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Eglise Résistance

 
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Chasseur Corse
Invité





MessagePosté le: Lun Juin 22, 2015 06:18    Sujet du message: Eglise Résistance Répondre en citant

j'ouvre une discussion, la hyérarchie éclsiastique était certe lavalopétiniste
mais les prêtres de base était contre cela il avait pour certain le soutien clandestin de leur éveque, qui donc pourra cité les noms des prétres qui accomplire des actions de résistance(Faux baptéme, assistance juive, cache aviateur tombée) pour ma par je puis en nommée deux il s'agit de l'Abbée Trufie qui curée de vassieux en vercors assura les funérailles du chef du maquis qui avait été tuée par le chef de la milice et qui assurait des messes a la grotte de la Luire(Hopital du maquis).
il faut aussi ajouter a cette liste, l'abbée Farcée qui curée de Bourgeneuf fesait passée la ligne de démarcation dans les convois funébre(l'église étant en zone occupée et le cimetière en zone libre) il devait traverser un pont sur la loire(la garde allemande avait ordre de présenter les armes au passage du convois funébre) aussi les prisonniers évadés avait le renseignement sur "le corbillard de Bourgeneuf. il faudrait aussi nommée dans les ordres féminin les soeurs du couvent de Picpus qui cachait le délégué de l'intelligence service pour la france.
l'autre aussi en bretagne le couvent des soeurs de Malestroit qui cachait des armes et effectuaient des liaisons pour les maquis régionaux, et elle avait également un poste émeteur qui envoyait des messages(les grilles de codage était cachée dans les tabernacles de divers autels de leur chapelle) lors des combats de la brigade francaise de SAS parachutiste elle l'aidairent activement en assurant les soins des blessés qu'il soit du maquis ou allemand car pour elle "L'UNIFORME NE COMPTAIT PAS" il y en aurrait d'autre a nommée mais il sont aprés la libération rentrée dans la l'annonyma et poursuivi leur sacerdoce jusqu'a leur mort.
que pense les membres, c'est une réponse au sujet "Des Prélats Politiques".
amitié
chasseur corse
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Anaxagore



Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 9990

MessagePosté le: Lun Juin 22, 2015 09:18    Sujet du message: Répondre en citant

L'un des chefs de la Fronde https://fr.wikipedia.org/wiki/Fronde_(histoire) avait aussi été caché dans un couvent. Il fut pourtant fouillé de fond en comble. Lorsque les soldats arrivèrent dans les étuves (les bains), il trouvèrent un de ces tonneaux de bois qui servaient à l'époque de baignoire occupé par une jeune et ma foi fort jolie nonne. Très pudiquement sa tête dépassait par un trou découpé dans un drap qui recouvrait la barrique. Empêchant ainsi que quiconque puisse attenter à sa pudeur. Voyant les soldats s'avancer, elle leur demanda s'il pousseraient l'irrespect jusqu'à l'obliger à sortir. Bons catholiques, les soldats refluèrent. Ce qu'ils ignoraient c'est que l'homme qu'ils cherchaient était dans le même bain que la nonne (dans le plus simple appareil) et sa tête émergeait entre la surface de l'eau et le drap.

Fort galant homme le fugitif (dont j'ai malheureusement oublié le nom) fit compliment à la nonne pour lui offert ce qu'elle avait si vigoureusement défendu au soldat... sa pudeur.
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ChtiJef



Inscrit le: 04 Mai 2014
Messages: 2325
Localisation: Agde-sur-Hérault

MessagePosté le: Lun Juin 22, 2015 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

L'épisode figure, mais pas avec un "parpaillot", dans Que le fête commence de Tavernier.

Maintenant, pour le reste, nombre de curés (ou pasteurs, il ne faudrait quand même pas oublier les gens de la RPR [pour ceux qui l'ignorent :"Religion Prétendue Réformée", au temps des persécutions]) ont privilégié leur interprétation du message évangélique sur l'opinion dominante, même venant de leur propre hiérarchie.

Mais on ne saurait quand même oublier les hiérarques. C'est bien un évêque qui dénonça les persécutions antisémites de Vichy, gênant un brin le vieux Maréchal. Et en Allemagne, on pourrait citer ces évêques qui, par leurs déclarations publiques, mirent fin (provisoirement pour les nazis) à l'extermination des malades mentaux et autres "vies indignes d'être vécues"

Tous n'en sont que plus honorables.

Et, de leur part, ne pas se taire a empêché plus de crimes qu'on ne pense.

C'est aussi une réponse aux "prélats très politiques" évoqués.
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"Les armes ne doivent pas être utilisées dans des guerres" - Alain Berset, président de la Confédération helvétique
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VincentLP92



Inscrit le: 18 Aoû 2015
Messages: 9
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Ven Fév 12, 2016 20:28    Sujet du message: Répondre en citant

J'interviens avec beaucoup de retard sur ce fil, mais les hypothèses de Chasseur corse m'avait heurté à leur lecture.

