitik hitlérienne, responsable selon lui de bien des défaites. Arrêté le 25 juin 1944 à Torgau, il est jugé pour défaitisme et passe en cour martiale. Il s’en tire vivant grâce à l’appui de nombreux personnages influents intéressés par son travail (dont Himmler), mais il est tout de même emprisonné jusqu’à la fin de la guerre.
Rentrant à pied vers Ratisbonne, il est capturé à Carlsbad par l’Armée Rouge (à moins qu’il ne se soit rendu). Il est alors envoyé en URSS puis jugé pour espionnage – en raison de sa lointaine traversée de la Russie tsariste ! Condamné à 25 ans de prison, il meurt de tuberculose à la prison de Vladimir le 21 décembre 1947. »

(Robert Stan Pratsky – Dictionnaire de la Seconde Guerre Mondiale en Méditerranée, Flammarion, 2008)
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requesens



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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 23:52    Sujet du message: Répondre en citant

La communauté juive de Sarajevo est Ashkénaze ? J’aurais plutôt pensé qu’elle était séfarade.
Après avoir écrit ces premiers mots je viens de regarder sur le net. Lors du recensement de 1921 sur les 70.000 habitants de Sarajevo 10.000 parlent Ladino.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 11:05    Sujet du message: Répondre en citant

Le transfert en question a eu lieu vers 1993 juste après les guerres OTL. Je suis certain de la nature de la synagogue- qui ne représente peut-être pas toute la communauté. Au pire on supprime ce détail !
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requesens



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Le transfert en question a eu lieu vers 1993 juste après les guerres OTL. Je suis certain de la nature de la synagogue- qui ne représente peut-être pas toute la communauté. Au pire on supprime ce détail !


Que nenni ! Laisse-le ainsi. La communaute peut-être majoritairement sepharade avec neanmoins quelques azkhenazes.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, il est probable que OTL, les séfarades ont été quasiment exterminés et partiellement remplacés par des ashkénazes venus d’Europe centrale.
FTL, il est possible que les Allemands (et les Oustachis), ayant eu moins de temps à consacrer à leur loisir favori, la population séfarade soit encore majoritaire.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, avec tout ça, je me suis aperçu d'une petite confusion (en plus, je m'en étais douté à première lecture… ).
Texte corrigé !


Le général Fortner aurait d’ailleurs pu arriver plus tôt, mais il a choisi de s’arrêter d’abord à Sarajevo, pour rendre un petit service à l’Einsatzstab du Reichsleiter Alfred Rosenberg : mettre la main sur la Haggadah de Sarajevo, manuscrit d’origine espagnole. Ce joyau d’enluminures, acquis en 1894 par le musée de la ville, est l’un des plus précieux ouvrages d’art hébraïque au monde.
Toutefois, Fortner va être déçu : présenté à Jozo Petrović, directeur du musée, il voit son interlocuteur lui expliquer, navré, que l’ouvrage a déjà été réquisitionné par « un autre officier allemand ». Le Bavarois tonne, face au méprisable Bosniaque : « Quel autre officier ? » Petrović, la mine contrite, fait appeler le conservateur, un musulman nommé Derviš Korkut (qui est aussi l’imam de la grande mosquée de la ville). « Un homme en noir, Herr General ! » explique Korkut. Ha ! La ville grouille de SS ! « Scheisse ! se dit Fortner. L’Ahnenerbe du Reichsführer Himmler a été plus rapide ! A moins que ça ne soit tout bêtement la Künsberg… »
Et Fortner repart comme il était venu, dépité et maudissant intérieurement ces fichus Schutzstaffel qui ne jouent pas franc-jeu et ce maudit musulman qui leur a permis de se servir en premier… Il ne se doute pas que Korkut, dès la nuit tombée, va filer au plus profond de ses réserves, pour en ressortir avec un gros paquet soigneusement emballé. Il emprunte ensuite un modeste chariot pour rendre visite à un collègue, l’imam d’un petit village dans les montagnes dominant la ville. C’est là que la Haggadah de Sarajevo passera le reste de la guerre, blottie au milieu des Corans de la mosquée locale …

(ajout à la note : Pour ce sauvetage, et pour d'autres actes humanitaires, la famille Korkut a été faite Juste parmi les Nations.)
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Dans la nouvelle rédaction du sauvetage du Haggadah , la description de ce manuscrit a disparu.

