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Le raid des croiseurs sous-marins, par Patzekiller
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Fév 16, 2010 22:50    Sujet du message: Le raid des croiseurs sous-marins, par Patzekiller Répondre en citant

Patzekiller, avec l'aide de Cracou (mais oui, il est toujours là), s'est penché sur les possibilités des "croiseurs sous-marins" alliés.

Décembre 1942
Pacifique Sud

Les échecs répétés des sous-mariniers américains, dus notamment à la mauvaise qualité de leurs torpilles, ont conduit leur état-major à voir d’un bon œil l’organisation d’opérations spéciales très inhabituelles. Après avoir attaqué Makin, en août, les sous-marins alliés mènent ainsi en décembre un raid massif en Indonésie, au cœur des positions conquises par l’Empire japonais…
Extraits de La guerre sous-marine dans le Pacifique, par Patrick Decourt (France-Empire éd., Paris, 1998).
Les états d’âme des sous-mariniers US
En septembre 1942, le COMSUBPAC de l’US Navy avait quelque raison de jalouser les succès des submersibles français, anglais et même hollandais. Alors que, par exemple, le Français Sidi Ferruch s’était vu surnommé « le tueur de porte avions », les sous-marins américains allaient parfois jusqu’à tirer tout leur stock de torpilles Mk 14 sur un cargo à l’arrêt sans qu’aucune n’explose ! C’est pourquoi les commandants des sous marins firent parvenir à Nimitz un mémo où ils réclamaient presque littéralement la tête des ingénieurs du BuOrd (Bureau of Ordnance : département des munitions).
Rappelons que la Mk.14 était une arme récente, elle avait des défauts de jeunesse, mais les ingénieurs américains avaient réussi l’exploit peu courant de réunir dans une seule torpille tous les défauts potentiels, en partie pour avoir voulu trop bien faire.
Toucher une cible avec une torpille suppose de ne pas lancer celle-ci trop profondément, mais il existe des avantages indéniables à faire passer la torpille le plus profond possible : elle souffre moins de l’effet perturbateur des vagues, la traînée de bulles apparaît plus loin derrière sa véritable position et surtout elle peut passer sous les protections anti-torpille (bulbes, compartimentages…) des plus lourds navires. Mais le plus efficace des coups est de réussir à faire exploser la torpille, non sur le flanc du navire, mais juste sous la coque, ce qui envoie toute l’énergie dégagé droit dans la quille et brise littéralement la colonne vertébrale de n’importe quel bâtiment. Pour cela, les Américains avaient conçu un dispositif techniquement très en avance : un détonateur magnétique. Un tel détonateur réagit à la présence d’une masse importante de métaux ferreux, ou plus exactement à la perturbation que provoque cette masse (un navire par exemple !) sur le champ magnétique local. Cette perturbation comprend une composante verticale et une composante horizontale en fonction de la position par rapport au nord magnétique. Malheureusement, le détonateur Mk.6 avait été conçu pour réagir aux perturbations horizontales du champ magnétique, qui sont plus facilement détectables au pôle magnétique, alors que la guerre du Pacifique se déroulait principalement bien loin de là, sous l’équateur. Remarquons à la décharge des ingénieurs américains que Britanniques et Allemands se heurtèrent à des difficultés du même ordre. Reste que le Mk.6 des torpilles opérationnelles souffrait à la fois d’un mauvais réglage de la sensibilité par rapport aux prototypes et aux torpilles d’essai à la suite de tests approximatifs, d’instruments de mesure de la profondeur mal adaptés, d’un contrôle de qualité défaillant et d’une compréhension fragmentaire des phénomènes hydrostatiques. Ces faiblesses furent détectée dès les tests de la Frenchman’s Bay, en mai 1942, mais ne furent pas corrigées avant l’intervention personnelle de l’amiral King, à l’automne.
En attendant, les commandants de sous-marins se mirent à désactiver leurs merveilleux détonateurs magnétiques et réglèrent la profondeur le lancement à l’ancienne, pour que leurs torpilles frappent le flanc de leurs cibles et explosent grâce à leur détonateur mécanique. Mais malgré un détonateur magnétique désactivé et une profondeur correcte, les torpilles s’entêtèrent à ne pas fonctionner ou plutôt à toucher leur cible sans exploser. Le malheureux commandant du SS Wahoo est resté célèbre pour avoir vu quatre de ses torpilles atteindre sans exploser les flancs d’un pétrolier poussif. Bien qu’écumant de rage, il garda juste assez de sang froid pour conserver sa dernière torpille en vue d’examen.
La source du problème fut cette fois rapide à détecter : le détonateur de la rapide Mk.14 était une copie parfaite de celui de l’ancienne et lente Mk.4. L’écart de vitesse entre 33,5 et 46,3 nœuds doublait presque la puissance du choc, ce qui écrasait littéralement les guides métalliques du percuteur à l’impact et l’empêchait de remplir sa tache. Paradoxalement, la torpille fonctionnait mieux lorsque le sous-marin tirait dans de mauvaises conditions, car la torpille subissait un choc moins violent lorsque l’angle de tir, donc l’angle d’impact, s’éloignait de 90°.
Aiguillonnés par les succès de leurs alliés, les sous-mariniers américains allaient finir par retrouver des “instruments de travail” corrects à partir de décembre 1942, mais à l’automne de cette année-là, ils allèrent chercher un soutien moral du côté de ce que nous nommons aujourd’hui les opérations spéciales. La réussite parfaite (sur le plan tactique du moins) de l’opération de Makin, en août, leur avait donné des idées, de même que les coups d’audace des Japonais contre Panama et les ports de la côte nord-est des Etats-Unis.
………
Sous-marins et commandos
Le raid avait été initialement conçu pour soulager à la fois Singapour, en visant les voies de communication japonaises dans l’isthme de Kra, et (par diversion) les îles Salomon, mais la résistance alliée à l’extrémité de la péninsule malaise s’effondra fin septembre. L’état-major néerlandais proposa alors l’idée d’un raid sur le terminal pétrolier de Palembang, au sud-est de Sumatra. En dépit d’une situation géographique plus complexe, ce port, à l’intérieur d’un delta, fut préféré à Kuching, au nord-ouest de Bornéo, pour plusieurs raisons. La proximité du détroit de la Sonde permettait d’envisager un repli plus commode des unités engagées. De plus, la neutralisation espérée du terminal pétrolier de Palembang devait forcer les Japonais à accentuer l’utilisation de Kuching, à partir duquel les convois étaient plus vulnérables aux attaques des sous-marins alliés. De par sa situation, une opération contre Palembang pouvait laisser craindre aux Japonais une attaque de plus grande envergure partant des bases britanniques de l’autre côté de l’Océan Indien. Enfin, si l’idée de soulager Singapour avait disparu avec la chute de la forteresse, une attaque contre Sumatra permettait de soulager et de ravitailler plus facilement les maquis de Java.
La plus grosse opération spéciale alliée de ce type, finalement baptisée opération Banana , eut effectivement de nombreuses répercussions qui influèrent notablement sur le cours de la guerre du Pacifique.
Pour les planificateurs alliés, il n’y avait pas pléthore d’effectifs et il fallut monter de toutes pièces des sections de commandos multinationales ayant chacune leur spécificité et leur mission. Ainsi, si les raiders américains de l’opération de Makin étaient tout désignés, les Anglais tinrent à fournir un contingent en arguant de leur expérience de ce type d’opération en Europe. Les Français, ne voulant pas être en reste, formèrent un commando marine qui devait se charger de l’un des deux aérodromes japonais, ce qui entraîna par la suite la naissance de deux traditions dans l’histoire des “cocoyes”. Toutes les unités furent évidemment accompagnées par des Hollandais connaissant le terrain, officiers de l’Armée des Indes Néerlandaises (dont certains étaient dans le civil des ingénieurs de la Royal Dutch Shell) et sous-officiers indigènes ; ces hommes devaient rester sur place une fois les troupes repliées afin de mener des missions de renseignement et animer les réseaux de résistance locaux. Des hommes de l’OSS chargés d’une mission similaire furent intégrés aux commandos des US Marines.
