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Spécial Marine Bretonne, par Frégaton

 
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Oct 05, 2009 23:01    Sujet du message: Spécial Marine Bretonne, par Frégaton Répondre en citant

Ce récit fait partie des histoires racontées dans les carrés officiers (orthographe originale inclue), l’histoire se passe en principe en 1916, mais je l’ai transposée en 40. Elle peut être située un peu après Dunkerque lorsque les embarcations les plus variées ayant participé à Dynamo furent rapatriées.
Le choix du remorqueur-patrouilleur de 290 tonnes Auroch (mis en service en 11/1917, saisi OTL à Lorient en 6/40) est volontaire de ma part : bien que basé à Lorient, il pourrait fort bien assurer quelques missions sur Brest à cette époque troublée.
Bonne lecture
Frégaton

(Un conseil : tâchez de lire à haute voix, avec l’accent breton qui vous paraîtra convenir. Et vous serez d’accord que l’Auroch mérite, en FTL, d’être sauvé de la capture ! – Note de Casus Frankie)



Les trois voiliers du Commandant Leroux
(Officier des équipaches de manœuffe)

C’était alors que je commandais un remorqueur patrouilleur de 650 CV qu’avait un nom de zoizeau, l’Auroch qu’il s’appelait. Toujours bien briqué, l’était joli comme à Brest.
Mon histoire commence au retour d’une 72 heures, où j’avais envoyé avec moi au pardon du Folgoët, Madame Leroux, mon aîné quartier-maître fourrier et son femme qu’était en attente. En montant la coupée, Job me tend un message. Là je dois dire un mot sur le Job, qu’était à bord comme qui dirait mon second, et qui tient sa place dans la suite comme vous verrez par vous mêm’. C’était un bled à moi, dévoué et tout, mais qu’avait pas beaucoup fréquenté l’école et qui pour le surplus se laissait un peu aller sur le boire. Mêm’ qu’un soir l’était rentré de terre bourré à raz la gueule et s’était affalé d’un bloc par le panneau de la cale avant. Après deux mois à l’hosto, l’était demeuré avec une jamb’ plus courte que les deux zottes, mais toujours solide au poste et hardi au travail.
Le messaj’ était ainsi titulé :
« Commandant « Auroch » convoqué lundi dise heures à la P. M., 3 11 bureau. »
A l’heure dite, capelé dans mon uniforme de sortie, j’me présente au capitaine qui rentre de suite dans le vif du sujet : « Voâla Le Roux, y a une mission importante pour vous. Demain vous appareillez pour l’Angleterre chercher trois voaliers et les escorter jusqu’à Brest pour les protéger des sous-marins. Bonne chance. »
De retour à bord, j’ordonne à Job : « Prépare tout pour l’appareillache et manque pas de faire le plein de pinard. » Ça, j’avais ajouté pour rigoler vu que ç’aurait pas été dans son tempérament de l’oublier. « Où c’est-y qu’on va ? » qu’i demande. « T’occupes pas, c’est secret. » (Dam’, je voulais pas qu’il risque d’aller à trop causer dans un débit du Plateau où y en a qu’ont les oreilles longues et la langue rapide à marcher.)
Au matin du jour après, sitôt la Màngam laissée par babord et pris le Four, en avant et en route en gros cap au noroît. Jusqu’à Portsmouth rien à signaler, mais sitôt accosté après une fine manœuffe, c’est là que le cirque a commencé. Avec Job évidemment qu’était mon remplaçant réglementaire si je tombais faib’e et le timonier, un Parisien qu’avait de l’instruction, on se rend dans un « H.M.S. baraque » où y avait à attendre un officier anglais avec de drôles de galons sur les manches et un tour de bitte – « Routing » qu’i’ s’appelait je me souviens, et les trois commandants des trois voaliers. Après les salutations, le British nous a amenés devant un mur où qu’était peinte une grande carte marquée « Channel », mais que j’ai de suite reconnue pour la Manche. Là i’ met à causer, causer, en promenant une baguette de points en points marqués de lettres majuscules. J’ai compris « à vue » que c’était les routes où il voulait qu’on passe pour éviter des supposés sous-marins qu’étaient pointés avec des petits cabillots rouches. Le timonier qui écoutait d’un air supérieur, traduisait, par ci par là, d’un mot, de longues phrases, ce qui m’a fait douter de son savoir à interpréter si bien qu’il disait. Enfin après avoir montré Brest au bout de sa gaffe, l’officier british demande si on a bien compris ?
