Fantasque Time Line

[Wardog1]

Une citation dans papa shultz qui aurait bien sa place ici.

"Vous plaisantez, klink et son monocle pensent faire la guerre de 14!"
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"You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."

Larry Foulke

[JPBWEB]

Je crois qu’il ne faudrait pas insister trop lourdement sur les ganaches séniles et ventripotents. Ce qui fait la ganache, c’est l’état d’esprit et l’incompétence à gérer la guerre moderne. Rien n’indique que les victimes du saharage soient vraiment plus âgés ou plus obeses que leurs pairs qui restent en grâce et continuent le combat.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[Pendjari]

Tout à fait, j'ai mémoire que le Général de Monsabert n'était pas ce qu'on peut appeler un maigrelet
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"J'ai glissé Chef !"

[Archibald]

démolitiondan: pas de problème pour Fonck, je vais amender le texte. Pas étonnant en effet qu'il été pote avec Pétain, c'est l'As des As et un des rares survivants avec Nungesser, et encore, après 1927, il est seul isolé en tête. Même les grands as allemands et British sont passés à la trappe.

Je serais curieux de lire ton texte en "avant première" car Fonck me fascine depuis que je suis tout gamin (Les petites fiches cartonnées des Editions Atlas sur l'aviation, ça remonte ça... 8) )

Et bon sang, j'avais balancé Keller par la porte, il est revenu par la fenêtre. Il doit être un peu masochiste, on le fait échapper aux ganaches, et il reviens comme un pigeon voyageur ou un boomerang.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[Archibald]

Germaine l'Herbier Montagnon

Quand elle la vit, pour la première fois, à Alger, sur le seuil de son bureau, Adrienne Bolland sut qu'elle tenait une recrue de choc. Depuis plusieurs jours l'intrépide aviatrice française lisait et relisait la fiche de celle qui venait de s'échapper des griffes de l'ignominie du NEF. Les imbéciles, elle ne faisaient rien de mal, cette grande dame. Tant pis pour eux, mais malheureusement, tant pis pour les malheureux aviateurs perdus de ce terrible été 1940, qui devraient attendre la libération pour se voir donner sépulture et reconnaissance.

Bolland en était malade de rage.

Ces loquedus du NEF ne respectaient même pas la Croix Rouge. Mais il est vrai que des rumeurs disaient que les Nazis eux mêmes manipulaient la Croix Rouge pour masquer leurs ignominies aux yeux du monde. Avec l'incroyable Marie Marvingt et sa disciple Maryse Hilz, elles formeraient certainement une équipe de choc.

Et le travail ne manquait pas, entre les aviateurs français, et alliés, et ennemis parqués dans des camps, morts, vivants, prisonniers, blessés, évadés, traître à l'ennemi (cet ancien as Français passé au NEF,dont elle ne pouvait se souvenir du nom...)

Et Fonck, René Fonck ? mais enfin, Pétain était mort en septembre et transféré aux Invalides, et pourtant le grand As ne bougeait pas. Comme De La Rocque, c'était un personnage fascinant, complexe, mais pris de vitesse par les bouleversements survenus en seulement une petite année - septembre 1939 - septembre 1940. Bolland ne doutait pas que Fonck verrait un jour la lumière et s'exilerait loin du NEF.

L'équipe de choc d'Adrienne Bolland, qui deviendrait plus tard les Tillonettes, s'étaient donc vues peu à peu chargée de cet immense travail – cajoler les aviateurs en détresse de tout les horizons. Vaste boulot, et Bolland pensait non sans énervement que l'on avait confié aux femmes d'Afrique du Nord, bien entendu interdites de tout combat, et donc bouches inutiles a nourrir, cette vaste mission «de seconde ligne » pour les occuper et surtout, les tenirs éloignées des combats de premiere ligne. Forcément !
Mais ils ne savaient pas, les mâles dirigeants, à qui ils avait a faire. Bolland n'avait accepté la tâche secondaire que pour noyauter l'objectif réel, a savoir, des femmes pilotes dans l'Armée de l'air. Ce serait surement dans le transport et seulement après guerre, hélas: mais un jour, c'était inévitable, une femme poserait sont séant dans le cockpit d'un avion de chasse, et ce dans un escadron de premire ligne. Marianne Sullivan, Jacqueline Auriol et Elizabeth Boselli étaient déjà sur les rangs. Aussi vrai qu'elle avait franchi les Andes de 5000 mètres avec un Caudron poussif qui plafonnait à 3000, ça arriverait.

