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1940 - La France continue la guerre
 
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Siège d'Odessa
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Juil 13, 2016 19:13    Sujet du message: Répondre en citant

Discussion enregistrée entre Hitler et Mannerheim : https://www.warhistoryonline.com/featured/recording-of-hitlers-normal-speaking_voice.html

Très intéressant, surtout dans le cadre de la FTL... après tout il impute à la France ses difficultés en URSS !
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patrikev



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MessagePosté le: Mer Juil 13, 2016 21:32    Sujet du message: Répondre en citant

patrikev a écrit:
Anaxagore a écrit:
Oups... je viens de m'apercevoir que j'avais déjà tué le général Albert Buck le 26 août.... (je dois vraiment le détester... le pauvre).


Si tu cherches un général à tuer, tu as Alexandru Ioanițiu, un des chefs d'état-major roumains, mort le 17 septembre 1941 dans un accident d'avion à Baden près d'Odessa. Baden, comme Strasburg et d'autres, est une de ces localités fondées par des colons allemands sous les tsars.

https://ro.wikipedia.org/wiki/Alexandru_Ioani%C8%9Biu
https://en.wikipedia.org/wiki/Baden,_Ukraine


Je te demanderai juste de ne pas tuer le successeur de Buck, Ludwig Müller: j'en aurai besoin pour commander la 97. Leichte-Division en Grèce (qui sera peut-être devenue la 97. Jäger-Division, à voir). Méditerranée, 23 juin 1943.

OTL, après beaucoup de mésaventures en Ukraine et en Roumanie, la 198. ID a été envoyée en renfort en Languedoc en juillet 1944. A voir si cela se confirme FTL.


Aïe... Le général Albert Buck accumule les malheurs FTL, je m'aperçois que je l'avais déjà tué pendant l'opération Molot, 23 décembre 1942 à 16h50 (mais la date devrait être reportée). Je regarde quels gradés nous pouvons tuer à cette date.
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- Votre plan comporte un inconvénient majeur.
- Commençons par le plus facile: capturer la bête.
- Le voilà, l'inconvénient majeur.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Juil 13, 2016 21:35    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing

Tout le monde lui en veut !
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

8 octobre, front d'Odessa, district de Kyivs'kyi

La plupart du temps, la stratégie est du ressort des généraux et de leur état-major, décidant d'attaquer ou de se défendre, et donnant les consignes à leurs subordonnés. Ces derniers n'ont qu'une marge de manœuvre limitée pour interpréter leurs ordres.
Début octobre, apparait pour la première fois le terme "Groupe de Combat" dans les rapports du siège d'Odessa. Les Groupes de Combat sont des formations de 10 à 15 hommes, spécialisés dans les opérations derrière les lignes ennemies.
Les Groupes de Combat ne furent pas créés par un ordre de la Stavka , ou du général Kostenko. Ils sont nés des circonstances et de la volonté de simples soldats de continuer la lutte, même encerclés, même coupés de toute aide.
Le 8 octobre 1942, la LIV. ArmeeKorps Roumanie de Hansen attaque le long de la mer Noire, au sud-ouest d'Odessa. Bénéficiant de l'aide des puissants mortiers automoteurs Karl, les troupes allemandes et roumaines traversent sans difficulté la ligne de fortification protégeant Odessa. Les bunkers ont été détruits, les tranchées lourdement bombardées ne sont plus occupées que par des irréductibles peu armés et complètement démoralisés.
L'obstacle principal demeure la défense maison par maison du district de Kyivs'skyi. Les forces de l'Axe avancent lentement, les rues étant barrés par des barricades, des hérissons tchèques... et les monceaux de débris provenant de l'effondrement des immeubles. Les bombardements intensifs des dernières semaines ont réduit en ruines bon nombre d'immeubles et de maisons individuelles. Certaines ne subsistent que sous formes de charpentes nues et de pans de murs de guingois.... lacérés par les explosions. D'autres ne sont plus que des monticules de briques d'où saillent des bouts de canalisations tordues.
Le spectacle va du grotesque à l'horrifique. Les soldats allemands voient des lits d'enfants, des baignoires et des porte-manteaux encore chargés de vêtements, suspendus entre ciel et terre sur un bout de plancher intact d'un immeuble ouvert à tout vent. Plus loin, l'épave d'un MiG 3 est encastrée dans un pan de mur. Mais si ce spectacle peut faire sourire, la vision de rats bien nourris abandonnant une main partiellement rongée sortant d'un monticule de brique met mal à l'aise, voire épouvante les soldats. Peut-être, alors, la propagande nazie leur est-elle vraiment utile... car au moins, en déniant le statu d'humain de plein droit aux victimes des bombardements, leur permet-elle de continuer à avancer sans saisir l'horreur de leurs actes.
Les soldats allemands avancent, trempée par la pluie qui tombe sans discontinuer, qui la carabine en main, qui le doigt posé sur la détente de sa Schmeisser. Sous les casques d'acier les yeux suivent le moindre mouvement. Ils s'en doutent, d'autres yeux sont sur eux.
Ceux là ont survécu à des jours de bombardements massifs. Puis ils sont sortis des caves pour défendre le labyrinthe de ruine qu'était devenue leur cité. Un homme d'une unité, seul survivant, une poignée d'autres venus d'ici ou de là. Dans les décombres ces fiers fils de la Russie se sont rencontrés. Leurs armes ? Ce qu'ils ont gardé, ce qu'ils ont trouvé sur les dépouilles de leurs camarades, ce qu'ils ont pris à l'ennemi. Affamés, épuisés, vêtus d'uniformes en loques, ils attaquent, fuient, se terrent, changent de position, ne restant jamais deux jours au même endroit. Ils cherchent à se faufiler entre les troupes allemandes pour regagner leurs lignes.
Seulement, les Allemands les traquent, inlassablement. La peur qu'inspirent leurs attaques démultiplient leurs effectifs. Les rapports parlent de bataillons ou de régiments entiers s'infiltrant dans les lignes de l'Axe. Alors, l'artillerie tonne là où on les signale, des milliers d'hommes se précipitent, soutenus par des chars.