Job, l’air éveillé d’une vieille au sortir de l’eau, me dit en faisant passer sa chique d’un bord à l’ote, et en breton : « J’ai rien beillesé et toi ? » Je lui réponds de même en breton : « Te casse pas la tête, mon pays, on passera ou on passera pas là où ce distingué veut. A la mer on se dé… oùsqu’il y a du vent. Aller à Brest et faire gaffe aux sous-marins, c’est le fin mot. »
Ensuite, je me retourne vers les trois commandants des trois voaliers pour leur donner, en français, mes instructions détaillées : « Appareillache à midi. Cap sur Ouessant vent permettant et rester en groupe. »
Dans l’aprèm’, le convoa était formé ainsi : quand y faisait du calme le remorqueur devant avait du vent dans la cale les voaliers derrière ; quand y avait la bonne brise les voaliers me regagnaient et j’étais à la traîne derrière ; ce qui fait que l’un dans l’aut’e on naviguait comme prévu de conserve.
Après la souppe et avant de gagner ma bannette je marque, comme c’est réglementair’, mes ordres pour la nuit sur le journal de bord : « Conserver bon cap et bonne vitesse. Faire de temps en temps des Zig et des Zag pour tromper le sous-marin. Bien veiller les trois voaliers et me prévenir en cas d’imprévu. »
A minuit je monte pour la releffe de quart et Job me dit : « Tout va bien ; on a vu passer le sous-marin par bâbord ! »
« Gast alors, pourquoi que tu m’as pas prévenu ? »
« Dam’ » qu’i’ me dit l’air offusqué, « le sous-marin c’était prévu et t’avais marqué de t’réveiller seulement en cas d’imprévu. »
J’avais un « pare à virer » qui me brûlait la main, mais j’ai pas voulu brusquer Job et pour l’avenir j’ai complété mes zordres en ajoutant : « Me réveiller en cas de quoi que ce soit. »
J’étais à peine recouché qu’une gueulante sort du porte-voix de ma chambre : « Commandant, il est là de retour. »
J’enfile mes bottes (à la mer je couchais tout habillé sauf les bottes) et je monte.
« Où c’est qu’il est ? » Je cherche, je cherche, mais d’un bord comme de l’ote pas plus de sous-marin que de d’beurre. Alors, j’ajoute à mes zordres pour que ce soit bien clair une fois pour toutes : « OBSERVATION IMPORTANTE : Quoi que ce soit : c’est tout mais ce n’est pas rien ! » et je souligne.
Après le jus du matin et un coup de lambig pour décrasser, je monte sur le pont et cherche à repérer mes yaks et trouve plus que deux, mêm’ en comptant à nouveau… Alors que je pense, faut faire de suite un P.V. sinon çi çi on va me l’apostiller sur mon sac. Et après réflexion en moi-mêm’ je note sur le journal : « P. V. DE PERTE : Un voalier a disparu sans raison valab’e et malgré bonne surveillance. Il y a pas lieu à imputation. »
Dans la journée on continue à faire route à bonne allure sans péripéties avec les deux de reliquat et à la nuit je note sur le journal de bord : « Mêmes consignes que la veille sauf escorter deux voaliers au lieu de trois. »
Je dormais sur un œil, comme il se doit quand on a de la responsabilité, que j’entends : « Y a un qui s’est envoyé en l’air. » Je monte en chaussons sur la passerelle, sans mettre mes bottes pour faire vite, et je vois un grand feu sur l’eau une bonne distance par le travers. « Ça » dit Job d’un air rusé « du coup c’est pas rien ? » « Arme le canon ! » que je réponds, « j’ai idée que le sous-marin doit être pas loin et qu’on va causer avec. »
« A droite toute ! » je dis à l’homme de barre, « gouverne sur l’incendie ! » Je siffle la machine et gueule à cause du bruit « Pousser la chauffe ! » Enfin : « Tout le monde à son poste et à ouvrir l’œil, la doub’e à celui qui voit quêque chose ! »
