Fantasque Time Line

[Anaxagore]

Je remercie les marines ennemies qui ont coulé ces monstres... au moins ils ont une une mort glorieuse. parce "c'est retourné en voulant faire demi-tour" c'est la honte !
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[demolitiondan]

Effectivement, la classe borodino. L'orel, capturé par les japonais en 1905, devint le mikasa (cuirassé de défense cotière), comme quoi allégé et avec un peu de bon sens. Au-delà des problématiques de constructions, le problème de conception relevait avant tout de l'impossibilité pour un certain nombre de vieilles barbes (renforcées par près de 750 ans de traditions quant même) a renoncer aux canons de sabords, et à admettre que la concentration de feu en tourelle est l'avenir. Les cuirassés coque en fer en 1865, c'est l'avenir mais personne ne sait s'en servir. Je me rappelle qu'en 1868, un cuirassé autrichien a éperonné et coulé un navire. Emporté par le romantisme de l'époque, toutes les amirautés ont vu dans ce fait divers (et jamais répété) le retour de l'abordage à l'antique et on fait équipé leurs navires de rostres !!

Après je ne dis pas ... les bateaux entre 1870 (premiers coques en fer) et les dreanought de 1910 (qui commencent à se ressembler) ont un charme très particulier et trés suranné, qui me plait beaucoup à titre personnel. J'ai dans ma bibliothèque un beau modèle de celui-là, qui inquiéta d'ailleurs sérieusement la marine francaise pendant la guerre de l'opium :

https://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_ironclad_Dingyuan

Construit par des chantiers navaux allemands.

Au final, La marine francaise paie, comme l'aviation en 194, les désordres politiques et l'incapacité à arrêter une politique claire par dessus les querelles d'experts. Il y a justement un article là dessus sur le fana de ce mois : nationalisations, politique du prototype ...
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[ciders]

Si tu fais allusion à la bataille de Lissa, il y avait déjà des éperons avant cette date. Le problème est que ceux qui y croyaient le plus (les Italiens) ne les ont finalement pas utilisé alors que les Autrichiens ne s'en sont pas privés.
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- "I'm sorry. You're a hero... and you have to leave." (Fallout)

[demolitiondan]

C'était la première fois en europe et ca a eu du retentissement :

https://carlpepin.files.wordpress.com/2011/01/course-armements2.jpg

Je laisse de coté les histoires du Mérimac et les "davideries" aux US, c'était quant même particulier ...

Après, il ne faut quant même pas oublier que l'adriatique n'est pas l'Atlantique (oui va éperonner un cuirassé allemand à 15 km de distance sans côte pour d'abriter et avec des vagues de 5 m ... Oui oui je regarde ...) ca nos chers amiraux auraient du le savoir quant meme
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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Capu Rossu]