Sa vision d'une église qui aurait été proche de la résistance ne résiste malheureusement pas à l'épreuve des faits. Certes, on connait des cas (en nombre très limités, c'est pour ça qu'on les connait) de prélats s'étant opposés à certaines mesures de Vichy.

Mais globalement, l'église dans son ensemble n'a été que (très) minoritairement engagée aux côtés de la résistance ou contre la déportation. De chrétiens (prètres ou laics) qui se sont engagés dans la résistance l'ont fait dans l'ignorance de leur hiérarchie, et parfois même avec sa désapprobation. Parallèlement, il faut aussi reconnaitre que l'Eglise n'a pas été très loin dans la collaboration.

C'est un débat actuel au sein de la communauté des historiens. Après avoir beaucoup accusé l'Eglise (par ex le film Amen), la tentation est aujourd'hui forte de mettre en avant les actions qui dédouanent l'Eglise. Une thèse récente a été publié, multipliant des exemples de prises de paroles ou d'action d'ecclésiatiques ou de religieux(ses) contre la Shoah. Au risque de donner l'impression fausse d'une Eglise active contre la déportation.
Pour les curieux, une recension : https://assr.revues.org/25172

L'Eglise, sa hiérarchie comme ses curés et aussi ses paroissiens, a été majoritairement vichystes, mais ni vraiment collabo ni vraiment résistante. Bref, elle n'a pas été très éloigné du centre de gravité de la société française (mais est-ce surprenant).

Je profite de ce message, mon premier sur le forum, pour me présenter un peu.
Prof d'histoire en lycée, j'essaie péniblement de rédiger une thèse sur les chrétiens de gauche dans les années 68. Parmi eux, on trouve l'hebdomadaire Témoignage Chrétien, né justement dans la Résistance.
Et je suis un lecteur assidu du forum que j'ai découvert après avoir acheté en librairie le tome 1. Bravo à tous les rédacteurs.

A l'occasion, j'aimerai savoir ce que deviennent les élèves de l'école navale à partir du Grand déménagement. Mon grand-père a fait parti de la promotion 1941, donc il lui a fallu attendre la libération pour monter vraiment sur un navire de guerre (en l'occurrence le Lorraine).
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 13, 2016 12:20    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour tes compliments, Vincent.
Ton grand-père et ses condisciples de Navale sont évidemment Déménagés. Quant à lui, il pourrait bien se retrouver sur le Lorraine, à qui il ne devrait plus arriver trop de problèmes - ce qui garantit ta venue au monde ! Wink
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Capu Rossu



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Messages: 2530
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MessagePosté le: Sam Fév 13, 2016 13:03    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Vincent LP92 a écrit :

Citation:
A l'occasion, j'aimerai savoir ce que deviennent les élèves de l'école navale à partir du Grand déménagement. Mon grand-père a fait parti de la promotion 1941, donc il lui a fallu attendre la libération pour monter vraiment sur un navire de guerre (en l'occurrence le Lorraine).


Casus Frankie a écrit :

Citation:
Ton grand-père et ses condisciples de Navale sont évidemment Déménagés. Quant à lui, il pourrait bien se retrouver sur le Lorraine, à qui il ne devrait plus arriver trop de problèmes - ce qui garantit ta venue au monde !


En OTL :

Ont été déménagé le 18 juin 1940 à bord du Richelieu les élèves de la promotion 1939.
Il n'y a pas eu de promotion 1940.
Le 22 octobre 1941, les cent élèves de la promotion 1941 inaugurent l'Ecole Navale repliée au Fort Lamalgue à Toulon.
Ils seront rejoints le 8 octobre 1942 par les quatre-vingt neuf élèves de la promotion 1942.
Après le sabordage de la Flotte (27 novembre 1942), l'Ecole est fermée et les élèves renvoyés dans leurs foyers.

Après l'opération Torch, en décembre 1942 puis en 1943, deux promotions furent instruites dans l'Ecole Navale "provisoire" installée à Alger puis Casablanca. Cette école avait reçu le surnom d'"Ecole Navale Barbaresque"

En FTL :

Rien de changé pour l'évacuation du 18 juin 1940.
Le grand-père de Vincent étant en juin-juillet 1940 soit jeune bachelier soit élève en classe préparatoire, je doute qu'il soit prioritaire pour le GD. Je pense qu'il va être soumis, comme OTL, au régime rutabaga.
Comme en OTL mais plutôt dans le temps (1941 au lieu de 1943), l'amiral Darlan créera l'Ecole Navale d'AFN qui aura le même surnom.
On peut alors imaginer que le grand-père de Vincent, en tentant sa chance par les Pyrénées et l'Espagne, rejoigne l'AFN et intègre l'Ecole Navale en 1941 ou 1942.

@+
Alain
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