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La Porte
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Clappique



Inscrit le: 05 Mar 2017
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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:38    Sujet du message: Répondre en citant

La Porte

Abbaye de Melk


« Vous reprendrez du café d’orge, messieurs-dames ? » En dehors du café, blocus allié oblige, le petit-déjeuner de l’hôtellerie de Melk faisait honneur aux traditions d’opulence des domaines monastiques, et Mallory se fit la réflexion que dans l’Europe de 1944, il n’y avait sans doute qu’à Melk et …. sur des bases américaines que l’on mangeait aussi bien.

« Si, prego » répondit le marin, qui avait noté l’allemand chantant de leur serveuse « Vous êtes italienne ?
- De Milan. Mais mon mari est autrichien. Nous vivons et travaillons à Melk depuis quinze ans maintenant ; c’est un bon endroit. Nous avons même accueilli mon neveu l’an dernier, c’était devenu trop dur pour ma sœur : son mari dans les chemins de fer qui n’avait plus de travail, les bombardements, les pénuries. Ici ça va pour le moment et il m’aide bien. Tiens, apporte du café au Signore
- Si, Zia Anna » obéit le gamin, un gosse avec une bonne tête ronde et de grosses lunettes
- Vous verrez, l’Abbaye est un endroit magnifique. Je vous souhaite la bonne journée, Signore e Signori »

Et effectivement, l’abbaye était une merveille. Après Mdina, ses vieilles demeures, ses parchemins, Mallory s’était attendu à un grand édifice médiéval ; Melk était un bijou baroque, bien équilibré par la beauté du Danube à ses pieds.
« Pas mal, hein Mallory » ricana Raspoutine en désignant le dôme d’un coup de menton « vous n’avez pas ça en Nouvelle-Zélande ? On doit caser un sacré paquet de moutons là-dessous …
- Messieurs, nous sommes attendus » soupira Irène

L’entretien entre l’Abbé, le Prince et Irène Adler – sous son identité de comtesse Széchenyi – se déroula pour le mieux. L’abbé était un homme affable, lui-même scion d’une famille aristocratique, et pour peu que l’on cherche un instant, toute la noblesse de par les deux rives du Danube se trouvait parents, amis et intérêts partagés.
Au-delà de ça, Irène – Mallory était certain que cela venait d’elle - créa un quelque chose d’indéfinissable. Petite touche par petite touche, l’atmosphère changea ; on n’était plus dans un pays entouré par la guerre, en un temps d’idéologies de fer. On était bien plus tôt dans le siècle, à Vienne peut-être, dans une époque plus heureuse ; on buvait dans les cafés du chocolat chaud « mit Schlagsahne », entourés de joueurs d’échecs, on parlait des essais prometteurs de ce nouvel auteur - Stefan comment déjà ? - publiés dans la Neue Freie Presse et des dernières théories scandaleuses de ce Docteur Freud.
Et il fut facile de s’entendre sur ces affaires de propriétés, qui devaient bien remonter aux rétrocessions de 1848 ; et l’Abbé, ravi de cet entretien avec une comtesse si courtoise, si manifestement érudite, et si belle de surcroît, Dieu lui pardonne, lui donna bien volontiers la pleine autorisation de consulter et d’admirer les manuscrits les plus vénérables de la bibliothèque.

« Irène, c’était … remarquable
- On pourrait appeler ça une « Captatio Benevolentiae », Keith, et c’est souvent aussi efficace qu’une arme automatique »

Il fut convenu que pour donner le change, le Prince, Raspoutine et Miller resteraient dans le scriptorium et rassembleraient avec l’aide du frère archiviste les documents relatifs à la succession ; et que la Comtesse et Keith Mallory se verrait présenter le fonds, et notamment quelques pièces parmi les plus vénérables.
Ainsi fut fait, ils parcoururent un dédale de couloirs et de rayons, qui suffirent à la Comtesse pour ébahir le frère documentaliste par sa connaissance de la poésie hexamétrique médiévale. Jusqu’à ce que, justement fier du patrimoine de son abbaye, il lui présente avec d’infinies précautions ce que les connaisseurs tenait pour le sommet de la poésie formelle du moyen-âge, le « De Contemptu Mundi » de Bernard de Cluny. Irène passa alors la main devant le visage du moine, et il s’immobilisa, les yeux doucement dans le vague, tandis qu’elle se saisissait de l’ouvrage.

