Fantasque Time Line

[Duguay-Trouin]

En réalité si des moyens en in fanterie, même de réserve était sur place, ce retard n'aurait pas eu de trop grave conséquence.
Et en s'en tenant à la configuration inititiale en matériel de moyen et de stratégie, si les réserve au Sud et à l'Ouest de Reims, principalement Mourmelon et Mailly, avait été placé par exemple à Rethel, mieux encore mais plus risqué Givet, c'est fini de l'élan Allemand.
Les réserves étaient conséquente et plutot de qualité, pas apte au combat mobilke moderne, mais le B1-BIS en défense et appuie de l'infanterie dans les Ardennes, ou en Champagne et Picardie avec les coupure humide, cela permet de gagner bcp de temps, même avec Dunkerque, dans ce cas, il est probable, que nous aurions si ce n'est une victoire, une grande probabilité d'OTL en meilleur position.
Avec comme prévue par les plans tenir en 40, renforcer en 41, contre attaquer en 42, là se ferait plutot tenir 40/41, renforcer jusqu'en 44 du fait de l'occupation et contre attaque.
Voire même avant du fait du peu de réserve Allemande et des différences de monter en puissance...
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Les Hommes bon n'ont jamais sauvé une Nation, car ils n'ont pas en eux la force nécessaire pour mener ces actions.

[Archibald]

[JPBWEB]

Pour revenir au sujet initial, je crois qu'il y a consensus pour dire que la Belgique n'aurait probablement pas pu avoir une défense tellement plus robuste qu'OTL. Mieux dirigée, mieux orientée, certes, mais mieux dotée en matériel, probablement pas.

A la fin des années 30, seuls trois pays construisent et déploient des chards de combat modernes en quantité, avec la doctrine de leur emploi: la France, l'Allemagne et l'Union Soviétique. Si un éclair d'inspiration avait frappé le gouvernement et l'état-major belges, ils n'auraient pu se tourner que vers un de ces trois pays pour obtenir matériel et doctrine. L'Allemagne étant évidemment exclue (encore que les Pays-Bas avaient passé commande en Allemagne de canons de marine de fort calibre pour ses futurs gros croiseurs) et l'Union Soviétique tout autant (et c'est dommage parce que des chars rapides BT auraient fait merveille sur le réseau routier ultra-dense de la Belgique), c'est évidemment vers la France que la Belgique se serait tournée.

A supposer que l'industrie française aurait pu honorer à temps les commandes belges, on aurait donc pu voir le Corps de Cavalerie aligner des DLM (une, voire deux divisions). Le résultat final en aurait-il été changé ? Assurément non.

Seule une réévaluation en profondeur de la politique de défense de la Belgique et l'abandon de la politique de neutralité auraient été de nature à modifier la donne. Intégrée dans une défense alliée coordonnée, la Belgique aurait peut-être pu contribuer à l'effort commun une chose qu'elle avait et qui faisait défaut à l'armée française: les effectifs. Pour sa taille, la Belgique avait mobilisé une armée très nombreuse. Armée et équipée par l'effort allié, une partie de ces troupes auraient pu s'intégrer dans la meilleure partie du dispositif de défense allié.

Mais les contraintes de la politique intérieure belge et la relative cécité de beaucoup de responsables auraient rendu une telle option totalement illusoire. L'actuelle FTL est donc pour la Belgique un 'Best Case', car si rien ne pouvait empêcher la perte du territoire national, la FTL permet la poursuite de la guerre avec des moyens infiniment plus importants qu'OTL, ce qui est moralement très gratifiant et qui devrait rapporter à la Belgique d'après-guerre un certain nombre de bénéfices (dont une décolonisation en douceur du Congo).
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[Anaxagore]

Clemenceau disait "la guerre est une chose trop grave pour être laissé aux militaires".

On peut regretter que cette doctrine ait été poussée aussi loin au début de la deuxième guerre mondiale. Les choix politiques du "monde libre" menés sans concertation, sans plan d'ensemble et en reflet de la politique intérieure de chaque pays a laissé à Hitler les mains libres, lui permettant d'affronter ses adversaires presque un par un, en jouant de leurs faiblesses.

On peut dire tout ce que l'on veut d'Hitler mais il a très bien compris la fragilité de ses ennemis et la manière de se jouer d'eux. C'est la raison même des premières victoires d'Hitler... Face à des adversaires enfin unis et se coordonnant ensembles politiquement et militairement, l'Axe volera littéralement en éclat.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Capitaine caverne]

La probabilité qu'une réflexion et une planification stratégique commune émerge entre la belgique et ses "alliés" franco-britanniques était hélas très faible historiquement. Pour que Bruxelles prenne langue avec londres et paris et que tout ce petit monde s'entende, encore faudrait-il que le gouvernement belge ait confiance en ses voisins. En clair, si la merde se met à voler en escadrille, les franco-britanniques vont-il réellement intervenir pour secourir les belges? Et on ne peut pas dire que les constantes reculades des principales puissances européennes devant les provocations hitlériennes aient rassurés le gouvernement belge. Après tout en 1938, l'anschluss a eu lieu sans vraie réaction de paris et londres, et la thécoslovaquie a pratiquement été livré sans défense sur un plateau au petit moustachu de berlin. En 1939, face au cas polonais il y a réaction, mais elle arrive trop tard, etavec des alliés qui ne passent pas à l'offensive (et qui donc n'apportent aucune aide concrèté à varsovie).
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.