Citation:
[Récit de la Sortie d'Egypte des Hébreux conduits par Moïse.] de Sarajevo, joyau d’enluminures du musée de Sarajevo et l’un des manuscrits hébraïques les plus précieux au monde.


Voulu ou non ?

@+
Alain
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 18:07    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne crois pas avoir écris ce joli descriptif capu ! Sinon, casus, je ne suis pas aussi optimiste que toi - encore les Ss, les oustachis qui ont su les mains libres en février et brzo il y a eu beaucoup d occassiln de tuer. Sinon j ai une idée : pourquoi ne pas parler d une nouvelle synagogue. Ainsi on sous-entend que c est la nouvelle communauté... mais sans l affirmer !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:
Dans la nouvelle rédaction du sauvetage du Haggadah , la description de ce manuscrit a disparu.
Voulu ou non ?


Je l'ai juste replacé en note de bas de page, que je n'ai pas reproduite.
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Etienne



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 21:20    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le raid, menée sous la protection des Tchèques du Bohême-Moravie, est interceptée par les chasseurs de la JG 52, toujours renforcés de Bf 109 slovaques.

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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Oct 19, 2019 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques photos de Von Niedermayer comme d'habitude :

En Afghanistan en 1915:


Avec les ottomans à Istanbul en 1917 :




En 1944 - l'homme a changé :

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 09:36    Sujet du message: Répondre en citant

8 avril
La campagne des Balkans
Salve d’éclairs en ciel clair
Balkans
– L’aviation alliée peut enfin donner sa pleine mesure ans un ciel enfin complètement dégagé. En Yougoslavie, les Tornado hellènes, les Banshee britanniques et les Percheron français continuent de courir sus aux SS dans la joie et la bonne humeur, histoire de célébrer les Pâques orthodoxes (Français et Britanniques ne sont point orthodoxes, mais ils se joignent volontiers à la fête). Cependant, c’est vers la Hongrie que “Perun” dirige aujourd’hui la plupart de ses éclairs, pour l’une des dernières missions programmées avec les Soviétiques.
En l’espèce, il s’agit d’un assaut aérien massif sur Budapest, mené conjointement par la 31e EB Sobiewski, la 81e EB Kosovo et les forces stratégiques des 5e et 17e Armées aériennes. L’ensemble est couvert par le GC I/39, la 80e EC (Y) Kolubara et la 82e EC (Y) Mišar. Le but de cette opération (la première d’une série) est de casser les reins de la défense aérienne hongroise, en la forçant au combat lors d’opération majeures où elle devra bien encaisser des pertes, car ne pouvant pas se contenter de simples escarmouches. Pour le Groupe de Chasse de Le Gloan, c’est une bonne occasion d’étrenner au combat les NA-102 qui, à la demande expresse de l’homme au Bouclier, équipent à présent le GC I/39 (laissant l’appui au sol aux GC II et III de la 39e EC Ardennes, toujours équipés de NA-92 et NA-93).
Les “Pumas rouges” ne se défilent pas, bien sûr. Mais ils ne peuvent être partout à la fois. Ce sont les bombardiers de la Balkans Air Force, venant du sud-est, qui encaissent le choc des défenseurs décollant de Veszprém. Au sortir de la mêlée, cinq Bf 109 G ont mordu la poussière, contre quatre Mustang… mais aussi un B-25 polonais et un A-30 yougoslave. Les pilotes magyars ont encore des dents, même s’ils commencent à avoir quelques vides sur leurs parkings. Et Budapest ne perd pas seulement des appareils. Ainsi, le sergent Pal Kovacs, un vétéran du front de l’Est avec cinq victoires, s’écrase avec son appareil sans pouvoir sauter. Quant au capitaine Pal Iranyi, il doit se poser sur le ventre après un très rude échange avec Le Gloan en personne – il ne s’en tire vivant que de justesse, grâce à l’intervention rapide des pompiers de la base. “Perun” coûte cher et ce n’est pas fini …
Les défenseurs hongrois n’ont donc pas arrêté la vague alliée – pas plus que les défenseurs allemands de la Ruhr. La Sobiewski peut librement ravager le port fluvial de Budapest, sur l’île Csepel, entravant ainsi un peu plus l’effort de guerre hongrois au bénéfice de l’Allemagne. Une performance qui lui coûte deux autres bombardiers – on n’est pas loin des raffineries locales et la Flak allemande est chatouilleuse…
Pendant ce temps, les appareils yougoslaves ont obliqué sur la droite, pour attaquer la gare de Kistarcsa (à l’est de la capitale hongroise). Ils sont suivis sur le même objectif par les bombardiers des VVS, couverts par les P-38 de la 82e EC. Malgré les efforts désespérés de la DCA (qui abat un yougoslave et trois soviétiques), la voie ferrée qui mène en Slovaquie est fermée pour longtemps. Les Russes ne sont pas venus pour rien – renforcés encore une fois par quelques bombardiers roumains et bulgares, ils préparent avant tout leurs propres offensives.
De leur côté, les Mosquitos venus d’Italie ont évidemment le champ libre pour patrouiller le Danube…
Durant la nuit, les Halifax des Sqn 148 et 149, renforcés des Wellington du Sqn 104, sont de sortie sur Vienne, malgré un très léger crachin. Il faut continuer à inquiéter le Reich, en lui faisant croire qu’on veut couper Budapest de l’Autriche. Le II/101 (NJ) intervient une fois encore. Il perd un Dornier 217 sous les coups des Beaufighter, mais trois Halifax sont abattus. Quant à gare centrale du Südbahnhof, elle devra fermer pendant deux semaines, le temps de réparer les voies. Maigre consolation : on ne déplore que peu de morts civils (24 “seulement”). Il faut dire que le quartier avait déjà été presque rasé par les bombes des raids précédents…

