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La future Marine Nationale

 
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 10:55    Sujet du message: La future Marine Nationale Répondre en citant

Ce texte de Frégaton est illustré de dessins figurant déjà dans la Galerie.


Le Génie Maritime français, du Grand Déménagement à la Libération
Le socle du renouveau


A l’issue du Grand Déménagement, on peut estimer à environ 20 000 le nombre cumulé des “affectés spéciaux” des arsenaux de la marine et des techniciens, ingénieurs et scientifiques spécialisés dans la construction navale civile et militaire qui ont pu s’échapper de métropole.

La grande majorité d’entre eux servent dans l’entretien de la flotte et participent à la réalisation du programme de constructions navales dans les colonies (1). Ce sont principalement les ouvriers d’état des arsenaux et les cadres spécialisés dans la fabrication industrielle et la maintenance qui sont concernés.

Une partie des personnels issus des bureaux d’études des arsenaux et chantiers civils participe également à ces objectifs, en particulier ceux généralement affectés aux tâches de définitions et spécifications de détail ainsi que les responsables des méthodes d’industrialisation.

Cependant, en août 1940, on constate que beaucoup d’ingénieurs, architectes et spécialistes des services des “Avant-projets et projets” restent inactifs devant leurs tables à dessin vides de plans et leurs règles à calcul inertes.

Certains d’entre eux pourront par la suite partir en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis pour orienter leurs homologues alliés lors des modernisations et refontes des bâtiments français qui se déroulent tout au long de la guerre. Les plus chanceux participeront à la conversion et à l’achèvement du Jean-Bart. Cependant, ces travaux d’adaptation ne font que peu appel à l’esprit de conception pure si chère aux “X” du génie maritime (les polytechniciens sont nombreux dans cette branche).

En cette période incertaine, les têtes pensantes du boulevard Victor, la Mecque du STCN (Service Technique des Constructions Navales), se morfondent dans leurs bureaux improvisés d’AFN et regrettent avec mélancolie leurs superbes installations en ciment armé (2) de la cité scientifique de Ballard, récemment réalisée par l’architecte Auguste Perret. Ils se lancent alors dans quelques études de circonstances en attendant que la Marine leur confie un vrai programme de développement de la flotte du futur.

De ces premières activités chaotiques du second semestre 1940 sortent des plans de transformation d’un croiseur lourd (3) et du paquebot Pasteur en porte-avions léger. Faute de moyens, ces projets resteront évidemment au stade de la planche à dessin.

Sans laboratoire d’hydrodynamique, sans bassin d’essais des carènes, l’avenir semble bien sombre, d’autant plus que le manque de créations nouvelles risque de conduire à une perte de compétences. L’idée de disperser les équipes pour les envoyer travailler dans des chantiers navals alliés, comme cela s’est fait pour beaucoup d’ingénieurs aéronautiques ou de spécialistes des blindés, n’enthousiasme personne ! Pensez donc : la fine fleur du génie maritime français à la botte de la perfide Albion, cela sonne comme une humiliation. En pratique, l’exemple des industries aéronautique et terrestre ne sera donc suivi qu’avec parcimonie et ne concernera vraiment que la conversion du Jean-Bart.