Sur le plan naval, le cœur du dispositif était américano-français, avec les Narwhal, Nautilus et Argonaut d’une part, les Surcouf et Diamant d’autre part. A ces unités s’ajoutèrent des submersibles britanniques et américains chargés de leur couverture, ainsi que le Casabianca, qui devait faire partie du barrage le plus au nord, vers Kuching, avant de monter vers l’Indochine débarquer des agents et des armes pour les maquis indochinois. Il est à noter que c’est le chef mécanicien du “Casab” qui mit au point pour les moteurs hors-bord des embarcations chargées du débarquement un échappement que l’on n’entendait pas à 50 mètres. Enfin, les Hollandais fournirent leur seul sous-marin opérationnel à ce moment, le K-XIV, qui servit de pilote dans l’embouchure du fleuve Muri et tint à être la dernière unité à décrocher lors de la retraite vers le détroit de la Sonde.
Sur place, le manque de motivation des forces locales pour défendre la puissance colonisatrice lors du débarquement japonais avait laissé craindre le pire. Certains rapports datant de l’installation des Japonais avaient même laissé entendre que les autochtones avaient dénoncé voire massacré eux-mêmes quelques Européens réfugiés dans la jungle. Heureusement pour les Alliés, les Japonais s’étaient rapidement aliéné la population. Violences diverses, travail forcé, réquisitions et parfois viols étaient le quotidien des habitants. Les premières victimes furent les commerçants d’origine chinoise, qui créèrent rapidement un véritable réseau de guetteurs qui les prévenaient du moindre déplacement des garnisons japonaises.
En revanche, le Bunkentai du Kempetai, section locale du contre-espionnage japonais, se montrait très actif, récompensant par exemple le moindre renseignement portant sur les quelques Hollandais qui avaient réussi à prendre le large lors de l’invasion.
………
Banana contre Palembang
Mi-novembre, une mission mi-OSS mi-hollandaise fut déposée sur place par le sous-marin Bass avec une radio à longue portée. Leur principal succès fut de déterminer avec exactitude l’emplacement du champ de mine protégeant le terminal pétrolier grâce à l’aide de quelques pêcheurs qui avaient observé la pose des mines et le marquage du chenal et dont quelques collègues avaient payé au prix fort leurs erreurs à ce sujet. Ils soulignèrent aussi le manque d’entretien de ce champ de mines et le départ de presque tous les patrouilleurs à l’exception de quelques coques de noix dénuées de dispositifs modernes de lutte ASM.
L’opération commença effectivement à J-5, le 15 décembre. Peu avant l’aube, le groupe d’éclaireurs attira l’attention des Japonais par une opération de faible ampleur (la coupure de plusieurs câbles télégraphiques et téléphoniques) à une douzaine de kilomètres au nord de Palembang. A J-4, peu après minuit dans la nuit du 15 au 16, les quatre gros sous-marins débarquèrent 250 hommes et un stock de deux tonnes d’armes et de munitions pour alimenter les mouvements de résistance locaux à une quarantaine de kilomètres du terminal pétrolier de Palembang.
Les Narwhal, Nautilus, Argonaut et Surcouf, guidés par le K-XIV, avaient pénétré dans le deuxième bras du Muri, où ils étaient arrivés en passant la journée en plongée et en ne navigant que la nuit. Le Diamant, chargé de poser un champ de mines devant le terminal pétrolier pendant le barrage d’artillerie, était resté au large. Les autres sous-marins étaient échelonnés en plusieurs barrages jusqu’au nord de Kuching.
Le 20 décembre, jour J, les hommes étaient parvenus à proximité de leurs cibles malgré de nombreux délais provoqués par le terrains marécageux, semé de fondrières. Les deux premières équipes – une centaine d’hommes en tout – avaient pour tâche de s’en prendre aux aérodromes ou plutôt aux appareils de patrouille maritime, car il était certain qu’une fois donné le coup de pied dans la ruche, les frelons marqués de l’Ino Maru s’élanceraient, furieux : ces appareils représentaient la principale menace pour les submersibles. Une équipe transportant des “mines flottantes” fabriquées à partir de plastic, d’un détonateur à retardement et d’un flotteur, devait mettre hors d’état d’un coup à l’heure H tout le réseau de pipe-lines et de chargement du terminal. Les deux autres équipes devaient attaquer la raffinerie et les puits les plus proches.
L’artillerie navale devait entrer en action cinq minutes après les premières explosions – donc normalement à 23h05.
Malgré toute sa préparation, cette opération ne fut finalement un vrai succès que parce que les Japonais n’avaient jamais envisagé une action de ce type aussi loin sur leurs arrières. La faible garnison n’avait pour tâche que d’aider à l’exploitation des puits et à l’entretien des deux aérodromes en activité et surtout de maintenir la pression sur la population pour empêcher les activités de guérilla et les sabotages – certes pas de s’opposer à une attaque menée par des soldats d’élite dotés de mortiers et de mitrailleuses. Ses forces étaient dispersées en faibles postes de garde souvent privés de radios ou même de téléphone et répartis le long des oléoducs et des têtes de puits... Quant aux aérodromes, sur lesquels le black-out était tout relatif, encore les appareils étaient groupés près des quelques hangars pour faciliter leur surveillance, leur maintenance et leur ravitaillement.
Nous ne nous étendrons pas sur le déroulement des opérations terrestres, qui ont fait l’objet de plusieurs livres dans trois langues. Comme il était prévisible, les assaillants furent découverts bien avant 23h00, mais les Japonais ne purent en tirer parti. Le groupe d’attaque des oléoducs tomba nez à nez avec plusieurs postes de garde. Si cinq tombèrent presque sans bruit, le sixième eut le temps de tirer une fusée éclairante qui provoqua l’envoi de trois camions chargés de fantassins qui pensaient se lancer à la poursuite de saboteurs et tombèrent dans une embuscade qui les cloua au sol. Pendant ce temps, les deux groupes attaquant les aérodromes ouvraient le feu de leurs mortiers sur les appareils aimablement rangés aile dans aile, sur les dépôts de carburant et de munitions et sur les hangars.
La lutte la plus acharnée se déroula autour du terminal pétrolier. Les Japonais étaient bien retranchés mais craignaient plus un raid venant de la mer et tournaient littéralement le dos à la jungle. Le début du bombardement naval ne fit que les en détourner encore – dans la nuit, six canons de 6 pouces et deux de 203 mm passèrent aisément pour l’artillerie d’au moins deux croiseurs lourds ! Sortant à ce moment de la jungle, les commandos ne cherchèrent pas à prendre les casemates mais à tenir en respect la garnison et les quelques batteries côtières avec leurs mortiers et leurs mitrailleuses pendant que le gros de leurs forces attaquait les installations du terminal. Les garnisons manquaient d’armement lourd et d’entraînement pour repousser les commandos, mais leur courage fut responsable de la plus grande partie des pertes.
………
Terminal coulé !
Le bilan de la nuit fut largement positif. Les deux aérodromes furent à peu près neutralisés, éliminant ainsi la menace aérienne immédiate sur les sous-marins, qui purent se replier vers le détroit de la Sonde. C’est au passage de celui-ci que les Alliés subirent leur perte principale – le Nautilus heurta une mine et dut être sabordé. Cependant, après avoir recueilli son équipage, les autres sous-marins réussirent, comme prévu, à récupérer les commandos sur la côte sud-ouest de Sumatra, après une homérique traversée de l’île. Ces derniers n’avaient eu qu’une cinquantaine de tués.
Le terminal pétrolier fut mis hors service pour plus d’un an. A la fin de la guerre, la production de brut n’avait toujours pas retrouvé son niveau de novembre 1942. La raffinerie fut arrêtée pendant plus de deux mois et la production ne redémarra que partiellement et lentement. Dans les escarmouches navales qui suivirent en Mer de Chine Méridionale, alors que les Japonais dispersaient leurs escorteurs à la recherche de deux croiseurs fantômes, les sous-marins alliés et les mines du Diamant coulèrent cinq cargos (dont un adjugé au Casabianca), deux pétroliers et un escorteur, forçant l’IJN à puiser dans ses réserves pour renforcer les escortes ASM dans ce secteur.
Cependant, après la perte du Nautilus et le retour du Surcouf au port pour de nouveaux réaménagements jusqu’en juillet 1943, ce type d’opération amphibie fut délaissé.
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 09:04    Sujet du message: Répondre en citant