9 octobre, front d'Odessa, district de Kyivs'kyi

La phase finale de la bataille d'Odessa voit des divisions entières entrer dans la ville par seulement quelques rues de front. Des voies encombrées d'obstacles construits par les défenseurs, ou nés des bombardements. Des milliers d'hommes, des véhicules blindés, se retrouvent alors pris dans un gigantesque embouteillage. Cible facile pour l'artillerie soviétique non encore muselée.
C'est comme être une fourmi au milieu d'une fourmilière prise de folie. On court de tout côté, parmi les véhicules dont les moteurs ronflent, les chariots et des cuisines roulantes tirées par des chevaux effrayés. Par moment un obus tombe, frappant un immeuble qui projette des briques dans la rue. Des soldats s'effondrent, blessés par les projectiles.Leurs camarades les tirent dans les bâtiments transformés en infirmerie.

10 octobre, front d'Odessa, district de Prymors'kyi

Installé dans un abri antiaérien creusé sous le parc Pryvokzalny, entre le Zoo et la gare d'Odessa-Glavnaya, le général Kostenko regarde les opératrices téléphoniques qui partagent avec lui l'espace mesuré. De courageuses camarades, certaines ont moins de 18 ans, elles ne se plaignent jamais et quittent souvent l'abri pour réparer les lignes.... Parfois pour ne jamais revenir.
En dépit de leur travail acharné, plus de la moitié des téléphones ne répondent plus.
Le général jette un coup d'œil à la carte d'Odessa. L'époque où elle était à jour n'est plus qu'un souvenir. Il n'existe plus de front à proprement parler. Quand aux unités, ce ne sont plus depuis longtemps qu'un mélange de soldats, de miliciens, de franc-tireur amalgamés de recul en recul. Les hommes se battent où ils se trouvent avec ceux qui sont à côté d'eux et sous le commandement du gradé le plus proche.
L'ennemi grignote Odessa de tout côté, seul le district de Prymors'kyi (le centre ville autour du port) est encore hors d'atteinte. Partout ailleurs Roumains et Allemands avancent. Impossible d'indiquer d'un trait de crayons la répartition entre les secteurs contrôlés par les défenseurs ou ceux déjà tombés. Attaque et contre-attaque modifient d'heure en heure les positions et des nids de résistances fragmentent encore plus la ligne de front.
On se bat pour un pâté de maisons, une rue. Une maison devient une forteresse. Un grand bâtiment fait l'objet d'offensives planifiées. L'artillerie tonne, les tanks se déplacent et l'infanterie charge... dans une seule rue... pour une seule maison.