Celui qui l’a gagné la doub’e et bien gagné, c’est Zef, un marin pêcheur dans le civil, pas très militaire mais doué pour la vue malgré qu’à l’observer de face son œil droit regardait à gauche et le gauche à droite. « Patron » qu’il a crié « vot’béluga, il émerche deux quarts bâbord. »
Je pointe mes jumelles louches. C’était vrai, je perçois une ombre noire qui se détachait à peine près du voalier en flammes. « Là » que je dis au canon, « Envoyez lui une ration pour apprendre à viffre. »
« Mais » dit Job, « c’est qu’i’ y a pas d’obus ; sont tous en soute ! »
« Dégourdi, fais vite pour chercher un ! » Job fut long à remonter et puis me dit pour s’excuser « On trouvait pas la clé, c’est Fanche qui l’avait donnée à Loïc le magasinier qui l’avait planquée dans son pantalon du dimanche. »
Pendant ces retardements, le sous-marin se rapprochait avec un air de mine de rien du dernier voalier et je gouvernais cap dessus, pour lui couper la route.
« Qu’est ce que t’attends Job pour tirer ? »
« Vous avez pas dit de charger Commandant ! »
« Charge donc en vitesse ! »
« A poste » qu’i’ me dit.
« Tu tires oui ou… »
« Vous avez pas dit FEU Commandant ! »
« FEU, nom de Dié ! »
Boum, le coup part et je pointe mes jumelles louches dans la direction adoc ; mais d’abord je vois rien, rapport à la fumée, ensuite je perçois une cherbe à droite du sous marin et un peu derrière. « Vise deux doigts plus à gauche et une idée plus près ! »
« Mais » dit Job « c’est que la munition est épuisée, vous avez dit de chercher un obus, on a monté qu’un. »
« Teso guinaouec » je lui dis, que c’est une injure pas traduisible en société « va chercher cor un ote ! »
Enfin deuxième boum et, même après la fumée, je vois plus rien là où le sous-marin était avant. De deux choses l’une je me dis en moi-mêm’, ou c’est qu’il a plongé ou c’est qu’on a fait but, et je continue la route avant demi.
En se rapprochant on a distingué des points noirs sur l’eau qu’on aurait dit des ptit’s bêtes qui surnageaient. Arrivé à toucher on s’est bien rendu compte que c’étaient des têtes d’Allemands, tout rasés qu’ils étaient. Avec des boutt’s, la gaffe et une chatte on a repêché douze, juste ce qu’il fallait, m’a dit Job, pour qu’ils ne nous foutent pas la tatouille, car « Douze qu’on est à bord, ç’aurait pas été prudent qu’on en embarque davantage. » La douzaine de chiens mouillés on leur a donné par fraternité des gens de mer du vin chaud et rassemblés à coucher dans le poste avant.
Avec le seul voalier rescapé, qu’avait repêché l’équipache de l’ote qu’avait brûlé, on est rentré en grande rade et aussitôt amarré en Penfeld, j’ai été rend’ compte : « Un seul voalier qu’on a ramené avec deux équipaches ; un qu’a été torpillé, un ot’e qui s’est pointé disparu et on a coulé un sous-marin. »
Le chef d’état-major était pas content rapport à la perte et il a marmonné : « Coulé un sous-marin ! Coulé un sous-marin ? Tous les mêmes, c’est vite dit : avez-vous vu la tache d’huile ? »
Ça, on pouvait pas dire, honnêtement, j’avais pas la souvenance d’une tache d’huile et je suis rentré à bord me concerter avec Job et lui dire que si on avait pas vu de tache d’huile on n’avait pas coulé de sous-marin. Tout rouch’ qu’il est devenu et avalé sa chique : « De l’huile y avait pas, mais les douze rationnaires qui sont en bas et qui foutent la cambuse à cul, c’est y pas des preuv’s, ça ? »
Alors, une idée à lui, on leur a capelé des effets de l’habillement et rassemblés en douce devant la Peu Meu. Tellement bien alignés qu’ils étaient, qu’on a bien vu que c’étaient pas des marins français et acceptés comme pièces à conviction.
L’amiral, un grand sec, pas causant à l’ordinaire, était bien content et m’a dit « Le Roux vot’ histoar’, c’est toute une odicé et je vais vous proposer pour la croix de guerre. » Ensuite i’ m’a invité à son déjeuner avec la Préfète et tout. C’était bien honnête, mêm’ qu’i’ yavait du gwin ru à discrétion…