Excellent ! Voici une affaire que Cracou voulait mener à son terme depuis un moment. A-t-on un équivalent OTL ?

Questions :
- d'où partent les s-m alliés ?
- quand est tombée Sabang (base alliée à l'extrémité nord de Sumatra) ?

Sinon quelques petits soucis concernant les s-m alliés :

1) la perte du USS Nautilus à cause d'une mine laisse vraiment peu d'espoir de recueillir des survivants, si ?

2) le sous-marin hollandais K-14 a été coulé par un homologue japonais en février 42 (ce qui n'était pas le cas en OTL).

J'en profite donc pour faire un point concernant la situation des s-m hollandais pour trouver un remplaçant.

La totalité des forces hollandaises a été concentrée à Brisbane en FTL, ce qui impliqué un détachement temporaire sur la côte ouest australienne pour cette action.

a) unités survivantes en Asie :

- les K-10, K-11, K-12 et K-15 sont mis à la disposition de la marine australienne pour l'entraînement de sa nouvelle force sous-marine et des marines alliées en général pour l'entraînement ASM.
Les K-10 et K-11 sont trop vieux, le K-15 est en maintenance à Philadelphie de novembre 42 à mai 43. Reste donc le K-12, plus tout jeune non plus et qui pendant cette période OTL a déposé des commandos sur la côte sud de Java. Je pense qu'il manque sans doute d'autonomie pour le raid sur Palembang (tout dépend d'où il part et s'il peut être ravitaillé, sachant que les Iles Cocos et l'Ile Christmas sont aux mains des Japonais).

- O-19 : en maintenance en Afrique du Sud de septembre 42 à janvier 43

b) unités transférées d'Europe :

- O-21 : en maintenance en Afrique du sud d'octobre 42 à janvier 43 avant son transfert en Australie
- O-23 : dispo à partir de juillet 42 après probablement un passage à Bombay pour des patrouilles dans le détroit de Malacca
- Dolfijn (unité de classe U transférée de la RN avant ou juste après sa mise en service), départ de Gibraltar pour l'Asie à la mi janvier 43

c) unités restant en Europe : O-9, O-10, O-14, O-15, Zeehond (ex HMS Sturgeon, à partir d'octobre 43)

Si on ne décale pas le raid, le plus logique est de remplacer le K-14 par le O-23.
Si on décale ce raid au début de 1943, on a plusieurs unités en plus.

http://www.dutchsubmarines.com/
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marklbailey



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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 09:40    Sujet du message: Répondre en citant

A nice story.

Sumatra was garrisoned by the 25th Army based at Fort du Kock and commanded by Lieutenant-General SAITO Masatoshi. it included the 2nd Guards Division (LTGEN MOTO Akira HQ at Medan), 15th and 16th Independent garrison Units (in 1943 re-organised as 25th and 26th Independent Mixed Brigades). See Gordon L Rottman, World War II pacific Island Guide: A Geo-Military Study, Greenwood, Westport, 2002

The Palembang garrison was built around the 15th as far as I can make out. It also had an IJA and an IJN port unit, and an IJA unit to operate the refinery. Pladjoe produced almost half of the entire NEI oil production (30,000,000 barrels annually) and it was THE single most important place in the NEI as far as the Japanese were concerned.

These independent garrison units were basically 3,500 fairly light infantry.

So there are probably 8,000-10,000 IJA troops in the city and surrounds. Palembang also had an aerial garrison to protect it from Allied air raids, and the Bangka Strait was one of the more heavily patrolled regions of the NEI. There was a maritime garrison too (auxiliary gunboats and minesweepers).

The Musa was then and still is a shallow, muddy river. Large tankers cannot enter it and back then the trade ws carried in small coastal tankers - that's why the refinery was there, so they did not export crude in big tankers but product in small ones.

All in all, this is the toughest nut to crack in the NEI.