Bien conscient de ces états d’âmes et surtout de ces états de fait, l’ingénieur général Henri Charpentier, directeur du STCN, décide en décembre 1940 de faire part de cette situation au chef d’état-major de la marine, l’amiral Ollive. Ce dernier est accaparé par l’évolution des opérations navales en cours et les moyens à mettre en œuvre pour poursuivre la guerre. Aujourd’hui, comme demain, il doit tenir sur tous les fronts et n’a pas vraiment de projets à proposer pour l’avenir à plus long terme.
– Monsieur l’ingénieur général, vous me demandez de spécifier les besoins de la Marine dans cinq ou dix ans, alors que je ne sais pas de quels bâtiments je disposerai encore demain pour faire la guerre ?
– Amiral, les fantassins et les aviateurs n’ont besoin que de quelques mois de planche à dessin pour obtenir un nouveau matériel, mais vous savez comme moi que pour concevoir et construire un navire de combat, il faut de nombreuses années ! Si la guerre perdure sans que nos ingénieurs travaillent, nous aurons perdu notre savoir-faire dans quelques années.
– J’en ai bien conscience, mais quels éléments concrets voulez-vous que je fournisse à ce jour pour relancer vos travaux ? Les conditions de la guerre évoluent et évolueront plus vite encore au fil du temps. La seule chose que je puisse faire est de vous prêter quelques officiers de marine qui pourront analyser ces évolutions au jour le jour et vous donner des orientations sur ce que devrait être la Marine dans cinq ou dix ans… si elle existe toujours !
– Si ces officiers nous font part de quelques réflexions pertinentes et travaillent avec nous en harmonie, alors nous aurons la liberté de coucher nos idées communes sur la planche à dessin pour anticiper vos futurs besoins, autant que faire se peut. Aujourd’hui et compte tenu de la situation, nous n’en demandons pas plus, Amiral.
– Eh bien soit, je vais vous détacher quelques “indiens” (4) qui ont déjà combattu à la mer, au moins cela les reposera. Ils seront chargés d’analyser les derniers combats et les réponses que notre état-major ou ceux de nos alliés comptent y apporter, tout en suivant les évolutions techniques que vos homologues anglais et américains mettront en œuvre dans leurs chantiers. A défaut de construire l’avenir, nous ne prendrons pas trop de retard.


Quelques semaines plus tard, une cellule mixte d’analyse des besoins futurs voit le jour. Sous la direction de l’ingénieur en chef Jacques Stosskopf, ancien patron des constructions neuves de l’arsenal de Lorient, elle regroupe de brillants ingénieurs du génie maritime, baptisés “concepteurs” et des officiers de marine expérimentés nommés “utilisateurs”.

Le temps que cette cellule se mette au travail et produise ses premières analyses, que chacun espère pertinentes, Charpentier demande à ses équipes de reprendre le travail sur les programmes étudiés avant-guerre en y intégrant les résultats les plus probants des opérations navales depuis le début des hostilités. A l’évidence, l’aviation et corollairement la DCA embarquée ont pris une importance croissante. De même, les nouveaux moyens de détection aérienne et sous-marine sont évidemment pris en compte dans les travaux.

Les études se concentrent donc sur ces derniers points pour améliorer la conception des projets et programmes déjà en cours :
– bâtiments de ligne types A2 (Clemenceau) et B3ter (Gascogne) (5),
– porte-avions type PA 16 (Joffre et Painlevé),
– croiseurs lourds type C5 (Saint-Louis, Charles Martel…),
– croiseurs légers du programme 1938 (De Grasse, Châteaurenault…),
– torpilleurs d’escadre de la tranche 1938 (L’Intrépide, le Téméraire…).

En parallèle, un bureau d’étude spécifique, constitué par des spécialistes déménagés de la fonderie de canons de Ruelle (6), s’attache à améliorer les capacités anti-aériennes des tourelles et affûts recevant des pièces de 90, 100 et 130 mm. Le développement de l’affût contre avions double (ACAD) de 37 mm est par contre abandonné, car il est très vite évident qu’on ne fera pas mieux en ce domaine que les produits de chez Bofors, Œrlikon ou même Vickers.

Par ailleurs, sous l’impulsion de l’ingénieur Louis Kahn, une équipe se met à plancher sur le développement d’armes destinées à lutter contre les sous-marins.

Petit à petit, les études reprennent donc un tour plus cohérent et orienté que pendant la période noire qui a suivi le Grand Déménagement.

Les deux années qui suivent voient surtout la Marine commander des bâtiments à l’étranger, aux Etats-Unis(7) principalement mais aussi au Canada et au Royaume-Uni. La cellule d’analyse reçoit ainsi un flot d’informations de la part des équipages et des chantiers constructeurs, qu’elle traite sans tarder.