11 octobre, front d'Odessa, district de Kyivs'kyi

Le SdKfz 2 Kettenkrad était le plus petit half-track allemand, en plus du conducteur, Hans Werner, se tenait au côté de son camarade Walter Heinz. Comme son nom l'indiquait, le Kettenkrad (1) était une moto dont l'arrière était propulsé par deux chenilles. L'appareil se faufilait entre les hangars et les fabriques de cette zone industrielle en ruine. Des cratères s'ouvraient dans le sol, et cheminée d'une usine soufflée par une explosion coupait la rue. Ces obstacles se rajoutaient à d'autres plus volontaires, comme les chevaux de frises enveloppés dans des barbelés et les dents de dragons chargés de bloquer les attaques.
Le SdKfz 2 dépassa un camion à l'arrêt, déchargeant des caisses de munitions, frôla l'épave d'un panzer IV calciné et obliqua dans une petite rue pour éviter un nouveau barrage antichar. Soudain des explosions retentirent, l'enfer se déchaînait en avant. Un Il-2 Sturmovik passa au-dessus de leurs têtes. D'autres tournaient au-dessus des ruines. Ils plongeaient au-dessus des rues pour tirer avec leurs canons et leurs mitrailleuses ou lâchaient des petites bombes.
Des volées de tirs répondaient du sol. Installé au milieu d'une cour, un Flakvierling 38, montage quadruple de 20mm venait d'ouvrir le feu. Bientôt, un premier avion "Mort Noire" (2) s'éloigna en laissa derrière lui une épaisse traînée de fumée sombre. Comme des requins volant, les Sturmovik affamés se ruèrent sur la pièce AA qui les menaçait. Deux autres appareils furent abattus, cependant un des Ilioutchine largua une volée de petites bombes qui dévastèrent la cour et la rue proche.
Écœuré, Werner découvrit un massacre au milieu de la fumée noire qui s'élevait de l'épave d'un tracteur semi-chenillé. La plupart des servants étaient morts ou mourants, hagards, les rescapés fuyaient. Heureusement, un Sd.Kfz 10/4 armé d'un canon AA de 2 cm prit la relève.
Les neuf avions d'attaque au sol survivant se replièrent. Malheureusement, leur attaque avait juste pour objectif de préparer le terrain à l'infanterie ennemie. Celle-ci sortait des ruines baïonnette au canon, criant des slogans. Deux tanks T-50 l'appuyaient, leurs mitrailleuses tiraient vers les portes et les fenêtres des immeubles. De là, on leur répondait à coup de fusils et de grenades... mais aussi un fusil anti-tank S-18/1000 - sur trépied - qui tirait des cartouches de 20 mm.
Hans et Walter descendirent du Kettenkrad pour se mettre à l'abri à l'intérieur d'un immeuble sans toit, dont les étages ne formaient plus qu'une pile de gravats entre quatre murs toujours debout. Le conducteur les suivait quelques pas derrière, mais il fut pris dans l'explosion de son véhicule, touché par un obus de 45 mm craché par un T-50.
Sorti par la porte de derrière, les deux Allemands se retrouvèrent dans une rue où gisait l'épave d'un SdKfz 251, et un camion incendié qui avait terminé sa couse encastré dans un mur. D'autres soldats courraient. Plus loin la voie formait un coude dominé par un immeuble à peine égratigné par les explosions. Cet immeuble flanquait une place qui était sévèrement disputée entre Soviétiques et Allemands. Des mitrailleuses crachaient des fenêtres, tandis que des Rouges ripostaient en lançant des grenades. Tout autour, on se battait au fusil, au pistolet, à la mitraillette... et à coup de pelle aiguisée.
Walter Heinz se trouva soudain face à un Soviétique surgissant d'une maison en ruine comme un diable de sa boite. Les deux tirèrent... à bout portant ils ne pouvaient se rater et moururent pareillement.
Hans se jeta au sol pour empoigner une MG-34. L'arme était alimentée et battait la rue. Lorsqu'une nouvelle vague de Rouges surgit, il tira. La mitrailleuse se cabrait entre ses mains comme un chien refusant de prendre un bain, luttant pour s'échapper. Mais les projectiles meurtriers fauchèrent quatre ou cinq adversaires. Lorsque le percuteur claqua dans le vide, Hans Werner l'abandonna pour courir vers une autre place où s'enchevêtraient épaves soviétiques et allemandes. Un soldat soviétique sortit du couvert d'un tank et tira.
Hans était mort avant de toucher le sol.