The troops cannot be landed any closer than 90km from Palembang (it is 80km upriver, actually ~120km following the river's twists and turns) and that will require much exposure of the submarines. The Bangka Strait is shallow close to the coasts and very difficult to operate in for submarines due to immense volumes of muddy fresh water flowing in from the rivers.

Palembang refinery (Pladjoe) cannot be bombarded by a ship, that is not physically possible unless it is in the river. They require a range of about 90km (90,000 metres) to do so. This is not possible for a WWII deck gun, even a 6" or 8" gun.

To land 250 men '40km' from Palembang the submarines have to be about 70-80 km (by the river) inside the Musa River. They draw too much water to enter it. The 250 men then have to attack a garrison of 8,000-10,000, of whom about half will be in Palembang itself. After the action, they then have to withdraw back to the coast (perhaps 170-200km through swamps) with several thousand IJA troops after them, and a lot of IJAAF aircraft also hunting them.

The submarines will then have to exit via the southern approaches to the Bangka Strait unless they want to get closer to Singapore. The water depths there are not great, the submarines will be in dangerous water, and the IJN had a maritime garrison close by. Their survival is doubtful.

None of this is even remotely possible.

May I suggest that the attack is re-directed against the refinery at Tarakan?

While a much smaller refinery, it has deep water close by.

Tarakan (117.587E 3.312N) was an oil port on an island in the Sesayap River delta of east Borneo (5.1 million barrels per year.) Facilities were limited except for the refinery. There was a small, miserable airstrip that nevertheless figured prominently in the Japanese offensive against Borneo and the Netherlands East Indies. The island fell to the Japanese on 12 January 1942 and the Japanese immediately moved up elements of the Tainan Air Group to cover further moves south.

The refinery was captured almost intact in both OTL and 'old FFO'.

Tarakan oil was light sour crude: It contained enough volatile fractions that it could be used as fuel for ships without any refining, but it also was high-sulphur.

Tarakan has water deep enough that the submarines can approach submerged to within 15 miles. The refinery is literally 500m from the shore and it vulnerable to direct gunfire. There is a nice deep water wharf for ocean-going tankers.

There are offshore minefields and there are 120mm coast defence guns. But air patrols are much less than at Palembang.

I have no data on the garrison but do not think it is more than 500-1000 men.


Please look at both places on Google Earth. The refineries have not moved since the 1920s.

Regards: Mark


Dernière édition par marklbailey le Mer Fév 17, 2010 10:45; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

Très bon Very Happy

Juste un petit détail :

Citation:
Le malheureux commandant du SS Wahoo est resté célèbre pour avoir vu quatre de ses torpilles atteindre sans exploser les flancs d’un pétrolier poussif. Bien qu’écumant de rage, il garda juste assez de sang froid pour conserver sa dernière torpille en vue d’examen.


Il me semble que, bien que ce type d'incident soit arrivé au Wahoo, le cas déclencheur de la remise en cause (OTL) est celui du Tinosa contre le Tonan Maru No3 le 24 juillet 1943. 15 Torpilles tirées (la majorité contre un objectif stationaire), 13 coups au but, 11 dysfonctionnements !!
Voir le TROM

J'imagine que toue le monde est au courant, mais les journaux de guerre des sous-marins US sont disponibles en ligne :
http://hnsa.org/doc/subreports.htm
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 11:31    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pour ma part un petit doute sur l'utilité du sous-marin mouilleur de mines MN Diamant dans l'opération (sauf pour mouiller des mines, cela va de soi).
Mais, côté commandos, c'est une toute petite unité, dont l'autonomie et l'habitabilité ne sont pas les points forts. Ne vaudrait-il pas mieux employer un 1500 tonnes ?
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 11:53    Sujet du message: Répondre en citant

Traduction pour ceux qui ne lisent pas l'anglais : Mark dit en gros que rien de tout ça n'est possible à Palembang, mais c'est faisable à Tarakan.
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patzekiller



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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

bon, visiblement je me suis planté car il me manquait différentes informations, difficiles à obtenir, lorsque l'on ne dispose pas pas du temps ou des indications nécessaire. de plus une telle operation n'a à ma connaissance d'equivalent OTL. j'ai de plus mal estimé les distances et certaines portées d'artillerie navales

je souscris à tarakan qui à l'air mieux situé en ce qui concerne le tir d'artillerie, ce qui n'exclut pas des commando debarqués puis rembarqués pour neutraliser le terminal petrolier et l'éventuel aérodrome de couverture IJN/A

le premier objectif stratégique est globalement préservé puisque neutraliser cette source de pétrole revient à renforcer l'importance de la route interieure palembang-kuching-japon

ce qui était précisé dans la 1ere mouture du texte/operation c'est que seulement une partie des commandos devait rembarquer : les hollandais/indigenes et les OSS devaient rester sur place pour renforcer/ les maquis locaux. le diamant était sensé fermer la marche et poser un champs de mine dans le fleuve meme afin de decourager tout appareillage depuis palembang à la poursuite des SM.

dans cet esprit et en relation avec l'objectif strategique n°2 qui est de detourner une partie de l'IJN vers ce secteur, il faut malgré tout doubler ce raid (sur tarakan) par une campgne sous marine devant kuching.

je pense malgrés tout également que palembang doit etre neutralisé pour forcer le japonais à mettre ses oeufs dans le meme panier. on pourrait peut etre profiter des B17 FTL (why not B24?) avec reservoirs supplementaires (cf chine) pour lancer un raid anterieur par rapport à OTL (il a eu lieu en 44 il me semble) mais avec une condition préalable : renforcement des maquis dans un premier temps pour neutraliser les aerodromes le jour du raid.

en bref voici qq modification enviseageables

l'operation reste globalement la meme mais sur tarakan : si la garnison de tarakan est vraiment aussi faible, face à 250 seals/commandos marine, elle devrait subir de lourdes pertes

campagne sous marine de grand style autour de kuching et de palembang un barrage et un SM mouilleur de mines devant chaque port

débarquement de renforts hollandais/indigenes/OSS et d'armes par le casab dont historiquement c'était la mission type et action de ces maquis contre les aerodromes J-1 avant le raid de B17 modifiés vers mi 43(?)

à l'époque ou l'idée a été proposée il y a plus de 2 ans, mark ne fréquentait pas encore le forum français, je pense que ses commentaires auraient été les bienvenus à cette époque, ils auraient empéché de se fourvoyer mais l'idée globale reste : deplacer le centre de gravité des opérations
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

Revenant faire un petit tour sur le forum aprés une période de coupable silence Confused, je me dois d'abonder dans le sens de l'objectif n°2.
Pour le coup, Mark a raison, la géographie de Palembang n'est vraiment pas adaptée aux SM qui par définition n'ont rien à faire dans les "brown waters".
Cela ne gatte bien sur en rien l'intérêt pour un raid de "cocoyes" (en pneumatiques ou en kayaks de préférence) contre des installations cotiéres.
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MessagePosté le: Mer Fév 17, 2010 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
bon, visiblement je me suis planté car il me manquait différentes informations


Don't worry... tu n'es pas le premier... Wink

C'est l'avantage du forum : on partage des informations avec des interlocuteurs qui en apportent de nouvelles, des angles de vue différents... et on s'enrichit de ces échanges !