Devant les progrès constatés en matière de détection aérienne et sous-marine, le STCN ouvre un bureau spécialisé en propagation des ondes radioélectriques et sonores. Le but est de suivre les développements de ces appareils pour ne pas être pris au dépourvu lorsque la France décidera de fabriquer ses propres matériels (8).

La curiosité des binômes “concepteurs/utilisateurs” s’étend à tous les domaines, de la mise en œuvre de l’aviation embarquée aux nouvelles techniques de ravitaillement à la mer “en route”. Les premières analyses font apparaître plusieurs axes de réflexion, dont les deux principaux peuvent être résumé ainsi :
– les combats récents font toujours la part belle au couple canon/cuirasse, mais le porte-avions confirme son importance ;
– le manque d’endurance à la mer des bâtiments légers des programmes d’avant-guerre se fait cruellement sentir dans les missions d’escorte en Atlantique.

Des études prospectives sont donc lancées en fonction de ces éléments. L’un des axes de recherche, notamment, conduit les concepteurs à travailler sur des porte-avions hybrides fortement armés et protégés (9).

Il s’agit du projet PA/PC, un navire de 238 mètres à la flottaison et 47 000 tonnes. L’armement comprend, outre une tourelle quadruple de 330 mm (semblable à celle du Dunkerque) située sur la plage arrière, une forte DCA organisée autour d’une douzaine de tourelles doubles de 100 mm et de l’artillerie légère à profusion. Le cuirassement est complet avec des parois protégées à 250/350 mm. Un point particulier de cet avant-projet mérite d’être signalé : dans la recherche de la protection, les hélices et safrans sont placés dans une voûte centrale disposant de chaque bord d’une cloison anti-torpilles. Les hydrodynamiciens se sont donc “lâchés” pour donner à la coque des formes plutôt inhabituelles.

Plusieurs variantes sont dérivées du dessin initial avec des performances, des dimensions et des caractéristiques variables, notamment selon l’importance et la localisation de la protection, qui englobe ou non le hangar aviation et/ou le pont d’envol.

Au cours de l’année 1942, lors des combats dans le Pacifique, le porte-avions s’impose de plus en plus dans son rôle de capital ship. L’US Navy met au point le système des task-forces dans lesquelles le porte-avions de combat transportant chasseurs, avions torpilleurs et bombardiers en piqué devient le navire de bataille principal avec, comme satellites, des croiseurs et des destroyers. Ce système constitue une évolution majeure dans le domaine de l’organisation des escadres de combat. Par ailleurs, lors de la bataille de l’Atlantique, les porte-avions se sont révélés également de redoutables adversaires pour les sous-marins. La marine du futur se dévoile enfin et il est temps de prendre le train en marche.

Le STCN ne prend d’ailleurs pas trop de risques pour départager porte-avions et cuirassés. Les travaux d’amélioration des plans des bâtiments de ligne sont pratiquement achevés et pourront ressortir si la Marine le demande. Il en est de même pour les croiseurs lourds. Les orientations sont désormais assez claires pour développer la future flotte dont aura besoin la marine d’après-guerre :
– des porte-avions de combat,
– des croiseurs à vocation principale anti-aérienne,
– des grands torpilleurs endurants et disposant d’un armement polyvalent,
– des escorteurs océaniques avec de fortes capacités contre les sous-marins.

Pour les porte-avions de combat, le Jean-Bart rejoint la flotte l’année suivante, l’effort est donc mis sur le développement d’un porte-avions léger qui pourra s’inspirer du Joffre (classe Colossus) et du Clemenceau (classe Majestic) que la Marine fait construire en Angleterre. Si nécessaire, ces travaux serviront par la suite à s’orienter vers un bâtiment d’un tonnage supérieur – 25 000 à 30 000 tonnes environ – pouvant se rapprocher des nouveaux Essex que l’US Navy va prochainement mettre en service. Les PA/PC sont donc mis de côté.

Dans le cas des croiseurs anti-aériens, l’adaptation de la définition d’un De Grasse apparait comme la meilleure solution.

