Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

uchronie : Napoléon et la prusse

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> Autres uchronies
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
gaullien



Inscrit le: 13 Avr 2010
Messages: 924
Localisation: l'Arbresle

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 14:37    Sujet du message: uchronie : Napoléon et la prusse Répondre en citant

Napoléon en 1807 a imposer à la Prusse des conditions dures ; les prussiens se sont senti humiliés avec une profonde volonté de revanche.

n'aura-il pas mieux valut que Napoléon rayé la Prusse de la carte ?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Imberator



Inscrit le: 20 Mai 2014
Messages: 5466
Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 16:14    Sujet du message: Répondre en citant

Certes, de prime abord on peut l'estimer.


Cependant, la Prusse s'était déjà vue amputée de plus de la moitié de son territoire, Berlin était occupée, l'armée royale réduite à la portion congrue, ce qui faisait déjà beaucoup.

Supprimer complètement la Prusse eut été plus difficile et aurait inquiété d'avantage des Autrichiens en position de redouter un sort semblable à plus ou moins long terme, surtout après la destitution des Bourbon d'Espagne. Placer un Bonaparte à la tête du pays n'aurait pas été plus aisé ni plus pertinent. Mais déjà en 1807, Napoléon ne pouvait se permettre de froisser un peu plus le tzar en éliminant complètement la Prusse de la scène politique.


Néanmoins, il eut été habile d'affaiblir un peu plus le royaume tout en restant dans le "raisonnable" politiquement parlant du point de vue des grandes dynasties européennes. Par exemple restituer la Silésie à l'Autriche aurait rendu plus compliquée une entente future entre les Hohenzollern et les Habsbourg.

Si on avait complété cette mesure en restituent au Grand Duché de Varsovie le corridor de Dantzig, la Prusse, coupée en deux et revenue peu ou prou à ses frontières d'avant Frédéric II, et avec une armée encore réduite en conséquence (sans doute à peine 50 voire 40.000 hommes seulement), n'aurait plus constitué une menace majeure sur les arrières des restes de la Grande Armée pendant et après la retraite de Russie.


Tout en attendant son heure, Frédéric-Guillaume III, au regard de ses forces ainsi amoindries, aurait probablement patienté avant de faire défection, retardant sans doute également en cascade le revirement de l'Autriche, et peut-être aussi celui de la Suède (mais là c'est moins évident).

Le répit obtenu par l'empereur aurait pu lui permettre de rameuter quelques renforts déterminants, peut-être de stabiliser un temps la situation en Pologne ou en Allemagne orientale en 1813, et qui sait, d'éviter ainsi l'échec de la bataille des nations.


Cela aurait-il suffit à empêcher l'effondrement du Grand Empire ? Difficile de le dire. Mais il aurait pu perdurer un certains temps au delà de ce qu'il dura historiquement.
_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
patrikev



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1774

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Par une erreur de perspective habituelle chez les Français, il nous arrive de voir la Prusse comme le danger n°1 et l'Autriche comme une puissance déclinante, conservatrice et facile à concilier. Or, ce ne sera vrai qu'après Sadowa (1866) et Sedan (1870). Jusque-là, c'est l'Autriche qui fait figure de puissance dominante de l'Europe centrale. La Prusse n'aura les moyens de ses ambitions qu'après l'annexion des provinces rhénanes et le développement de l'industrie de la Ruhr, donc un bon demi-siècle après Napoléon. Jusque-là, Napoléon la considère comme un facteur d'équilibre et un partenaire possible face à la Russie. Elle fournit d'ailleurs un contingent (pas de bon gré ni très combatif) pendant la campagne de 1812.