Bravo pour ta première proposition, très intéressante, et je suis sur que la version finale sera encore meilleure.
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Laurent
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marklbailey



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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 05:45    Sujet du message: Répondre en citant

I have said many times that I fully support your project and will assist where I can (and have time).

As I have discussed with Captaine Caverne, Loic and Frank, I will offer constructive criticism, with reasons for the criticism, and with an alternative that preserves as much of the work as possible.

I hope that the FTL team offers equal support for APOD. The central point of APOD is that we try to play each power fairly and equally well, on the basis of logical responses to the environment each power finds itself in, modified by the internal situation of each power. So we have to account for US internal politics and the fundamental incompetence of the Roosevelt administration on some things; for senior political irrationality in germany, for Churchill's completely obsolete view of the British Empire; for Stalins fundamental insanity inside an economic system that simply does not work, and so forth.

We do not accept 'special pleading' for any one country.

Any 'artificial events' are deliberately agreed on and injected, with public explanations for them.

For example, we will not have the Pearl Harbour attack. We wish to explore what might have happened under USN War Planning.

We do not have much interest in the Russo-German war. So we will delay it to 1942 per 'old FFO', and may run it very close to OTL, just transposing the years and accounting for much lower levels of Lend-Lease. Don't expect Soviet armies in Berlin in APOD. Expect a US Army instead.

TARAKAN
If you wish to force the Japanese to use only one route for their oil trade, 'taking out' Tarakan and Banjarmasin will help do this. They will be forced to concentrate on Palembang, Kuching, and Brunei.

Please understand that this applies only to refined products (petrols, diesel oils, furnace bunker fuel, lubricants).

It is not possible to destroy the crude oil trade by commando attack. In this era, wells were small and widely separated. Gas was separated at or near the wellhead. Even if the first stage facility is destroyed, the network of pipelines cannot be destroyed. It is too dispersed and some can be cannibalised to repair the few hundred yards of piple commandoes might be able to destroy. At the most primitive, even with the storage tanks destroyed, crude can be piped directly from the wellheads into a tanker as these were all positive pressure fields. It will just take a couple of days to fill the tanker with the crude.

You should delineate between the refined and semi-refined product, and crude oil trades in your 'new FFO'.

Obviously, the Japanese will respond to attacks of this nature (troops closely protecting refineries, minefields to catch the submarines, anti-submarine patrols and specialised surface units, coast guns). Will you be covering the Japanese responses?






If you download 'Google Toolbar' and activate the translation function, APOD will become a French language site for all of you. I invite all of you to comment there and offer constructive criticism.

TRANSLATION VIA GOOGLE TOOLBAR

Je l'ai dit plusieurs fois que je soutiens pleinement votre projet et vous aider là où je peux (et avoir du temps).

Comme je l'ai discuté avec Capitaine Caverne, Loïc et Frank, je vais faire une critique constructive, avec des motifs de la critique, et avec une solution qui préserve le plus de travail que possible.

J'espère que l'équipe de FTL offre un soutien égal à APOD. Le point central de APOD est que nous essayons de jouer chaque pouvoir de façon juste et aussi bien, sur la base des réponses logiques à l'environnement chaque puissance se trouve dans, modifiée par la situation interne de chaque puissance. Nous devons donc tenir compte de la politique intérieure des États-Unis et l'incompétence fondamentale de l'administration Roosevelt sur certaines choses, car l'irrationalité politique senior en Allemagne, pour une vue complètement obsolète de Churchill de l'Empire britannique, car la folie Stalins fondamentaux à l'intérieur d'un système économique qui n'existe tout simplement pas travail, et ainsi de suite.

Nous n'acceptons pas «un plaidoyer pro domo» pour un seul pays.

Toute «manifestations artificielle» sont délibérément adopté et injecté, avec explications publiques pour eux.

Par exemple, nous n'aurons pas l'attaque de Pearl Harbour. Nous tenons à explorer ce qui aurait pu se passer sous USN War Planning.

Nous n'avons pas beaucoup d'intérêt dans la guerre russo-allemand. Donc nous le délai à 1942 pour «vieux FFO, mai et exécutez-le très proche de OTL, transposant uniquement pendant les années et la comptabilisation des niveaux beaucoup plus bas de Lend-Lease. Ne vous attendez pas armées soviétiques à Berlin en APOD. S'attendre à une armée américaine à la place.

Tarakan
Si vous voulez forcer les Japonais à utiliser qu'une seule voie pour leur commerce de pétrole, la «prise out 'Tarakan et Banjarmasin aidera le faire. Ils seront forcés de se concentrer sur Palembang, Kuching, et le Brunei.

S'il vous plaît comprendre que cela s'applique uniquement aux produits raffinés (essences, huiles diesel, le mazout chaudière, lubrifiants).

Il n'est pas possible de détruire le commerce de pétrole brut par une attaque commando. À cette époque, les puits étaient petits et très éloignés. Le gaz a été séparé à ou près de la tête de puits. Même si l'installation de la première étape est détruite, le réseau de gazoducs ne peuvent pas être détruits. Il est encore trop dispersés et certains peuvent être cannibalisé pour réparer les quelques centaines de mètres de commandos piple pourrait être en mesure de détruire. Tout au plus primitives, même avec les réservoirs de stockage détruit, brut peut être acheminée directement à partir des têtes de puits dans un camion-citerne étaient tous comme ces champs de pression positive. Ca prendra seulement un couple des jours pour remplir la citerne en fonction du brut.

Vous devez définir entre le semi-raffinés et de produits raffinés, et les métiers du pétrole brut dans votre «nouveau FFO.

De toute évidence, les Japonais vont répondre aux attaques de cette nature (les troupes protégeant près des raffineries, des champs de mines pour attraper les sous-marins, les patrouilles anti-sous-marins et navires de surface spécialisés, des fusils de côte). Serez-vous couvrant les réponses japonais?





Si vous téléchargez "Google Toolbar" et activez la fonction de traduction, APOD va devenir un site de langue française pour vous tous. Je vous invite tous à commenter là-bas et d'offrir des critiques constructives.