Félins magyars
Veszprém (Hongrie)
– Le colonel Heppes Aladár poursuit le renforcement des “Pumas Rouges” – qui pourraient bien devenir une puissante formation. Pour la défense aérienne hongroise, la période des vaches maigres est désormais bien loin ! Le 101e groupe de Défense nationale intègre à présent trois escadrilles pleinement opérationnelles, et on vient de former le nouveau 102e groupe de Défense nationale, basé à Kenyeri (non loin de l’ancienne frontière slovaque et de l’actuelle frontière allemande).
Les deux unités ont été baptisées des prénoms des fils de l’amiral Horthy – un parrainage des plus prestigieux. L’ordre de bataille transmis à Budapest paraît impressionnant. D’ailleurs, dans l’absolu, il l’est :
101 et 102 vadászrepülő-ezred “Pumas Rouges” (colonel Heppes Aladár)
• 101 vadászrepülő-ezred Miklós (colonel Heppes Aladár)
o 101/1 század Zongora (lieutenant Miklós Scholtz – issu du 2/1),
o 101/2 század Retek (capitaine György Újszászy – issu du 1/1),
o 101/3 század Drótkefe (lieutenant József Bejczy – issu du 5/3).

• 102 vadászrepülő-ezred István (colonel Heppes Aladár, major Gyula Csathó)
o 102/1 század Vihar (lieutenant György Bánlaky),
o 102/2 század Mókus (lieutenant György Pávay-Vajna),
o 102/3 század Kölyök (lieutenant Tibor Papp).
………
Ces six escadrilles, chacune de 12 appareils, sont enfin toutes équipées de Bf 109-G – les MAVAG survivants sont partis à l’entraînement. On remarque toutefois que les chefs d’escadrille ne sont pas forcément les plus gradés, ni ceux dont le palmarès est le plus brillant… L’appel du combat touche tous les pilotes, et le travail administratif ne fait pas vraiment rêver. Lui-même pilote de chasse (il revendique quatre victoires contre les Soviétiques), Aladár n’a pas eu le cœur de s’opposer à ses si vaillants poulains.
Au fond, seul le résultat compte : la réorganisation de la chasse hongroise est désormais enfin achevée… et le cœur de la Hongrie est bien défendu. La vigoureuse défense opposée aujourd’hui aux bombardiers alliés en est la preuve. Budapest voit donc sa stratégie confirmée par les événements. A Berlin, c’est pareil – mais les Hongrois l’ignorent.