« Bien. A l’œuvre maintenant » Irène tournait de ses maints gantés les pages «cette partie traite du Jugement dernier, celle-ci de la Jérusalem Céleste, ah l’Enfer, nous y voilà ! »
Son front se plissa
« Ce n’est pas ça ?
- Si, c’est bien la bonne partie du manuscrit, mais c’est anodin. Keith » soupira-t-elle, il va nous falloir décortiquer ce texte »
« Vous savez, Irène, ma famille est presbytérienne, et éleveuse de moutons en plus. Je ne vais pas beaucoup vous aider pour le latin. Mais …
- Mais ?
- Mais un code est un code, et nous n’utilisons peut-être pas pleinement la « clef » que nous a laissée Dom Adso. Voyons, il a remplacé le « M » de Roma par un « S » ; un choix peut-être influencé par un souvenir intime, mais il était trop fin pour que cela soit gratuit. Dans le glissement d’une lettre à l’autre, il y a la clef du déchiffrement
- Bien-sûr … voyons …. Remplaçons les « M » par des « S » … non, ça ne marche pas, le résultat est incohérent. Essayons autre chose ; il y a quatre lettres entre le « M » et le « S », qu’avons-nous si on ne retient qu’un mot sur six à partir du douzième mot du texte ? Ça marche, Keith, bravo, c’est notre texte »

Mallory saisissait les différentes implications du fait qu’Irène reconnaisse instantanément un texte que nul homme vivant n’était censé avoir lu ; les coups de feu lui épargnèrent un profond désarroi.

……………………………………………………

Le Prince racontait à un auditoire fasciné – frères, étudiants et universitaires mêlés – la bataille de Targoviste, en 1462, avec un luxe de détail inouï. Les portes du scriptorium éclatèrent, un détachement SS fit irruption l’arme au poing. Raspoutine brandit son automatique, le Prince hurla qu’on le laisse faire, sa voix fut couverte par le fracas des détonations
……………………………………………………

Mallory rentra dans le scriptorium, l’arme à la main. Il vit d’abord les trois soldats abattus par Raspoutine et Miller.
Ce qu’il vit ensuite, c’était l’œuvre d’un boucher fou ; le sang recouvrait les boiseries, goûtait des rayons. L’officier SS vivait encore, et se débattait faiblement entre les mains du Prince ; il le souleva, enfouit son visage dans sa gorge avec un gloussement presque féminin, puis rejeta le corps exsangue et désarticulé. Il avança vers une fenêtre, leva ses bras ensanglantés jusqu’aux coudes, et fit jouer la lumière dans les gouttes de rubis sombre.

Miller tenait debout, appuyé contre un mur, une balle dans le bras. Raspoutine était assis sur le sol, dos aux boiseries, et crachait du sang. Irène se pencha vers lui
« Haw … Haw …. je crois, je crois que …. c’est avec vous que je vais repartir, hein ?
- Ras, je vais vous dire un secret ; les bons garçons vont au Paradis, et les mauvais … partout là où ils le souhaitent !
- Haw, c’est vrai ! c’est très vrai …. » et Raspoutine vomit encore du sang et se tut, les yeux à jamais ouverts sur un rêve de rapines, d’aventures et de violences. Le marin ferma doucement les paupières de son ami, et baissa la tête.