Cheers: Mark
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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 08:31    Sujet du message: Répondre en citant

effectivement (la nuit porte conseil), tu reponds à une des questions que je comptais poser ce matin :

y a t'il une autre rafinerie sur la zone macassar-celebes? il s'agit donc de Banjarmasin

l'operation se declinerait donc de la maniere suivante :

l'attaque aurait lieu simultanément sur ces deux site.tarakan pour les raiders et banjar pour les cocoyes-sas

le but n'est pas de detruire les puits et tout le reseau de pipe line mais les raffineries en particulier les vapocraqueurs et le terminal petrolier. il va de soit que ces neutralisations sont temporaires.

pour detruitre un vapocraqueur, rien de plus simple il suffit de fermer quelques vannes bien placée et la pression grimpe à des niveaux jupiteriens. sur un incident de ce genre la raffinerie total à marseille a été mise hors service pendant presqu'un an avec une explosion qui s'est entendu à 50km et a brisé toute les vitres dans un rayon de 15 km. d'ou l'importance d'avoir des officiers hollandais ex employés de la shell dans les équipes

pour le terminal petrolier, l'emploi de mines/explosifs à flotteurs me semble indiqué, le bombardement d'artillerie s'occuppant des quais

compte tenu de la topologie des lieu deux SM par site et 150 hommes sont ils envisageables?

on peut laisser la route interieure tranquille mais dans ces conditions (c'est surtout là que je revois ma copie) la campagne sous marine doit etre faite en mer des celebes.

tant qu'à avoir fait deminer un chenal pour un passage de nuit autant passer au plus court par bali.

il faudra d'ailleurs doubler ce deminage par un sweep anti navires et anti aerien dans ce secteur dans les jours précédent et dans les jours de sortie des sm par cette passe

les objectifs restent les memes : diversion d'escadre IJN vers ce secteur pour deplacer le centre de gravité des operations

forcer les japonais à centraliser leur route petroliere sur le secteur palembang-kuching (avec pour consequence possible le transfert par petroliers du brut de T-B vers P-K pour raffinage)

en phase 2 : on peut envisager le renfort des maquis pres de palembang, en premisses à des actions ulterieures un raid aerien par exemple.
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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 10:23    Sujet du message: Répondre en citant

voici ce que je propose à partir du texte de l'ami casus.