En ce qui concerne les grands torpilleurs (ou destroyers selon la terminologie anglo-saxonne), la base de départ peut être les torpilleurs d’escadre de la tranche 1938 (classe Le Hardi modifié), qui ont déjà bénéficié d’études d’amélioration. L’objectif est de faire au moins aussi bien que les futurs DD américains de la classe Gearing ou les Battle britanniques.

Enfin, les escorteurs océaniques seront inspirés par les DE américains ou les frégates classe River anglaises.

Fort de ces directives, les différents bureaux d’études peuvent se remettre à un travail qu’ils attendaient depuis le Grand Déménagement.

A la Libération, les résultats des études du STCN sont présentés à la Marine.

Porte-avions d’attaque léger, projet PA 25
- 220 mètres, 15 000 tonnes, 25 nds, 30 à 40 appareils,
- 4 tourelles doubles de 100 mm double usage (10), 8 affûts quadruples de 40 mm AA, 14 affûts simples de 20 mm AA.

Croiseur antiaérien, projet repris sur la base du croiseur léger De Grasse
- 187 mètres, 9 000 tonnes, 100 000 cv, 33,5 nds, 6 000 nm à 18 nds,
- 8 tourelles doubles de 130 mm double usage (11), 10 affûts quadruples de 40 mm AA, 12 affûts simples de 20 mm AA.

Grand torpilleur, projet T 44
- 122 mètres, 3 500 tonnes, 60 000 cv, 37 nds, 4 500 nm à 18 nds,
- 3 tourelles doubles de 130 mm double usage, 3 affûts doubles de 40 mm AA, 6 affûts simples de 20 mm AA.
- 2 TLT triples de 550 mm pour torpilles ASM type K (fruit des travaux de l’équipe de l’ingénieur L. Kahn) avec valises de rechargement, 2 TLT triples de 21 pouces, 2 grenadeurs de sillage.

Escorteur océanique, projet E 45
- 97 mètres, 1700 tonnes, 20 000 cv, 27 nds, 4 300 nm à 15 nds,
- 2 pseudo-tourelles doubles de 100 mm double usage (identique à celui monté sur certains aviso-dragueurs de classe Chamois), 2 affûts doubles de 40 mm AA, 4 affûts simples de 20 mm AA.
- 4 TLT triples de 550 mm pour torpilles ASM type K avec valises de rechargement, 2 mortiers Squid britanniques, 2 grenadeurs de sillage.

L’ensemble des systèmes de détection et de direction de tir sont américains, éventuellement britanniques. Les canons qui arment les tourelles de 130 mm sont en fait des 127/54 américains modifiés sous l’appellation française 130/53 modèle 44 pour rester en adéquation avec l’armement des grands destroyers de la classe Kléber, que la marine a commandé aux Etats-Unis (12) et qui seront mis en service en 1945.

Le socle du renouveau est ainsi posé. Dès que les chantiers et arsenaux seront à nouveau en état de produire, ces projets, dûment mis à jour avec des équipements français et des armes mieux adaptées à la menace contemporaine, seront prêt à déboucher sur des programmes de réalisation.
La suite dépendra, comme toujours, des conditions financières et politiques, mais ces travaux jetaient déjà les bases des futurs escorteurs d’escadre, escorteurs rapides et croiseur AA des années 50. Quant au porte-avions, il évoluera lui aussi en PA 28, etc. en intégrant toutes les inventions anglaises et américaines liées à la mise en service des jets pour aboutir enfin au PA 54 (13) dix ans plus tard.