En attendant, il fallait tant bien que mal assurer le sacerdoce qu'on avait bien voulu leur donner. Les bonnes volontées ne manquaient pas, heureusement, et l'ignoble veulerie du NEF leur fournissait chaque jour des personnalités d'exception. La Marie Marvingt, rien que celle là, c'était quelque chose. Sa vie se lisait comme un roman.

Mais l'Herbier Montagnon, c'était encore autre chose.

Née le 13 Juin 1895 (- et donc, fête ses 45 ans le jour du sursaut ! Belle coïncidence quand on y pense). Sœur d'Albert Montagnon, pilote bien connu de l'autre guerre, qui lui transmet, forcément, le virus de l'aviation. Intègre comme élève, en 1936, la section de aviation de la Croix Rouge française – l'IPSA, les Infirmières Pilotes Secouristes de l'Air. Directrice bénévole de l'enseignement, relation très forte avec les jeunes. Rédige un premier ouvrage, navigation et météo, pour eux et de fil en aiguille, passe son brevet avion de tourisme le 5 mai 1939.

A la déclaration de guerre, L'IPSA crée entr'aid aviation pour les mobilisés de l'aviation et leurs familles. Tournant décisif: elle prends en charge la section prisonniers. Choisit de rester en France malgré le Grand Déménagement, pour aider les prisonniers dans la continuité de son activité. Service Ambulancier de La Croix Rouge dans la France du NEF. Crée en Octobre 1940 la Mission de recherches des morts et disparus de l'Armée de l'Air.

Pour faciliter les recherches, et en l'absence temporaire d'accréditation officielle tant du NEF que des Allemands, fait imprimer des cartes portant le signe de la Croix Rouge de l'Air. Falsifie un ordre de mission a l'air plus vrai que nature, tampons y compris. Gérôme Murat, Renée Martin, Nicole Vincent-Louis, Hélène Guillaumin et Marguerite Bondon la soutiennent. Malgré des demandes répétées depuis décembre 1940, le secrétariat d'état à l'aviation du NEF fait la sourde oreille pour une accréditation officielle, l'obligeant à continuer ses papiers illicites.

Début 1941, première alerte. Ces activités lui valent d'être considérée comme suspecte et emprisonnée à la prison du Cherche-Midi pendant deux mois, puis relâchée faute de preuves. Mais, considérant comme son devoir de retrouver, aussi, les aviateurs alliés, son activisme en ce domaine va lui être fatal ou presque. En juin 1941, suite à une dénonciation anonyme, le NEF et les Allemands se mettent à sa recherche. Elle (et ses collaboratrices, plus tard, une par une) passent alors dans la clandestinité, puis en Afrique du Nord.

Donc, ce jour d'aout 1941, Germaine L'Herbier Montagnon se tenait là, devant Adrienne Bolland. Aussi belle et fraîche que Jacqueline Auriol - bon sang, comment une femme avec une telle classe avait elle pu se retrouver à faire un travail aussi insensé – déterrer les restes moisis et carbonisés d'aviateurs en bouillie ? La guerre est une abjecte saloperie, vraiment.

Les deux femmes discutèrent longuement. Fidèle à ses convictions, Germaine ne voulait pas faire autre chose que son activité passée: sous l'égide de la Croix Rouge, parcourir champs de bataille et camps de prisonniers pour reconstituer l'histoire de tout ses disparus du ciel. Il y avait tant à faire !