Runes contre pentagramme – “Etoile…” éteinte
Bosnie centrale – Région de Višegrad
– Soumis au matraquage aérien des Alliés, aventuré à plus de 40 kilomètres de ses bases en territoire hostile et sur un terrain difficile, incertain de ses arrières et avec un ravitaillement parcimonieux, le SS-Standartenführer Ernst Deutsch, commandant du Rgt Artur-Phleps, décide – en accord avec les instructions de Herr Krüger – de se préparer à se retirer vers Goražde, dans l’attente de nouveaux ordres précis.
Les hommes en noir marquent donc le pas durant tout le jour, se contentant de tirs lointains sur les pauvres défenses du 3e Corps “bosniaque”, renforcé de la 38e DI de Franjo Herljević (qui ne représente cependant que 3 000 combattants). Les Partisans redoutent que la nuit suivante soit terrible, sitôt les avions alliés partis.
………
Bosnie centrale – Région de Foča – Désormais bien regroupés à ce carrefour stratégique – il commande tout à la fois les routes de Sarajevo, Nikšić et Višegrad – les SS marquent le pas ici aussi, semblant hésiter sur la suite des opérations. Le Rgt Reinhard-Heydrich et le 105. SS-StuG Abteilung commencent à remonter vers le nord, pour rejoindre Goražde et le reste de la Prinz-Eugen. A ce moment, il sera peut-être possible de recommencer à pousser vers l’est…
Du côté de la Handschar, la route vers la côte adriatique reste sûre, mais elle n’est contrôlée que par le 27. Waffen-Gebirgsjäger Rgt et la brigade de cavalerie de la division. C’est peu pour cent kilomètres de montagnes ! Le patron de la 11. SS-Gebirgs, le Brigadeführer Karl-Gustav Sauberzweig, le fait savoir à Sarajevo. Pour poursuivre, il va falloir que les légionnaires croates assurent ses flancs, voire ses arrières.
………
Sud de la Croatie – Lika-Senj – Rien à signaler dans cette région, où les partisans continuent de se préparer fiévreusement à l’inévitable contre-offensive de l’Axe.
………
Nord de la Croatie – Požega – Les forces de Rafael Boban s’engagent dans la cuvette de Požega, sans attendre le renfort de la 6e DI croate, qui devrait bientôt arriver de Zagreb. La Légion Noire n’a pas beaucoup brillé depuis Belgrade. Elle n’a même pas triomphé seule à Banja Luka contre des bandits communistes très inférieurs en nombre… elle tient donc à se rattraper.
Pleternic est contrôlée dans la soirée – la ville est désertée, en dehors de quelques tireurs isolés (qu’il faut réduire un par un), et elle est truffée de mines artisanales et de “pièges à imbécile” de types très divers : des tranchées couvertes garnies de pieux au bocal de conserve empoisonné en passant par la très classique grenade dont la goupille est attachée à une poignée de porte. Sagement, les soldats croates jugent préférables de camper à l’extérieur de la cité, en attendant de poursuivre dès le lendemain vers le nord-ouest. Observant le manège depuis son abri éloigné, Petar Drapšin ne réprime pas un sourire grimaçant…
………
Hôtel de ville de Sarajevo, 18h00 – Après cette journée d’hésitation, mi-figue, mi-raisin, l’Obergruppenführer SS Friedrich-Wilhelm Krüger tente de planifier la suite des opérations.
Il lui parait dès à présent évident que “Morgenstern” – où quel que soit le nom qu’on lui donnera ensuite – ne pourra pas reprendre avant une semaine, peut-être deux. Le temps pour la SS de rallier ses troupes, convoyer des renforts, soigner ses blessés, réparer ses engins et reconstituer ses stocks si malmenés par l’aviation alliée. Ah oui… et aussi le temps pour les Croates de régler cette affaire à Požega – pas question de laisser le HG E ridiculiser la Schutzstaffel, leur vicieuse offre de service ne trompe personne !
Au-delà de la crédibilité de son arme, Krüger joue aussi une bonne partie de sa carrière – déjà en péril, il n’y a qu’à voir son affectation présente ! “Morgenstern” est un succès partiel, qui n’a pas (encore) atteint ses objectifs. Alors que faire ? Déjà, rétablir une ligne de front cohérente et solide en Bosnie orientale, en concentrant la Prinz-Eugen à Goražde et la Handschar à Foča – moins le 28. Waffen-Gebirgsjäger Rgt, toujours dans la région de Lika. Pour fermer la région du sud, il va donc falloir que la 373. ID du KLAK se déploie entre Plužine et Nikšić.
Reste donc le cas de la région de Lika-Senj, où Krüger n’a rien à envoyer pour l’instant, hormis le régiment de la Hansdchar déjà en chemin. C’est insuffisant pour la tâche à accomplir, bien sûr. Mais fort heureusement, le NDH n’a rien à refuser à la SS, et surtout pas sa brigade de cavalerie et sa 6e DI. Ces dernières formations feront donc mouvement elles aussi vers Lika, sitôt le nord de la Croatie à nouveau sûr. Avec la Légion Noire, ces unités constitueront d’ailleurs un nouveau corps d’armée, dont la formation a été aimablement suggérée à Zagreb. En fait, les SS considèrent qu’il serait éminemment souhaitable que cette nouvelle formation intègre à terme cette fameuse 1ère Division d’Assaut, dont Pavelic devra bien un jour faire quelque chose d’utile. Pour le convaincre, l’Obergruppenführer n’exclut pas de se rendre en personne à Zagreb.