Décembre 1942
Pacifique Sud

Les échecs répétés des sous-mariniers américains, dus notamment à la mauvaise qualité de leurs torpilles, ont conduit leur état-major à voir d’un bon œil l’organisation d’opérations spéciales très inhabituelles. Après avoir attaqué Makin, en août, les sous-marins alliés mènent ainsi en décembre un raid massif en Indonésie, au cœur des positions conquises par l’Empire japonais…
Extraits de La guerre sous-marine dans le Pacifique, par Patrick Decourt (France-Empire éd., Paris, 1998).
Les états d’âme des sous-mariniers US
En septembre 1942, le COMSUBPAC de l’US Navy avait quelque raison de jalouser les succès des submersibles français, anglais et même hollandais. Alors que, par exemple, le Français Sidi Ferruch s’était vu surnommé « le tueur de porte avions », les sous-marins américains allaient parfois jusqu’à tirer tout leur stock de torpilles Mk 14 sur un cargo à l’arrêt sans qu’aucune n’explose ! C’est pourquoi les commandants des sous marins firent parvenir à Nimitz un mémo où ils réclamaient presque littéralement la tête des ingénieurs du BuOrd (Bureau of Ordnance : département des munitions).
Rappelons que la Mk.14 était une arme récente, elle avait des défauts de jeunesse, mais les ingénieurs américains avaient réussi l’exploit peu courant de réunir dans une seule torpille tous les défauts potentiels, en partie pour avoir voulu trop bien faire.
Toucher une cible avec une torpille suppose de ne pas lancer celle-ci trop profondément, mais il existe des avantages indéniables à faire passer la torpille le plus profond possible : elle souffre moins de l’effet perturbateur des vagues, la traînée de bulles apparaît plus loin derrière sa véritable position et surtout elle peut passer sous les protections anti-torpille (bulbes, compartimentages…) des plus lourds navires. Mais le plus efficace des coups est de réussir à faire exploser la torpille, non sur le flanc du navire, mais juste sous la coque, ce qui envoie toute l’énergie dégagé droit dans la quille et brise littéralement la colonne vertébrale de n’importe quel bâtiment. Pour cela, les Américains avaient conçu un dispositif techniquement très en avance : un détonateur magnétique. Un tel détonateur réagit à la présence d’une masse importante de métaux ferreux, ou plus exactement à la perturbation que provoque cette masse (un navire par exemple !) sur le champ magnétique local. Cette perturbation comprend une composante verticale et une composante horizontale en fonction de la position par rapport au nord magnétique. Malheureusement, le détonateur Mk.6 avait été conçu pour réagir aux perturbations horizontales du champ magnétique, qui sont plus facilement détectables au pôle magnétique, alors que la guerre du Pacifique se déroulait principalement bien loin de là, sous l’équateur. Remarquons à la décharge des ingénieurs américains que Britanniques et Allemands se heurtèrent à des difficultés du même ordre. Reste que le Mk.6 des torpilles opérationnelles souffrait à la fois d’un mauvais réglage de la sensibilité par rapport aux prototypes et aux torpilles d’essai à la suite de tests approximatifs, d’instruments de mesure de la profondeur mal adaptés, d’un contrôle de qualité défaillant et d’une compréhension fragmentaire des phénomènes hydrostatiques. Ces faiblesses furent détectée dès les tests de la Frenchman’s Bay, en mai 1942, mais ne furent pas corrigées avant l’intervention personnelle de l’amiral King, à l’automne.
En attendant, les commandants de sous-marins se mirent à désactiver leurs merveilleux détonateurs magnétiques et réglèrent la profondeur le lancement à l’ancienne, pour que leurs torpilles frappent le flanc de leurs cibles et explosent grâce à leur détonateur mécanique. Mais malgré un détonateur magnétique désactivé et une profondeur correcte, les torpilles s’entêtèrent à ne pas fonctionner ou plutôt à toucher leur cible sans exploser. Le malheureux commandant du SS Wahoo est resté célèbre pour avoir vu quatre de ses torpilles atteindre sans exploser les flancs d’un pétrolier poussif. Bien qu’écumant de rage, il garda juste assez de sang froid pour conserver sa dernière torpille en vue d’examen.
La source du problème fut cette fois rapide à détecter : le détonateur de la rapide Mk.14 était une copie parfaite de celui de l’ancienne et lente Mk.4. L’écart de vitesse entre 33,5 et 46,3 nœuds doublait presque la puissance du choc, ce qui écrasait littéralement les guides métalliques du percuteur à l’impact et l’empêchait de remplir sa tache. Paradoxalement, la torpille fonctionnait mieux lorsque le sous-marin tirait dans de mauvaises conditions, car la torpille subissait un choc moins violent lorsque l’angle de tir, donc l’angle d’impact, s’éloignait de 90°.
Aiguillonnés par les succès de leurs alliés, les sous-mariniers américains allaient finir par retrouver des “instruments de travail” corrects à partir de décembre 1942, mais à l’automne de cette année-là, ils allèrent chercher un soutien moral du côté de ce que nous nommons aujourd’hui les opérations spéciales. La réussite parfaite (sur le plan tactique du moins) de l’opération de Makin, en août, leur avait donné des idées, de même que les coups d’audace des Japonais contre Panama et les ports de la côte nord-est des Etats-Unis.
………
Sous-marins et commandos
Le raid avait été initialement conçu pour soulager à la fois Singapour, en visant les voies de communication japonaises en mer des Célèbes, et (par diversion) les îles Salomon, mais la résistance alliée à l’extrémité de la péninsule malaise s’effondra fin septembre. L’état-major néerlandais, lui, proposa alors l’idée d’un raid sur le terminal pétrolier de Palembang, au sud-est de Sumatra. En dépit d’une situation géographique plus complexe, ce port, à l’intérieur d’un delta, fut préféré à Kuching, au nord-ouest de Bornéo, pour plusieurs raisons. La proximité du détroit de la Sonde permettait d’envisager un repli plus commode des unités engagées. De plus, la neutralisation espérée du terminal pétrolier de Palembang devait forcer les Japonais à accentuer l’utilisation de Kuching, à partir duquel les convois étaient plus vulnérables aux attaques des sous-marins alliés. De par sa situation, une opération contre Palembang pouvait laisser craindre aux Japonais une attaque de plus grande envergure partant des bases britanniques de l’autre côté de l’Océan Indien. Enfin, si l’idée de soulager Singapour avait disparu avec la chute de la forteresse, une attaque contre Sumatra permettait de soulager et de ravitailler plus facilement les maquis de Java.
Cette idée fut finalement rejetée car trop complexe à mettre en œuvre à court terme. De la confrontation des idée entre l’état major ABDAF et la sous marinade US vint l’idée de reprendre la campagne en mer des Célèbes et de la doubler par un raid simultané sur les raffineries de Tarakan et de Bandjarmasin
La plus grosse opération spéciale alliée de ce type, finalement baptisée opération Banana , eut effectivement de nombreuses répercussions qui influèrent notablement sur le cours de la guerre du Pacifique.
Pour les planificateurs alliés, il n’y avait pas pléthore d’effectifs et il fallut monter de toutes pièces des sections de commandos multinationales ayant chacune leur spécificité et leur mission. Ainsi, si les raiders américains de l’opération de Makin étaient tout désignés, les Anglais tinrent à fournir un contingent en arguant de leur expérience de ce type d’opération en Europe. Les Français, ne voulant pas être en reste, formèrent un commando marine, ce qui entraîna par la suite la naissance de deux traditions dans l’histoire des “cocoyes”. Toutes les unités furent évidemment accompagnées par des Hollandais connaissant le terrain, officiers de l’Armée des Indes Néerlandaises (dont certains étaient dans le civil des ingénieurs de la Royal Dutch Shell) et sous-officiers indigènes ; ces hommes devaient rester sur place une fois les troupes repliées afin de mener des missions de renseignement et animer les réseaux de résistance locaux.
Sur le plan naval, le cœur du dispositif était américano-français, avec les Narwhal et Nautilus pour Tarakan, les Surcouf, Argonaut pour l’autre site. Le diamant et le O23 hollandais s’ajoutèrent à cette dernière équipe car il était trop tentant de miner l’embouchure du fleuve passant à Banjamarsin, il fallait de plus de petites unités capables de couvrir plus avant dans l’estuaire la retraite des hommes.
A ces unités s’ajoutèrent des submersibles britanniques et américains, ainsi que le Casabianca, qui devait faire partie du barrage le plus au nord, avant de monter vers l’Indochine débarquer des agents et des armes pour les maquis indochinois. Il est à noter que c’est le chef mécanicien du “Casab” qui mit au point pour les moteurs hors-bord des embarcations chargées du débarquement un échappement que l’on n’entendait pas à 50 mètres.
Sur place, le manque de motivation des forces locales pour défendre la puissance colonisatrice lors du débarquement japonais avait laissé craindre le pire. Certains rapports datant de l’installation des Japonais avaient même laissé entendre que les autochtones avaient dénoncé voire massacré eux-mêmes quelques Européens réfugiés dans la jungle. Heureusement pour les Alliés, les Japonais s’étaient rapidement aliéné la population. Violences diverses, travail forcé, réquisitions et parfois viols étaient le quotidien des habitants. Les premières victimes furent les commerçants d’origine chinoise, qui créèrent rapidement un véritable réseau de guetteurs qui les prévenaient du moindre déplacement des garnisons japonaises.
En revanche, le Bunkentai du Kempetai, section locale du contre-espionnage japonais, se montrait très actif, récompensant par exemple le moindre renseignement portant sur les quelques Hollandais qui avaient réussi à prendre le large lors de l’invasion.
………
Banana contre Tarakan…
Mi-novembre, une mission mi-OSS mi-hollandaise fut déposée prés de Balisur place par le sous-marin Bass avec une radio à longue portée. Leur principal succès fut de déterminer avec exactitude l’emplacement du champ de mine protégeant les passes grâce à l’aide de quelques pêcheurs qui avaient observé la pose des mines et le marquage du chenal et dont quelques collègues avaient payé au prix fort leurs erreurs à ce sujet. Ils soulignèrent aussi la routine d’entretien de ce champ de mines et le départ de presque tous les patrouilleurs.
L’opération commença par une recrudescence des actions aérienne anti navires vers Bali. Le but était de neutraliser pendant quelques jours le potentiel ASM japonais dans ce secteur pour permettre le passage de nuit des différents submersibles.
Le 20 décembre, jour J, les Narwhal et Nautilus débarquèrent leurs raiders sur un schéma assez proche de l’opération de Makin, au détail prés que le sabotage et l’infiltration était le maître mot. Une équipe transportant des “mines flottantes” fabriquées à partir de plastic, d’un détonateur à retardement et d’un flotteur, devait mettre hors d’état d’un coup à l’heure H le réseau de pipe-lines et de chargement du terminal. L’autre équipe devaient attaquer la raffinerie en faisant exploser le vapocraqueur. La troisième équipe – une cinquantaine d’hommes en tout – avaient pour tâche de s’en prendre à l’aérodrome local ou plutôt aux appareils de patrouille maritime, car il était certain qu’une fois donné le coup de pied dans la ruche, les frelons marqués de l’Ino Maru s’élanceraient, furieux : ces appareils représentaient la principale menace pour les submersibles.
L’artillerie navale devait entrer en action une demi heure après les premières explosions – afin de laisser le temps aux équipes de se retirer vers leurs sites de recueil.