(1) Krad est une abréviation de kraftrad (motocycle).
(2) Surnom allemand de Ilioutchine Il-2
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Dernière édition par Anaxagore le Dim Juil 17, 2016 20:12; édité 3 fois
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Imberator



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 16:13    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que ce macabre spectacle ressemble de plus en plus à Stalingrad.
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le poireau



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
C'est vrai que ce macabre spectacle ressemble de plus en plus à Stalingrad.


Le (ou plutôt les...) siège d'Odessa, sera en effet plus ou moins l'équivalent FTL de Stalingrad en matière de bataille urbaine.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 16:44    Sujet du message: Répondre en citant

J'avoue que la comparaison m'a traversé l'esprit (d'autant plus que je me sers d'un jeu sur Stalingrad pour simuler certaines batailles).
Mais si - pendant la seconde guerre mondiale - on fait attaquer une ville par des Allemands et que la défense soit assurée par des Soviétiques, cela ressemblera toujours à Stalingrad.
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le poireau



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
J'avoue que la comparaison m'a traversé l'esprit (d'autant plus que je me sers d'un jeu sur Stalingrad pour simuler certaines batailles).
Mais si - pendant la seconde guerre mondiale - on fait attaquer une ville par des Allemands et que la défense soit assurée par des Soviétiques, cela ressemblera toujours à Stalingrad.


Pas forcément toujours : en termes d'intensité de la bataille, d’âpreté des combats et de ténacité des défenseurs, c'est alors une première sur le front russe FTL.
Même Smolensk en juillet-août n'a pas donné lieu à des affrontements aussi acharnés.
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Dronne



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,
Excellent récit. Merci beaucoup.

Anaxagore a écrit:

les tranchées lourdement bombardées ne sont plus occupées que par des irréductibles peu armés et complètement démoralisés.

Les derniers occupants sont irréductibles ET démoralisés?


Anaxagore a écrit:
Peut-être, alors, la propagande nazie leur est-elle vraiment utile



Anaxagore a écrit:
qui la carabine en main, qui le doigt posé sur la détente de sa Schmeisser.

Hugo Schmeisser n'a pas participé à la conception des MP38 et MP40.


Anaxagore a écrit:

Gonflé par la peur qu'inspirent leurs attaques, leurs effectifs se voient gonflés
il va falloir faire un choix Very Happy


Anaxagore a écrit:
les chariots et des cuisines roulantes tirées par des chevaux effrayés.



Anaxagore a écrit:
Il n'existe plus de front à proprement parler




Anaxagore a écrit:
Le SdKfz 2 Kettenkrad était le plus petit half-track allemand

Ce n'est pas un semi chenillé, la roue avant n'a pratiquement aucun rôle dans la conduite du véhicule sauf pour des changements de directions minimes. Elle sert surtout à passer des obstacles, à la manière d'un rouleau de franchissement.
Mais c'est bien le guidon, qui par l'intermédiaire de tringles met œuvre le frein de chaque chenille.
Autre détail, les barbotins sont à l'avant du train.






Anaxagore a écrit:
Des cratères s'ouvraient dans le sol, et cheminée d'une usine soufflée par une explosion coupaitla rue


Anaxagore a écrit:
déchargeant des caisses de munitions,



Anaxagore a écrit:
Flak 37 de quatre tubes
Sauf modèle FTL, le flak 37 de 37mm n'a qu'un seul tube.
Mais il existe en version bi tubes mais seulement dans la marine allemande.



Anaxagore a écrit:
D'autres soldats cour[aient.



Anaxagore a écrit:

Cet immeuble flanquait une place qui était sévèrement disputée

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lebobouba



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours aussi prenant... Shocked


Anaxagore a écrit:
Flak 37 de quatre tubes


Tu parles peut-etre du Flakvierling 38, montage quadruple de 20mm ?