Quoi qu’il en soit, une fois percé le furoncle de Lika, la Handschar se reconcentrera pour recommencer à pousser vers Višegrad et Pljevlja, puis pour faire enfin la jonction avec les corps oustachis. Entretemps, la Kama sera montée en ligne – elle pourra combler les vides et jouer sa partition de son côté.
Dans deux à trois semaines, la Bosnie sera donc enfin définitivement sécurisée et le saillant du Monténégro dégagé. En retard, évidemment. Mais à la réflexion, Herr Krüger ne redoute pas spécialement une intervention alliée. Même la Heer reconnait que le centre de gravité ennemi est plus au nord. Les Occidentaux n’ont absolument aucun intérêt à aller vers Sarajevo pour aider des Collectivistes. Ils n’ont rien fait pour les soutenir dans les circonstances les plus favorables, pourquoi bougeraient-ils maintenant ?
………
« Après le démarrage triomphal de l’offensive titiste, “Morgenstern” remettait les pendules à l’heure – face à une contre-attaque déterminée menée par des troupes compétentes, motivées et équipées (une triple occurrence fort rare dans l’armée du NDH…), l’AVNOJ ne pouvait pas encore faire face seule, peu importait les nobles ambitions de son chef.
Cette leçon avait coûté, en seulement six jours, pas moins de 12 000 morts ou blessés graves. On peut se demander, avec le recul, si ce n’était tout de même pas un peu cher payé pour la Bosnie orientale, un territoire sans grande valeur stratégique, qui aurait été libéré de toute façon et dont rien ne justifiait qu’on s’y accroche trop longtemps. C’est évidemment un raisonnement valide sur le plan militaire – mais pas sur le plan politique. On ne le dira jamais assez : pour Tito et son gouvernement, l’AVNOJ devait absolument sortir de ses montagnes pour devenir un Etat, et non plus un simple groupe de maquisards. Or, à tout Etat, il faut une armée et un territoire.
Les Partisans écrasés sous l’acier SS payèrent donc de leurs vies la crédibilité du futur régime et de son Maréchal. Encore ce sacrifice aurait-il pu être inutile sans l’intervention massive de l’aviation alliée, qui leur assura à plusieurs moments décisifs un ravitaillement nécessaire et surtout un appui indispensable, ralentissant l’ennemi, stoppant ses assauts sous des pluies de feu et martelant ses bases arrières. On n’insistera jamais assez sur cette réalité, dont la retranscription connut quelques variations : selon les hauts et les bas de sa relation avec l’Occident, le régime titiste s’attachera tantôt à glorifier cet épisode – comme bien d’autres de la campagne de Yougoslavie – tantôt à le minimiser pour mettre davantage en valeur l’aide soviétique et l’opération ratée du printemps 1944.
Du côté de l’Axe, l’Etoile du Matin avait coûté 3 500 morts chez les SS, plus un certain nombre de tués chez les Oustachis, dont le sort n’intéressait personne à Berlin, sinon à Zagreb. Le chiffre le plus couramment évoqué est de 2 750 morts – un chiffre sans doute un peu gonflé à des fins peu avouables : il inclut probablement, en outre, une proportion significative de déserteurs bien vivants. Enfin, le III. SS-GAK avait aussi perdu plus d’une centaine de véhicules non blindés, 23 blindés et – c’était le plus grave – la moitié de ses stocks de munitions et de carburant suite aux bombardements de Sarajevo.
Des pertes des plus difficiles à remplacer : au contraire de l’AVNOJ (qui ne manquait pas vraiment de volontaires, même s’il mettrait bien sûr du temps à les former et à reconstituer son noyau dur “prolétarien”), les forces de l’Axe avaient à présent du mal à recruter parmi les différentes ethnies yougoslaves… Même les musulmans bosniaques, persuadés de défendre leur peuple coincé entre deux blocs chrétiens hostiles, s’engageaient moins volontiers qu’auparavant. L’inexorable usure des défenseurs des Balkans – que le Reich se refusait toujours à renforcer, faute de pouvoir se départir de troupes désespérément nécessaires ailleurs – se poursuivait.
“Morgenstern” n’avait donc absolument rien fait de décisif, nonobstant les espoirs de Herr Krüger. Ce dernier, déjà pétri de morgue aryenne, avait été saisi d’une arrogance fort clausewitzienne et avait imaginé régler d’un trait décisif un problème vieux de trois ans. Sa déception suite à l’arrêt forcé de l’opération était bien naturelle. Toutefois, la SS avait encore les moyens de ses ambitions face à l’AVNOJ – mais face à lui seul. Fort de ses succès réels mais incomplets, elle imaginait déjà repartir à l’attaque à la fin du mois, pour porter le coup fatal dans les meilleures chances de victoire. Le Destin (bien aidé par un général britannique moustachu et acariâtre) n’allait pas le lui permettre. »
(Robert Stan Pratsky, La Libération de la Grèce et des Balkans, Flammarion, 2005)