Et c'est ainsi que Bolland lui confia une mission aux facettes multiples. Elle parcourrait les camps de prisonniers allemands éparpillés dans les coins reculés de l'Empire Colonial Français, officiellement pour La Croix Rouge et pour ses disparus du ciel tant de la bataille de France que ceux tombés depuis, à l'exception malheureuse de la métropole ou elle était grillée.

Germaine fit alors remarquer que ses réseaux restaient en place, notamment certaines de ses collaboratrices du temps de la Croix Rouge. Après l'alerte, celles-ci sillonnaient toujours villes et campagnes, à titre privé désormais, cherchant inlassablement les disparus du ciel.

Bolland proposa alors de monter un réseau pour faire remonter leur recherches à Alger, avec comme mission secondaire, du renseignement sur les forces d'occupations en France et le NEF, exfiltration d'aviateurs alliés en détresse y compris.

Chaque fois qu'un avion allié tomberait du ciel en Métropole, l'une de ses femmes serait présente, pour porter hommage aux morts via la paroisse locale – et officieusement, comme premier contact d'aviateurs survivants désormais seuls en territoire ennemi. Plus question de Croix Rouge, trop visible. Plus modestement, un femme anonyme, présente à l'enterrement des aviateurs alliés au cimetière local, en attendant une sépulture après guerre. Qui pourrait donc trouver une telle activité suspecte ? Même les nazis respectaient les aviateurs alliés décédés. Au passage, ladite femme anonyme tendrait l'oreille pour voir si des rumeurs de largages de parachutistes ne couraient pas la région... un bombardier lourd abattu, c'est une dizaine de membres d'équipage dans la nature. Ladite femme anonyme prendrait ensuite contact avec la Résistance locale, dument avertie par Alger, pour exfiltration des vivants, et signalement des morts, passés et présents.

Ainsi fut fait. Au cours des trois années suivantes, Germaine L'Herbier Montagnon parcouru champs de bataille et camps de prisonniers. Comme Molders de son côté, elle fut stupéfaite de rencontrer les gêoliers des malheureux aviateurs allemands.

Ce jour là, en effet, Bolland lui confia, en pouffant de rire, une liste des camps, leur location, et leurs commandants respectifs. Leurs noms lui était pour le moins familiers...

Général Maurice Gamelin, Gouverneur d'Afrique du Nord pour les Allemands Captifs (GANAC).
Tataouine, Tunisie.

Général Victor Bourret, Zinder
Général Freydenberg, Ouarzazate
Général Garchery, Mopti
Général Laure, Gao
Général Flavigny, Nema
Général Blanchard, Adrar
Général Germain, Agadez
Général Keller, Tindouf (ROGNTUDJU !!!)
Général Condé, Reggane
Général Touchon, Tamanrasset
Général Prételat, Aguemar
Général Colson, Kayes

Germaine regarda Adrienne, qui n'en pouvait plus. Pour la première fois depuis de si long mois, la jeune femme parti d'un grand rire.

«Voulez vous savoir le fin mot de cette histoire, Germaine?»
«Oh oui.»

«Eh bien, avez vous entendu les expressions suivantes – Saharage, Waterloo des étoiles, et vieilles ganaches?»

«Je n'ose penser que les noms de certains de nos Généraux que je crois reconnaître, sont visés de loin par ses... invectives ?