Irène se redressa « J’ai été négligente bien assez longtemps avec ce texte. Cela suffit. A vrai dire je ne crains pas tant l’usage que vous en feriez, que ce vous êtes prêts à faire pour le posséder »
Elle arracha les pages, les froissa dans son poing ; il y eut un crépitement, et lorsqu’elle rouvrit le poing, un peu de cendre grise en coula.
« Vous êtes le … la … » bafouilla Miller
« Pas de grand mots, Miller. Et ne croyez pas trop aux vieilles histoires. J’ai effectivement de sérieuses divergences de vue avec l’Autre, mais les ténèbres, le mal, les pieds fourchus ….. vous n’allez pas sérieusement croire à des archaïsmes pondus par de vieux prédicateurs un peu exaltés, misogynes et sentant très fort la chèvre, non ?
- Mais ce qu’a fait votre ami, là ….
- Miller, dans la ville que vous appelez Chicago, dans 18 ans un homme publiera des thèses économiques qui seront acclamées. Il portera un nom de poète, et sera salué comme un homme honorable, et pourtant ses idées videront de leur sang plus d’hommes que mon ami ne le pourrait en cent vies d’immortalité. Vos semblables n’ont jamais eu besoin de moi pour commettre le mal, Miller, vous vous débrouillez très bien tout seul – vous vous rappelez la Yougoslavie ? ... Mais je me mets en colère contre un homme blessé, excusez-moi ; le Prince va vous soigner et vous cacher, jusqu’à ce que vos armées arrivent ici, ça ne tardera pas. Et n’ayez aucune crainte : il n’aime pas la nourriture américaine »

Irène s’interrompit, regarda à travers les vitraux fracassés, et son regard parut embrasser l’Europe en guerre toute entière.

« Vos chefs devraient être soulagés maintenant. Le dernier acte d’une longue et ennuyeuse tragédie va pouvoir se conclure, et je ne pense pas que nous leur soyons encore indispensables »

« J’ai envie de lumière maintenant. De montagnes qui tombent dans la mer, de fougères arborescentes dans la brume, d’eau froide et de sommets. Je crois que j’aimerais votre île du sud, Keith – si je ne vous fais pas trop peur » ajouta-t-elle presque timidement et Mallory comprit que même pour elle, ce qu’il y a dans le cœur de l’homme n’était jamais totalement découvert.
« Irène, on devrait essayer» Il lui prit le bras. « Après tout, un français a dit que c’est Dieu qui a fait le monde, mais que c’est le Diable qui le fait vivre, non ?
Le marin se releva « Je crois que je vais vous accompagner dans le Pacifique. Quelqu’un m’y attend depuis longtemps. Et voudra peut-être encore de moi. Vous pourrez sans doute me déposer à Sydney ? »

Ils partirent dans la lumière d’hiver
…………………………………………………………………………………….

« Zia Anna, Zia Anna, la bella signora è andata via ! E mi ha data un libro !
- Quale libro, e quale bella signora ?
- Quella che non ha ombra
- Niente ombra ! Che immaginazione, Umberto ! A sufficienza per scrivere altri libri »
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Dernière édition par Clappique le Lun Mai 13, 2019 21:36; édité 8 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:43    Sujet du message: Répondre en citant

Non clappique non ... tu ne tue pas Raspoutine dans une mêlée sanglante avec Dracula alors que Corto veut rejoindre Pandora. D'abord, parce que Cain l'a dis : Pandora est marrié à présent. Et aussi parce que le diable, c'est Raspoutine. Il est indestructible (dixit Mu).
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Clappique



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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:45    Sujet du message: Répondre en citant

Dix contre un que Pandorra elle kicke son chum quand Corto débarque !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne viendrais pas avec vous Corto Maltese. Et puis peut-être qu'elle est devenu une matrone balkanique comme Jovanka Broz :

Avant :

Après :


D'ailleurs, le prince n'aurait il pas du travail à faire du côté de Varsovie, avec ses grands gants blancs pleins de sang. Non parce que ... ca me rappelle une histoire moi !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:56    Sujet du message: Répondre en citant

Ah mais non, Dan. Désolé !
Irène, c'est bien ce que Clappique a dit, car c'est Perez-Reverte qui l'a écrit ! (Et je l'avais signalé plus haut Wink

[Et puis, Dan, quelle idée de poster des photos scandaleuses sur ce forum (je parle de la seconde photo, bien sûr)]
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Casus Frankie

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Clappique



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MessagePosté le: Sam Mai 11, 2019 23:57    Sujet du message: Répondre en citant