Annonce de service…
Mohács (Hongrie)
« Etes-vous bien certain que ce n’est pas un peu précipité, Herr General ? » demande le général von Weichs d’une voix sourde. Ce qu’il craignait le plus, sa permanente inquiétude de ces derniers mois, semble en passe de se réaliser sous ses yeux.
A l’autre bout du fil, von Hengl ne partage pas ses sentiments – et il le lui fait savoir : « Herr General, l’arbitrage concernant Budapest a été pris au plus haut niveau, et je parle bien du Führer en personne. Dois-je comprendre que vous contestez le bien-fondé de sa décision ? »
– Evidemment pas, Herr General !
– Parfait ! Car je ne vous ai pas appelé pour vous demander votre avis, mais pour vous informer, c’est tout. Et suffisamment à l’avance pour que vous puissiez prendre les dispositions nécessaires contre toute tentative imbécile, de l’ennemi ou… de qui que ce soit. Vous n’avez pas à vous préoccupez des implications politiques, et encore moins d’envoyer des troupes au nord. L’OKW a prévu une réserve pour ce cas de figure. Au pire, le XVIII. GAK devra simplement assurer la sécurité des lignes de ravitaillement entre le Danube et la Save.
– Zum Befehl Herr General. Je me permets d’espérer que nos ennemis ne profiteront pas des circonstances pour tenter quelque chose.
– C’est bien la raison de mon coup de fil. Alors surveillez votre front tout comme vos arrières. Il est hors de question que nous connaissions à nouveau une pantalonnade à la roumaine ou pire, à la bulgare ! Et sachez bien que, pour ce qui la regarde, la SS n’a pas émis d’objection à “Margarethe-Panzerfaust”. Apparemment, elle a la situation en main en Bosnie. Vous ne pouvez pas faire moins bien que Herr Krüger, Weichs ! L’honneur de la Heer en dépend. Ça sera tout. Bonne journée.