«Si. De Gaulle, le grand sémaphore, comme l'apelles mon estimé collègue aviateur Saint Exupéry, qui préfères grandement l'humilité de Mendès France. Donc De Gaulle, une fois la France temporairement sauvé de l'ogre germanique par la méditerranée, songe qu'il va bien falloir faire le bilan de ce qui est, vous en conviendrez avec moi, Germaine, la pire défaite militaire de notre histoire depuis Azincourt. Reynaud, c'est Charles VII, et De Gaulle, lui, tiens le rôle de Jeanne d'Arc, encore que un peu moins illuminé. Reynaud a vraiment de quoi être découragé, tout comme Charles VII, les Armagnacs et les Bourguignons, c'est le NEF, mais les anglois sont devenus les teutons. Mais le résultat est le même: nous voilà misérables et cantonnés, non à Bourges, mais à Alger, et la capitale sous la botte de l'occupant. Bref, c'est Azincourt de nouveau, nous sommes en l'an 1429. Un Azincourt, c'était déjà bien assez mais nous avons des généraux qui ont réussi à nous refaire cet «exploit». Bref, maintenant, ils va falloir que certain responsables de cet infâme bourbier, payent.

Donc voilà De Gaulle, notre Jeanne d'Arc providentielle – vous savez bien, quand la France semble perdue, un miracle sauve la France, Saint-Exupéry avait repris cet adage dans Pilote de Guerre avant même que le grand sémaphore ne pointe le bout de son long tarin.

Donc De Gaulle, qui avait assisté à la faillite morale de l'armée bien avant le présent désastre, est bien résolu a faire le ménage. L'écurie à Ganache ! Saharage, puisque Limoges, c'est pas possible ! Waterloo des étoiles !

Si ça avait tenu à De Gaulle d'ailleurs, on les aurait abandonnés en Métropole, tout ses vieux croulants – c'est d'ailleurs arrivé à ce pauvre Corap, qui se morfonds à Paris, présentement.
Mais voilà, c'était impossible, il a bien fallu les embarquer avec nous, pour une raison simple: c'étaient des vieilles gloires de la première guerre mondiale, il faut bien leur rendre ça. Rien que Franchey d'Esperey... mince alors, même ce débris de Gamelin avait brillé pendant l'autre guerre. Plus dure sera la chute!

Bref voilà de Gaulle qui dresse une liste des 40 généraux les plus haut placés durant la déroute. Seule une petite dizaine, Huntziger et Giraud en tête, seront exonérés. Le reste... une dizaine, zou, à la retraite honorable, sous prétexte d'âge, c'est honorable, mais au revoir, merci, la porte est là. Une autre dizaine, reclassés dans des placards dorés, mais placards avant tout.

Reste alors la dernière dizaine, celle de la honte absolue. Au premier rang: Freydenberg, qui recula tant et si vite son PC, qu'il arriva en Auvergne une bonne semaine avant les allemands, seul à obéir aux ordres – défaitistes – de Weygand. Et Gamelin, bon dieu, celui là ! Et une poignée d'autres galonnés cacochymes.

De Gaulle donc, une fois finie sa tirade sur les ganaches, voit alors attiré son attention sur un autre problème qui l'irrite prodigieusement. Encore des bouches néfastes qu'il faut bien nourrir: ces foutus prisonniers allemands qu'on ne peut, ni rendre à l'ennemi, ni laisser mourir de faim, au nom des conventions internationales, du droit de la guerre, bla-bla.

Bref, de Gaulle affiche alors un sourire de mauvaise augure, et décide, comme disent les anglais, de tuer deux oiseaux avec une seule pierre.

«Eh bien, rassemblons donc tout ces inutiles, les boches et les ganaches ! Ils pourront discuter de l'autre guerre pour tuer le temps, dans un des trous perdus ou je vais les envoyer moisir jusqu'à la fin de la guerre. En effet, je viens d'avoir une idée lumineuse. En temps de guerre, vraiment rien de plus emmerdant que d'être prisonnier, à part être... gardien de prisonniers. J'en sais quelque chose, pour avoir moisi deux ans et demi en Allemagne pendant l'autre guerre. Il fallait voir les rebuts de la société qui nous gardaient ! Et leurs dirigeants... et bien, je tiens ma vengeance, contre tout cela. Faisons garder les boches prisonniers par la ganache ! Je m'en vais de ce pas vous créer un service fantoche qui va occuper tout ce petit monde, je vous le dit.»