Notes
1- Voir annexe E C3.
2- Appellation d’époque du béton armé.
3- Reprise d’un programme de 1935 pour la conversion des Duquesne et Tourville.
4- Surnom des officiers d’état-major, dont l’arme principale est la plume…
5- La classe Alsace, trop ambitieuse, n’est pas prise en compte dans ces études.
6- En 1970, la Fonderie de Ruelle deviendra Etablissement de constructions d'armes navales (ECAN).
7- Cf. annexe E Y4.
8- Ce qu’on appellerait aujourd’hui de la veille technologique.
9- L’engagement de De Gaulle et Raynaud en faveur de la conversion du Jean-Bart a également joué en faveur du lancement de ces études.
10- Modèle très proche de la tourelle de 100 mm modèle 1945 OTL.
11- Modèle très proche de la tourelle de 127 mm modèle 1948 OTL.
12- Cf. annexe E Y4.
13- Le Clemenceau OTL.
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

vraiment très intéressant. Espérons que l'on pourra avoir trois Clemenceau au lieu de deux... et faire le troisième juste assez gros pour attraper les Britanniques au passage, et leur éviter la pantalonnade humiliante que fut le CVA-01 https://en.wikipedia.org/wiki/CVA-01
avec la force de frappe décalée de 10 ans, les années 60 et leur expansion économique vont permettre à l'armement conventionnel Terre / Mer / Air de ne pas trop souffrir...
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loic
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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 17:12    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
L’engagement de De Gaulle et Raynaud

=> Reynaud

Joli texte !

Concernant le croiseur antiaérien, il diffère un peu du Colbert OTL, notamment il n'y a pas de 57 mm AA Bofors, mais des 20 mm et des 40 mm. Or, sur la page http://www.navweaps.com/Weapons/WNFR_57-60_m1951.php, il est indiqué :
Citation:
In a review following the end of World War II, the French Conseil Superieur decided that the 40 mm Bofors heavy AA MG was inadequate against modern aircraft. That decision led to the purchase of the Bofors 57 mm AA gun.

On peut donc indiquer que cette prévision qui date de 1945, sera remis en question par la suite.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
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Guimar



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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Je raffole de ces textes ou l'uchronie prend de l'ampleur et de la profondeur historique, tout en restant cohérente.

§6 : Balard plutôt que Ballard ?
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FREGATON



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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:

Concernant le croiseur antiaérien, il diffère un peu du Colbert OTL, notamment il n'y a pas de 57 mm AA Bofors, mais des 20 mm et des 40 mm. Or, sur la page http://www.navweaps.com/Weapons/WNFR_57-60_m1951.php, il est indiqué :
Citation:
In a review following the end of World War II, the French Conseil Superieur decided that the 40 mm Bofors heavy AA MG was inadequate against modern aircraft. That decision led to the purchase of the Bofors 57 mm AA gun.

On peut donc indiquer que cette prévision qui date de 1945, sera remis en question par la suite.


Absolument, c'est justement ce que j'ai voulu dire par "dûment mis à jour avec des équipements français et des armes mieux adaptées à la menace contemporaine" dans le dernier paragraphe.
C'est vrai pour le CAA mais aussi pour les T-44 et E-45 qui, avec des 57 mm modèle 51, quelques mètres de plus et de l'électronique française pourront facilement évoluer vers les T-47 et E-50 tels qu'on les connait.
Wink
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loic
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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 18:47    Sujet du message: Répondre en citant

OK Je m'incline devant votre grandeur
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En principe (moi) ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 24, 2018 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

Ballard / Balard : évidemment. Parasitage par le grand auteur anglais de SF/fantastique/insolite.
Reynaud / Raynaud : bien sûr. Parasitage par le syndrome de.

Merci !
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Casus Frankie

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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2018 09:07    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
vraiment très intéressant. Espérons que l'on pourra avoir trois Clemenceau au lieu de deux... et faire le troisième juste assez gros pour attraper les Britanniques au passage, et leur éviter la pantalonnade humiliante que fut le CVA-01 https://en.wikipedia.org/wiki/CVA-01
avec la force de frappe décalée de 10 ans, les années 60 et leur expansion économique vont permettre à l'armement conventionnel Terre / Mer / Air de ne pas trop souffrir...


Mes fidèles lecteurs se rappelleront qu'en FTL les projets de porte-avions CVA-01 et de Destroyer Type 82 sont récupérés par la CED, et que les premiers exemplaires entrent en service peu avant la guerre des malouines en 1983.
_________________
"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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