Bonsoir Anaxagore,

Sur le sort final de la "Flotte d'Echantillon", seuls trois ont péri au combat :
- Brennus : désarmé en 1914 n'est pas réarmé, est ferraillé après guerre.
- Charles Martel : désarmé en 1914 n'est pas réarmé, est ferraillé après guerre.
- Carnot : désarmé en 1914 n'est pas réarmé, coule lors de son remorquage vers un chantier de démolition néerlandais.
- Jaurréguiberry : protection des convois venant d'Algérie, combat sur les côtes de Syrie, bâtiment base à Suez, ponton école à Toulon puis démolition.
- Masséna : désarmé en 1913 à la suite d'un accident mortel (rupture du collecteur principal de vapeur), dépouillé est sabordé aux Dardanelles comme brise-lames pour protéger le "port" de Seddul Bahr, ferraillé sur place après la guerre.
- Bouvet : protection des convois d'Algérie. Coulé le 15 mars 1915 aux Dardanelles. L'escadre de l'amiral Guépratte (Suffren, Bouvet, Charlemagne, Gaulois) avait combattu en première ligne dans les Détroits contre les forts turcs et reçut l'ordre de se retirer pour laisser la place à quatre cuirassés britanniques placés en réserve et intacts. En manœuvrant pour exécuter l'ordre, le Bouvet touche une mine et chavire en 90 secondes.
- Charlemagne : protection des convois d'Algérie, combat des Dardanelles où il ne souffre que d'avaries légères dues à des éclats d'obus. Défense de Salonique puis désarmé à Toulon, ferraillé après guerre.
- Gaulois : protection des convois d'Algérie, combat des Dardanelles où il est, le 18 mars 1915, gravement avarié par un obus explosant contre la partie de la carène située sous la cuirasse. Est échoué sur l’ile des Lapins pour réparations provisoires. Réparé à Toulon, reprend le combat aux Dardanelles. Le 27 décembre 1916, lors de la traversée Brest - Toulon - Salonique est torpillé et coulé par l'UB 47.
Saint Louis : protection des convois d'Algérie, combats de Syrie et des Dardanelles, puis défense de Salonique. Désarmé en 1917, sert après guerre de ponton école avant d'être démoli.
- Iéna : 12 mars 1907, détruit par l'explosion des soutes arrières suite à l'instabilité de la poudre B.
- Suffren : protection ds convois d'Algérie, combats des Dardanelles où il est gravement avarié le 18 mars 1915 par un obus qui explose dans une des casemates bâbord et y allume un incendie qui se communique à la soute correspondante qui est noyée de justesse ainsi que par deux autres impacts de fort calibre. Réparé à Toulon, il revient aux Dardanelles. Rentrant à Brest pour grand carénage, il est coulé corps et biens par une torpille du l'U 52 le 26 novembre 1916, torpille qui a fait but dans une sout à munitions de l'avant.
- Henri IV : en refonte en 1914, ne prend le combat qu'en 1915 aux Dardanelles puis défense de Salonique. Sert ensuite de bâtiment central pour les patrouilleurs basés à Tarente. Ferraillé en 1921.

@+
Alain

[Archibald]

Mort de rire. Finalement Pagnol exagérait à peine avec son Pitalugue et le bateau qui tourne à la place de son hélice :p
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[FREGATON]

Qui a dit que les coques "tumblehome" étaient dépassées...

https://www.meretmarine.com/fr/content/uss-zumwalt-le-super-destroyer-furtif-americain-est-flot

https://www.meretmarine.com/fr/content/fregates-fti-le-ministre-signe

Faut dire qu'avec les puissances de calcul dont disposent nos archinav aujourd'hui il devrait y avoir moins de risques...
http://www.phisicalpsience.com/public/Tumblehome_Hull_DDG-1000/Tumblehome_Hull_DDG-1000.html
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.

[Merlock]

[FREGATON]

[Anaxagore]

Il a déjà réussi la mise à flot, c'est pas si mal comparé au "petit baigneur" de Louis de Funès
Bon... en matière de construction navale, chacun à ses références
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[Merlock]

[FREGATON]

[Anaxagore]