Le point faible du système familial, c'est que Napoléon n'a qu'une demi-douzaine de cartes à jouer: il peut déplacer Joseph de Naples à Madrid, intégrer des pièces rapportées comme Joachim Murat et Eugène de Beauharnais, mais certaines cartes sont décevantes comme Louis qui sabote le blocus continental pour ménager le commerce hollandais. Et quand un général français hors système, Bernadotte, est élu roi de Suède, Napoléon s'inquiète et il n'a pas tort.
_________________
- Votre plan comporte un inconvénient majeur.
- Commençons par le plus facile: capturer la bête.
- Le voilà, l'inconvénient majeur.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Imberator



Inscrit le: 20 Mai 2014
Messages: 5466
Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 16:54    Sujet du message: Répondre en citant

L'analyse de Patrikev est tout à fait fondée. Mon hypothèse ne valait que sur l'effet papillon d'une Prusse traitée autrement.
_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaullien



Inscrit le: 13 Avr 2010
Messages: 924
Localisation: l'Arbresle

MessagePosté le: Jeu Nov 26, 2015 22:09    Sujet du message: Répondre en citant

sur Napolon et la prusse voici ce que disait Louis de Carné dansLe Consulat, l’Empire et leurs historiens II. Le Système impérial (1854) :
Après la faute d’attaquer la Prusse et de se priver du seul contrepoids qu’on pût opposer en Allemagne à la haine éternelle de l’Autriche, il n’y en avait pas de plus grande à commettre que de la laisser vivre. Mieux valait détruire cet état que de lui imposer des conditions qui allaient préparer au peuple le plus fier de son passé d’indescriptibles souffrances. Ecraser de contributions de guerre des populations pauvres, interdire à la plus militaire des puissances allemandes de porter son armée au-delà du chiffre fixé par le vainqueur, se saisir de ses meilleures places pour en faire les points d’appui de la domination française en Europe, c’était rendre la nation aussi irréconciliable que l’était déjà son gouvernement, c’était charger de sa propre main les canons que, par une irrésistible impulsion populaire, le général Yorck pointerait un jour contre nos soldats décimés.

Détruire la monarchie prussienne n’aurait peut-être pas été impossible à cette époque, car cette création récente avait encore quelque chose d’artificiel, comme toutes les œuvres de la force et du génie. Relever la Pologne, restituer la Silésie à l’Autriche, agrandir la Saxe, constituer entre l’Elbe et le Rhin une puissance nouvelle, fut-ce même sous un prince français, rejeter enfin la maison de Hohenzollern dans les sables du brandebourg, dont deux grands règnes l’avaient fait sortir, tout cela n’aurait guère plus profondément blessé le patriotisme germanique que ne l’avait fait l’année précédente la formation de la nouvelle confédération du Rhin sous le protectorat de la France. Un pareil remaniement aurait plus violenté la politique que la nature. En le tentant, on aurait du moins désarmé la puissance destinée, aux jours du malheur, à nous porter les plus rudes coups, et l’empire aurait élevé les obstacles à la hauteur des haines
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Nathan



Inscrit le: 11 Avr 2018
Messages: 441

MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

Le roi de Prusse observant les soldats russes de 1805 avant ou apres leur defaite, subi une telle impression sur leur valeur qu'il souhaite dès lors engager la guerre avec la France avec le soutient russe.

A partir de là, l'allié prussien etait perdu pour la France.

Napoleon a bien tenté de le faire revenir dans l'alliance, mais frederic III etait decider, le choix n'existait plus.

Napoleon comptait je crois detruire cet état, qui ne dut sa sauvegarde que de la part du Tzar qui jouait deja double jeu avec Napoleon, contraint de l'accepter pour s'en faire un allié.

On disait a l'epoque que Napoleon n'aurait eu plus qu'a sifler pour que la prusse disparaisse, donc c'etait possible de detruire ce pays, il en avait les moyens.


Il a fixé a 42 000h le nombre de soldats prussiens, mais ceux ci tournèrent le systeme a leur avantage en remplaçant par roulement les soldats, restant disponible pour la nation pour le jour "J" contre la France.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> Autres uchronies Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com