Le Flak 37 étant un mono-tube en 37mm.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 20:00    Sujet du message: Répondre en citant

Dronne a écrit:
Bonsoir,
Excellent récit. Merci beaucoup.

Anaxagore a écrit:

les tranchées lourdement bombardées ne sont plus occupées que par des irréductibles peu armés et complètement démoralisés.

Les derniers occupants sont irréductibles ET démoralisés?


Pas inconciliable, une résistance suicidaire en sachant que l'on a aucune chance de gagner.

Dronne a écrit:


Anaxagore a écrit:
qui la carabine en main, qui le doigt posé sur la détente de sa Schmeisser.

Hugo Schmeisser n'a pas participé à la conception des MP38 et MP40.



La MP 40 est couremment appelée Schmeisser... par erreur.

Dronne a écrit:




Anaxagore a écrit:
Le SdKfz 2 Kettenkrad était le plus petit half-track allemand

Ce n'est pas un semi chenillé, la roue avant n'a pratiquement aucun rôle dans la conduite du véhicule sauf pour des changements de directions minimes. Elle sert surtout à passer des obstacles, à la manière d'un rouleau de franchissement.
Mais c'est bien le guidon, qui par l'intermédiaire de tringles met œuvre le frein de chaque chenille.
Autre détail, les barbotins sont à l'avant du train.



A tort ou a raison, le SdKf 2 est considéré comme un half-track ne serait-ce que par sa nomenclature.

Dronne a écrit:



Anaxagore a écrit:
Flak 37 de quatre tubes
Sauf modèle FTL, le flak 37 de 37mm n'a qu'un seul tube.
Mais il existe en version bi tubes mais seulement dans la marine allemande.



lebobouba a écrit:
Toujours aussi prenant... Shocked


Anaxagore a écrit:
Flak 37 de quatre tubes


Tu parles peut-etre du Flakvierling 38, montage quadruple de 20mm ?

Le Flak 37 étant un mono-tube en 37mm.


J'ai fait une confusion avec le Flakvierling 38...
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Dronne



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Sonderkraftfahrzeug (pour véhicule automobile spécial) désigne n'importe quel véhicule automobile, réglementaire ou de prise dans les armées allemandes.
Dans la nomenclature, le numéro qui suit l’abréviation SdKfZ ne donne aucune indication particulière quant à une propulsion sur chenilles ou sur roues
Il s'agit de classes en fonction de l'usage et de la fonction.
La SdKfZ2 fait partie du groupe 1à 99 qui regroupe les tracteurs, voitures, motocyclettes, camions et autres véhicules militaires non blindés.
Et sa désignation précise est "autochenille légère".

Bon, on ne va pas se mettre la rate au court bouillon non plus.

Cordialement.
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dado



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MessagePosté le: Lun Juil 18, 2016 01:25    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,
je signale un passage dans la chrono qu'il faudra peut être modifier légèrement, au 22 octobre 1942 URSS (dernier paragraphe de la partie "Hitler s’engage…") :

Citation:
Keitel note docilement, sans se faire trop d’illusions sur la réalisation du projet.
Dans l’immédiat, pour stimuler le zèle des Roumains, le Reich peut leur envoyer un homme : le général von Sponeck, qui se morfond inutilement dans le secteur Centre, avec son état-major du XLII. ArmeeKorps. La 11e Armée s’endort depuis septembre sur son absence de lauriers, elle a besoin de sang neuf. Une attaque dans ce secteur en décembre fixera très à propos une
partie des réserves russes.


"La 11e Armée s’endort depuis septembre sur son absence de lauriers" n'est probablement plus d'actualité vu le travail réalisé par Anaxagore sur le front roumain (bien actif, et plutôt victorieux, après septembre) et le siège d'Odessa?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 18, 2016 07:49    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison, mais la révision de ce front n'en est qu'au 11 octobre !
(J'en profite pour remercier Anaxagore du travail déjà accompli)
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Lun Juil 18, 2016 11:13    Sujet du message: Répondre en citant

On aura donc FTL une station Odessa dans le métro parisien et des avenues Odessa dans toute la France? Après Kumano-grenelle, c'est amusant!!
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