Un autre exemple d'absurdité navale. Dans les années 60 et 70, la Royal Navy avait décidé de produire des navires moins cher du fin de son déclin et de la "concentration de son emploi dans la zone de responsabilité de l'OTAN" (sic).
Pour remplacer ses bâtiments auxiliaires, un nouveau modèle - dit classe Amazon ou type 21- avait été produit selon les normes de la marine marchande... pour qu'ils soient moins coûteux. Le résultat ? Des navires plus fragiles que le type 12 qu'ils remplaçaient et qui ne pouvaient être armés de missiles Seawolf comme il était pourtant spécifié dans le cahier des charges.... ni de l'ordinateur de commandement et de contrôle CACS-I. Plus grave encore, pour "économiser" les coûts, l'espace intérieur avait calculé au plus juste. Or, tout constructeur naval devrait savoir qu'il faut laisser de la place libre pour installer du nouveau matériel... sous peine que le navire ne soit plus adapté au combat parce qu'il ne peut accueillir les systèmes "dernier cri". Au final, cette économie les a rendu rapidement obsolète... et a contraint la Royal Navy à investir dans un nouveau bâtiment auxiliaire.
Une telle erreur aurait du servir de leçon à la Navy... ben non !
Les escorteurs de type 42 furent construits dans un contexte très particulier : l'austérité budgétaire. Le gouvernement voulait ne pas remplacer les quatre escorteur de la Navy et celle-ci voulait les conserver (la guerre des Malouines prouvera que ces derniers avaient raison). De guerre lasse, le gouvernement accepta à condition que chaque escorteur coûte moins de 30 millions d'€. Imaginez ce qu'ils construisirent au final : Les escorteurs ont du renoncer aux missiles anti-sous-marins longue portée Ikara et aux système de commandement. c'est ce que l'on appelle la classe Sheffield.
Dès son lancement en 1975, les journalistes le déclarèrent "compact" (terme poli pour dire trop petit) et soulignèrent son manque de protection antiaérienne courte portée.
Pour résumer, le Sheffield était la plus petite plateforme de lancement du missile sea-dart mais ne servait pas à grand chose d'autre. Son déplacement et sa longueur trop faible faisait qu'il tenait mal la mer, il n'avait qu'un seul hélicoptère de patrouille (il en fallait au moins deux pour traquer des sous-marins) et il n'avait qu'une seule ancre. De plus, son radar type 950 de surveillance était d'une conception qui datait de... 1950 ! Son radar de surveillance et de détection de surface type 992Q ne valait guère mieux. Pendant la guerre des Malouines il se révéla incapable de détecter les avions argentins. Pire, c'est aux escorteurs de type 42 que reviens la tâche de désigner les cibles pour les Sea dart dans la flotte britannique... avec un radar 992Q aussi peu performant, ils en sont en pratique incapables. Le pire c'est que l'amélioration du radar fut d'abord refusé pour des questions... budgétaires.
Il ne faut pas s'étonner que le Sheffield fut coulé par un missile Super étendard argentin grâce à un missile Exocet.
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[Capu Rossu]

Bonjour,

Dans mon post sur le sort final des cuirassés de la Flotte d'Echantillon, je ne vous ai pas donné les pertes.

- Suffren : coulé corps et bien suite à l'explosion d'une des soutes à munitions consécutive à l'impact de la torpille : 648 hommes.
A noter qu'n coulant, le Suffren a failli couler son agresseur : un frottement est ressenti à bord du sous-marin qui manœuvre pour reprendre l'immersion périscopique et revenu en surface, le KL Valentiner constate un enfoncement du pont, des rayures sur le périscope arrière qui est bloqué à demi-sorti. Sur le pont, git un fragment d'obus de gros calibre et coincé dans les superstructures un morceau de vêtement et un morceau de béret avec une bordure rouge, les deux sentant le roussi.

- Gaulois : grâce aux deux cofferdams latéraux, le Gaulois va couler lentement (25 minutes) et ne chavirer que dans les derniers instants. Le bilan des partes est légers : 2 morts tués par les effets de l'explosion de la torpille dans le local où ils étaient et 2 noyés soit 4 hommes.

- A contrario sur le Bouvet qui a chaviré en moins de 60 secondes, sur un équipage de 698 hommes, il n'y a eu que 66 survivants, ceux dont les postes de combat étaient à l'extérieur : servants de l'artillerie légère, timoniers, télémétristes et occupants du blockhaus que le CV Rageot de la Touche a chassé du compartiment.

Pour les "problèmes de stabilté" voir le lien suivant sur le lancement du Principessa Iolanda

https://www.youtube.com/watch?v=r1baub0TZj8

Quant aux cuirassés et garde-côtes cuirassés de la 3ème Flotte de Vladivostock lors de la bataille de Tsushima, ils avaient été surnommés par leurs équipages les "coule tout seul".

Pour le Pittalugue, Mr. Brun et le chauffeur du ferriboîte s'en sont tirés avec un bon bain.

@+
Alain

[Anaxagore]

Règle numéro 1 : " Le rôle premier d'un navire est de flotter"
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