…et Bandjarmasin.
L’opération au sud était plus complexe à mettre en œuvre. Le terminal et les installations de raffinage étant une vingtaine de kilomètres à l’interieur des terres il fallait que les sous marins lourd s’introduisent dans l’estuaire pour bombarder efficacement et recueillir les équipes. Le schéma d’infiltration fut différent : une équipe équipée de mortiers devait s’en prendre à l’aérodrome après avoir coupé les lignes téléphoniques. Débarqués plus au sud la veille ces hommes avaient transporté à pied sur 25 kilomètres trois mortiers de 81 et leurs dotation d’obus
L’autre commando avait remonté le fleuve sur l’autre rive et transportait un lot de canot pneumatiques pour traverser le moment venu et se replier par le suite. Ici aussi, les objectifs et les moyens furent les mêmes que ceux employés à Tarakan, le bombardement d’artillerie terminant le travail.
Malgré toute sa préparation, cette opération ne fut finalement un vrai succès que parce que les Japonais n’avaient jamais envisagé une action de ce type aussi loin au cœur de leur domaine. Les faibles garnisons n’avaient pour tâche que d’aider à l’exploitation des puits et à l’entretien des deux aérodromes en activité et surtout de maintenir la pression sur la population pour empêcher les activités de guérilla et les sabotages – certes pas de s’opposer à une attaque menée par des soldats d’élite dotés de mortiers et de mitrailleuses. Ses forces étaient dispersées en faibles postes de garde souvent privés de radios ou même de téléphone et répartis le long des oléoducs et des têtes de puits... Quant aux aérodromes, sur lesquels le black-out était tout relatif, encore les appareils étaient groupés près des quelques hangars pour faciliter leur surveillance, leur maintenance et leur ravitaillement.

...
Nous ne nous étendrons pas sur le déroulement des opérations terrestres, qui ont fait l’objet de plusieurs livres dans trois langues. Comme il était prévisible, à Tarakan, les assaillants furent découverts avant, mais les Japonais ne purent en tirer parti. Le groupe d’attaque des oléoducs du terminal tomba nez à nez avec plusieurs postes de garde. Si cinq tombèrent presque sans bruit, le sixième eut le temps de tirer une fusée éclairante qui provoqua l’envoi de trois camions chargés de fantassins qui pensaient se lancer à la poursuite de saboteurs et tombèrent dans une embuscade qui les cloua au sol. Pendant ce temps, la section attaquant l’aérodrome ouvrait le feu de ses mortiers sur les appareils aimablement rangés aile dans aile, sur les dépôts de carburant et de munitions et sur les hangars. Paradoxalement ce fut l’équipe infiltrée le plus en profondeur, celle de la raffinerie qui réussit le mieux sa mission puisqu’elle ne fut détectée qu’au moment de son rembarquement (le vapocraqueur avait alors sauté depuis belle lurette) et subit ses seules pertes : 3 morts et quelques bléssés.
Au sud, la lutte la plus acharnée se déroula autour du terminal pétrolier. Les Japonais étaient bien retranchés mais manquaient de moyens pour patrouiller efficacement l’autre rive du fleuve et empêcher une infiltration de ce coté. Le début du bombardement naval ne fit que les en détourner encore – dans la nuit, deux canons de 6 pouces et deux de 203 mm passèrent aisément pour l’artillerie d’au moins un croiseurs lourds ! après leurs forfaits accomplis, les commandos ne cherchèrent pas à prendre les casemates mais à tenir en respect la garnison et les quelques batteries côtières avec leurs mortiers et leurs pour couvrir leur retraite. Les garnisons manquaient d’armement lourd et d’entraînement pour repousser les commandos, mais leur courage fut responsable de la plus grande partie des pertes. La présence du O23 aussi haut dans l’estuaire fut également une mauvaise surprise pour les poursuivants. Ce dernier put recueillir une partie des dinghies qu’il transféra ensuite sur les deux gros sous marins. La section devant s’en prendre à l’aérodrome réussit sa mission et les hommes la composant devaient rester sur place pour renforcer les maquis locaux.

………
Terminal coulé !
Le bilan de la nuit fut largement positif. Les deux aérodromes furent à peu près neutralisés, éliminant ainsi la menace aérienne immédiate sur les sous-marins, qui purent se replier. C’est lors de la retraite que les Alliés subirent leur perte principale – le Nautilus heurta une mine et dut être sabordé. En tout les commandos n’avaient eu qu’une soixantaine de tués.
Les deux raffineries fut mises hors service pour plus d’un an. A la fin de la guerre, leurs productions n’avait toujours pas retrouvé son niveau de novembre 1942. Les terminaux furent arrêtés pendant plus de deux mois et par la suite, des pétroliers vinrent charger du brut qu’ils amenaient à Kuching ou Palembang pour raffinage : immobilisant ainsi un précieux potentiel. Dans les escarmouches navales qui suivirent en Mer des Célèbes, alors que les Japonais dispersaient leurs escorteurs à la recherche des croiseurs fantômes, les sous-marins alliés et les mines du Diamant coulèrent cinq cargos, dont un adjugé au Casabianca, deux pétroliers (il y en avait un en cours de chargement à Tarakan) et un escorteur, forçant l’IJN à puiser dans ses réserves pour renforcer ses unités ASM dans ce secteur.
Cependant, après la perte du Nautilus et le retour du Surcouf au port pour de nouveaux réaménagements jusqu’en juillet 1943, ce type d’opération amphibie fut délaissé.
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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 10:36    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
voici ce que je propose à partir du texte de l'ami casus.
…et Banjamarsin.


Sans vouloir pinailler plus que de raison, l'orthographe du temps (notamment dans les documents en néerlandais) est Bandjermasin ou Bandjarmasin.
Et les sous-marins néerlandais de type O sont numérotés en chiffres arabes, contrairement aux type K, numérotés en chiffres romains.
Donc : O-23
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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien voila une action digne des Canons de Navaronne... Pardon, Limnos! Dommage qu'elle ne soit un peu plus détaillé pour la partie terrestre, il y aurait eu de quoi décrire des actions d'un lyrisme échevelé (à la Tyler). Pour ce qui est du Nautilus, il est dit qu'il a heurté une mine, pas que celle-ci a explosé! Elle a pu se coincer à un endroit de la coque au point de ne pas pouvoir être retirée de maniére sure et rapide.
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MessagePosté le: Jeu Fév 18, 2010 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
Et bien voila une action digne des Canons de Navaronne... Pardon, Limnos! Dommage qu'elle ne soit un peu plus détaillé pour la partie terrestre, il y aurait eu de quoi décrire des actions d'un lyrisme échevelé (à la Tyler).


Si quelqu'un veut se lancer... Wink

Capitaine caverne a écrit:
Pour ce qui est du Nautilus, il est dit qu'il a heurté une mine, pas que celle-ci a explosé! Elle a pu se coincer à un endroit de la coque au point de ne pas pouvoir être retirée de maniére sure et rapide.


En fait, il a heurté une mine lorsqu'il naviguait en surface. Elle a explosé, mais les dommages subis n'ont pas suffi à le couler. Il a fallu le saborder, mais les hommes ont pu être sauvés.
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