Fantasque Time Line

[Hendryk]

Quelle différence cela aurait-il pu faire si Jaurès n'avait pas été assassiné? Je ne pense pas qu'il aurait pu, à lui seul, changer quoi que ce soit à l'éclatement de la Première guerre mondiale. Mais qu'aurait-il fait, une fois la guerre déclarée? Se serait-il rallié à l'Union sacrée? aurait-il été invité au gouvernment? Ou au contraire aurait-il continué à promouvoir un courant pacifiste? Enfin, quelle aurait été son influence sur la recomposition des forces de gauche après la victoire communiste en Russie?
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With Iron and Fire disponible en livre!

[Collectionneur]

Voir le début d'un texte de Berold mit dans ''Appel à textes: Première Guerre mondiale'' :

Juillet 1914. Jaurès, après avoir échappé à un assassinat et conformément à ses intentions, fait un discours mémorable où il invite tous les français à lier leur sort à la République, et à voir dans la guerre contre la Prusse : un combat légitime, de la démocratie contre la tyrannie. Jaurès rentrera dans le gouvernement de Clémenceau. Face à la radicalisation des socialistes français, les socialistes allemands apportent tout leur soutient à la chancellerie impériale. Août 1914, la 1ère guerre mondiale est déclarée. Il s’en suit toutes une série de défaites et de victoires de part de d’autre, qui le 28 août 1916 amènent les généraux Hindenburg et Ludendorff à assumer la direction générale de l’état major impérial.
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"La défaite du fanatisme n'est qu'une question de temps"
"L'abus d'armes nucléaires est déconseillé pour la santé"
"La Démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres"

[GAULLISTE 54]

[Jubilé]

Jaures etait un patriote, il aurait soutenu l'effort de guerre.

Il aurait peut-etre poursuivi ses idees d'armee milicienne.

[Hendryk]

[patrikev]

L'idée a déjà été développée par Jules Guesde. D'après lui, et j'aurais tendance à l'approuver, Jaurès aurait contribué à l'élan patriotique au début de la guerre, levée en masse, soldats de l'An II et tout ça... Mais avec l'enlisement du front, il aurait pu donner une nouvelle impulsion aux tentatives de paix négociée de 1916. Il y a eu de grandes grèves ouvrières en Allemagne, les sociaux-démocrates et le Centre catholique (à l'appel du pape) étaient sur le point de demander la paix. S'il y avait eu une personnalité française de premier plan pour faire écho, c'était jouable.
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- Votre plan comporte un inconvénient majeur.
- Commençons par le plus facile: capturer la bête.
- Le voilà, l'inconvénient majeur.

[Jubilé]

Ca n'aurait pas forcément été un mal de finir la guerre en 1916 en revenant à la situation initiale.

2 ans de guerre en moins, et pas de perdants revanchards.

[GAULLISTE 54]

[gaullien]

leur du congrès de tours il avait trois positions :

Le premier, largement majoritaire, le plus à gauche de la SFIO, rassemble les partisans de l'adhésion à la IIIe Internationale communiste (qui ne partageaient cependant pas toutes les 21 conditions des bolchéviks, qui de fait ne furent pas votées lors du congrès). Il s'agit surtout des plus jeunes dirigeants du parti soutenus par un très grand nombre de membres, d'une part les animateurs du Comité de la troisième Internationale (« zimmerwaldiens »), (Fernand Loriot, Charles Rappoport, Boris Souvarine), d’autre part des anciens des courants socialistes de droite ou du centre (Marcel Cachin et Ludovic-Oscar Frossard). Ce camp révolutionnaire, pacifiste et désirant que le parti soit dirigé par des élites socialistes issues du monde ouvrier et non de la bourgeoisie intellectuelle, obtient les trois quarts des votes.

Le deuxième camp au centre, pacifistes menés par une minorité acceptant l'adhésion (Jean Longuet et Paul Faure), mais seulement sous de nombreuses conditions : par exemple ils contestent l'article 17 qui mentionne que le parti doit respecter les directives centrales de la IIIe Internationale (c'est-à-dire qu'ils ne sont plus libres de leur politique) et l'article 21 qui met en place la révolution par une insurrection (révolution « blanquiste » des bolcheviks).