"peut-être qu'elle est devenu une matrone balkanique comme Jovanka Broz"

Tu m'étonnes que les dictateurs aient mauvais caractère, ils ne doivent pas rigoler souvent à la maison ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 00:03    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai justement une pile d'anecdotes à ma droite ...; Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
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requesens



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 00:58    Sujet du message: Répondre en citant

Allons donc, je rentre du cinéma et que vois-je ? Raspoutine serait mort ? Une fois pour toute les héros ne meurent jamais, Corto n'a pas été fusillé en Espagne ( un de mes personnages me l'aurait raconté ) et son copain Raspa est toujours vivant. M'enfin !
Pour en revenir aux énigmes:
-" on parlait des essais prometteurs de ce nouvel auteur- Stefan" : Zweig ( un trés grand de la littérature, à lire absolument )
- "Chicago, dans 18 ans un homme publiera des thèses économiques qui seront acclamées. Il portera un nom de poète, et sera salué comme un homme honorable, et pourtant ses idées videront de leur sang plus d’hommes que mon ami" : pourquoi autant de haine envers Milton Friedman?. Son analyse de la stagflation est toujours pertinente ainsi que son analyse de la relation revenu-consommation. Par contre je dois reconnaître que les politiques publiques monétaristes ont été des échecs.
-"C’est Dieu qui a fait le monde, mais que c’est le Diable qui le fait vivre" : Tristan Bernard
Si tu me le permets je trouve maladroite la formule de politesse Signore e Signori dans la mesure ou il y a une femme cela devrait être d'après moi,
signora i signori
Pour terminer ( il est tard ), Perez Reverte représente Lucifer, l'ange déchu, sous les traits d'une femme aux cheveux courts et aux yeux verts. La beauté du diable sans doute.
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- Oui, je connais cette théorie, oui."
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bolero1000



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 11:57    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Clappique a écrit:


« Zia Ana, Zia Ana, la bella signora è andata via ! E mi ha data un libro !
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« Zia Anna, Zia Anna (Ana en espagnol & autres, Anna en italien), la bella signora è andata via ! E mi ha dato un libro !
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Ciaoooooooooooo,
Luciano
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, la mention du jeune Umberto réveille en moi un écho… 8)
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Casus Frankie

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Clappique



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 17:04    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Ah, la mention du jeune Umberto réveille en moi un écho… 8)


Laughing Et oui !

En fait, pour tout savoir sur la genèse des grandes oeuvres littéraires, le Bien et le Mal, et la destinée de nos héros les plus chers, il suffit de suivre la FTL. Elémentaire ....
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Clappique



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 17:05    Sujet du message: Répondre en citant

bolero1000 a écrit:
Bonjour,

« Zia Anna, Zia Anna (Ana en espagnol & autres, Anna en italien), la bella signora è andata via ! E mi ha dato un libro !
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Ciaoooooooooooo,
Luciano


Merci Luciano, je corrige ça
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Clappique



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 18:10    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, j'ai un peu perdu le décompte exact du score, mais Requesens a emporté le morceau - sa connexion nocturne n'a laissé aucune chance à ses concurrents !

Vous vous êtes bien battus ; les seules références et/ou personnages à vous avoir échappé sont :

- Matthias Tannhauser & Dame Carla, née Manduca, de "La Religion" de Tim Willocks
- et le mafieu de "La Cosca"d'Akhénaton, dans l'excellent album "Métèque et Mat"

L'histoire est terminée, j'ai sifflé la fin de la récré et tout ce beau monde a regagné ses pages d'origine. Merci d'avoir suivi avec indulgence mes divagations ; et pour le plaisir de la lecture, ou relecture, voici la listes des autres oeuvres évoquées :

Dans la préface

"Pour qui sonne le glas", Hemmingway
"Altered Carbon", Richard Morgan
"Les souffrances du jeune Werther" Goethe
'Alexis Zorba", Nikos Kazantzakis

Dans l'Adriatique

"Les canons de Navarone", Alistair Mac Lean
"La ballade de la mer salée" et "L'Ange à la fenetre d'Orient", Hugo Pratt