Et voilà De Gaulle qui se tourne vers aide de camp et lui demande «allez allez, je veut une carte d'Afrique du Nord détaillée, avec les coins les plus atrocement perdus que l'on puisse imaginer. On les parqueras là, les teutons; et cela fera aussi office de saharage pour les Ganaches, hop, problème résolu!»
et l'aide de camp parti dare-dare De Gaulle ajoute «Mais je les connait bien, les vieilles badernes. Il leur faut du bureaucrate, de la paperasse, du ronflant nom de commandement, et des effectifs pléthoriques ! Et bien, ils en auront. Je vais créer toute une structure pour eux, fantoche bien sur. Mais comment l'appeler ? Service des prisonniers ? Non, trop banal... Voyons... les soldats, ça aime les grands corps... donc, un groupement, comme les groupements cuirassés... et nous sommes en Afrique du Nord... GAN ? Avec des allemands, donc GANA ?

...et là, voilà De Gaulle qui soupire et qui s'écrie comme ça:

«Groupement d'Afrique du Nord Affecté à la Concentration, l'Hébergement et à l'Emprisonnement ! GANACHE !!! «

...et part d'un rire tonitruant, très fier de sa trouvaille. Puis il prend une feuille et un crayon et griffone nerveusement.
«Gouverneur d'Afrique du Nord pour les Allemands Captifs – GANAC, le poste du chef, celui là, je le réserve à Gamelin. Mais ensuite, pour caser la dizaine d'autres, il faut des services annexes. Tiens, GANAC – sous-commandement pour l'Hébergement et l'Entretien, encore une ganache, donc Freydenberg, ça lui apprendra.»

Et de Gaulle sous les yeux des témoins présents, partagés entre rire et effarement, de détailler avec jubilation et gourmandise, l'organigramme de la GANACHE, coins paumés y compris, l'aide de camp ayant déniché une carte d'on ne sait où.

«Je vais tous les mettre à Ouarzazate, sous le même toit, ils pourront toujours causer, d'ailleurs ils adorent ça, causer. Et chacun, en plus de son service specialisé à Ourzazate, sera responsable d'un camp dans un autre coin paumé, trajet en avion compris, d'ailleurs, tiens, ce sera ce pauvre Henri Vuillemin qui conduira le bus de la maison de retraite cacochyme, je vais lui trouver un de ces énormes Farmans quadrimoteurs, il faudra bien cela pour soulever la masse de tout ces vieux messieurs ventripotents et bedonnants, sans compter caser leurs égos démesurés dans un vaste fuselage. Voyons voyons... ces vieux Farmans ont 3000 km de rayon d'action, de quoi relier bien des coins bucolique de l'Afrique. Freydenberg: à Ouarzazate, adjoint de Gamelin.»

« Bref, chère Germaine, la suite, c'est la liste que vous avez sous les yeux.» les deux femmes s'esclaffèrent, un rare moment de joie dans un moment sombre.

"Il n'y a vraiment pas moyen d'employer ses prisonniers allemands ?" demanda Germaine.

"Non. Du moins, aux dernières nouvelles, De Gaulle ne veut rien en faire à part leur faire casser des cailloux comme des bagnards. Quand La Chambre a suggéré timidement de les employer aux travaux agricoles, De Gaulle n'a même pas répondu. Mais la situation pourrait changer très vite. On manque de bras... le problème, c'est ce fantasme de la 5ème colonne, toujours présent. Imaginez, si les prisonniers donnaient aux ouvrier agricoles nord africains des idées de révolte... cet argument est assez contestable, mais il tiens toujours."
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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[Archibald]

L'as de la chasse: Max Knipping mais il me semble qu'il y en a un autre, au NEF. Je cherches...

http://1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=1938&highlight=knipping

On a pas parlé d'Armand Pinsard, tiens https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Pinsard

en voilà un autre qui pourrait plaire à Laval.