Suis le silence du combiné, laissant von Weichs seul pour faire face à l’éventualité d’une nouvelle trahison – hongroise cette fois-ci. Décidément, le Heeresgruppe E est une fois encore jeté en pleine tempête sans avoir les moyens d’y faire face. Quoique, à la réflexion, Berlin semble bien avoir anticipé la chose, pour cette fois. A lui de faire de même – car il est clair qu’on ne lui pardonnerait pas un nouvel échec, si près de l’Heimat. Bien. D’abord Löhr, puis Rendulic. Après tout, la 12. Armee est la plus exposée…
………..
La nuit suivante, les chefs de corps du HG E recevront de la part des généraux d’armée un message « ultraconfidentiel » qui fera sauter quelques généraux de leurs lits. Les forces du Heeresgruppe sont mises en alerte – officiellement pour faire face à une offensive alliée imminente, mais d’une manière étonnamment discrète. La Magyar Királyi Honvédség, qui observe ce manège auquel elle n’a pas été invitée, ne manquera pas de faire remonter l’information à Budapest… par la voie hiérarchique. Une voie lente et même très lente.

Les Balkans compliqués
Ce n’était pas la bonne question…
Višegrad (Serbie)
– Au soir de ce jour d’angoisse, le maréchal Broz-Tito émet une dernière fois depuis son QG pratiquement déserté, avant de disparaître vers une grotte plus au nord, vers Zaovine. Son message s’adresse, non pas à Athènes ou même à Londres, mais bien à Moscou, où le général Velimir Terzić attend avec une certaine inquiétude les nouvelles qu’il lui faudra bien annoncer à la Stavka.
Ces dernières se veulent rassurantes, du moins en apparence : malgré une succession de revers tactiques et forcément momentanés, le chef du NKOJ voit l’avenir avec sérénité, compte tenu du soutien matériel fourni par l’extérieur (on ne précise pas de quel « extérieur » il s’agit) et de la présence à proximité de nombreuses forces qui pourraient bientôt intervenir (forces bien évidemment soviétiques !). Pour conclure, Tito demande quand les premières formations entrainées par l’Armée Rouge pourront rentrer au pays.
En effet, la Yougoslavie a à présent environ 5 000 hommes en Roumanie – entre liaisons aériennes et traversées des territoires occupés, la ligne de démarcation entre Est et Ouest est tout sauf étanche. Ces soldats devraient bientôt former une division d’élite, calquée sur le modèle soviétique et destinée à combattre aux côtés de leurs frères pour la Révolution… si les Russes veulent bien l’équiper rapidement.
Ce discret appel du pied ne plaira guère à Moscou, où l’on veut bien aider l’AVNOJ à gagner face à ses adversaires, mais sans l’appuyer trop ouvertement. Le soutien de Churchill – ou tout au moins sa bienveillance – est à ce prix. Les services soviétiques rédigeront donc une réponse assez peu amène, où il sera question une fois de plus de « la compréhension globale de la stratégie du conflit par l’AVNOJ », de sa « discipline » et de sa « capacité à gérer efficacement ses ressources grâce aux experts qui lui ont été envoyés ». Même si l’URSS ne ferme pas définitivement la porte à une intervention ultérieure, ce rappel formulé depuis le confort du Kremlin et assez mal reçu par le maréchal dans sa grotte humide…

Poker menteur
Karlovac (Croatie)
– Dans un pavillon discret des alentours de cette ville heureusement située entre Zagreb, Ljubljana et Rijeka se déroule une confrontation étonnante, sous la protection conjointe d’agents tchetniks et croates.
D’un côté de la table, le colonel américain Robert H. McDowell, de la mission OSS “Ranger”, qui représente (sans doute…) les Etats-Unis d’Amérique dans cette région du globe.
De l’autre, l’officier allemand Rudi Stärker, du Sicherheitsdienst, représentant (peut-être) Berlin et le général Glaise-Horstenau. Il rencontre ainsi un Anglo-Saxon pour évoquer avec lui l’évolution de la guerre en Yougoslavie… et pour lui remettre un message, dont il se prétend porteur : le Reich et son armée régulière, la Heer, ne s’opposeront pas à un changement d’alliances des Croates. Car il est temps de neutraliser les Balkans dans l’attente d’un règlement pacifique du conflit entre Occidentaux. La guerre dans cette région coute cher à l’Allemagne, tout comme à ses adversaires, sans que personne en retire le moindre bénéfice. Si Zagreb se déclare neutre, les Alliés auront le champ libre dans toute l’ex-Yougoslavie, pour peu qu’ils ne s’opposent pas à un retrait ordonné allemand vers la Hongrie et l’Autriche. Oh, bien sûr, la SS pourrait vouloir rester – mais elle n’aura pas la prétention de défendre la région toute seule.
Pour Stärker, il est évident que les Etats-Unis ne peuvent pas – contrairement aux Anglais, peut-être, et aux Africains, sûrement – accepter que l’Europe devienne communiste ! Une alliance entre eux et l’Allemagne pour faire face à la Horde Rouge n’est évidemment qu’une question de temps. Dans l’intervalle, le gouvernement américain laissera-t-il un vulgaire aventurier gagner le gros lot entre Belgrade et Kotor, offrir à Staline une tête de pont sur la Méditerranée et déstabiliser toute la région avant une inévitable offensive révolutionnaire ? On peut en douter.
L’Allemagne et les Etats-Unis ont donc pour la première fois un intérêt commun. Le Reich veut retirer ses armées de cette région, sécuriser son flanc et affronter sereinement le Bolchevisme. Les USA veulent installer dans les Balkans un état ami non collectiviste et qui sera leur obligé.
Evidemment, McDowell écoute ce discours avec circonspection – on le comprend. Si empêcher Tito d’accéder au pouvoir fait bien partie de ses objectifs, il n’est pas venu ici pour faire la paix avec les Allemands. Libre à eux, par contre, d’imaginer avoir conclu un accord : cela pourrait servir ses fins. L’Américain ne donnera donc jamais aucune vraie réponse – par contre, il écoute, discute et promet même de revenir voir Stärker. Ce dernier y verra – comme l’espérait McDowell – une forme d’approbation de son projet.