A Malte

"La Religion", Tim Willocks
"Le Nom de la Rose" , Umberto Eco
"La Cosca", Akhénaton
"Le Club Dumas", Arturo Pérez Reverte
"Le Miroir des Limbes", André Malraux

A Fiumicino

"Zum Ebro, nach Dachstein", autobiographie de Sepp Plieseis
"Et nox facta est", Victor Hugo

Dans le Ciel nocturne

"Mosquito missions", Martin Bowman
"Nachtjagd, Defenders of the Reich", Martin Bowman

Bad-Ischl

"Le Cavalier Suédois", Léo Pérutz
"Lenore", August Bürger
"Dracula", Bram Stoker


Melk

"De contemptu Mundi", Bernard de Cluny, aussi appelé Bernard de Morlaix
"Les Bienveillantes", Jonathan Littel
"Le Joueur d'échecs", Stefan Zweig
"Capitalisme et Liberté", Milton Friedman
Tristan Bernard, pour l'ensemble de son oeuvre
..... avec comme guest-star finale, démasqué par Casus, le jeune Umberto Eco



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Etienne



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MessagePosté le: Dim Mai 12, 2019 22:00    Sujet du message: Répondre en citant

Didju, j'aurais du mal à me rappeler de mes inspirations, et pourtant elles existent inévitablement!
Chapeau. Je m'incline devant votre grandeur
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requesens



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Messages: 1641

MessagePosté le: Lun Mai 13, 2019 08:45    Sujet du message: Répondre en citant

Clappique a écrit:
Bon, j'ai un peu perdu le décompte exact du score, mais Requesens a emporté le morceau - sa connexion nocturne n'a laissé aucune chance à ses concurrents !

Vous vous êtes bien battus ; les seules références et/ou personnages à vous avoir échappé sont :

- Matthias Tannhauser & Dame Carla, née Manduca, de "La Religion" de Tim Willocks
- et le mafieu de "La Cosca"d'Akhénaton, dans l'excellent album "Métèque et Mat"

L'histoire est terminée, j'ai sifflé la fin de la récré et tout ce beau monde a regagné ses pages d'origine. Merci d'avoir suivi avec indulgence mes divagations ; et pour le plaisir de la lecture, ou relecture, voici la listes des autres oeuvres évoquées :

Dans la préface

"Pour qui sonne le glas", Hemmingway
"Altered Carbon", Richard Morgan
"Les souffrances du jeune Werther" Goethe
'Alexis Zorba", Nikos Kazantzakis

Dans l'Adriatique

"Les canons de Navarone", Alistair Mac Lean
"La ballade de la mer salée" et "L'Ange à la fenetre d'Orient", Hugo Pratt

A Malte

"La Religion", Tim Willocks
"Le Nom de la Rose" , Umberto Eco
"La Cosca", Akhénaton
"Le Club Dumas", Arturo Pérez Reverte
"Le Miroir des Limbes", André Malraux

A Fiumicino

"Zum Ebro, nach Dachstein", autobiographie de Sepp Plieseis
"Et nox facta est", Victor Hugo

Dans le Ciel nocturne

"Mosquito missions", Martin Bowman
"Nachtjagd, Defenders of the Reich", Martin Bowman

Bad-Ischl

"Le Cavalier Suédois", Léo Pérutz
"Lenore", August Bürger
"Dracula", Bram Stoker


Melk

"De contemptu Mundi", Bernard de Cluny, aussi appelé Bernard de Morlaix
"Les Bienveillantes", Jonathan Littel
"Le Joueur d'échecs", Stefan Zweig
"Capitalisme et Liberté", Milton Friedman
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Ouiiiiiii, preums, j'ai gagné ! Je remercie mon coach, M'sieur Ramírez, ma famille, mes sponsors, mes professeurs, les IIIº, IVº et Vº republique...etc.
Plus serieusement, j'ai apprécié l'exercice de style. Entrecroiser des sources radicalement differente au service d'un texte est une idée amusante.
Felicitations !.
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