Par contre Marcel Haelegen va avoir un destin différent FTL https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Haegelen

Alfred Heurtaux est aussi un cas intéressant
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Heurtaux

http://www.as14-18.net/

228 as français, le dernier est mort en... 1992.
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[raven 03]

à noter que Fort Lamy et Pointe Noire sont loin d'etre des sinecures.....

un detail dans la signification de Ganache ....
peut etre evité la reference "Afrique du Nord " , la majorité des villegiatures se trouvant en AOF .....

Sheba est en Lybie et pratiquement inaccessible sauf en avion...(au moins 10 à 15 jour de piste depuis Tripoli ,plus d'un mois depuis Fort Lamy) )
y envoyer plusieurs centaines de prisonniers sera difficile et les ravitailler encore plus...bon il y a de l'eau et un fort ...

il y a Kayes au Mali (ouest ) qui est pas mal et sur la ligne rail Dakar /Bamako

[Archibald]

Merci Raven ! j'ai remplacé les deux par des trous bien paumés suggérés plus haut.

Et ROGNTUDJU mais c'est pas possible ce foutu Keller est encore revenu ! C'est pire que Tanguy quand Sabine Azema raconte ses délires a son psychiatre...
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[Capu Rossu]

Bonsoir,

A sujet du travail des prisonniers, les différentes conventions internationales prescrivent que seuls les soldats, caporaux et sous-officiers peuvent être affectés à des emplois divers (usines ou champs) mais pas les officiers.

@+
Alain

[Archibald]

[DMZ]

Et encore, les travaux réalisés ne doivent pas profiter à l'effort de guerre.
Les Allemands en ont tiré argument aux États-Unis pour refuser tout travail, prétextant qu'ils remplaçaient en cela les hommes partis au front et les Américains les ont suivi dans ce raisonnement.

Les prisonniers de guerre anglais tenteront de même de ne pas travailler et, de fait, il me semble que très peu d'entre eux seront affectés aux usines, la plupart du temps par mesure disciplinaire.

Certes les Anglais et les Français encore moins ne se plieront pas à de telles arguties (qui n'étaient pas fausses pourtant) mais il y aura fatalement une phase de confrontation qu'il peut être intéressant de décrire : refus de travailler, grèves, intervention musclée des gardes, protestation des officiers allemands, intervention de la Croix-rouge, sabotages, punitions...
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi

[DMZ]

[solarien]

C'est probablement un héritage du Moyen Age mais plutôt de l'époque moderne ou les officiers étaient des nobles qui n'avait pas le droit de travailler, sous peine de perdre leur statut de noble, alors que les simples soldats et sous officier était des paysans voir des bourgeois qui eux travailler.

On peux aussi y ajouter la dimension pratique, si les officiers travaillent, ils ont plus de facilité pour s'évader, de plus, si ils retrouveront avec leur soldats, donc la possibilité de construire des plans, d'obtenir du soutien pour une évasion massive.

Garder les officiers dans une prison confortable est un moyen pour les contrôler et contrôler leur soldats. Cependant, cela n'a plus beaucoup de sens aujourd'hui dans les armées occidentale.

[Auguste]

Je trouve qu'on est dur avec Flavigny, créateur des divisions mécanisées, je crois qu'on n'a pas saisi toutes les raisons de ses déficiences réelles de 1940,
surtout pas les généraux d'infanterie et les historiens non plus, De Gaulle était fantassin et n'avait pas forcément une bonne image des cavaliers, sont sort est donc inévitable, pourtant comme organisateur on aurait pu en faire quelque chose d'utile.

[Archibald]

Euh... non. Flavigny mérite son sort. C'est LUI qui avait l'opportunité de contre-attaquer et contenir la poche de Sedan avec les 3ème DCR et il a un peu fait n'importe quoi avec. Fallait qu'il attaque, il l'a... dispersé en bouchons dans les bois alentours.
http://www.atf40.fr/ATF40/mai40/historiques/3eDCR.html
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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