Les sept sceaux
Karlovac (Washington DC)
– Dans la nuit, William Donovan fait le point avec ses collaborateurs sur ce qu’il y a à tirer de l’entrevue McDowell-Stärker, selon le rapport qu’il vient de recevoir du colonel. Evidemment, il n’est question que de la Croatie – rien de plus pour l’instant. L’OSS croit désormais le plan de Belgrade crédible : il est prêt à faire pression auprès du Département d’Etat, donc de la diplomatie américaine, pour accepter le repentir croate… à deux ou trois détails près.
Le premier est que le retournement soit politiquement acceptable – ce qui veut dire qu’il faut impérativement neutraliser Pavelic et sa bande. Morts, emprisonnés, en exil – peu importe, mais morts serait sans doute mieux. A l’extrême limite, Pavelic pourrait passer en Suisse, avant de prendre un avion qui l’emmènerait très loin de l’Europe…
Ensuite, il conviendra que les forces croates montrent une réelle cobelligérance dans les combats à venir contre le Reich – comme le font actuellement les Italiens, de l’autre côté de l’Adriatique. C’est à ce prix que l’opinion public oubliera les… petits errements du passé, qu’on se hâtera d’enterrer dans les collines de la région (s’il y a encore de la place…).
Enfin, il faut à tout prix ruiner la crédibilité de l’AVNOJ – c’est-à-dire marginaliser définitivement ce dernier et surtout son chef, Tito. Belgrade a déjà tenté des manœuvres de… communication assez maladroites dans ce but. Elles étaient bien sûr vouées à l’échec, car dépendant de l’aide de la France et du Royaume-Uni – des nations dont on mesure désormais pleinement la complaisance envers l’AVNOJ.
Il est donc impératif que les Partisans attaquent assez vite, et le plus violemment possible, les forces royales et les forces croates alors que celles-ci ne feront rien d’autre que lutter contre le Reich. Tito et ses hommes doivent apparaître comme les agresseurs – quitte à ce que Belgrade leur tende une dernière fois la main pour la forme, par exemple par des tracts appelant à la réunification sous le commandement allié… Non que Donovan croie que cette démarche ait la moindre chance de succès, mais elle permettra de faire passer l’AVNOJ pour ce qu’il doit être : un groupe sectaire et dangereux, qui prétend gagner la guerre seul et imposer sa loi tout en enchaînant les défaites avec le soutien des Européens. La riposte sera alors massive, aboutissant à une éradication drapée dans le bon droit. Et si Tito pouvait très vite passer de vie à trépas, cela n’en serait que mieux – sans son chef, le mouvement communiste yougoslave n’est rien.
Cette stratégie n’a absolument rien d’officiel, le Secrétaire d’Etat n’est pas au courant (officiellement du moins…). Elle doit évidemment rester totalement secrète. Mais Donovan se fait fort de convaincre l’Army de préparer une intervention – sans doute à l’été 44 – destinée à sécuriser définitivement un NDH cobelligérant. Peut-être par un débarquement à Rijeka, avec le soutien des Slovènes, qui suivront immanquablement le mouvement…
Mais une chose à la fois – pour l’instant, la balle est dans le camp des Yougoslaves. A eux de jouer leur partition comme il convient, pour que Washington agisse ensuite. A eux donc, d’éliminer les deux plus gros obstacles. « Comment les Serbes et les Croates envisagent-ils de se débarrasser de Pavelic et de Tito ? » risque un responsable. Donovan sourit : « Apparemment, Belgrade a de très beaux projets pour éliminer ces… nuisances. »
L’OSS, tout comme les Yougoslaves, joue décidément à un jeu des plus dangereux. Mais à la différence de leurs… partenaires (?), les Américains ne risquent rien. Sinon de devenir d’un coup les gagnants des enjeux du poker yougoslave sans même avoir misé.
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Etienne



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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 10:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Balkans – L’aviation alliée peut enfin donner sa pleine mesure dans un ciel enfin complètement dégagé


Citation:
la défense aérienne hongroise, en la forçant au combat lors d’opérations majeures où elle devra bien encaisser des pertes

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houps



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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 10:36    Sujet du message: Répondre en citant

Petit complément à Etienne :

Balkans – L’aviation alliée peut enfin donner sa pleine mesure ans un ciel enfin complètement dégagé.

M'enfin, quoi ...
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