(Merci qui ? Merci Frégaton !!!)
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loic
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Messages: 8872
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MessagePosté le: Mar Oct 06, 2009 07:24    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beau m'appeler Loïc, croyez bien que ne parle pas ainsi !
Bon, alors ils ont coulé un sous-marin allemand ou pas ? Smile
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mar Oct 06, 2009 08:34    Sujet du message: Répondre en citant

J'aimerais bien connaitre la traduction de "Teso Guinaouec". C'est vraiment si intraduisible que çà?
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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FREGATON



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Messages: 3961
Localisation: La Baule

MessagePosté le: Mar Oct 06, 2009 08:57    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
J'aimerais bien connaitre la traduction de "Teso Guinaouec". C'est vraiment si intraduisible que çà?

Uniquement en (trés bonne) société, comme précisé, mais "guinaouec" semble se traduire par "bigmouth" de l'autre coté du channel!
Je vous laisse donc déduire la portée réelle du juron...
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Fantasque



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 09:07    Sujet du message: Répondre en citant

Ma doué

De quoi faire le pélerinage de Sainte-Anne d'Auray sur les genoux!

BRAVO

Fantasque
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Fantasque
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Manu Militari



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Messages: 57

MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 12:56    Sujet du message: Re: Spécial Marine Bretonne, par Frégaton Répondre en citant

J'adore Wink

Casus Frankie a écrit:
Tellement bien alignés qu’ils étaient, qu’on a bien vu que c’étaient pas des marins français
Laughing Réplique d'anthologie digne d'Audiard

(tousse) ... (se décide)
Par contre, d'un point de vue 100% FTL ( et uniquement de ce point de vue ), je trouve quand même le récit un peu trop rempli de stéréotype. On a déjà le récit de Carthage (excellent d'ailleurs) qui est du même type. Je me place dans la perspective de donner un maximum de crédibilité à tout ce travail historique. Je crains qu'un trop grand nombre de texte façon "Audiard/San Antonio/etc" ne nuise à cette crédibilité.

Je m'excuse par avance si certains trouve (à juste titre) ma remarque un peu pet-sec. C'est juste une inquiétude de ma part.


Salutations
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carthage



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

100% FTL, bigre, touchez ma bosse, Monseigneur, je vois venir le discours sur la pureté du site et de vos intentions, cher Ami, nous vous laissons bien volontier la haute stratégie, laissez donc la tactique élémentaire aux humbles. Carthage.
PS: Pête sec.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

A pète-sec, pète-sec et demi, pas vrai Carthage ? Laughing
(sur l'emballage de Carthage, il y a écrit: "à manipuler avec précaution").

La FTL est (hélas) une sorte de roman, et ce Forum accueille les styles les plus divers.
Sur l'Histoire OTL, on peut avoir aussi bien des livres fort savants, des récits de bataille méticuleux, des romans ou des films de guerre "sérieux", mais aussi "Où est donc passée la 5e Compagnie" ou "De l'Or pour les Braves", hé bien, nous avons l'équivalent en FTL !!!
Les Joyeux n'ont pas vocation à figure dans la Chrono stricto sensu, tout comme d'ailleurs de nombreux autres textes.
Mais ils ont leur place en FTL.

Quant au récit de Frégaton, je crains qu'il n'ait pas assez précisé qu'il s'agit d'un "vrai" récit, au sens où il est extrait d'un "cahier de traditions" authentique. Cette histoire n'est pas "vraiment" en FTL, mais ce n'est pas grave, c'était trop savoureux pour s'en priver.

S'il s'agit de faire sérieux, Loïc peut poster les articles sur les chasseurs MiG FTL (mais sans les illustrations, c'est un peu aride).
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Casus Frankie

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carthage



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait vrai pour pète sec, et non, horrible abomination s'il en est, pête sec, je met un genou en terre, en chemise et la corde au cou et tente de faire amende honorable, celà dit, il y à l'histoire, faite de la petite et de la grande, je ne vois pas de différence, surtout en uchronie!!! Carthage.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 14:39    Sujet du message: Répondre en citant

carthage a écrit:
il y à l'histoire, faite de la petite et de la grande, je ne vois pas de différence, surtout en uchronie!!! Carthage.


C'est ce que je disais... Mais en "normochronie", Le Jour le Plus Long et La 5e Compagnie, c'est deux films différents. En FTL, nous n'avons qu'un Forum (en français).
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carthage



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Ok, loud and clear, carthage.
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 16:39    Sujet du message: Répondre en citant

Cet interlude n'avait d'autre ambition que de distraire le lecteur mais peut-être faut-il rappeler qu'en ce siécle de technocratie on peut être sérieux sans pour autant être triste 8)

Voilà, fin de la passe,
- au fait sur quoi tire-t-on?
- sur l'ordre de l'officier de tir!
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patzekiller



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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 19:39    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
carthage a écrit:
il y à l'histoire, faite de la petite et de la grande, je ne vois pas de différence, surtout en uchronie!!! Carthage.


C'est ce que je disais... Mais en "normochronie", Le Jour le Plus Long et La 5e Compagnie, c'est deux films différents. En FTL, nous n'avons qu'un Forum (en français).



quand vous en serez à la redaction du tome 5, vous pourrez dire que dans les années 2000, un groupe d'erudits et d'auteurs redigea une uchronie "1940, la france perd la guerre" avec comme point de divergence petain qui arrive au pouvoir Wink
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MessagePosté le: Jeu Oct 08, 2009 22:43    Sujet du message: Répondre en citant

1) Le texte de Frégaton est un petit bijou. Certaines parties du dialogue semblent universelles (inter-pays et inter-armes) et me rappellent les histoires de service militaire et de guerre de mon grand-père paternel, qui a fait 15-18 et notamment Caporetto. Mais il était dans l'artillerie (lourde : obusiers de 220 mm) et a échappé à la capture par les Austro-Allemands.

2) Je vote pour le sauvetage de l'Auroch.
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