Le troisième camp, mené par Léon Blum, Jules Guesde, Albert Thomas refusait totalement l'adhésion (on y trouvait entre autres la droite des « guesdistes » et la droite des « reconstructeurs »). Ce camp avait soutenu les gouvernements français entre 1914 et 1918, le vote des crédits de guerre, il souhaitait rester au sein de la IIe Internationale.


qu'elle aurait été la position de Jaurès ?

[gaullien]

je pense que Jaurès n'aurait pas adhéré à la III internationale. je le pense d’après description de Jaurès fait dans le documentaire sur la séparation de l’église et de l'état :

"lecteur de Karl Marx il ne fait pourtant pas de la lutte des classes le moteur de l'histoire. le socialisme selon Jaurès n'est que l'approfondissement de l'idéal républicain, l'application à la propriété de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen"

http://www.dailymotion.com/video/x5bsvb_separation-3sur5-eglise-et-etat-loi_news

[Hendryk]

Quelqu'un sait-il quelles étaient les relations entre Jaurès et Karl Kautsky OTL, et s'ils pourraient fonder une réflexion commune après 1920?
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[sting01]

La maniere dont me fut explique Jaures (par une personne l'ayant connut), m'a toujours fait l'imaginer comme un theoricien, qui serait sur une voie paralele a MArx, et donc non convergente.

Jaures , de part ses origines, son education, sa place dans la societe, n'est pas un revolutioniaire mais un reformateur. Pour lui, comme pour beaucoup de republicains de l'epoque (les 'Jules', Clemenceau , ...) la revolution s'etait 89 et les 3 glorieuses; c'etait le passe et le temps etait venu de promouvoir une politique sociale, de construire au lieu de detruire.

De plus, le 'contrat sociale' avait une resonnance toujours tres forte au sein de ces republicains tres impregnes des lumieres.

Donc, pour des raisons differentes des siennes, je pense que le raisonement de Patrikev (comme souvent) est le plus probable : Jaures, bien que pacifiste, votera le support au gouvernment en 14; mais en 1916 il tentera de stopper la boucherie. Etant un homme de conviction, il prendra langue (avec un accord tacite de la part du gouvernement) avec des membres de la communaute politique allemande, et se fera assassine par cela par un groupe de nationalistes mosellans, payes en sous main par les extremistes du services secrets allemands. (desole pour le delire, mais pourquoi pas car il y avait des alsaciens et des lorrains qui etaient heureux ay sein de l'Empire Wilehmien)
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La can can-can, cancouillote,
c'est pas fait pour les francois.

Anscarides je suis ne,
heritier de la Comte je serai.

[GAULLISTE 54]

[ (desole pour le delire, mais pourquoi pas car il y avait des alsaciens et des lorrains qui etaient heureux ay sein de l'Empire Wilehmien)[/quote]

C'est une erreur de dire des Lorrains !!

Certes en 1871 une partie de la Meurthe et de la Moselle fût annexée mais là il ne faut pas parler de "lorrains" car la Lorraine était FRANCAISE !!!!!!!!!!!
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Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France !
Charles de Gaulle


"Qui s'y frotte, s'y pique !"
Devise des Ducs de Lorraine

"Non inultus premor"-"Nul ne me touche sans impunité"
Devise de la Ville de Nancy

[JPBWEB]

Les doutes sur la manière dont Joffre conduisait les opérations est ne très tôt au sein de la représentation nationale, du fait que de nombreux députés, et c’est tout à leur honneur, ont fait le choix de rejoindre les armées. Les survivants ont été en mesure de dépeindre à leurs collègues les boucheries absurdes, l’ineptitude du commandement, la supériorité tactique allemande, etc. Il a quand même fallu deux ans pour déboulonner Joffre, alors qu’il était manifeste depuis longtemps que ce n’était pas l’homme de la situation.

Il se pourrait que la présence de Jaurès au parlement soit le point de ralliement de tous les critiques et les dubitatifs, et qu’un mouvement concerte parte de la pour contraindre le gouvernement de remplacer Joffre par un général un peu plus en phase avec la guerre moderne.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer